FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p 100 g | |
Triamcinolone (DCI) acétonide | 100 mg |
Néomycine (DCI) sulfate | 350 000 UI |
INDICATIONS |
- dans les suites de la chirurgie ophtalmologique ;
- des infections dues à des germes sensibles à la néomycine avec composante inflammatoire.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à l’un des composants.
- Kératite herpétique épithéliale dendritique, kératite mycosique, antécédents glaucomateux personnels ou familiaux, atteinte oculaire tuberculeuse, kératoconjonctivites virales au stade précoce.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
En cas d’hypersensibilité, arrêt du traitement.
Des applications répétées et/ou de façon prolongée de la pommade ophtalmique peuvent entraîner un passage systémique non négligeable du corticoïde.
L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif (triamcinolone) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.
Précautions d’emploi :En l’absence d’amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, une surveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance au produit et d’adapter éventuellement le traitement.
Comme pour toutes les préparations ophtalmiques contenant un corticoïde, l’usage prolongé nécessite une surveillance ophtalmologique particulièrement attentive de la cornée, de la tension oculaire et du cristallin.
L’usage du produit doit être évité chez le nourrisson.
Le port de lentilles doit être évité durant le traitement en raison du risque d’adsorption du corticoïde.
EFFETS INDÉSIRABLES |
PHARMACODYNAMIE |
La triamcinolone est un anti-inflammatoire stéroïdien.
La néomycine est un antibiotique bactéricide de la famille des aminosides.
- Spectre d’activité antibactérienne de la néomycine :
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
- Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
- Espèces sensibles :
- Aérobies à Gram + : corynebacterium, Listeria monocytogenes, staphylococcus méti-S.
- Aérobies à Gram – : acinetobacter essentiellement Acinetobacter baumannii (50 – 75 %), Branhamella catarrhalis, campylobacter, Citrobacter freundii (20 – 25 %), Citrobacter koseri, Enterobacter aerogenes (?), Enterobacter cloacae (10 – 20 %), Escherichia coli (15 – 25 %), Haemophilus influenzae (25 – 35 %), klebsiella (10 – 15 %), Morganella morganii (10 – 20 %), Proteus mirabilis (20 – 50 %), Proteus vulgaris (?), Providencia rettgeri (?), salmonella (?), serratia (?), shigella (?), yersinia (?).
- Aérobies à Gram + : corynebacterium, Listeria monocytogenes, staphylococcus méti-S.
- Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
- Aérobies à Gram – : pasteurella.
- Aérobies à Gram – : pasteurella.
- Espèces résistantes :
- Aérobies à Gram + : entérocoques, Nocardia asteroides, staphylococcus méti-R*, streptococcus.
- Aérobies à Gram – : Alcaligenes denitrificans, burkholderia, flavobacterium sp, Providencia stuartii, Pseudomonas aeruginosa, Stenotrophomonas maltophilia.
- Anaérobies : bactéries anaérobies strictes.
- Autres : chlamydia, mycoplasmes, rickettsies.
- Aérobies à Gram + : entérocoques, Nocardia asteroides, staphylococcus méti-R*, streptococcus.
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*
La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
- Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de cet antibiotique. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physicochimiques locales qui peuvent modifier l’activité de l’antibiotique, et sur la stabilité du produit in situ.
PHARMACOCINÉTIQUE |
En usage topique, la néomycine pénètre mal la cornée.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400930231487 (1974/91 rév 11.04.2006). |
Non remb Séc soc. Collect. |
UCB Pharma SA
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