FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p ml | |
Immunoglobuline humaine normale (IgIV) | 50 mg* |
Les flacons de 20 ml, 50 ml, 100 ml, 200 ml et 400 ml contiennent respectivement 1 g, 2,5 g, 5 g, 10 g et 20 g d’immunoglobuline humaine normale.
Distribution des sous-classes d’IgG (valeurs usuelles) :- IgG1 : 55-67 %
- IgG2 : 29-37 %
- IgG3 : 1-4 %
- IgG4 : 1-3 %
- IgA : max 0,022 mg/ml
* correspondant à une quantité totale en protéines, dont au moins 95 % sont des IgG
INDICATIONS |
- Traitement substitutif :
-
- Déficits immunitaires primitifs tels que :
- agammaglobulinémie congénitale et hypogammaglobulinémie congénitale ;
- déficit immunitaire commun variable ;
- déficit immunitaire combiné sévère ;
- syndrome de Wiskott Aldrich.
- agammaglobulinémie congénitale et hypogammaglobulinémie congénitale ;
- Myélome ou leucémie lymphoïde chronique avec hypogammaglobulinémie secondaire sévère et infections récurrentes.
- Infections récurrentes chez l’enfant infecté par le VIH.
- Déficits immunitaires primitifs tels que :
- Traitement immunomodulateur :
-
- Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) chez les enfants ou les adultes en cas de risque hémorragique important ou avant un acte chirurgical pour corriger le taux de plaquettes.
- Syndrome de Guillain et Barré.
- Maladie de Kawasaki.
- Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) chez les enfants ou les adultes en cas de risque hémorragique important ou avant un acte chirurgical pour corriger le taux de plaquettes.
- Allogreffe de moelle osseuse.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
La dose et la posologie dépendent de l’indication.
Dans les traitements de substitution, la posologie peut être individualisée pour chaque patient en fonction de la réponse pharmacocinétique et clinique. Les posologies suivantes sont données à titre indicatif.
- Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire primitif :
- Le traitement doit permettre d’atteindre un taux d’IgG résiduel (c’est-à-dire mesuré avant l’administration suivante d’IgIV) d’au moins 4 à 6 g/l. La persistance des infections peut amener à maintenir un seuil d’IgG résiduel de 8 voire 10 g/l.
- Trois à six mois sont nécessaires après le début d’un traitement pour atteindre l’équilibre. La dose de charge recommandée est de 0,4 à 0,8 g/kg de poids corporel suivie d’une dose d’au moins 0,2 g/kg de poids corporel toutes les trois semaines.
- La dose nécessaire pour atteindre un taux résiduel de 6 g/l est de l’ordre de 0,2 à 0,8 g/kg de poids corporel par mois. Lorsque l’état d’équilibre est atteint, l’intervalle entre les doses varie entre 2 et 4 semaines. La survenue d’infections peut nécessiter l’emploi temporaire de perfusions plus fréquentes.
- Les niveaux résiduels doivent être mesurés afin d’ajuster la posologie et l’intervalle d’administration.
- Traitement substitutif en cas de myélome ou de leucémie lymphoïde chronique avec hypogammaglobulinémie secondaire sévère et infections récurrentes ; traitement substitutif en cas d’infections récidivantes chez l’enfant infecté par le VIH :
- La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 g/kg de poids corporel toutes les trois à quatre semaines afin d’assurer un taux d’IgG résiduel (c’est-à-dire avant l’injection suivante d’IgIV) d’au moins 4 à 6 g/l.
- Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) :
- Pour le traitement d’un épisode aigu, 0,8 à 1 g/kg de poids corporel le premier jour, éventuellement renouvelé dans les trois jours, ou 0,4 g/kg de poids corporel par jour pendant 2 à 5 jours. Ce traitement peut être renouvelé en cas de rechute.
- Syndrome de Guillain-Barré :
- 0,4 g/kg de poids corporel par jour pendant 3 à 7 jours.
- L’expérience clinique chez les enfants est limitée.
- Maladie de Kawasaki :
- 1,6 à 2,0 g/kg de poids corporel doivent être administrés en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours ou 2 g/kg de poids corporel en dose unique. Les patients doivent suivre un traitement associé d’acide acétylsalicylique.
- Allogreffe de moelle osseuse :
- Le traitement par l’immunoglobuline humaine normale peut être utilisé lors de la phase de conditionnement et après la greffe.
- Pour le traitement d’infections et la prévention de la maladie du greffon contre l’hôte, la posologie doit être adaptée individuellement. La dose initiale est généralement de 0,5 g/kg de poids corporel par semaine, administrée 7 jours avant la greffe et jusqu’à 3 mois après la greffe.
- En cas de défaut persistant de production d’anticorps, une dose de 0,5 g/kg de poids corporel par mois est recommandée jusqu’à ce que le taux d’anticorps revienne à la normale.
- Les posologies recommandées sont résumées dans le tableau suivant :
-
Indication Dose Fréquence des injections Traitement substitutif dans les déficits immunitaires primitifs Dose de charge : 0,4 à 0,8 g/kg Dose d’entretien : 0,2 à 0,8 g/kg Toutes les 2 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d’IgG d’au moins 4 à 6 g/l Traitement substitutif dans les déficits immunitaires secondaires 0,2 à 0,4 g/kg Toutes les 3 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d’IgG d’au moins 4 à 6 g/l Enfants infectés par le VIH 0,2 à 0,4 g/kg Toutes les 3 à 4 semaines Traitement immunomodulateur : Purpura thrombopénique idiopathique 0,8 à 1 g/kg A J1, éventuellement répété dans les 3 jours ou 0,4 g/kg/j Pendant 2 à 5 jours Syndrome de Guillain-Barré 0,4 g/kg/j Pendant 3-7 jours Maladie de Kawasaki 1,6 à 2 g/kg En plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours en association avec l’acide acétylsalicylique ou 2 g/kg En une dose unique en association avec l’acide acétylsalicylique Allogreffe de moelle osseuse : Traitement des infections et prévention de la maladie du greffon contre l’hôte 0,5 g/kg Chaque semaine à partir du jour J-7 avant la greffe jusqu’à 3 mois après la greffe Défaut persistant de production d’anticorps 0,5 g/kg Chaque mois jusqu’au retour à la normale du taux d’anticorps
Mode d’administration :
Clairyg est administré en perfusion intraveineuse à un débit initial inférieur ou égal à 1 ml/kg/h pendant 30 minutes. S’il est bien toléré, le débit peut être accéléré progressivement jusqu’à un maximum de 4 ml/kg/h.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des constituants de la préparation.
- Hypersensibilité aux immunoglobulines homologues, en particulier dans les très rares cas où les patients présentent un déficit en IgA et avec des anticorps circulants anti-IgA.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- en cas de débit de perfusion élevé,
- chez les patients présentant une hypo- ou agammaglobulinémie avec ou sans déficit en IgA,
- lors de la première administration d’une immunoglobuline, ou dans de rares cas, lors de changement de produit d’immunoglobuline humaine normale ou si le dernier traitement remonte à longtemps.
- les patients ne sont pas hypersensibles à l’immunoglobuline humaine normale en perfusant d’abord le produit lentement (<= 1 ml/kg/h) ;
- les patients sont surveillés pendant toute la durée de la perfusion. En particulier, lorsqu’ils reçoivent des immunoglobulines humaines normales pour la première fois, dans le cas d’un changement de produit ou lorsque la dernière perfusion remonte à une longue période, ces patients doivent être suivis pendant toute la durée de la première administration et pendant l’heure qui suit la fin de la perfusion afin de détecter tout effet indésirable. Tous les patients devront être surveillés pendant au moins 20 minutes après la perfusion.
- une hydratation appropriée avant le début de la perfusion d’IgIV,
- une surveillance de la diurèse,
- une surveillance de la créatininémie,
- d’éviter l’utilisation concomitante de diurétiques de l’anse, ou médicament néphrotoxiques.
INTERACTIONS |
- Vaccins constitués de virus vivants atténués :
- L’administration d’immunoglobulines peut altérer, pour une période comprise entre 6 semaines et 3 mois, l’efficacité de vaccins constitués de virus vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après administration de ce médicament, une période de 3 mois doit s’écouler avant d’administrer ce type de vaccins. Dans le cas de la rougeole, cette diminution d’efficacité peut persister pendant 1 an. Ainsi, chez les patients recevant un vaccin contre la rougeole, un contrôle des anticorps protecteurs post-vaccinaux doit être effectué.
- Interférence avec les tests sérologiques :
- Après administration d’immunoglobulines, l’augmentation transitoire de la concentration de divers anticorps transférés peut être responsable de résultats faussement positifs lors de dosages sérologiques.
- La transmission passive d’anticorps anti-érythrocytaires tels que les anticorps anti-A, anti-B ou anti-D peut interférer avec certains tests sérologiques comme la recherche des anticorps anti-globules rouges (test de Coombs), la numération des réticulocytes et l’haptoglobine.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Affections gastro-intestinales : | |
Très fréquent | Nausées |
Affections du système nerveux : | |
Très fréquent | Céphalées |
Affections vasculaires : | |
Très fréquent | Hypertension |
Affections générales et conditions au site d’administration : | |
Très fréquent | Fièvre |
Fréquent | Frissons |
Investigations : | |
Fréquent | Légère augmentation réversible et transitoire de la créatinine sérique sans répercussion clinique |
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : Antisérums et immunoglobulines (immunoglobuline humaine normale pour administration intravasculaire ; code ATC : J06BA02).
L’immunoglobuline humaine normale contient principalement des immunoglobulines G (IgG) qui présentent un large spectre d’anticorps dirigés contre les agents infectieux.
L’immunoglobuline humaine normale contient les anticorps anti-IgG présents chez la population normale. En général, ce produit est préparé à partir de pools de plasma provenant d’un minimum de 1000 dons. La distribution des sous-classes d’immunoglobuline G est proportionnellement très proche de celle du plasma humain natif. Des doses appropriées de ce médicament sont susceptibles de ramener à une valeur normale des taux anormalement bas d’immunoglobuline G.
Le mécanisme d’action dans les indications autres que le traitement substitutif n’est pas complètement élucidé, mais comprend des effets immunomodulateurs.
PHARMACOCINÉTIQUE |
L’immunoglobuline humaine normale est immédiatement et complètement biodisponible dans la circulation du receveur après administration intraveineuse. Elle se répartit assez rapidement entre le plasma et le liquide extravasculaire et l’équilibre entre les compartiments intra et extravasculaires est atteint en 3 à 5 jours environ.
Les paramètres pharmacocinétiques de Clairyg ont été déterminés lors d’une étude clinique portant sur des patients DIP.
La demi-vie médiane de Clairyg chez les patients atteints d’un déficit immunitaire primitif était de 34 jours. La demi-vie peut varier d’un patient à l’autre, particulièrement en cas de déficit immunitaire primitif.
Les IgG et les complexes d’IgG sont dégradés dans les cellules du système réticulo-endothélial.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les données précliniques obtenues sur la base d’études de toxicité conventionnelles n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Les études de toxicité à doses répétées et de toxicité sur la reproduction chez l’animal sont impossibles à réaliser en raison de l’induction, chez l’animal, d’anticorps dirigés contre la protéine humaine (ou contre les protéines hétérologues).
Aucun potentiel mutagène n’a pu être mis en évidence.
INCOMPATIBILITÉS |
En l’absence d’études de compatibilité, cette spécialité ne doit pas être mélangée à d’autres médicaments.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 18 mois.
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
Le produit peut être sorti du réfrigérateur, sans y être remis, pour une durée maximale de 1 an à une température ne dépassant pas 25 °C. Dans ce cas, la date de sortie du réfrigérateur et la nouvelle date de péremption doivent être inscrites sur l’emballage extérieur. Cette nouvelle date de péremption ne doit jamais dépasser celle initialement mentionnée sur l’emballage. A la fin de la nouvelle date de péremption, le produit doit avoir été utilisé ou être éliminé.
Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
La solution doit faire l’objet d’une inspection visuelle avant administration. La solution doit être limpide ou légèrement opalescente, incolore, brun pâle ou jaune pâle. Ne pas utiliser de solution présentant un aspect trouble ou contenant un dépôt.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Médicament soumis à prescription hospitalière. La prescription par un médecin exerçant dans un établissement de transfusion sanguine autorisé à dispenser des médicaments aux malades qui y sont traités est également autorisée. | |
AMM | 3400957618674 (2009, RCP rév 27.05.2010) 20 ml. |
3400957618735 (2009, RCP rév 27.05.2010) 50 ml. | |
3400957618964 (2009, RCP rév 27.05.2010) 100 ml. | |
3400957619046 (2009, RCP rév 27.05.2010) 200 ml. | |
3400957619107 (2009, RCP rév 27.05.2010) 400 ml. |
Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD : | UCD 3400893475737 (flacon de 20 ml) : 41.700 euros. |
UCD 3400893476109 (flacon de 50 ml) : 104.250 euros. | |
UCD 3400893475676 (flacon de 100 ml) : 208.500 euros. | |
UCD 3400893475966 (flacon de 200 ml) : 417.000 euros. | |
UCD 3400893476048 (flacon de 400 ml) : 834.000 euros. | |
Inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 100 %. Inscrit sur la liste des spécialités prises en charge en sus des GHS. Collect. |
LFB BIOMEDICAMENTS
3, av des Tropiques. BP 305
Les Ulis. 91958 Courtaboeuf cdx
Tél : 01 69 82 70 10. Fax : 01 69 07 19 03
Info médicopharma et pharmacovigilance :
Tél : 01 69 82 70 04
Site web : http://www.lfb.fr
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