ticarcilline, acide clavulanique
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p flacon | ||
Ticarcilline | 3 g | 5 g |
(exprimée en ticarcilline sodique : 3,343 g/fl 3 g ; 5,572 g/fl 5 g) | ||
Acide clavulanique (DCI) | 200 mg | 200 mg |
(exprimée en clavulanate de potassium : 238 mg/fl 3 g et fl 5 g) |
Teneur en sodium : 120 mg, soit 5,2 mEq/g de ticarcilline.
Teneur en potassium : 19,6 mg, soit 0,5 mEq/100 mg d’acide clavulanique.
INDICATIONS |
- respiratoires,
- ORL,
- digestives et intra-abdominales, en particulier péritonéales,
- septicémiques,
- de la peau et des tissus mous,
- ostéoarticulaires,
- urinaires,
- infections à flore mixte polymicrobienne aéro et anaérobie,
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Chez le sujet normorénal :
-
- Adulte :
- 12 à 15 g/jour de ticarcilline.
-
- Dosage 3 g/200 mg : administration toutes les 4, 6 ou 8 heures.
- Dosage 5 g/200 mg : traitement des malades immunodéprimés en hématologie, administration toutes les 8 heures en perfusion de 20 à 30 minutes.
- Dosage 3 g/200 mg : administration toutes les 4, 6 ou 8 heures.
- Coût du traitement journalier : 36,90 à 40,71 euro(s).
-
- Ne jamais dépasser pour l’adulte :
- 200 mg d’acide clavulanique par injection,
- 1200 mg d’acide clavulanique par jour.
- 200 mg d’acide clavulanique par injection,
-
-
- Enfant de 30 mois à 14 ans (dosage à 3 g/200 mg) :
- 225 mg/15 mg/kg/jour à 300 mg/20 mg/kg/jour, en 3 à 4 injections.
- Coût du traitement journalier : 0,692 à 1,268 euro(s)/kg.
-
- Ne jamais dépasser :
- par prise : 5 mg/kg d’acide clavulanique ;
- par jour :
- pour le nourrisson de plus de 3 mois et l’enfant : 20 mg/kg/j d’acide clavulanique.
- pour le nourrisson de plus de 3 mois et l’enfant : 20 mg/kg/j d’acide clavulanique.
- par prise : 5 mg/kg d’acide clavulanique ;
-
- Chez l’insuffisant rénal (adulte) :
- Adapter la posologie en fonction du degré d’insuffisance rénale, selon le schéma suivant :
-
Clairance de la créatinine Posologie 60 à 30 ml/min 3 g/200 mg ou 5 g/200 mg toutes les 8 h 30 à 10 ml/min 3 g/200 mg toutes les 12 h inférieure à 10 ml/min 1,5 g/100 mg toutes les 24 h sous hémodialyse : dose suppl à administrer après chaque séance d’hémodialyse 3 g/200 mg
Mode d’administration :
- Poudre à 3 g/200 mg :
-
- Perfusion de 20 à 30 min :
Volume de solvant à utiliser : 100 ml.
- IV lente :
Volume de solvant à utiliser : 20 ml.
- Perfusion de 20 à 30 min :
- Claventin 3 g/200 mg étant présenté en flacon de 24 ml, la reconstitution dans le volume définitif indiqué doit être immédiatement consécutive à la dissolution de la poudre dans le flacon.
- Les solutions doivent être initialement reconstituées avec de l’eau pour préparation injectable ou une solution de chlorure de sodium à 0,9 %.
- Poudre à 5 g/200 mg :
- Perfusion de 20 à 30 min :
- Volume de solvant à utiliser : 100 ml.
- Solution isotonique de chlorure de sodium.
- Solution isotonique de glucose.
- Solution de Ringer.
- Solution de Hartmann.
Ne pas utiliser de solution de bicarbonate de sodium, d’acides aminés, de protéolysats ou d’émulsions lipidiques.
Bien que les solutions pour perfusion soient stables pendant au moins 6 heures à 25 °C, il est recommandé de ne préparer les solutions qu’au moment de l’utilisation.
Ne pas mélanger à un autre produit dans la même seringue ou dans le même flacon de perfusion.
Lors de l’administration en association avec un aminoside, chacun des antibiotiques devra être administré séparément.
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- Allergie aux antibiotiques de la famille des bêtalactamines (pénicillines, céphalosporines) : tenir compte du risque d’allergie croisée avec les antibiotiques de la famille des céphalosporines.
- Allergie aux antibiotiques de la famille des bêtalactamines (pénicillines, céphalosporines) : tenir compte du risque d’allergie croisée avec les antibiotiques de la famille des céphalosporines.
- Relatives :
-
- Méthotrexate : cf Interactions.
- Méthotrexate : cf Interactions.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
- La survenue de toute manifestation évocatrice d’une allergie à la pénicilline nécessite l’arrêt du traitement et la mise en place d’une thérapeutique adaptée.
- Des réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été observées chez des malades traités par les bêtalactamines.
- Leur administration nécessite donc un interrogatoire préalable. Devant des antécédents d’allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.
- Des troubles de la coagulation à type d’hypoagrégabilité plaquettaire, accompagnés de saignement, éventuellement favorisés par une insuffisance rénale sous-jacente, ont été rapportés.
- La survenue de saignements nécessite l’arrêt du traitement.
- Surveiller régulièrement l’ionogramme sanguin et éventuellement urinaire en cas de traitement pro-longé.
- En cas d’insuffisance rénale, il est nécessaire d’adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie.
- Pour les aminopénicillines, il a été observé un risque accru d’accidents cutanés en cas :
- d’infections virales comme la mononucléose infectieuse,
- d’association avec l’allopurinol.
- d’infections virales comme la mononucléose infectieuse,
- Il est recommandé de respecter le volume de reconstitution afin d’éviter l’apparition de veinite au point d’injection.
- Tenir compte de l’apport en sodium et en potassium (cf Composition).
- L’acide clavulanique présent dans Claventin peut entraîner une fixation non spécifique d’IgG et d’albumine sur la membrane des hématies résultant en un test de Coombs faussement positif.
INTERACTIONS |
De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
L’acide clavulanique présent dans Claventin peut entraîner une fixation non spécifique d’IgG et d’albumine sur la membrane des hématies résultant en un test de Coombs faussement positif.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Pour la ticarcilline, il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
Pour l’acide clavulanique, les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu.
En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces. En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la ticarcilline lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
En clinique, l’utilisation de l’acide clavulanique au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l’utilisation de l’association ticarcilline – acide clavulanique ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement :
La ticarcilline et l’acide clavulanique passent dans le lait maternel ; cependant, l’allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique.
En cas de survenue de troubles digestifs chez le nourrisson (diarrhée, candidose) ou d’éruption, il est nécessaire d’interrompre l’allaitement, ou de le suspendre jusqu’à la fin du traitement.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Manifestations allergiques, notamment cutanées (urticaire, prurit), éosinophilie, fièvre, oedème de Quincke, gêne respiratoire, exceptionnellement choc anaphylactique.
- Éruptions cutanées maculopapuleuses d’origine allergique ou non. Très exceptionnellement, quelques cas de syndrome de Stevens-Johnson et d’érythème polymorphe ont été rapportés.
- Manifestations digestives : nausées, vomissements, diarrhées, candidoses.
- De rares cas de colite pseudomembraneuse ont été rapportés. Ils nécessitent l’arrêt du traitement et la mise en place d’une thérapeutique adaptée.
- Des convulsions peuvent survenir chez les patients avec une insuffisance rénale ou traités par de fortes doses.
- D’autres manifestations ont été rapportées plus rarement :
- élévation modérée et transitoire des transaminases,
- hépatite et ictère cholestatique,
- néphrite interstitielle aiguë,
- anémie, leucopénie, thrombopénie réversibles.
- élévation modérée et transitoire des transaminases,
- Possibilité de saignement par baisse du taux de prothrombine et augmentation du temps de saignement.
- Modifications de l’ionogramme à type d’hypokaliémie facilement contrôlables par un apport potassique et réversibles à l’arrêt du traitement.
- Veinite et thrombophlébite.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Antibiotiques antibactériens de la famille des bêtalactamines du groupe des carboxypénicillines, associés à un inhibiteur d’enzyme (code ATC : J01CR03).
Association de la ticarcilline, antibiotique de la famille des bêtalactamines, du groupe des carboxypénicillines et de l’acide clavulanique (d’origine naturelle, produit par Streptomyces clavuligerus) inhibiteur de bêtalactamases.
- Spectre d’activité antibactérienne :
- Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : entérobactéries et Pseudomonas aeruginosa : S <= 16 mg/l et R > 64 mg/l.
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
- Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
- Espèces sensibles :
- Aérobies à Gram + : Corynebacterium diphteriae, Listeria monocytogenes, Nocardia asteroides, staphylococcus méti-S, streptococcus, Streptococcus pneumoniae (30-70 %).
- Aérobies à Gram – : acinetobacter (20-50 %), Actinobacillus actinomycetemcomitans, Branhamella catarrhalis, Bordetella pertussis, capnocytophaga, Citrobacter freundii (20-30 %), Citrobacter koseri, eikenella, enterobacter (20-40 %), Escherichia coli (10-30 %), Haemophilus influenzae, klebsiella (0-20 %), Morganella morganii, Pseudomonas aeruginosa (20-60 %), Proteus mirabilis (10-20 %), Proteus vulgaris, providencia (?), salmonella (0-40 %), serratia (?), shigella (0-30 %), Vibrio cholerae, Yersinia enterocolitica.
- Anaérobies : actinomyces, bacteroides, Clostridium perfringens, eubacterium, fusobacterium, peptostreptococcus, porphyromonas, prevotella, Propionibacterium acnes, veillonella.
- Aérobies à Gram + : Corynebacterium diphteriae, Listeria monocytogenes, Nocardia asteroides, staphylococcus méti-S, streptococcus, Streptococcus pneumoniae (30-70 %).
- Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
- Aérobies à Gram + : Enterococcus faecalis.
- Aérobies à Gram + : Enterococcus faecalis.
- Espèces résistantes :
- Aérobies à Gram + : Enterococcus faecium, staphylococcus méti-R*.
- Aérobies à Gram – : legionella.
- Autres : chlamydia, mycobacterium, mycoplasma, rickettsia.
- Aérobies à Gram + : Enterococcus faecium, staphylococcus méti-R*.
-
*
La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Absorption :
- La ticarcilline n’étant pas absorbée par voie orale, la ticarcilline n’est administrable que par voie parentérale.
- Distribution :
- Concentrations sériques chez l’adulte sain :
- Après administration de 5 g/200 mg en perfusion de 30 min : pics sériques en fin de perfusion, en moyenne de 426 µg/ml pour la ticarcilline, 9,2 µg/ml pour l’acide clavulanique.
- Après administration de 3 g/200 mg en perfusion de 30 min : pics sériques entre 30 et 45 min, en moyenne de 238 µg/ml pour la ticarcilline, 11,3 µg/ml pour l’acide clavulanique.
- Après administration de 3 g/200 mg en IV directe (2 min) : pics sériques entre 2 et 10 min, en moyenne de 387 µg/ml pour la ticarcilline, 20,1 µg/ml pour l’acide clavulanique.
- Après administration de 5 g/200 mg en perfusion de 30 min : pics sériques en fin de perfusion, en moyenne de 426 µg/ml pour la ticarcilline, 9,2 µg/ml pour l’acide clavulanique.
- Diffusion :
- Les études ont montré chez l’homme la diffusion de la ticarcilline et de l’acide clavulanique dans :
- le liquide interstitiel,
- la lymphe,
- la sphère ORL (sinus, amygdales),
- les sécrétions bronchiques,
- le liquide pleural,
- le liquide péritonéal,
- l’utérus et annexes,
- la vésicule biliaire et la bile.
- le liquide interstitiel,
- La ticarcilline et l’acide clavulanique traversent la barrière placentaire. Les concentrations en ticarcilline dans le lait maternel sont très faibles (pas de données pour l’acide clavulanique).
- Demi-vies d’élimination :
- Ticarcilline et acide clavulanique : après perfusion ou injection IV environ 1 heure.
- Taux de liaison aux protéines plasmatiques :
- ticarcilline 45 % ; acide clavulanique 22 %.
- Biotransformation :
-
- la ticarcilline n’est pratiquement pas métabolisée,
- l’acide clavulanique est en partie transformé en métabolites de faible poids moléculaire, exempts d’activité inhibitrice de pénicillinases.
- la ticarcilline n’est pratiquement pas métabolisée,
- Élimination :
- Quels que soient la dose administrée et le mode d’administration, le pourcentage d’élimination urinaire, dans les 6 heures qui suivent l’administration parentérale, est chez l’adulte de : 70 à 80 % de la dose administrée pour la ticarcilline ; 50 % environ de la dose administrée pour l’acide clavulanique.
- Chez les patients aux fonctions rénales normales, après injection IV de 3 g/200 mg, les concentrations urinaires moyennes sont de 6 000 µg/ml de ticarcilline et 330 µg/ml d’acide clavulanique.
INCOMPATIBILITÉS |
Ne pas utiliser de solution de bicarbonate de sodium, d’acides aminés, de protéolysats ou d’émulsions lipidiques.
Ne pas mélanger à un autre produit dans la même seringue ou dans le même flacon de perfusion.
Lors de l’administration en association avec un aminoside, chacun des antibiotiques devra être administré séparément.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 2 ans.
A conserver à une température inférieure à 25 °C.
- Après ouverture (pdre à 3 g/200 mg) :
- Le produit doit être utilisé immédiatement.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Médicament soumis à prescription hospitalière. | |
AMM | 3400937699075 (1987, RCP rév 21.12.2009) 3 g/200 mg. |
3400937699136 (1987, RCP rév 21.12.2009) 5 g/200 mg. |
Prix : | 92.24 euros (10 fl 3 g/200 mg). |
13.57 euros (1 fl 5 g/200 mg). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Laboratoire GlaxoSmithKline
100, route de Versailles. 78163 Marly-le-Roi cdx
Tél : 01 39 17 80 00
Info médic :
Tél : 01 39 17 84 44. Fax : 01 39 17 84 45
Pharmacovigilance : Tél : 01 39 17 80 16
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