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CLIMARA 50 µg/24 h disp transderm







dispositif transdermique
par 1 dispositif transdermique
estradiol hémihydrate3,9 mg
Excipients : support adhésif, film de protection.

Traitement hormonal substitutif (THS) des symptômes de déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées.

  • Prévention de l’ostéoporose post-ménopausique chez les femmes ayant un risque accru de fracture ostéoporotique et présentant une intolérance ou une contre-indication aux autres traitements indiqués dans la prévention de l’ostéoporose.
  • L’expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée.

  • L’application du dispositif est à renouveler tous les 7 jours.
  • Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l’indication des symptômes postménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la plus courte durée possible (voir rubrique Mises en garde et précautions particulières d’emploi).
  • Le traitement commence en général avec CLIMARA 50 µg/24 h.
  • En fonction de l’évolution clinique, la posologie peut être adaptée aux besoins individuels : si la dose n’a pas corrigé les symptômes de déficit estrogénique, il faut l’augmenter.
  • L’apparition d’une sensation de tension des seins, d’une irritabilité indique en général que la dose est trop élevée.
  • CLIMARA 50 µg/24 h peut être utilisé selon le schéma thérapeutique :
    – Cyclique (discontinu), pendant 21 à 28 jours, suivis d’un intervalle libre de tout traitement de 2 à 7 jours. Durant cet intervalle, des hémorragies de privation peuvent apparaître ;
    – Continu, sans aucune période d’arrêt du traitement.
  • Un traitement continu, non cyclique, peut être indiqué dans le cas où les symptômes de déficit estrogénique se manifestent à nouveau fortement au cours de l’intervalle libre.
  • S’il s’agit d’une prescription chez une femme ne prenant pas de THS ou d’un relais d’un THS combiné continu, le traitement peut être commencé n’importe quel jour.
  • Par contre, si le traitement préalable est un THS séquentiel, le cycle de traitement en cours doit être terminé avant de commencer un traitement par CLIMARA 50 µg/24 h.
  • Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif doit être ajouté pour s’opposer au développement d’une hyperplasie endométriale induite par l’estrogène.
  • Le traitement séquentiel par des progestatifs doit se faire selon le schéma suivant :
    – si CLIMARA 50 µg/24 h est administré de façon cyclique (discontinu), le progestatif sera administré durant au moins les 12 derniers jours du traitement par l’estradiol. Ainsi, il n’y aura aucune administration hormonale pendant l’intervalle libre de chaque cycle ;
    – si CLIMARA 50 µg/24 h est administré de façon continue, il est recommandé de prendre le progestatif durant au moins 12 jours chaque mois (continu séquentiel).
  • Chez les femmes hystérectomisées, il n’est pas recommandé d’associer un progestatif sauf en cas d’antécédent d’endométriose.
  • L’oubli d’une dose peut favoriser la survenue de spottings et saignements.
  • Mode d’administration
    Une fois le feuillet de protection détaché, CLIMARA 50 µg/24 h doit immédiatement être appliqué sur les fesses ou l’abdomen à un endroit ne présentant pas de plis importants et qui ne soit pas le siège de frottements vestimentaires.
  • La peau doit être sèche et ne doit pas être irritée ou traitée par des produits huileux ou gras.
  • CLIMARA 50 µg/24 h ne doit pas être appliqué sur les seins. Il est recommandé de ne pas l’appliquer 2 fois de suite au même endroit.
  • Il est possible de se doucher ou de prendre un bain tout en gardant le dispositif transdermique.
  • Dans l’éventualité rare d’un décollement du dispositif (eau très chaude, hypersudation, frottement anormal de vêtements) : utiliser un dispositif neuf qui sera retiré à la date initialement prévue. Reprendre ensuite le rythme de changement du dispositif conformément au schéma thérapeutique initial.

  • Absolue(s) :
    • Cancer du sein hormonodépendant chez la femme
    • Cancer du sein hormonodépendant, antécédent (de)
    • Cancer estrogénodépendant
    • Cancer de l’endomètre
    • Hémorragie gynécologique d’étiologie inconnue
    • Hyperplasie utérine non traitée
    • Accident thromboembolique
    • Antécédent d’accident thromboembolique
    • Hépatopathie aiguë
    • Antécédent d’hépatopathie
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Porphyrie

    • Evaluation individuelle du bénéfice attendu
      Dans l’indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.
    • Surveillance clinique avant et pendant le traitement
      Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et précautions d’emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
    • Surveillance gynécologique avant et pendant le traitement
      Examen clinique et surveillance :
      Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et précautions d’emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
    • Les femmes doivent être informées du type d’anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein » ci-dessous). Les examens, y compris une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.
    • Surveillance mammaire avant et pendant le traitement
      Les femmes doivent être informées du type d’anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein » ci-dessous). Les examens, y compris une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.
    • Léiomyome
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Léiomyome, antécédent
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Endométriose
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • La stimulation par les estrogènes peut conduire à une transformation maligne ou prémaligne des foyers résiduels d’endométriose. L’association d’un progestatif à l’estrogène doit être envisagée en cas de foyers résiduels d’endométriose chez les femmes qui ont subi une hystérectomie suite à une endométriose.
    • Antécédent d’accident thromboembolique
      Antécédent ou présence de facteurs de risque thrombo-emboliques.
    • Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Sujet à risque de tumeur estrogénodépendante
      Ex : 1er degré d’hérédité pour le cancer du sein.
    • Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Hypertension artérielle
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Hypertension artérielle, antécédent
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Hépatopathie
      Ex : adénome hépatique.
    • Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Antécédent d’hépatopathie
      Ex : adénome hépatique.
    • Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Adénome hépatique
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Diabète avec complication vasculaire
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Diabète avec complication vasculaire, antécédent
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Diabète
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Diabète, antécédent
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Lithiase biliaire
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Antécédent de lithiase biliaire
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Migraine
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Arrêt immédiat du traitement en cas de survenue de migraine inhabituelle.
    • Migraine, antécédent
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Céphalée
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue de céphalée de type migraine inhabituelle.
    • Céphalée, antécédent
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Lupus érythémateux aigu disséminé
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Les facteurs de risque reconnus d’accidents thrombo-emboliques sont : antécédents personnels ou familiaux, obésité sévère (IMC > 30 kg/m2), lupus érythémateux disséminé (LED).
    • Hyperplasie utérine, antécédent
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Epilepsie
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Antécédent d’épilepsie
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Asthme
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Antécédent d’asthme
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Otospongiose
      Si cette affection survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Ces affections peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMARA.
    • Insuffisance hépatique
      Arrêt immédiat du traitement.
    • Ictère
      Arrêt immédiat du traitement.
    • Hypertension artérielle sévère
      Arrêt immédiat du traitement.
    • Grossesse
      Arrêt immédiat du traitement.
    • Risque d’hyperplasie utérine ou de cancer de l’endomètre
      Le risque d’hyperplasie endométriale et de cancer de l’endomètre augmente en cas d’administration prolongée d’estrogènes seuls (voir rubrique Effets indésirables).
    • Chez les femmes non hystérectomisées, l’association d’un progestatif pendant au moins 12 jours par cycle diminue fortement ce risque. La sécurité endométriale de doses quotidiennes supérieures à 50 µg d’estradiol par voie transcutanée, associées à un progestatif, n’a pas été étudiée.
    • Risque de métrorragie
      Des métrorragies et des « spottings » peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement.
    • Métrorragie
      La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l’arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d’éliminer une pathologie maligne.
    • Risque de cancer du sein
      Une étude randomisée versus placebo, la « Women’s Health Initiative Study (WHI) » et des études épidémiologiques, incluant la « Million Women Study (MWS) », ont montré une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées pendant plusieurs années par des estrogènes seuls, des associations estroprogestatives, ou la tibolone (voir rubrique Effets indésirables).
    • Pour tous les THS, l’augmentation du risque devient significative après quelques années d’utilisation et augmente avec la durée de traitement. Le risque diminue dès l’arrêt du traitement pour disparaître progressivement en quelques années (au plus 5 ans).
    • Dans l’étude MWS, l’association d’un progestatif aux estrogènes conjugués équins (CEE) ou à l’estradiol (E2) augmentait le risque relatif de cancer du sein, quels que soient la séquence d’administration (continue ou séquentielle) et le type de progestatif. Il n’a pas été mis en évidence d’influence de la voie d’administration sur le risque de cancer du sein.
    • Dans l’étude WHI, les cancers du sein observés sous estrogènes conjugués équins et acétate de médroxyprogestérone (CEE + MPA) associés en continu étaient légèrement plus volumineux et s’accompagnaient plus fréquemment de métastases locales des ganglions lymphatiques que ceux observés sous placebo.
    • Les THS, particulièrement les traitements combinés estrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.
    • Risque d’accident thromboembolique
      Le THS est associé à un risque relatif accru d’accidents thrombo-emboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Une étude randomisée contrôlée et des études épidémiologiques ont mis en évidence un risque deux à trois fois plus élevé chez les utilisatrices de THS par rapport aux non utilisatrices. Chez les non utilisatrices, le nombre de cas d’accidents thromboemboliques veineux sur une période de 5 années est estimé à 3 pour 1 000 femmes âgées de 50 à 59 ans et à 8 pour 1 000 femmes âgées de 60 à 69 ans.
    • Chez les femmes en bonne santé utilisant un THS pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires est estimé entre 2 et 6 (meilleure estimation = 4) pour 1 000 femmes âgées de 50 à 59 ans et entre 5 et 15 (meilleure estimation = 9) pour 1 000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement.
    • –Les facteurs de risque reconnus d’accidents thrombo-emboliques veineux sont : antécédents personnels ou familiaux, obésité sévère (IMC > 30 kg/m2), lupus érythémateux disséminé (LED). En revanche, il n’existe aucun consensus sur le rôle possible des varices sur le risque thrombo-embolique veineux.
    • –Les patientes ayant des antécédents de thromboses veineuses récidivantes ou présentant une maladie thrombotique connue ont un risque accru d’accident thrombo-embolique veineux. Le THS pourrait majorer ce risque. Les antécédents personnels ou familiaux d’accidents thrombo-emboliques ou d’avortements spontanés à répétition doivent être recherchés afin d’éliminer toute thrombophilie sous-jacente. Chez ces patientes, l’utilisation d’un THS est contre-indiquée jusqu’à ce qu’une évaluation précise des facteurs thrombophiliques soit réalisée ou qu’un traitement anticoagulant soit instauré. Chez les femmes déjà traitées par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d’un THS doit être évalué avec précaution.
    • –Le risque d’accident thrombo-embolique veineux peut être transitoirement augmenté en cas d’immobilisation prolongée, de traumatisme important ou d’intervention chirurgicale importante. Afin de prévenir tout risque thromboembolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées.
    • –En cas d’immobilisation prolongée ou en cas d’intervention chirurgicale programmée, en particulier abdominale ou orthopédique au niveau des membres inférieurs, une interruption provisoire du traitement doit être envisagée 4 à 6 semaines avant l’intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
    • — La survenue d’un accident thrombo-embolique impose l’arrêt du THS. En cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d’une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée, il est conseillé aux patientes de consulter immédiatement leur médecin.
    • Accident thromboembolique, antécédent familial(d’)
      Les facteurs de risque reconnus d’accidents thrombo-emboliques veineux sont : antécédents personnels ou familiaux, obésité sévère (IMC > 30 kg/m2), lupus érythémateux disséminé (LED).
    • Obésité
      Les facteurs de risque reconnus d’accidents thrombo-emboliques veineux sont : antécédents personnels ou familiaux, obésité sévère (IMC > 30 kg/m2), lupus érythémateux disséminé (LED).
    • Maladie thromboembolique
      Les patientes ayant des antécédents de thromboses veineuses récidivantes ou présentant une maladie thrombotique connue ont un risque accru d’accident thrombo-embolique veineux. Le THS pourrait majorer ce risque. Les antécédents personnels ou familiaux d’accidents thrombo-emboliques ou d’avortements spontanés à répétition doivent être recherchés afin d’éliminer toute thrombophilie sous-jacente. Chez ces patientes, l’utilisation d’un THS est contre-indiquée jusqu’à ce qu’une évaluation précise des facteurs thrombophiliques soit réalisée ou qu’un traitement anticoagulant soit instauré. Chez les femmes déjà traitées par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d’un THS doit être évalué avec précaution.
    • Avortements spontanés à répétition, antécédent (d’)
      Les patientes ayant des antécédents de thromboses veineuses récidivantes ou présentant une maladie thrombotique connue ont un risque accru d’accident thrombo-embolique veineux. Le THS pourrait majorer ce risque. Les antécédents personnels ou familiaux d’accidents thrombo-emboliques ou d’avortements spontanés à répétition doivent être recherchés afin d’éliminer toute thrombophilie sous-jacente. Chez ces patientes, l’utilisation d’un THS est contre-indiquée jusqu’à ce qu’une évaluation précise des facteurs thrombophiliques soit réalisée ou qu’un traitement anticoagulant soit instauré. Chez les femmes déjà traitées par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d’un THS doit être évalué avec précaution.
    • Sujet alité
      Le risque d’accident thrombo-embolique veineux peut être transitoirement augmenté en cas d’immobilisation prolongée, de traumatisme important ou d’intervention chirurgicale importante. Afin de prévenir tout risque thromboembolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées.
    • En cas d’immobilisation prolongée ou en cas d’intervention chirurgicale programmée, en particulier abdominale ou orthopédique au niveau des membres inférieurs, une interruption provisoire du traitement doit être envisagée 4 à 6 semaines avant l’intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
    • Traumatisme sévère
      Le risque d’accident thrombo-embolique veineux peut être transitoirement augmenté en cas d’immobilisation prolongée, de traumatisme important ou d’intervention chirurgicale importante. Afin de prévenir tout risque thromboembolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées.
    • Intervention chirurgicale
      Le risque d’accident thrombo-embolique veineux peut être transitoirement augmenté en cas d’immobilisation prolongée, de traumatisme important ou d’intervention chirurgicale importante. Afin de prévenir tout risque thromboembolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées.
    • En cas d’immobilisation prolongée ou en cas d’intervention chirurgicale programmée, en particulier abdominale ou orthopédique au niveau des membres inférieurs, une interruption provisoire du traitement doit être envisagée 4 à 6 semaines avant l’intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
    • Risque d’accident cardiovasculaire
      Les études randomisées contrôlées n’ont pas mis en évidence de bénéfice cardiovasculaire lors d’un traitement continu combiné associant des estrogènes conjugués équins et de l’acétate de médroxyprogestérone (MPA). Deux grandes études cliniques : WHI et HERS (Heart and Estrogen/progestin Replacement Study) montrent une possible augmentation du risque de morbidité cardiovasculaire pendant la première année d’utilisation, et aucun bénéfice global. Peu de données issues d’études randomisées contrôlées sont disponibles sur les effets sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaire des autres THS. De ce fait, il n’est pas certain que ces résultats s’appliquent également à ces spécialités.
    • Risque d’accident vasculaire cérébral
      Une importante étude clinique randomisée (étude WHI) a montré, une augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral ischémique (critère secondaire) chez des femmes en bonne santé recevant un traitement combiné continu associant des estrogènes conjugués équins et de l’acétate de médroxyprogestérone. Chez les non utilisatrices, le nombre de cas d’accidents vasculaires cérébraux sur une période de 5 années est estimé à 3 pour 1 000 femmes âgées de 50 à 59 ans et à 11 pour 1 000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Chez les femmes recevant une association d’estrogènes conjugués équins et d’acétate de médroxyprogestérone pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires est estimé entre O et 3 (meilleure estimation = 1) pour 1 000 femmes âgées de 50 à 59 ans et entre 1 et 9 (meilleure estimation = 4) pour 1 000 femmes âgées de 60 à 69 ans. L’effet sur le risque d’accident vasculaire cérébral des autres spécialités indiquées dans le THS est inconnu.
    • Risque présumé de cancer de l’ovaire
      Certaines études épidémiologiques ont montré qu’une utilisation prolongée (au moins 5 à 10 ans) d’un estrogène seul chez des femmes hystérectomisées était associée à un risque augmenté de cancer ovarien. L’effet d’une utilisation prolongée d’un THS estroprogrestatif n’est pas connu.
    • Insuffisance rénale
      Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées.
    • Insuffisance cardiaque
      Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées.
    • Insuffisance rénale chronique terminale
      Les patientes en insuffisance rénale terminale doivent également être étroitement surveillées en raison de l’augmentation possible des taux circulants du principe actif de CLIMARA.
    • Hypertriglycéridémie
      Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif. De rares cas d’augmentation importante du taux de triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.
    • Risque de perturbations de paramètres biologiques
      Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid binding globulin) est observée, elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesuré sur colonne ou par RIA (radioimmunoassay)) et de la T3 totale (mesuré par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l’augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d’autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sex-hormone-binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées. D’autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).
    • Risque de trouble cognitif
      II n’a pas été mis en évidence d’amélioration des fonctions cognitives sous THS. Les résultats de l’étude WHI suggèrent une augmentation du risque de probable démence chez les femmes débutant un traitement combiné continu de CEE et MPA après 65 ans. Les effets chez des femmes plus jeunes ou d’autres THS ne sont pas connus.
    • Sujet âgé
      L’expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Ce médicament n’a pas d’indication au cours de la grossesse.
  • La découverte d’une grossesse au cours du traitement par CLIMARA 50 µg/24 h, dispositif transdermique impose l’arrêt immédiat du traitement.
  • A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène ou foetotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à des doses thérapeutiques d’estrogènes.
  •  Allaitement :

    Ce médicament n’a pas d’indication au cours de l’allaitement.

    • Céphalée (Fréquent)
    • Mastodynie (Fréquent)
    • Volume mammaire (augmentation) (Fréquent)
    • Dysménorrhée (Fréquent)
    • Ménorragie (Fréquent)
    • Métrorragie (Fréquent)
    • Leucorrhée (Fréquent)
    • Hyperplasie de l’endomètre (Fréquent)
    • Poids (augmentation) (Fréquent)
    • Poids (diminution) (Fréquent)
    • Inflation hydrique (Fréquent)
    • Oedème périphérique (Fréquent)
    • Erythème au site d’application (Fréquent)
    • Prurit au site d’application (Fréquent)
    • Nausée (Fréquent)
    • Douleur abdominale (Fréquent)
    • Sensation de vertige (Peu fréquent)
    • Migraine (Peu fréquent)
    • Accident thromboembolique veineux (Peu fréquent)
    • Tumeur bénigne du sein (Peu fréquent)
    • Fibrome utérin (augmentation) (Peu fréquent)
    • Vaginite (Peu fréquent)
    • Candidose génitale (Peu fréquent)
    • Prurit (Peu fréquent)
    • Asthénie (Peu fréquent)
    • Dépression (Peu fréquent)
    • Trouble de l’humeur (Peu fréquent)
    • Flatulence (Peu fréquent)
    • Vomissement (Peu fréquent)
    • Epilepsie (aggravation) (Rare)
    • Intolérance au glucose (Rare)
    • Hypertension artérielle (Rare)
    • Galactorrhée (Rare)
    • Bilan hépatique (anomalie) (Rare)
    • Dépigmentation de la peau (Rare)
    • Acné (Rare)
    • Réaction anaphylactique (Rare)
    • Trouble de la libido (Rare)
    • Cancer du sein
    • Cancer de l’endomètre
    • Tumeur estrogénodépendante
    • Thrombophlébite profonde
    • Embolie pulmonaire
    • Infarctus du myocarde
    • Accident vasculaire cérébral
    • Affection de la vésicule biliaire
    • Chloasma
    • Erythème polymorphe
    • Erythème noueux
    • Purpura vasculaire
    • Démence

    • Classement ATC : 
          G03CA03 / ESTRADIOL
    • Classement Vidal : 
          Estrogène : voie percutanée
          Traitement de la ménopause : estrogène (Application hebdomadaire)

    Liste II
    • CIP : 3456568 (CLIMARA 50 µg/24 h disp transderm : 4Sach).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités


    Bayer Santé


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