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COKENZEN®


candésartan cilexetil, hydrochlorothiazide

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé à 8 mg/12,5 mg et à 16 mg/12,5 mg :  Boîtes de 30 et de 90, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

    Par comprimé à : 8 mg/12,5 mg16 mg/12,5 mg
    Candésartan (DCI) cilexetil 
    8 mg16 mg
    Hydrochlorothiazide (DCI) 
    12,5 mg12,5 mg
    Excipients (communs) : carmellose calcique, hyprolose, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, amidon de maïs, macrogol 8000, oxyde de fer rouge (Cokenzen 16 mg).

    INDICATIONS

    Cokenzen est indiqué dans le traitement de l’hypertension artérielle essentielle chez l’adulte dont la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée par le candésartan cilexetil ou l’hydrochlorothiazide en monothérapie.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :

    La dose recommandée de Cokenzen est de 1 comprimé par jour.

    Une titration de la dose de chaque composé (candésartan cilexetil et hydrochlorothiazide) est recommandée. En fonction de la situation clinique, un passage direct de la monothérapie à Cokenzen peut être envisagé. Un ajustement posologique du candésartan cilexetil est recommandé en cas de passage de l’hydrochlorothiazide en monothérapie à Cokenzen.

    Cokenzen peut être administré chez l’adulte dont la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée par le candésartan cilexetil ou l’hydrochlorothiazide en monothérapie ou Cokenzen à une dose inférieure. L’effet antihypertenseur est en grande partie atteint dans les 4 semaines après le début du traitement.

    Populations particulières :
    Patient âgé :
    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients âgés.
    Patient présentant une déplétion du volume intravasculaire :
    Une adaptation de dose est recommandée chez les patients à risque d’hypotension, tels que les patients susceptibles de présenter une déplétion volémique (une dose initiale de 4 mg de candésartan cilexetil peut être envisagée chez ces patients).
    Patient insuffisant rénal :
    Les diurétiques de l’anse sont préférés aux thiazidiques dans cette population. Un ajustement posologique du candésartan cilexetil est recommandé chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine >= 30 ml/min/1,73 m2 de surface corporelle [SC]) avant le traitement par Cokenzen (la posologie initiale recommandée de candésartan cilexetil est de 4 mg chez ces patients).
    Cokenzen est contre-indiqué chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min/1,73 m2 SC), cf Contre-indications.
    Patient insuffisant hépatique :
    Un ajustement posologique du candésartan cilexetil est recommandé chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée avant le traitement par Cokenzen (la posologie initiale recommandée de candésartan cilexetil est de 4 mg chez ces patients).
    Cokenzen est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère et/ou une cholestase (cf Contre-indications).
    Population pédiatrique :
    La tolérance et l’efficacité de Cokenzen chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas été évaluées. Aucune donnée n’est disponible.
    Coût du traitement journalier : 0,66 à 0,76 euro(s) selon la présentation (16 mg/12,5 mg) ; 0,63 à 0,72 euro(s) selon la présentation (8 mg/12,5 mg).
    Mode d’administration :

    Administration orale.

    Cokenzen peut être administré pendant ou en dehors des repas.

    La biodisponibilité du candésartan n’est pas modifiée par l’alimentation.

    Il n’y a pas d’interaction cliniquement significative entre l’hydrochlorothiazide et la nourriture.


    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients ou aux dérivés actifs du sulfonamide. L’hydrochlorothiazide est un dérivé actif du sulfonamide.
    • 2e et 3e trimestres de la grossesse : cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Fertilité/Grossesse/Allaitement.
    • Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min/1,73 m2 SC).
    • Insuffisance hépatique sévère et/ou cholestase.
    • Hypokaliémie réfractaire et hypercalcémie.
    • Goutte.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Insuffisance rénale/transplantation rénale :
    Les diurétiques de l’anse sont préférés aux thiazidiques dans cette population. Quand Cokenzen est utilisé chez les patients hypertendus présentant une insuffisance rénale, une surveillance périodique des taux sériques de potassium, de créatinine et d’acide urique est recommandée.
    Il n’y a pas d’expérience concernant l’administration de Cokenzen chez les patients ayant récemment subi une transplantation rénale.
    Sténose des artères rénales :
    Les médicaments qui agissent sur le système rénine-angiotensine-aldostérone, y compris les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII), peuvent accroître l’urée sanguine et la créatinine sérique chez les patients présentant une sténose bilatérale de l’artère rénale ou une sténose artérielle rénale sur rein fonctionnel unique.
    Réduction volémique intravasculaire :
    Une hypotension symptomatique peut survenir chez les patients présentant une déplétion du volume intravasculaire et/ou une déplétion sodée, comme il a été décrit avec d’autres médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone. Ces anomalies devront par conséquent être corrigées avant l’administration de Cokenzen.
    Anesthésie et intervention chirurgicale :
    Chez des patients traités par un ARAII, une hypotension peut survenir au cours d’une anesthésie ou d’une intervention chirurgicale, en raison d’un blocage du système rénine-angiotensine. Très rarement, l’hypotension peut être sévère et nécessiter le recours à un remplissage vasculaire et/ou à des substances vasopressives.
    Insuffisance hépatique :
    Les diurétiques thiazidiques doivent être utilisés avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une atteinte hépatique évolutive, car des altérations même discrètes de l’équilibre hydroélectrolytique peuvent accélérer la survenue d’un coma hépatique. Aucune expérience clinique n’est disponible avec Cokenzen chez les patients insuffisants hépatiques.
    Sténose de la valve aortique et mitrale (cardiomyopathie obstructive hypertrophique) :
    Comme avec les autres vasodilatateurs, une prudence particulière est indiquée chez les patients souffrant de sténose aortique ou mitrale hémodynamiquement pertinente ou de cardiomyopathie obstructive hypertrophique.
    Hyperaldostéronisme primaire :
    Les patients présentant un hyperaldostéronisme primaire ne répondent généralement pas aux médicaments antihypertenseurs agissant par l’intermédiaire de l’inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone. En conséquence, l’utilisation de Cokenzen n’est pas recommandée pour cette population.
    Équilibre électrolytique :
    Une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques doit être effectuée à intervalles réguliers. Les diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide, peuvent provoquer un déséquilibre hydroélectrolytique (hypercalcémie, hypokaliémie, hyponatrémie, hypomagnésémie et alcalose hypochlorémique).
    Les diurétiques thiazidiques peuvent diminuer l’élimination urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue. Interrompre le traitement par diurétiques thiazidiques avant d’explorer la fonction parathyroïdienne.
    L’hydrochlorothiazide provoque une élimination rénale de potassium dose-dépendante pouvant causer une hypokaliémie. Cet effet de l’hydrochlorothiazide semble être moins important en association avec le candésartan cilexetil. Le risque d’hypokaliémie peut être accru chez les patients souffrant d’une cirrhose du foie, les patients avec une diurèse excessive, les patients ayant un apport oral inapproprié d’électrolytes et les patients prenant en même temps des corticoïdes ou de l’hormone corticotrope (ACTH).
    Le traitement par le candésartan cilexetil peut provoquer une hyperkaliémie, spécialement en présence d’insuffisance cardiaque et/ou d’insuffisance rénale. L’administration concomitante de Cokenzen et de diurétiques d’épargne potassique, d’une supplémentation en potassium, de sels de régime contenant du potassium ou d’autres médicaments qui peuvent augmenter les taux de potassium plasmatiques (tels que héparine sodique) peut donner lieu à une élévation de la kaliémie. Une surveillance adéquate de la kaliémie est recommandée.
    Une augmentation de l’élimination urinaire du magnésium a été démontrée avec les thiazidiques et peut entraîner une hypomagnésémie.
    Effets métaboliques et endocriniens :
    Le traitement par des diurétiques thiazidiques peut altérer la tolérance au glucose. Il peut être nécessaire d’adapter la posologie des médicaments antidiabétiques, y compris de l’insuline. Un diabète sucré latent peut se manifester pendant un traitement par un dérivé thiazidique. Une augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides a été observée au cours d’un traitement par des diurétiques thiazidiques. Cependant, aux doses de Cokenzen, seuls des effets minimes ont été observés. Les diurétiques thiazidiques augmentent l’uricémie et peuvent favoriser la survenue d’une crise de goutte chez les patients à risque.
    Photosensibilité :
    Des cas de réactions de photosensibilité ont été rapportés avec les diurétiques thiazidiques (cf Effets indésirables). Si de telles réactions surviennent durant le traitement, il est recommandé de l’arrêter. Si une réadministration du traitement par diurétique est nécessaire, il est recommandé de protéger les zones du corps exposées au soleil ou aux UVA artificiels.
    En général :
    Chez les patients dont la tonicité vasculaire et la fonction rénale dépendent de façon prédominante de l’activité du système rénine-angiotensine-aldostérone (par exemple les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive sévère ou une maladie rénale sous-jacente, y compris une sténose des artères rénales), le traitement par des médicaments, agissant sur ce système, y compris les ARAII a été associé à une hypotension aiguë, une azotémie, une oligurie ou, rarement, à une insuffisance rénale aiguë. Comme avec les autres médicaments antihypertenseurs, une chute excessive de la pression artérielle chez des patients ayant une cardiopathie ischémique ou une maladie cérébrovasculaire athéroscléreuse peut entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
    Des réactions d’hypersensibilité à l’hydrochlorothiazide peuvent survenir chez des patients avec ou sans antécédents d’allergie ou d’asthme bronchique, mais sont plus vraisemblables chez les patients présentant de tels antécédents.
    Des cas d’exacerbation ou d’activation de lupus érythémateux disséminé ont été rapportés lors de l’utilisation de diurétiques thiazidiques.
    L’effet antihypertenseur du candésartan peut être renforcé par d’autres médicaments antihypertenseurs.
    Ce médicament contient du lactose, comme excipient, et les patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp, de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
    Grossesse :
    Les ARAII ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (cf Contre-indications, Fertilité/Grossesse/Allaitement).

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    • Les composés ayant été évalués dans les études de pharmacocinétique clinique sont la warfarine, la digoxine, des contraceptifs oraux (éthinylestradiol/lévonorgestrel), le glibenclamide et la nifédipine. Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative avec ces médicaments n’a été identifiée dans ces études.
    • L’effet de déplétion potassique de l’hydrochlorothiazide peut être potentialisé par d’autres médicaments qui induisent une perte potassique et une hypokaliémie (tels que les autres diurétiques hypokaliémiants, les laxatifs, l’amphotéricine, le carbénoxolone, la pénicilline G sodique, les dérivés de l’acide salicylique, les corticoïdes, l’ACTH).
    • L’administration concomitante de Cokenzen et de diurétiques d’épargne potassique, d’une supplémentation en potassium, de sels de régime contenant du potassium ou d’autres médicaments (par exemple l’héparine sodique) peut augmenter les taux de potassium. Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée le cas échéant (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • L’hypokaliémie ou l’hypomagnésémie induite par les diurétiques favorise l’apparition des effets cardiotoxiques potentiels des digitaliques et des antiarythmiques. Une surveillance périodique de la kaliémie est recommandée en cas d’administration de Cokenzen avec ces médicaments ainsi qu’avec les médicaments suivants susceptibles d’induire des torsades de pointes :
      • antiarythmiques de classe la (tels que quinidine, hydroquinidine, disopyramide) ;
      • antiarythmiques de classe III (tels qu’amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide) ;
      • certains antipsychotiques (tels que thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, sultopride, amisulpride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol) ;
      • autres (tels que bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, kétansérine, mizolastine, pentamidine, sparfloxacine, terfénadine, vincamine IV).
    • Des augmentations réversibles des concentrations sériques de lithium et de la toxicité ont été observées au cours de l’administration concomitante de lithium et d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) ou d’hydrochlorothiazide. Un effet similaire a aussi été rapporté avec les ARAII. L’utilisation du candésartan et de l’hydrochlorothiazide avec du lithium n’est pas recommandée. Si l’association est indispensable, une surveillance attentive des taux sériques de lithium est recommandée.
    • Lorsque des ARAII sont administrés simultanément avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) [par exemple des inhibiteurs sélectifs de la COX 2, de l’acide acétylsalicylique (> 3 g/jour) et des AINS non sélectifs], l’effet antihypertenseur peut être atténué.
    • Comme pour les IEC, l’utilisation concomitante d’antagonistes d’ARAII et d’AINS peut augmenter le risque d’altération de la fonction rénale, y compris une éventuelle insuffisance rénale aiguë, et une augmentation des taux sériques de potassium, en particulier chez les patients avec une insuffisance rénale préexistante. L’association doit être utilisée avec prudence, en particulier chez les patients âgés. Les patients doivent être hydratés correctement et une surveillance de la fonction rénale sera mise en place à l’initiation du traitement concomitant, puis périodiquement par la suite.
    • L’administration d’un AINS réduit les effets diurétiques, natriurétiques et antihypertenseurs de l’hydrochlorothiazide.
    • L’absorption de l’hydrochlorothiazide est réduite en présence de colestipol ou de colestyramine.
    • L’effet des myorelaxants non dépolarisants (tels que tubocurarine) peut être potentialisé par l’hydrochlorothiazide.
    • En réduisant l’élimination du calcium, les diurétiques thiazidiques peuvent augmenter la calcémie. Dans le cas où une supplémentation calcique ou de vitamine D doit être prescrite, il est nécessaire de surveiller le taux de calcium sérique et d’adapter la posologie en fonction des résultats.
    • L’effet hyperglycémiant des bêtabloquants et du diazoxide peut être augmenté par les thiazidiques.
    • Les agents anticholinergiques (tels que atropine, bipéridène) peuvent augmenter la biodisponibilité des diurétiques thiazidiques par diminution de la motilité gastro-intestinale et de la vitesse de vidange gastrique.
    • Les diurétiques thiazidiques peuvent augmenter le risque d’effets indésirables de l’amantadine.
    • Les diurétiques thiazidiques peuvent réduire l’élimination rénale des médicaments cytotoxiques (tels que cyclophosphamide, méthotrexate) et potentialisent leurs effets myélosuppressifs.
    • Une hypotension orthostatique peut être aggravée par la prise simultanée d’alcool, de barbituriques ou d’anesthésiques.
    • Le traitement par des diurétiques thiazidiques peut altérer la tolérance au glucose. Il peut être nécessaire d’adapter la posologie des médicaments antidiabétiques, y compris de l’insuline. La metformine doit être utilisée avec prudence, en raison du risque d’acidose lactique déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée à l’hydrochlorothiazide.
    • L’hydrochlorothiazide peut réduire la réponse artérielle aux amines vasopressives (exemple : l’adrénaline), mais pas suffisamment pour exclure un effet vasopresseur.
    • L’hydrochlorothiazide peut augmenter le risque d’insuffisance rénale aiguë, particulièrement en cas d’administration de fortes doses de produits de contraste iodés.
    • Le traitement concomitant par la ciclosporine peut augmenter le risque d’hyperuricémie et de complications liées à la goutte.
    • Le traitement concomitant par le baclofène, l’amifostine, des antidépresseurs tricycliques ou des neuroleptiques peut renforcer l’effet antihypertenseur et induire une hypotension artérielle.

    FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Grossesse :
    Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) :

    L’utilisation des ARAII est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). L’utilisation des ARAII est contre-indiquée aux 2e et 3e trimestres de la grossesse (cf Contre-indications, Mises en garde et Précautions d’emploi).

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque ne peut être exclue. Il n’existe pas de données épidémiologiques contrôlées disponibles concernant le risque d’utilisation des ARAII ; cependant, un risque similaire aux IEC peut exister pour cette classe de médicaments. A moins que le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté.
    L’exposition aux ARAII au cours des 2e et 3e trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligoamnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie), cf Sécurité préclinique. En cas d’exposition à partir du 2e trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par ARAII doivent être surveillés sur le plan tensionnel (cf Contre-indications, Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Hydrochlorothiazide :
    Les données concernant l’utilisation de l’hydrochlorothiazide pendant la grossesse, et particulièrement pendant le 1er trimestre, sont limitées. Les études animales sont insuffisantes.
    L’hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Compte tenu du mécanisme d’action pharmacologique de l’hydrochlorothiazide, son utilisation au cours des 2e et 3e trimestres de grossesse peut diminuer la perfusion foetoplacentaire et entraîner des effets foetaux et néonataux tels qu’un ictère, un déséquilibre électrolytique et une thrombopénie.
    L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l’oedème gestationnel, l’hypertension gestationnelle ou la prééclampsie, en raison du risque de diminution de la volémie et de l’hypoperfusion placentaire, sans effet bénéfique sur l’évolution de la maladie.
    L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l’hypertension artérielle essentielle chez les femmes enceintes, sauf dans les rares cas où aucun autre traitement n’est possible.

    Allaitement :
    Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) :
    En raison de l’absence d’information disponible sur l’utilisation de Cokenzen au cours de l’allaitement, Cokenzen est déconseillé ; il est préférable d’utiliser d’autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l’allaitement, en particulier chez le nouveau-né ou le prématuré.
    Hydrochlorothiazide :
    L’hydrochlorothiazide est excrété en faible quantité dans le lait maternel. Les diurétiques thiazidiques administrés à des doses fortes produisent une diurèse intensive ; ils peuvent inhiber la sécrétion de lait. L’utilisation de Cokenzen pendant l’allaitement est déconseillée.

    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Aucune étude n’a été réalisée sur les effets du candésartan sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois, lors de la conduite ou de l’utilisation de machines, la survenue occasionnelle de vertiges ou de fatigue au cours du traitement avec Cokenzen doit être prise en compte.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Dans les essais cliniques contrôlés avec candésartan cilexetil/hydrochlorothiazide, les événements indésirables ont été transitoires et d’intensité légère. La fréquence globale des événements indésirables n’a été corrélée ni à la posologie ni à l’âge. Les arrêts de traitement dus à des événements indésirables ont été comparables sous candésartan cilexetil/hydrochlorothiazide (2,3-3,3 %) ou placebo (2,7-4,3 %).
  • Dans les essais cliniques avec candésartan cilexetil/hydrochlorothiazide, les effets indésirables étaient limités à ceux rapportés précédemment avec candésartan cilexetil et/ou hydrochlorothiazide.
  • Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables avec le candésartan cilexetil au cours des essais cliniques et après commercialisation. Dans une analyse groupée de données d’essais cliniques menée chez des patients hypertendus, les effets indésirables avec le candésartan cilexetil ont été définis par une incidence d’événements supérieure d’au moins 1 % à celle observée avec un placebo.
  • Les fréquences utilisées dans les tableaux de la rubrique Effets indésirables sont les suivantes : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100 à < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000 à < 1/100), rare (>= 1/10 000 à < 1/1000) et très rare (< 1/10 000).
    Infections et infestations :
    FréquentInfection respiratoire
    Affections hématologiques et du système lymphatique :
    Très rareLeucopénie, neutropénie et agranulocytose
    Troubles du métabolisme et de la nutrition :
    Très rareHyperkaliémie, hyponatrémie
    Affections du système nerveux :
    FréquentÉtourdissement/vertiges, céphalées
    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
    Très rareToux
    Affections gastro-intestinales :
    Très rareNausées
    Affections hépatobiliaires :
    Très rareÉlévation des enzymes hépatiques, anomalies de la fonction hépatique ou hépatite
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    Très rareAngio-oedème, éruption cutanée, urticaire, prurit
    Affections musculosquelettiques, des tissus conjonctifs :
    Très rareDorsalgies, arthralgies, myalgies
    Affections rénales et urinaires :
    Très rareAltération de la fonction rénale, incluant des cas d’insuffisance rénale chez des patients à risque (cf Mises en garde et Précautions d’emploi)
    Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables observés avec l’hydrochlorothiazide en monothérapie à des doses habituellement supérieures ou égales à 25 mg.
    Affections hématologiques et du système lymphatique :
    RareLeucopénie, neutropénie/agranulocytose, thrombopénie, aplasie et dépression médullaire, anémie hémolytique
    Affections du système immunitaire :
    RareRéactions anaphylactiques
    Troubles du métabolisme et de la nutrition :
    FréquentHyperglycémie, hyperuricémie, déséquilibre électrolytique (notamment hyponatrémie et hypokaliémie)
    Affections psychiatriques :
    RareTroubles du sommeil, dépression, agitation
    Affections du système nerveux :
    FréquentSensation de tête vide, vertiges
    RareParesthésies
    Affections oculaires :
    RareVision trouble temporaire
    Affections cardiaques :
    RareArythmies
    Affections vasculaires :
    Peu fréquentHypotension orthostatique
    RareAngéite nécrosante (vascularite, vascularite cutanée)
    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
    RareDétresse respiratoire (notamment pneumopathie et oedème pulmonaire)
    Affections gastro-intestinales :
    Peu fréquentAnorexie, perte d’appétit, irritation gastrique, diarrhée, constipation
    RarePancréatite
    Affections hépatobiliaires :
    RareIctère (ictère intrahépatique cholestatique)
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    Peu fréquentÉruption, urticaire, réactions de photosensibilité
    RareNécrolyse épidermique toxique, réactions cutanées de type lupus érythémateux, réactivation d’un lupus érythémateux cutané
    Affections musculosquelettiques et systémiques :
    RareSpasme musculaire
    Affections du rein et des voies urinaires :
    FréquentGlycosurie
    RareDysfonctionnement rénal et néphrite interstitielle
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    FréquentFaiblesse
    RareFièvre
    Investigations :
    FréquentAugmentations des taux de cholestérol et de triglycérides
    RareAugmentations des taux d’urée et de créatinine

    SURDOSAGE

    Symptômes :
    Les manifestations attendues d’un surdosage avec le candésartan cilexetil sont une hypotension symptomatique et des vertiges, en rapport avec l’activité pharmacologique. Des cas individuels de surdosage (jusqu’à 672 mg de candésartan cilexetil) indiquent que les patients se sont rétablis sans incident particulier.
    La principale manifestation d’un surdosage en hydrochlorothiazide est une perte aiguë de fluides et d’électrolytes. Des symptômes tels qu’étourdissements, hypotension artérielle, soif, tachycardie, arythmies ventriculaires, sédation/altération de la conscience et crampes musculaires peuvent également être observés.
    Conduite à tenir :
    Aucune information spécifique n’est disponible à propos du traitement d’un surdosage avec Cokenzen. Cependant, les mesures suivantes sont suggérées.
    L’induction de vomissements ou un lavage gastrique peuvent être envisagés dans certains cas. En cas d’hypotension symptomatique, un traitement symptomatique doit être instauré et les signes vitaux doivent être surveillés. Le patient doit être placé en position allongée, les jambes surélevées. Si cela n’est pas suffisant, le volume plasmatique doit être augmenté en perfusant une solution saline isotonique. L’équilibre acide et électrolytique doit être vérifié et corrigé si besoin. Des médicaments sympathomimétiques peuvent être administrés si les mesures précédentes ne sont pas suffisantes.
    Le candésartan ne peut pas être éliminé par hémodialyse. La quantité d’hydrochlorothiazide éliminée par hémodialyse est inconnue.

    PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II + diurétiques (code ATC : C09DA06).

    L’angiotensine II est la principale hormone vasoactive du système rénine-angiotensine-aldostérone qui joue un rôle dans la physiopathologie de l’hypertension et d’autres affections cardiovasculaires. Elle participe également à la pathogenèse de l’hypertrophie et des dommages des organes cibles. Les effets physiologiques majeurs de l’angiotensine II tels que la vasoconstriction, la stimulation d’aldostérone, la régulation de l’homéostase hydrosodée et la stimulation de la croissance cellulaire s’exercent par l’intermédiaire du récepteur de type 1 (AT1).

    Le candésartan cilexetil est une prodrogue rapidement transformée, après administration orale, en candésartan, le principe actif, par hydrolyse d’un groupement ester au cours de l’absorption gastro-intestinale. Le candésartan est un ARAII, sélectif des récepteurs AT1, avec une forte liaison et une dissociation lente du récepteur. Il n’a aucune activité agoniste.

    Le candésartan n’a pas d’influence sur l’enzyme de conversion ou d’autres systèmes enzymatiques habituellement associés à l’utilisation d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Comme il n’y a aucun effet sur la dégradation des kinines, ou sur le métabolisme d’autres substances, telle la substance P, il est peu probable que la prise d’ARA II soit associée à une toux. Dans des essais cliniques contrôlés comparant le candésartan à des inhibiteurs de l’enzyme de conversion, l’incidence de la toux était plus faible chez les patients traités par le candésartan cilexetil. Le candésartan cilexetil n’agit sur aucun autre récepteur hormonal ou canal ionique ayant un rôle important dans la régulation cardiovasculaire. L’antagonisme des récepteurs de l’angiotensine II (AT1) se traduit par une augmentation dose-dépendante des taux plasmatiques de rénine, d’angiotensine l et d’angiotensine II et par une diminution de la concentration plasmatique d’aldostérone.

    Les effets du candésartan cilexetil 8 mg à 16 mg (dose moyenne de 12 mg), une fois par jour, sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaire étaient évalués dans un essai clinique randomisé de 4937 patients âgés (de 70 à 89 ans ; 21 % âgés de 80 ans ou plus) présentant une hypertension légère à modérée qui ont été suivis pendant une durée moyenne de 3,7 ans (Study on Cognition and Prognosis in the Elderly). Les patients recevaient du candésartan cilexetil ou un placebo en addition à un autre traitement antihypertenseur si nécessaire. La pression artérielle était réduite de 166/90 à 145/80 mmHg dans le groupe candésartan, et de 167/90 à 149/82 mmHg dans le groupe témoin. Aucune différence statistiquement significative n’a été observée pour le critère principal d’évaluation, les événements cardiovasculaires majeurs (mortalité cardiovasculaire, accident vasculaire cérébral non mortel et infarctus du myocarde non mortel). 26,7 événements pour 1000 patients-années ont été mis en évidence dans le groupe candésartan contre 30 événements pour 1000 patients-années dans le groupe témoin (risque relatif 0,89, IC à 95 % de 0,75 à 1,06, p = 0,19).

    L’hydrochlorothiazide inhibe la réabsorption active du sodium, principalement au niveau du tubule distal ; il stimule l’excrétion de sodium, de chlorure et d’eau. L’élimination rénale de potassium et de magnésium augmente de façon dose-dépendante, alors que la réabsorption du calcium s’élève. L’hydrochlorothiazide provoque une réduction du volume plasmatique et du liquide extracellulaire, réduisant ainsi le débit cardiaque et la pression artérielle. La réduction des résistances périphériques contribue à diminuer la pression artérielle au cours d’un traitement au long cours.

    De vastes études cliniques ont montré que le traitement au long cours par l’hydrochlorothiazide réduit le risque de morbidité et de mortalité cardiovasculaires.

    Le candésartan et l’hydrochlorothiazide ont des effets antihypertenseurs additifs.

    Chez les patients hypertendus, Cokenzen entraîne une diminution dose-dépendante prolongée de la pression artérielle, sans accélération réflexe de la fréquence cardiaque. Il n’y a pas d’argument en faveur d’une hypotension importante ou exagérée après administration de la première dose ou d’effet rebond à l’arrêt du traitement. Après administration d’une dose unique de Cokenzen, l’effet antihypertenseur survient généralement dans les 2 heures. En traitement continu, la réduction maximale de la pression artérielle est généralement atteinte dans les 4 semaines et se maintient au cours du traitement prolongé. Cokenzen, administré une fois par jour, entraîne une réduction efficace et régulière de la pression artérielle au cours des 24 heures avec peu d’écart entre les effets maxima et minima dans l’intervalle de doses. Dans une étude randomisée en double aveugle, Cokenzen 16 mg/12,5 mg une fois par jour a entraîné une réduction significativement supérieure de la pression artérielle et contrôlé significativement plus de patients que l’association losartan/hydrochlorothiazide 50 mg/12,5 mg une fois par jour.

    Dans les études randomisées en double aveugle, l’incidence d’événements indésirables, et notamment de toux, était plus faible pendant le traitement par Cokenzen que pendant le traitement par des associations d’IEC et d’hydrochlorothiazide.

    Dans deux études cliniques (randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo, en groupes parallèles) conduites chez respectivement 275 et 1524 patients randomisés, les associations candésartan cilexetil/hydrochlorothiazide 32 mg/12,5 mg et 32 mg/25 mg ont entraîné des réductions de la pression artérielle respectives de 22/15 mm Hg et 21/14 mm Hg et elles étaient significativement plus efficaces que les composants individuels respectifs.

    Dans une étude clinique randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles, conduite chez 1975 patients randomisés insuffisamment contrôlés sous 32 mg de candésartan cilexetil une fois par jour, l’adjonction de 12,5 mg ou de 25 mg d’hydrochlorothiazide a entraîné des réductions supplémentaires de la pression artérielle. L’association candésartan cilexetil/hydrochlorothiazide 32 mg/25 mg était significativement plus efficace que l’association 32 mg/12,5 mg et les réductions globales moyennes de la pression artérielle étaient respectivement de 16/10 mm Hg et de 13/9 mm Hg.

    L’association candésartan cilexetil/hydrochlorothiazide a une efficacité similaire, quels que soient l’âge et le sexe des patients.

    Il n’existe pas actuellement de données sur l’utilisation de l’association candésartan cilexetil/hydrochlorothiazide chez les patients présentant une maladie rénale/néphropathie, une réduction de la fonction ventriculaire gauche/insuffisance cardiaque congestive ou en post-infarctus du myocarde.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    L’administration concomitante de candésartan cilexetil et d’hydrochlorothiazide n’a aucun impact cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de ces deux agents actifs.

    Absorption et distribution :
    Candésartan cilexetil :
    Après administration orale, le candésartan cilexetil est transformé en candésartan, la substance active. La biodisponibilité absolue du candésartan est d’environ 40 % après l’administration orale d’une solution de candésartan cilexetil. La biodisponibilité relative de la forme comprimé par rapport à celle de la même solution orale est d’environ 34 % avec une très faible variabilité. La concentration sérique maximale moyenne (Cmax) est atteinte 3 à 4 heures après la prise du comprimé. Les concentrations sériques de candésartan augmentent de façon linéaire avec l’augmentation des doses. Aucune différence liée au sexe n’a été constatée dans la pharmacocinétique du candésartan. L’aire sous courbe (AUC) des concentrations sériques de candésartan en fonction du temps n’est pas significativement modifiée par la prise de repas.
    Le candésartan est fortement lié aux protéines plasmatiques (plus de 99 %). Le volume de distribution apparent du candésartan est de 0,1 l/kg.
    Hydrochlorothiazide :
    L’hydrochlorothiazide est rapidement absorbé à partir du tractus gastro-intestinal, avec une biodisponibilité absolue d’environ 70 %. La prise concomitante de nourriture augmente l’absorption d’environ 15 %.
    La biodisponibilité diminue chez les patients qui présentent une insuffisance cardiaque ou d’importants oedèmes.
    La liaison de l’hydrochlorothiazide aux protéines plasmatiques est d’environ 60 %, le volume apparent de distribution d’environ 0,8 l/kg.
    Biotransformation et élimination :
    Candésartan cilexetil :
    Le candésartan est principalement éliminé sous forme inchangée par voies urinaire et biliaire, et il est faiblement éliminé par métabolisme hépatique (CYP2C9). Les études d’interactions disponibles montrent qu’il n’y a pas d’effet sur le CYP2C9 ni sur le CYP3A4. Selon les données in vitro, on ne s’attend à aucune interaction in vivo avec les médicaments dont le métabolisme dépend des isoenzymes CYP1A2, CYP2A6, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP2E1 ou CYP3A4 du cytochrome P450. Sa demi-vie terminale est d’environ 9 heures. Il n’y a pas d’accumulation lors d’administrations répétées. La demi-vie du candésartan reste inchangée (environ 9 h) après administration du candésartan cilexetil en association avec l’hydrochlorothiazide. Il n’y a pas d’accumulation supplémentaire de candésartan après administration répétée de l’association versus la monothérapie.
    La clairance plasmatique totale du candésartan est d’environ 0,37 ml/min/kg, avec une clairance rénale d’environ 0,19 ml/min/kg. L’élimination rénale du candésartan se fait à la fois par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire active.
    Après une dose orale de candésartan cilexetil marqué au C14, environ 26 % de la dose est excrétée dans l’urine sous forme de candésartan et 7 % sous forme de métabolite inactif, tandis qu’environ 56 % de la dose est retrouvée dans les fèces sous forme de candésartan et 10 % sous forme de métabolite inactif.
    Hydrochlorothiazide :
    L’hydrochlorothiazide n’est pas métabolisé ; il est excrété pratiquement entièrement sous forme inchangée par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire active. La demi-vie terminale de l’hydrochlorothiazide est d’environ 8 heures. Environ 70 % de la dose administrée par voie orale sont éliminés dans les urines en 48 heures.
    La demi-vie de l’hydrochlorothiazide reste inchangée (environ 8 h) après administration de l’hydrochlorothiazide en association avec le candésartan cilexetil. Il n’y a pas d’accumulation supplémentaire d’hydrochlorothiazide après administration répétée de l’association versus la monothérapie.
    Pharmacocinétique dans les populations particulières :
    Candésartan cilexetil :
    Chez les patients âgés (de plus de 65 ans), la Cmax et l’AUC du candésartan sont augmentées respectivement d’environ 50 % et 80 % comparativement à celles des sujets jeunes. Cependant, la réponse tensionnelle et l’incidence d’événements indésirables sont similaires après l’administration d’une dose donnée de Cokenzen chez les patients jeunes et les patients âgés (cf Posologie et Mode d’administration).
    Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée, la Cmax et l’AUC du candésartan augmentent après administration répétée d’environ 50% et 70% respectivement, mais la demi-vie d’élimination t½ n’est pas modifiée par rapport à celle des patients dont la fonction rénale est normale. Les modifications correspondantes chez les patients en insuffisance rénale sévère sont d’environ 50 % et 110 % respectivement. La t½ terminale du candésartan est approximativement doublée chez les patients en insuffisance rénale sévère. Les paramètres pharmacocinétiques du candésartan des patients hémodialysés sont similaires à ceux des patients en insuffisance rénale sévère.
    Dans deux études, incluant toutes les deux des patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, une augmentation de l’AUC moyenne du candésartan d’approximativement 20 % pour une étude et de 80 % pour l’autre étude a été mise en évidence (cf Posologie et Mode d’administration). Il n’y a pas d’expérience chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
    Hydrochlorothiazide :
    La demi-vie terminale de l’hydrochlorothiazide est augmentée chez les patients présentant une altération de la fonction rénale.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Aucune nouvelle donnée de toxicologie n’a été mise en évidence avec l’association candésartan cilexetil/hydrochlorothiazide qui ne soit déjà connue pour les substances seules. Dans les études de sécurité préclinique, le candésartan a eu des effets sur les reins et sur les paramètres érythrocytaires à des doses élevées chez la souris, le rat, le chien et le singe.

    Le candésartan a entraîné une baisse des paramètres dépendant de la lignée érythrocytaire (érythrocytes, hémoglobine, hématocrite). Le candésartan a également démontré des effets sur les reins (renouvellement, agrandissement et basophilie des tubules ; augmentation des concentrations plasmatiques de l’urée et de la créatinine). Ces effets pourraient être secondaires à l’action hypotensive qui entraîne une modification de la circulation rénale. L’adjonction de l’hydrochlorothiazide potentialise la néphrotoxicité du candésartan. De plus, le candésartan a entraîné une hyperplasie/une hypertrophie des cellules juxtaglomérulaires rénales. On suppose que ces modifications sont dues à l’effet pharmacologique du candésartan et que leur pertinence clinique est faible.

    Une foetotoxicité a été observée en fin de grossesse avec le candésartan.

    Les résultats des études de développement foetal menées chez le rat, la souris et le lapin n’ont pas été influencés de manière significative par l’adjonction d’hydrochlorothiazide (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).

    A des concentrations/doses très hautes, le candésartan et l’hydrochlorothiazide ont montré une activité génotoxique. Les données issues de tests de mutagénicité in vitro et in vivo indiquent que le candésartan et l’hydrochlorothiazide n’exercent probablement aucune activité mutagène ou clastogène dans des conditions d’utilisation clinique.

    Il n’y a eu aucune preuve de carcinogénicité pour les deux composés.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    2 ans.

    Comprimé à 8 mg/12,5 mg : Ce médicament ne requiert pas de conditions particulières de conservation.

    Comprimé à 16 mg/12,5 mg : Ce médicament doit être conservé à une température ne dépassant pas + 30° C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400937140942 (2010, RCP rév 08.11.2010) 30 cp à 8 mg.
    3400937141192 (2005, RCP rév 08.11.2010) 90 cp à 8 mg.
    3400937141772 (2005, RCP rév 08.11.2010) 30 cp à 16 mg.
    3400937142083 (2005, RCP rév 08.11.2010) 90 cp à 16 mg.
      
    Prix :21.67 euros (30 comprimés à 8 mg).
    56.57 euros (90 comprimés à 8 mg).
    22.74 euros (30 comprimés à 16 mg).
    59.19 euros (90 comprimés à 16 mg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    Laboratoires TAKEDA
    11-15, quai de Dion-Bouton. 92816 Puteaux cdx
    Standard : Tél : 01 46 25 16 16. Fax : 01 46 97 00 11
    Info médic et pharmacovigilance :
    Tél : 01 46 25 12 00

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