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COLIMYCINE® injectable

colistiméthate sodique

FORMES et PRÉSENTATIONS

Poudre et solvant pour solution injectable à 1 M UI :  
Flacon de poudre + ampoule de solvant (3 ml), boîte unitaire.Modèle hospitalier : Flacons de poudre, boîte de 50.


  • COMPOSITION

    Poudre :p flacon
    Colistiméthate sodique (DCI) 
    80 mg
    (soit en colistine : 33,3 mg/fl à 1 M UI)

    Solvant : solution isotonique de chlorure de sodium.


    INDICATIONS

    Voie générale :
    Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la colistine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu Colimycine et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
    Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles (cf Pharmacodynamie), notamment dans leurs manifestations :
    • rénales,
    • urogénitales,
    • septicémiques,
    • méningées (en y adjoignant un traitement local).
    Voie locale (exceptionnelle) :
    Dermatologie :
    • ulcères de jambes : traitement momentané d’une surinfection patente limitée à l’ulcération ; la diffusion périulcéreuse relèverait d’une antibiothérapie générale ;
    • surinfections des brûlures superficielles et des plaies superficielles.
    Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    La posologie journalière est la suivante :
    Chez le sujet à fonction rénale normale :
    • chez l’adulte et le grand enfant : de 50 000 UI/kg/j, administrées en 2 ou 3 injections IM ou en perfusions IV lentes (1 h) ;
    • chez le nourrisson, le nouveau-né et le prématuré : de 50 000 à 100 000 UI/kg/j selon la gravité de l’infection, réparties en 2 ou 3 injections IM ou en perfusions IV lentes (1 h).
    Chez l’insuffisant rénal :
    La posologie doit être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie :
    Créatininémie en mg/litre Clcr en ml/minPosologie conseilléePosologie maximale (à ne pas dépasser)
    < 15Clcr > 8050 000 UI/kg/j150 000 UI/kg/j
    entre 15 et 3580 > Clcr > 3030 000 UI/kg/j60 000 UI/kg/j
    entre 35 et 10030 > Clcr > 515 000 UI/kg/j30 000 UI/kg/j
    > 100Clcr < 51 M UI tous les 2 ou 3 jours30 000 UI/kg puis 1 M UI 2 fois/semaine
         Anurie1 M UI après chaque hémodialyse30 000 UI/kg puis 1 M UI après chaque hémodialyse
    Voies d’administration :
    • Colimycine injectable est habituellement administré par voie IM en répartissant la dose journalière en 2 ou 3 injections.
    • Dans les infections sévères ou lorsque la voie IM est contre-indiquée, Colimycine injectable peut être administré par voie IV, en perfusion lente (1 heure) en répartissant la dose journalière en 3 perfusions.
    • Dans le traitement local des méningites à germes sensibles, Colimycine injectable peut être administré par voie intrarachidienne à raison de :
      • nourrisson et enfant : 10 000 à 20 000 UI/j ;
      • adulte : 60 000 UI/j (en débutant par 20 000 UI le 1er jour et 40 000 UI le 2e jour).
    • Colimycine injectable peut également être employé exceptionnellement localement en compresses, méchages, pulvérisations en diluant un flacon de 1 M UI de Colimycine dans 5 à 50 ml de sérum physiologique.
    • La durée du traitement doit être limitée (8 à 10 jours) car l’antibiotique utilisé par voie locale peut favoriser une surinfection à germes résistants à l’antibiotique.
    • La surface traitée doit être limitée.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Allergie aux polymyxines.
    • Myasthénie.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    Voie locale :
    • La résorption et le passage systémique de l’antibiotique ne sont pas à écarter en cas de lésions épidermiques étendues et en cas d’ulcères de jambes.
    • La sensibilisation par voie cutanée peut compromettre l’utilisation ultérieure par voie générale du même antibiotique ou d’un antibiotique antigéniquement apparenté.
    Précautions d’emploi :
    • La présence d’une insuffisance rénale nécessite une adaptation de la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou, à défaut, de la créatininémie (cf Posologie/Mode d’administration) et une surveillance particulière : surveiller l’apparition d’éventuelles paresthésies péribuccales et contrôler les fonctions rénales.
      Il faut surveiller de la même façon les sujets soumis à un traitement prolongé.
    • L’administration de Colimycine est déconseillée au cours ou au décours d’une intervention dont l’anesthésie a comporté du viadril (hydroxydione), ainsi que chez des malades recevant des produits agressifs pour les reins (cf Interactions).
    • Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol de sodium par dose, c’est-à-dire sans sodium.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Déconseillées :
    • Aminosides (voie parentérale) : addition des effets néphrotoxiques. A n’utiliser que sous surveillance stricte et avec une justification bactériologique indiscutable.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Curarisants : potentialisation des curares lorsque l’antibiotique est administré par voies parentérale et/ou péritonéale avant, pendant ou après l’agent curarisant. Surveiller le degré de curarisation en fin d’anesthésie.
    Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR :

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    L’utilisation de la colistine par voie parentérale est déconseillée au cours de la grossesse. En effet, bien que les données animales ne mettent pas en évidence d’effet malformatif ou foetotoxique, en l’absence de données cliniques, il n’est pas possible d’exclure la possibilité d’une néphrotoxicité foetale de cette molécule utilisée par voie parentérale.


    Allaitement :

    Compte tenu de l’immaturité digestive du nouveau-né et du risque de néphrotoxicité, la prescription de ce médicament n’est pas recommandée en cas d’allaitement.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Voie générale :
    • Insuffisance rénale avec des doses importantes supérieures à 10 M UI par 24 heures, habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    • Troubles neuropsychiques, en cas de surdosage, à type de :
      • paresthésies péribuccales et des extrémités,
      • désorientation temporospatiale,
      • syndrome confusionnel.
    • Blocage neuromusculaire en cas de surdosage ou d’association à des agents curarisants ou d’insuffisance d’élimination rénale. En cas de paralysie respiratoire, traitement symptomatique et respiration assistée si nécessaire.
    • En cas d’administration intrarachidienne, possibilité de signes d’irritation méningée.
    • Possibilité de réaction allergique qui nécessite l’arrêt du traitement.
    Voie locale :
    • Possibilité d’eczéma allergique de contact survenant plus fréquemment en cas d’application sur des ulcères de jambes ou des dermites péri-ulcéreuses et en cas d’emploi prolongé. Les lésions d’eczéma peuvent disséminer à distance des zones traitées.
    • Possibilité de sélection de souches résistantes à l’antibiotique utilisé localement.
    • Possibilité d’effets toxiques systémiques (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Le risque est plus important si la surface cutanée est étendue et s’il s’agit de lésions ulcérées.

    PHARMACODYNAMIE

    Polymyxine (J : anti-infectieux généraux à usage systémique).

    La colistine est un antibiotique polypeptidique de la famille des polymyxines, du groupe des polymyxines E.

    Spectre d’activité antibactérienne :
    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 2 mg/l et R > 2 mg/l.
    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
    Espèces sensibles :
    • Aérobies à Gram – : acinetobacter, aeromonas, alcaligenes, Citrobacter freundii, Citrobacter koseri, enterobacter, Escherichia coli, klebsiella, moraxella, Pseudomonas aeruginosa, salmonella, shigella, Stenotrophomonas maltophilia (0 – 30 %).
    Espèces résistantes :
    • Aérobies à Gram + : cocci et bacilles.
    • Aérobies à Gram – : Branhamella catarrhalis, brucella, Burkholderia cepacia, Burkholderia pseudomallei, campylobacter, Chryseobacterium meningosepticum, legionella, morganella, neisseria, proteus, providencia, serratia, Vibrio cholerae El Tor.
    • Anaérobies : cocci et bacilles.
    • Autres : mycobactéries.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    • Chez le sujet aux fonctions rénales normales, après administration IM de 1 M unités internationales, soit 80 mg de colistiméthate sodique :
      • la concentration sérique maximale de 3,3 µg/ml (colistine base) est obtenue en 1 à 2 heures ;
      • la demi-vie plasmatique d’élimination est de 2 à 3 heures (méthode microbiologique) ;
      • la colistine ne diffuse pas dans le liquide céphalorachidien et passe difficilement les barrières oculaire, synoviale, pleurale et foetoplacentaire. La colistine passe dans le lait maternel sans danger pour le nourrisson ;
      • la liaison aux protéines plasmatiques est de 15 % ;
      • la colistine ne subit pas de biotransformation métabolique ;
      • la colistine est excrétée exclusivement par voie rénale sous forme active. On retrouve 70 à 80 % de la dose administrée dans les urines des 24 heures. Les concentrations urinaires sont de l’ordre de 24 µg/ml à la 2e heure et de l’ordre de 10 µg/ml à la 8e heure.
    • Chez l’insuffisant rénal, la demi-vie plasmatique s’allonge en fonction du degré de l’atteinte rénale, pour atteindre 2 à 3 jours lorsque la clairance glomérulaire est inférieure à 10 ml/min.
    • La colistine n’est pas éliminée par hémodialyse ; elle ne l’est que faiblement par dialyse péritonéale.

    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    Médicament soumis à prescription hospitalière.
    AMM3400930245675 (1958/82 rév 30.04.2007) 1 fl 1 M UI.
    3400955177074 (1958/82 rév 30.04.2007) 50 fl 1 M UI.
    Collect.


    sanofi-aventis France
    1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
    Info médic et pharmacovigilance :
    Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
    Fax : 01 57 62 06 62

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