solution injectable
par 1 ml
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cytarabine | 50 mg |
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– La cytarabine est essentiellement indiquée dans le traitement des leucémies aigues :
* principalement les leucémies aigues myéloblastiques de l’adulte et de l’enfant, à doses conventionnelles lors du traitement d’induction de la rémission et du traitement d’entretien, à hautes doses dans les formes dites réfractaires ou en cas de rechute ;
* les leucémies aigues lymphoblastiques notamment en cas de rechute ;
* les leucémies secondaires, ou les hautes doses sont les plus utilisées.- – Dans le traitement curatif des localisations méningées de ces leucémies aigues, l’utilisation par voie intrathécale de la cytarabine est particulièrement intéressante et peut être associée au méthotrexate et aux corticoïdes.
- – Enfin la cytarabine peut être utilisée dans certains cas de lymphomes non hodgkiniens voire d’autres tumeurs solides, le plus souvent à doses conventionnelles.
- – Dans le traitement curatif des localisations méningées de ces leucémies aigues, l’utilisation par voie intrathécale de la cytarabine est particulièrement intéressante et peut être associée au méthotrexate et aux corticoïdes.
- La posologie et le mode d’administration varient selon le protocole thérapeutique utilisé.A dose conventionnelle :
La cytarabine peut être utilisée par différentes voies d’administration :
– Voie IV en injection ou en perfusion directe : lorsque la cytarabine est administrée rapidement, les doses injectées peuvent être plus importantes que celles qui le seraient par perfusion lente ; ceci est dû à l’inactivation rapide du produit et à sa durée de contact très courte avec les cellules néoplasiques et normales sensibles.- – Voie SC : la cytarabine est particulièrement bien tolérée par cette voie. On observe très rarement des douleurs et inflammations aux points d’injection.
- – Voie intrarachidienne : la cytarabine est utilisée dans le traitement préventif et curatif des localisations méningées des leucémies aiguës lymphoblastiques de l’enfant.
- Quelque soit la voie d’administration : l’expérience clinique acquise suggère que les résultats obtenus par la cytarabine dépendent étroitement des modifications posologiques de façon à détruire le plus de cellules blastiques avec le moins d’effet toxique.
- Une association polychimiothérapique entraîne des modifications de posologie pour chacun des constituants du protocole.Schéma thérapeutique :
Différents schémas thérapeutiques utilisant la cytarabine ont été proposés :
– Leucémies aiguës myéloides :
Les posologies données en mg/m2 de surface corporelle sont utilisables chez l’adulte et l’enfant.- . Traitement d’induction :
Chimiothérapie d’association (toujours avec une anthracycline, parfois avec d’autres antinéoplasiques) : 100 à 200 mg/m2 et par jour pendant 5 à 7 jours, en 2 cures séparées de 2 à 4 semaines (en fonction des résultats thérapeutiques et de la tolérance) .- . Traitement d’entretien et réinduction :
Des réinductions peuvent être faites avec le même protocole de chimiothérapie que celui qui a permis d’obtenir la rémission. Les cycles sont alors plus espacés et les doses inférieures.- La voie sous-cutanée peut être utilisée dans les traitements d’entretien par exemple : 120 mg/m2/semaine, administrés en 1 à 2 fois.
- – Leucémies aiguës lymphoblastiques :
. Traitement d’induction et d’entretien :
Les protocoles utilisés sont assez voisins de ceux du traitement des leucémies aiguës myéloides. Ils utilisent des associations comprenant principalement : cytarabine-vincristine-prednisolone.- . Traitement des localisations méningées par voie intrarachidienne :
A titre préventif, on propose : cytarabine : 20 à 30 mg/m2, parfois associés au méthotrexate et à l’hydrocortisone ;
Pour l’enfant de moins de 3 ans, la dose de cytarabine est de 30 mg/m2 ;
A titre curatif, on utilise habituellement la dose de 20 mg/m2 une à deux fois par semaine.A hautes doses :
La cytarabine doit être administrée en milieu hospitalier sous stricte surveillance médicale.- Elle est adminitrée en perfusion d’une durée d’1 à 3 heures, dans 250 ou 500 ml de solution isotonique de glucose ou de solution isotonique de chlorure de sodium, à une posologie de 2 à 3 g/m2 toutes les 12 heures ; soit 4 à 6 g/m2/24 heures pendant 6 jours (soit 4 à 12 doses au total par cure).
- La fréquence des cures est fonction du résultat thérapeutique et de la toxicité hématologique et extra-hématologique.
- Des contrôles répétés, sanguins et médullaires devront être effectués surtout en début de traitement. Les fonctions hépatiques et rénales seront également surveillées.
- L’adaptation de la posologie se fait en fonction des résultats sanguins et médullaires.
- Habituellement le traitement est interrompu si :
– les plaquettes sont inférieures à 50 000/mm3 ;
– les polynucléiares neutrophiles sont inférieurs à 1000 – 1500/mm3.- La reprise du traitement se fait dès que les chiffres de numération le permettent ou dès que les cellules blastiques réapparaissent dans le sang ou dans la moelle. Le fait d’attendre la normalisation de la numération pour reprendre le traitement est préjudiciable au contrôle ultérieur de la maladie.
- Les posologies seront aussi modifiées en cas de phénomènes toxiques autres qu’hématologiques et en cas d’association à d’autres agents chimiothérapiques.
- La cytarabine peut être utilisée en monothérapie et en association. Différents schémas thérapeutiques ont été utilisés ; à titre indicatif : l’ARAC-C, à la dose de 3 g/m2 en perfusion IV de 1 à 3 heures toutes les 12 heures pendant 4 à 6 jours, a pu être associée à de l’adriamycine (30 mg/m2 J6 et J7), à de l’asparaginase (6000 unités/m2), à de la rubidazone, à de l’AMSA (150 à 200 mg/m2/jour x 3) avec des résultats thérapeutiques significatifs.
- La toxicité hématologique est souvent plus prononcée, de même que la toxicité digestive, notamment sous forme de mucite.Mode d’administration :
En cas d’extravasation, l’administration sera interrompue immédiatement.Modalités de manipulation :
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l’environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d’un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L’élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.- Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 n° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
- – Voie SC : la cytarabine est particulièrement bien tolérée par cette voie. On observe très rarement des douleurs et inflammations aux points d’injection.
Absolue(s) :
- Aplasie médullaire
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Encéphalopathie dégénérative
- Encéphalopathie toxique
- Grossesse
- Allaitement
- Surveillance par un médecin spécialisé pendant le traitement
La cytarabine doit être administrée sous stricte surveillance médicale. - Surveillance de la formule sanguine pendant le traitement
En particulier au cours du traitement d’induction, on pratiquera de façon répétée : numération de la formule sanguine et examens médullaires (myélogramme) afin d’apprécier les résultats thérapeutiques et la toxicité hématologique du traitement. - Surveillance du myélogramme pendant le traitement
En particulier au cours du traitement d’induction, on pratiquera de façon répétée : numération de la formule sanguine et examens médullaires (myélogramme) afin d’apprécier les résultats thérapeutiques et la toxicité hématologique du traitement. - Aplasie médullaire
Aplasie médullaire préexistante : la cytarabine peut être administrée en cas de nécessité absolue à doses conventionnelles. - Surveillance de la fonction hépatique pendant le traitement
On surveillera les fonctions hépatiques. Les doses peuvent être diminuées en cas d’insuffisance hépatique. - Surveillance de la fonction rénale pendant le traitement
On surveillera les fonctions rénales. - Insuffisance hépatique
Les doses peuvent être diminuées en cas d’insuffisance hépatique. - Surveillance de l’uricémie pendant le traitement
Pendant le traitement, surveiller le taux d’acide urique et prévenir l’hyperuricémie. - Incompatibilité avec certains médicaments
La cytarabine ne doit pas être administrée conjointement avec le 5-fluorouracil, l’insuline, l’héparine.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Contre-indiquée.
Allaitement :
- Contre-indiqué en l’absence de données expérimentales.
- Aplasie médullaire
- Anémie
- Granulopénie
- Thrombopénie
- Anémie mégaloblastique
- Réticulopénie
- Hémorragie
- Infection
- Nausée (Fréquent)
- Vomissement (Fréquent)
- Anorexie (Fréquent)
- Douleur abdominale (Fréquent)
- Diarrhée (Fréquent)
- Ulcération buccale (Fréquent)
- Ulcère anorectal (Fréquent)
- Eruption cutanée (Fréquent)
- Fièvre (Fréquent)
- Bilan hépatique (anomalie) (Fréquent)
- Aménorrhée (Fréquent)
- Azoospermie (Fréquent)
- Hypersensibilité
- Trouble de l’hématopoïèse
- Voie intra-rachidienne.
- Voie intra-rachidienne.
- Paraplégie (Exceptionnel)
- Voie intra-rachidienne.
- Voie intra-rachidienne.
- Leucoencéphalopathie nécrosante
- Voie intra-rachidienne.
- Voie intra-rachidienne.
- Neuropathie (Cas isolés)
- Voie intra-rachidienne.
- Voie intra-rachidienne.
- Cécité
- Ulcère cutané (Rare)
- Ictère (Rare)
- Trouble urinaire (Rare)
- Thrombophlébite au point d’injection (Rare)
- Inflammation au site d’injection (Rare)
- Pancytopénie
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Dysarthrie
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Nystagmus
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Ataxie
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Coma
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Trouble du comportement
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Kératopathie
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Hémorragie conjonctivale
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Stomatite
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Mucite
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Alopécie
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Dermatite exfoliative
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Ulcère gastro-intestinal (Rare)
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Perforation digestive (Rare)
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Péritonite (Rare)
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Entérocolite nécrosante (Rare)
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Abcès du foie (Rare)
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Hyperbilirubinémie (Rare)
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Oedème pulmonaire (Rare)
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Hyperuricémie
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Classement ATC :
L01BC01 / CYTARABINE
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Classement Vidal :
Antinéoplasique : antimétabolite : cytarabine
Liste I
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CIP : 5560643 (CYTARABINE EBEWE 50mg/ml sol inj : Fl/10ml).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
Sandoz
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