FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p gélule | |
Danazol | 200 mg |
INDICATIONS |
- Endométriose : traitement des symptômes associés à l’endométriose et/ou traitement pour réduire l’importance des foyers endométriotiques. Le danazol peut être utilisé soit en association avec la chirurgie, soit comme seul traitement hormonal chez les patients non répondeurs aux autres traitements.
- OEdème angioneurotique héréditaire.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
Dans certains cas, il est possible de diminuer la dose après amélioration des signes fonctionnels et anatomo-cliniques. Il est recommandé de débuter le traitement au cours du 1er ou du 2e jour du cycle menstruel. Chez les femmes présentant une aménorrhée avant la mise en route du traitement, l’éventualité d’une grossesse doit être recherchée.
- Endométriose :
- La posologie est en général de 2 à 4 gélules/jour en 2 ou 3 prises, cette posologie pouvant être modulée secondairement.
- Une durée de traitement en continu est normalement de 3 à 6 mois.
- OEdème angioneurotique :
- La posologie sera ajustée en fonction des résultats et varie d’un sujet à l’autre.
- Suite à la réponse favorable au danazol, la dose d’entretien efficace la plus basse devra être prescrite pour un traitement préventif en continu.
CONTRE-INDICATIONS |
- Thrombose évolutive ou antécédents de maladie thromboembolique.
- Porphyrie.
- Insuffisance hépatique, hépatite chronique ou récente.
- Insuffisance rénale ou cardiaque sévère (stade III ou IV NYHA).
- Tumeur androgéno-dépendante.
- Hémorragie génitale pathologique d’étiologie non précisée.
- Grossesse : l’administration prolongée du danazol au-delà de 8 semaines d’aménorrhée est contre-indiquée (cf Grossesse/Allaitement).
- Allaitement (cf Grossesse/Allaitement).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- Virilisation (tout retard dans l’arrêt du danazol augmente le risque d’effets androgéniques irréversibles).
- OEdème papillaire, céphalées, troubles visuels, ou autres signes ou symptômes d’hypertension intracrânienne.
- Thrombose ou maladie thromboembolique.
- Ictère, atteinte hépatique ou élévation des enzymes hépatiques.
- Apparition ou augmentation de taille et/ou de nombre de nodules mammaires non caractérisés.
- une atteinte hépatique,
- une maladie rénale,
- une hypertension ou une autre maladie cardiovasculaire,
- tout état pouvant être aggravé par une rétention hydrosodée,
- un diabète,
- une polyglobulie,
- une épilepsie,
- une dyslipidémie,
- des manifestations physiques virilisantes marquées lors de traitements stéroïdiens antérieurs,
- un état migraineux.
INTERACTIONS |
- Antidiabétiques (insuline, sulfamides hypoglycémiants) : effet diabétogène du danazol. Si l’association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par le danazol et après son arrêt.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Carbamazépine : augmentation des taux plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
- Warfarine : augmentation du risque hémorragique par effet direct sur la coagulation et/ou le système fibrinolytique. Contrôler plus fréquemment le taux de prothrombine et surveiller l’INR. Adapter la posologie de l’anticoagulant pendant le traitement et après l’arrêt du danazol.
- Ciclosporine et tacrolimus : augmentation des concentrations sanguines de la ciclosporine et du tacrolimus par inhibition de leur métabolisme hépatique. Dosage des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur pendant l’association et après son arrêt, avec contrôle de la fonction rénale.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
L’utilisation du danazol en traitement prolongé à partir de 8 semaines d’aménorrhée est contre-indiquée.
En effet, du fait des propriétés androgéniques du danazol, des cas de virilisation du foetus féminin sont décrits pour des expositions intra-utérines, le plus souvent à partir de la fin de la 8e semaine d’aménorrhée et pour une durée de traitement prolongée. Rien de particulier n’a été décrit lors d’administrations brèves, ni lors d’administrations chez le foetus de sexe masculin.
En conséquence, si une grossesse débute pendant le traitement, celui-ci devra être arrêté.
En cas d’exposition fortuite en cours de grossesse, une surveillance échographique orientée sur les organes génitaux externes est recommandée.
Allaitement :
Le danazol étant potentiellement virilisant pour l’enfant allaité, soit le traitement soit l’allaitement devra être arrêté.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Effets androgéniques :
-
- Fréquents :
- acné, prise de poids, séborrhée, hirsutisme, chute de cheveux, modification du timbre de la voix ;
- troubles du cycle menstruel, hémorragies intermenstruelles, aménorrhées, bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, irritation vaginale ;
- augmentation de l’appétit ;
- modification de la libido.
- acné, prise de poids, séborrhée, hirsutisme, chute de cheveux, modification du timbre de la voix ;
- Peu fréquents : diminution du volume des seins.
- Rares : hypertrophie clitoridienne, rétention hydrosodée, trouble de la spermatogenèse.
- Fréquents :
- Autres troubles endocriniens et métaboliques :
-
- Une augmentation de la résistance à l’insuline et une élévation du glucagon plasmatique, une intolérance au glucose, une augmentation du LDL cholestérol, une diminution du HDL cholestérol affectant toutes les sous-fractions et une diminution des apolipoprotéines AI et AII ont été rapportées.
- Une induction de l’acide aminolévulinique (ALA) synthétase hépatique.
- Une réduction de la TBG et de la T4, avec augmentation de la T3 mais sans modification de la TSH ou de l’index de thyroxine libre (FTI).
- Une augmentation de la résistance à l’insuline et une élévation du glucagon plasmatique, une intolérance au glucose, une augmentation du LDL cholestérol, une diminution du HDL cholestérol affectant toutes les sous-fractions et une diminution des apolipoprotéines AI et AII ont été rapportées.
- Effets dermatologiques :
-
- Fréquents : prurit, éruptions maculopapuleuses, pétéchiales, purpuriques avec ou sans fièvre, oedème facial, réaction de photosensibilité.
- Très rares : érythème polymorphe.
- Fréquents : prurit, éruptions maculopapuleuses, pétéchiales, purpuriques avec ou sans fièvre, oedème facial, réaction de photosensibilité.
- Effets musculaires et osseux :
-
- Myalgies avec parfois élévation des taux de créatine phosphokinase (CPK), fasciculations musculaires, arthralgies.
- Myalgies avec parfois élévation des taux de créatine phosphokinase (CPK), fasciculations musculaires, arthralgies.
- Effets cardiovasculaires :
-
- Rares : hypertension, palpitations, tachycardie et infarctus du myocarde. Des effets thrombotiques ont aussi été observés, incluant thrombose veineuse profonde et thrombose artérielle.
- Rares : hypertension, palpitations, tachycardie et infarctus du myocarde. Des effets thrombotiques ont aussi été observés, incluant thrombose veineuse profonde et thrombose artérielle.
- Effets sur le système nerveux central :
-
- Fréquents : labilité émotionnelle, anxiété, humeur dépressive, nervosité, céphalées.
- Rares : troubles visuels, étourdissements, vertiges, hypertension intracrânienne bénigne.
- Très rares : aggravation d’épilepsie.
- Fréquents : labilité émotionnelle, anxiété, humeur dépressive, nervosité, céphalées.
- Effets hématologiques :
-
- Rares : thrombocytémie, polyglobulie ou leucopénie, et thrombocytopénie.
- Très rares : hyperéosinophilie, péliose splénique.
- Rares : thrombocytémie, polyglobulie ou leucopénie, et thrombocytopénie.
- Effets hépatopancréatiques :
-
- Fréquents : augmentation isolée des taux de transaminases sériques ; pancréatite.
- Peu fréquents : ictère cholestatique ; hépatite.
- Rares : adénomes hépatiques.
- Très rares : tumeurs hépatiques malignes et pélioses hépatiques observées lors de traitements au long cours.
- Fréquents : augmentation isolée des taux de transaminases sériques ; pancréatite.
- Autres effets :
-
- Rares : nausées, dyspepsies, asthénie.
- Très rares : hématurie, en cas d’utilisation prolongée dans l’angioedème héréditaire, syndrome du canal carpien, pneumopathie interstitielle.
- Rares : nausées, dyspepsies, asthénie.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Autres hormones sexuelles et modulateurs de la fonction génitale (code ATC : G03XA01).
Le danazol, principe actif de Danatrol, dérivé synthétique isoxazole de l’éthistérone, est une substance antigonadotrope ayant une activité androgénique et anabolisante modérée et dénuée de propriétés estrogéniques et progestatives.
Il inhibe la synthèse et la libération des gonadotrophines hypophysaires (FSH et LH) ; ceci entraîne un freinage de l’activité ovarienne avec suppression de l’ovulation, atrophie de l’endomètre et hypoestrogénie. L’aménorrhée obtenue et l’effet atrophique de Danatrol sont utilisés dans le traitement de l’endométriose.
Au cours de l’oedème angioneurotique héréditaire, le danazol entraîne une augmentation de l’inhibiteur de la C1 estérase.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Demi-vie d’absorption après la prise orale d’une dose unique de 400 mg de danazol : 1 h 30. La concentration maximale sanguine après absorption unique d’une dose de 400 mg est obtenue en 2 heures.
Demi-vie plasmatique moyenne du danazol : elle a été établie à 4 h 40 mais elle a été trouvée plus longue chez certaines patientes. Des concentrations plasmatiques stables sont atteintes entre le 7e et le 14e jour de traitement suivant la dose administrée.
Les concentrations tissulaires du danazol retrouvées chez l’animal (rat et singe) à l’aide d’un marquage au C14 sont, au niveau de l’hypothalamus et des organes génitaux, équivalentes aux taux plasmatiques.
Aucune accumulation du produit dans l’organisme n’a pu être relevée, même dans les traitements au long cours, et, à l’arrêt du traitement, les taux plasmatiques du danazol décroissent rapidement. En 3 jours, 50 % d’une dose unique prise oralement sont éliminés par voie urinaire et 36 % par voie digestive.
Le danazol est métabolisé au niveau du foie. Le principal métabolite est le 2-hydroxyméthyl éthistérone que l’on retrouve dans l’urine sous forme libre, glycuroconjuguée ou sulfoconjuguée. De faibles quantités d’éthistérone sont mises en évidence dans l’urine et le plasma.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400932301089 (1979 rév 12.06.2007) 40 gél. |
3400932301140 (1979 rév 12.06.2007) 100 gél. |
Prix : | 41.43 euros (40 gélules). |
90.87 euros (100 gélules). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
sanofi-aventis France
1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
Info médic et pharmacovigilance :
Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
Fax : 01 57 62 06 62
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