triptoréline
Poudre et solvant pour solution injectable SC : Flacons de poudre et ampoules de solvant de 1 ml, boîte de 7.
Poudre : | p flacon |
Triptoréline (DCI)
| 0,1 mg |
Excipient : mannitol.
Solvant : | p ampoule |
Chlorure de sodium
| 9 mg |
Eau ppi qsp
| 1 ml |
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Cancer de la prostate avec métastases :
- Traitement d’attaque, avant utilisation de la forme à libération prolongée.
- Un effet favorable du médicament est d’autant plus net et plus fréquent que le patient n’a pas reçu auparavant un autre traitement hormonal.
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Infécondité féminine :
- Traitement complémentaire, en association avec les gonadotrophines (hMG, FSH, hCG) au cours d’une induction de l’ovulation en vue d’une fécondation in vitro suivie d’un transfert d’embryon (Fivete).
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
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Cancer de la prostate :
- Une injection par jour de 0,1 mg de triptoréline par voie sous-cutanée de J1 à J7 avant de prendre le relais avec la forme à libération prolongée.
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Infécondité féminine :
- En association avec les gonadotrophines, 1 injection par jour par voie sous-cutanée à administrer à partir du deuxième jour du cycle menstruel (conjointement au début de la stimulation ovarienne) jusqu’à la veille du jour fixé pour le déclenchement, soit une durée moyenne de 10 à 12 jours par tentative.
- Coût du traitement journalier : 5,94 euro(s).
Hypersensibilité à la GnRH, aux analogues de la GnRH, ou à l’un des excipients.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
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Mises en garde :
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Cancer de la prostate :
- Initiation du traitement : des cas isolés d’aggravation, le plus souvent transitoire, des symptômes cliniques (douleurs osseuses en particulier) ont été rapportés lors de la mise en route du traitement. Ils justifient une surveillance médicale particulièrement attentive durant les premières semaines du traitement, notamment chez les patients porteurs d’une obstruction des voies excrétrices et chez les malades présentant des métastases vertébrales (cf Effets indésirables). Pour la même raison, la mise en route du traitement chez les sujets présentant des signes prémonitoires de compression médullaire doit être soigneusement pesée.
- Une élévation transitoire des phosphatases acides en début de traitement peut être observée.
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Infécondité féminine :
- Il est indispensable de vérifier avant toute prescription de Décapeptyl 0,1 mg l’absence de grossesse.
- L’augmentation du recrutement folliculaire induit par l’injection de triptoréline, lorsqu’il est associé aux gonadotrophines, peut être important chez certaines patientes prédisposées et en particulier en cas d’ovaires polykystiques. La réponse ovarienne à l’association triptoréline-gonadotrophines peut varier avec les mêmes doses d’une patiente à l’autre et, dans certains cas, d’un cycle à l’autre pour une même patiente.
Précautions d’emploi :
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Cancer de la prostate :
- Il peut être utile de vérifier périodiquement, avec une méthode sensible, la testostéronémie qui ne doit pas être supérieure à 1 ng/ml.
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Infécondité féminine :
- L’induction de l’ovulation ne doit être réalisée que sous étroite surveillance médicale avec contrôles biologiques et cliniques stricts et réguliers : dosages rapides des estrogènes plasmatiques, échographies (cf Effets indésirables).
- En cas de réponse ovarienne excessive, il est recommandé d’interrompre le cycle de stimulation, en cessant les injections de gonadotrophines.
Grossesse :
Les analogues de la GnRH sont actuellement utilisés comme inducteurs de l’ovulation, en association avec les gonadotrophines, en vue d’obtenir une grossesse. La grossesse ne représente donc pas une indication de ces produits. Toutefois, l’expérience montre que certaines femmes, après induction de l’ovulation lors d’un précédent cycle, développent une grossesse sans en avoir connaissance et entreprennent, de ce fait, une nouvelle stimulation ovarienne.
Les données actuellement disponibles sur les effets de cette classe de produits au cours de la grossesse sont les suivantes :
- Chez l’animal, les études effectuées n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
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- En clinique, l’utilisation des analogues de la GnRH, sur des effectifs limités de grossesses exposées, n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
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Chez l’homme :
- Mise en route du traitement (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) :
- Une exacerbation des symptômes urinaires, des douleurs osseuses d’origine métastatique ou des symptômes relatifs à une compression médullaire par métastase vertébrale sont parfois observés lors de l’augmentation initiale et transitoire du taux plasmatique de la testostérone en début de traitement. Ces symptômes disparaissent en 1 à 2 semaines.
- En cours de traitement :
- Les effets indésirables le plus fréquemment rapportés (bouffées de chaleur, diminution de la libido, impuissance) sont liés à l’abaissement des taux plasmatiques de la testostérone, conséquence de l’action pharmacologique du produit, et sont similaires à ceux observés avec les autres analogues de la GnRH. Ces effets ne sont pas observés lors d’un traitement par Décapeptyl 0,1 mg de courte durée.
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Chez la femme :
- Mise en route du traitement :
- Dans l’infécondité féminine, l’association avec les gonadotrophines peut entraîner une hyperstimulation ovarienne. Une hypertrophie ovarienne, des douleurs pelviennes et/ou abdominales peuvent être observées (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- En cours de traitement :
- Les effets le plus fréquemment rapportés tels que bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, diminution de la libido et dyspareunie sont liés au blocage hypophyso-ovarien. Ces effets ne sont pas observés lors d’un traitement par Décapeptyl 0,1 mg de courte durée.
- Plus rarement ont été signalés : céphalées, arthralgies et myalgies.
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Dans les deux sexes :
- Des réactions allergiques à type d’urticaire, de rash, de prurit et d’exceptionnels oedèmes de Quincke ont été signalés.
- Quelques cas de nausées, vomissements, prise de poids, hypertension artérielle, troubles de l’humeur, anomalies visuelles, douleur au point d’injection et fièvre ont été rapportés.
- L’utilisation prolongée des analogues de la GnRH peut induire une perte osseuse, facteur de risque d’une éventuelle ostéoporose. Ces effets ne sont pas observés lors d’un traitement par Décapeptyl 0,1 mg de courte durée.
Analogue de l’hormone entraînant la libération de gonadotrophines (L02AE04 : antinéoplasique et immunomodulateur).
- La triptoréline est un décapeptide de synthèse analogue de la GnRH naturelle (hormone de libération des gonadotrophines).
- Les études conduites dans l’espèce humaine comme chez l’animal ont montré qu’après une stimulation initiale, l’administration prolongée de triptoréline entraîne une inhibition de la sécrétion gonadotrope, supprimant par conséquent les fonctions testiculaire et ovarienne.
- A la suite de certaines études chez l’animal, un autre mécanisme d’action a été évoqué : effet gonadique direct par diminution de la sensibilité des récepteurs périphériques à la GnRH.
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Cancer de la prostate :
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- L’administration d’une dose quotidienne de triptoréline peut entraîner une élévation initiale des taux sanguins de LH et de FSH (« flare up »), ce qui a pour conséquence une augmentation initiale des taux de testostérone. La poursuite du traitement entraîne une diminution des taux de LH et de FSH conduisant les stéroïdes à des taux de castration, dans un délai de 2 à 3 semaines, aussi longtemps que le produit est administré.
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- Le traitement est susceptible d’entraîner une amélioration des signes fonctionnels et objectifs.
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Infécondité féminine :
- L’administration de triptoréline entraîne une inhibition de la sécrétion gonadotrope (FSH et LH). Ce traitement assure donc la suppression du pic intercurrent de LH endogène et permet une folliculogenèse de meilleure qualité ainsi qu’un recrutement folliculaire augmenté.
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Chez le volontaire sain adulte :
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- La résorption de la triptoréline administrée par voie sous-cutanée (0,1 mg) est rapide (Tmax = 0,63 h ± 0,26 pour un pic de concentration plasmatique Cmax = 1,85 ng/ml ± 0,23). Son élimination s’effectue avec une demi-vie biologique de 7,6 h ± 1,6, après une phase de distribution de 3 à 4 heures.
- La clairance plasmatique totale est de 161 ml/min ± 28.
- Le volume de distribution est de 1 562 ml/kg ± 158.
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Chez le patient souffrant d’un cancer de la prostate :
- Par voie sous-cutanée (0,1 mg), les concentrations plasmatiques oscillent entre les valeurs maximales de 1,28 ng/ml ± 0,24 (Cmax) obtenues en général au temps 1 heure suivant l’injection (Tmax) et les valeurs minimales de 0,28 ng/ml ± 0,15 (Cmin) obtenues au temps 24 h suivant l’injection.
- La demi-vie biologique est en moyenne de 11,7 h ± 3,4 mais varie selon les sujets, et la clairance plasmatique (118 ml/min ± 32) reflète un ralentissement d’élimination chez ces patients, alors que les volumes de distribution sont voisins de ceux des sujets sains (1130 ml/kg ± 210).
Les études de toxicologie animale n’ont pas montré de toxicité spécifique de la molécule. Les effets observés sont liés aux propriétés pharmacologiques du produit sur le système endocrinien.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE
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LISTE I
AMM | 3400932850266 (1986 rév 25.02.2002). |
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Prix : | 41.61 euros (7 flacons + ampoules). |
Remb Séc soc à 100 %. Collect. |
IPSEN Pharma
65, quai Georges-Gorse
92100 Boulogne Billancourt
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