cytarabine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p flacon | |
Cytarabine (DCI) | 50 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Adultes et personnes âgées :
- Pour le traitement de la méningite lymphomateuse, la dose pour les adultes est de 50 mg (un flacon), administrée par voie intrathécale (ponction lombaire ou injection intraventriculaire via un réservoir d’Ommaya).
- Le schéma thérapeutique d’induction, de consolidation et de maintenance suivant est recommandé :
-
- Traitement d’induction :
50 mg, administrés à 14 jours d’intervalle pour 2 doses (semaines 1 et 3). - Traitement de consolidation :
50 mg, administrés à 14 jours d’intervalle pour 3 doses (semaines 5, 7 et 9), suivis d’une dose supplémentaire de 50 mg à la semaine 13. - Traitement de maintenance :
50 mg, administrés à 28 jours d’intervalle pour 4 doses (semaines 17, 21, 25 et 29).
- Traitement d’induction :
- Mode d’administration :
- DepoCyte doit être administré par injection lente sur une période de 1 à 5 minutes directement dans le liquide céphalorachidien (LCR) soit via un réservoir intraventriculaire, soit par injection directe dans le sac lombaire. Après administration par ponction lombaire, il est recommandé de demander au patient de rester allongé à plat pendant une heure. Tous les patients doivent débuter un traitement avec la dexaméthasone soit par voie orale soit par IV à raison de 4 mg deux fois par jour pendant 5 jours à partir du jour de l’injection de DepoCyte.
- DepoCyte ne doit pas être administré par une autre voie.
- DepoCyte doit être utilisé tel quel ; ne pas diluer (cf Incompatibilités).
- DepoCyte doit être administré par injection lente sur une période de 1 à 5 minutes directement dans le liquide céphalorachidien (LCR) soit via un réservoir intraventriculaire, soit par injection directe dans le sac lombaire. Après administration par ponction lombaire, il est recommandé de demander au patient de rester allongé à plat pendant une heure. Tous les patients doivent débuter un traitement avec la dexaméthasone soit par voie orale soit par IV à raison de 4 mg deux fois par jour pendant 5 jours à partir du jour de l’injection de DepoCyte.
- Les patients doivent être sous surveillance médicale afin de détecter une réaction toxique immédiate.
- Si une neurotoxicité se développe, la posologie doit être réduite à 25 mg. Si elle persiste, le traitement par DepoCyte doit être interrompu.
- Enfants et adolescents :
- La tolérance et l’efficacité de ce médicament n’ont pas été démontrées formellement chez les enfants (cf Pharmacodynamie). Il n’est pas recommandé d’utiliser DepoCyte chez les enfants et les adolescents tant que l’on ne dispose pas de données complémentaires.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.
- Patients avec une infection méningée évolutive.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- Les patients recevant DepoCyte doivent être simultanément traités par des corticostéroïdes (par exemple dexaméthasone) de façon à atténuer les symptômes de l’arachnoïdite (cf Effets indésirables) qui est un effet indésirable fréquent.
- L’arachnoïdite est un syndrome qui se caractérise principalement par des nausées, des vomissements, des maux de tête et de la fièvre. Si elle n’est pas traitée, l’arachnoïdite chimique peut être fatale.
- Les patients devront être informés des effets indésirables attendus tels les maux de tête, nausées, vomissements et fièvre ainsi que des signes et symptômes précoces de la neurotoxicité. Il faut insister sur l’importance de l’administration concomitante de la dexaméthasone au début de chaque cycle de traitement par DepoCyte. Le patient doit être averti qu’en cas d’apparition de signe ou symptôme de neurotoxicité ou de mauvaise tolérance à la dexaméthasone per os, il doit en informer son médecin.
- La cytarabine, lorsqu’elle est administrée par voie intrathécale, peut être associée à des nausées, des vomissements et à une grave toxicité du système nerveux central qui peut aboutir à un déficit permanent, incluant une cécité, une myélopathie et d’autres toxicités neurologiques.
- L’administration de DepoCyte en association à d’autres agents anticancéreux neurotoxiques ou à une irradiation crânienne ou rachidienne peut augmenter le risque de neurotoxicité.
- La méningite infectieuse peut être associée à l’administration intrathécale. Une hydrocéphalie, possiblement précipitée par l’arachnoïdite, a également été rapportée.
- Le blocage ou la diminution du flux du liquide céphalorachidien peut entraîner une augmentation des concentrations en cytarabine libre dans le LCR avec augmentation du risque de neurotoxicité. Par conséquent, la nécessité d’évaluer le flux du LCR doit être prise en considération avant d’initier le traitement comme pour toute administration intrathécale d’un agent cytotoxique.
- Bien qu’une exposition systémique significative à la cytarabine libre ne soit pas attendue après une administration intrathécale, certains effets sur la moelle osseuse ne peuvent pas être exclus. La toxicité systémique due à l’administration intraveineuse de la cytarabine consiste essentiellement en une myélosuppression avec leucopénie, thrombopénie et anémie. Par conséquent, une surveillance hématologique est recommandée.
- De rares réactions anaphylactiques consécutives à une administration intraveineuse de la cytarabine libre ont rarement été rapportées.
- Étant donné que les particules de DepoCyte sont identiques en taille et en apparence aux leucocytes, il est nécessaire de porter une attention particulière lors de l’interprétation de l’examen du LCR après administration de DepoCyte.
INTERACTIONS |
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
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Tableau 1 : Effets indésirables reflétant peut-être un syndrome méningé chez les patients des phases II, III et IV (n [%] de cycles* de traitement) Terme préféré par le MedDRA DepoCyte (n = 929 cycles) Méthotrexate (n = 258 cycles) Cytarabine (n = 99 cycles) Céphalées SAP 24 % 16 % 14 % Nausées 18 % 12 % 15 % Vomissements SAP 17 % 11 % 11 % Arachnoïdite 16 % 7 % 13 % Pyrexie 12 % 7 % 16 % Douleurs lombaires 7 % 7 % 6 % Convulsions SAP 6 % 5 % 2 % Douleurs cervicales 4 % 3 % 3 % Rigidité cervicale 3 % < 1 % 4 % Hydrocéphalie acquise 2 % 1 % 0 % Pléïocytose du LCR 1 % 0 % 0 % Méningisme < 1 % 1 % 1 % -
*
La durée du cycle était de 2 semaines durant lesquelles le patient recevait soit 1 dose de DepoCyte, soit 4 doses de cytarabine ou de méthotrexate. Les patients sous cytarabine et méthotrexate n’ayant pas pris toutes les 4 doses sont comptés comme une partie d’un cycle.
-
Tableau 2 : Effets indésirables se produisant dans > 10 % des cycles dans l’un ou l’autre groupe de traitement présentant une méningite lymphomateuse, au stade d’étude de phase I-IV, et recevant 50 mg de DepoCyte ou de la cytarabine (% de cycles* de traitement) Système organe classe
– Terme préféré par le MedDRA
Nombre de cycles DepoCyte (n = 151 cycles) Cytarabine (n = 99 cycles) Troubles du système nerveux – Céphalées SAP
23 % 14 % – Arachnoïdite
16 % 13 % – Confusion
11 % 3 % Troubles gastro-intestinaux – Nausées
13 % 15 % – Vomissements SAP
12 % 11 % – Diarrhée SAP
11 % 10 % Troubles d’ordre général et affections du site d’administration – Faiblesse
13 % 17 % – Pyrexie
14 % 16 % – Fatigue
6 % 14 % Troubles du sang et du système lymphatique – Thrombocytopénie
10 % 13 % -
*
Les durées des cycles d’induction et de maintenance étaient respectivement de 2 et 4 semaines, durant lesquelles le patient recevait soit 1 dose de DepoCyte, soit 4 doses de cytarabine. Les patients sous cytarabine n’ayant pas pris toutes les 4 doses au cours d’un cycle sont comptés comme un cycle complet.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Groupe pharmacothérapeutique : anti-métabolite (analogue de la pyrimidine). Code ATC : L01BC01.
DepoCyte est une formulation à libération prolongée de cytarabine, destinée à une administration directe dans le liquide céphalorachidien (LCR).
La cytarabine est un agent antinéoplasique spécifique de la phase du cycle cellulaire, agissant uniquement sur les cellules durant la phase S de la division cellulaire. Dans la cellule, la cytarabine est convertie en triphosphate 5′-cytarabine (ara-CTP), qui est un métabolite actif. Le mécanisme d’action n’est pas complètement élucidé, mais il apparaît que l’ara-CTP agit principalement par inhibition de la synthèse de l’ADN. Son intercalation dans l’ADN et l’ARN peut aussi contribuer à la cytotoxicité de la cytarabine. La cytarabine est cytotoxique pour une large variété de lignées cellulaires de mammifère en culture.
Pour les antimétabolites spécifiques de la phase du cycle cellulaire, la durée d’exposition des cellules néoplasiques à des concentrations cytotoxiques est une détermination importante de l’efficacité du médicament.
Dans les études in vitro, évaluant plus de 60 lignées cellulaires, il a été démontré que la concentration moyenne en cytarabine entraînant une inhibition de la croissance de 50 % (IC50) était approximativement de 10 µM (2,4 µg/ml) pour deux jours d’exposition et de 0,1 µM (0,024 µg/ml) pour 6 jours d’exposition. Les études ont aussi démontré la sensibilité de nombreuses lignées cellulaires de tumeur solide à la cytarabine, en particulier après de plus longues périodes d’exposition à la cytarabine.
Dans une étude clinique multicentrique, ouverte et contrôlée avec un comparateur actif, 35 patients atteints de méningite lymphomateuse (avec observation de cellules malignes à la cytologie du LCR) ont été randomisés pour recevoir un traitement intrathécal avec DepoCyte (n = 18) ou bien avec la cytarabine non encapsulée (n = 17). Durant la phase d’induction du traitement de 1 mois, DepoCyte était administré par voie intrathécale à une dose de 50 mg toutes les 2 semaines, et la cytarabine non encapsulée à une dose de 50 mg deux fois par semaine. Les patients qui n’avaient pas répondu ont interrompu le traitement suivant le protocole après 4 semaines. Les patients qui avaient obtenu une réponse (définie comme une disparition des cellules malignes dans le LCR, en l’absence d’une évolution des symptômes neurologiques) ont ensuite reçu un traitement de Consolidation et de Maintenance durant un maximum de 29 semaines.
Des réponses ont été observées chez 13 (72 % ; intervalles de confiance de 95 % : 47, 90) des 18 patients sous DepoCyte, par rapport à 3 (18 % ; intervalles de confiance de 95 % : 4, 43) des 17 patients sous cytarabine non encapsulée. On a observé une association statistiquement significative entre le traitement et la réponse (test exact de Fisher, valeur p = 0,002). La majorité des patients sous DepoCyte sont allés au-delà de l’induction et ont reçu un traitement supplémentaire. Les patients sous DepoCyte ont reçu une médiane de 5 cycles (doses) par patient (limites : 1 à 10 doses) et la durée médiane de traitement était de 90 jours (limites : 1 à 207 jours).
Aucune différence statistiquement significative n’a été notée au niveau des critères secondaires tels que la durée de la réponse, la survie sans progression, les signes et les symptômes neurologiques, le statut de performance de Karnofsky, la qualité de vie et la survie globale. La survie médiane sans progression (définie comme le temps jusqu’à progression neurologique ou mort) pour tous les patients traités était de 77 jours pour DepoCyte versus 48 jours pour la cytarabine non encapsulée. Le pourcentage de patients vivants à 12 mois était de 24 % pour DepoCyte versus 19 % pour la cytarabine non encapsulée.
Dans un essai clinique en ouvert, non comparatif d’escalade de dose, mené chez 18 patients pédiatriques âgés de 4 à 19 ans et atteints de méningite leucémique ou de méningite néoplasique liées à une tumeur cérébrale primaire, une dose intrathécale de 35 mg a été identifiée comme étant la dose maximale tolérée.
PHARMACOCINÉTIQUE |
L’analyse des données de pharmacocinétique disponibles montre que suite à une administration intrathécale de DepoCyte à des patients, soit par la voie lombaire, soit via le réservoir intraventriculaire, les pics de cytarabine libre ont été observés dans les 5 heures aussi bien dans le ventricule que dans le sac lombaire. Ces pics étaient suivis par un profil d’élimination biphasique consistant en une décroissance initiale rapide puis en une décroissance lente avec une demi-vie terminale de 100 à 263 heures pour une gamme posologique de 12,5 mg à 75 mg. Par contre, l’administration intrathécale de 30 mg de cytarabine libre a montré un profil de concentration biphasique dans le LCR avec une demi-vie terminale d’environ 3,4 heures.
Chez les patients présentant une méningite néoplasique, les paramètres pharmacocinétiques de DepoCyte (75 mg), administré par voie intraventriculaire ou par ponction lombaire, suggèrent que l’exposition au médicament dans les espaces ventriculaires ou lombaires est similaire quelle que soit la voie d’administration. De plus, comparée à la cytarabine libre, la formulation augmente la demi-vie biologique d’un facteur de 27 à 71 selon la voie d’administration et le compartiment considéré. Les concentrations de cytarabine encapsulée et les nombres des particules lipidiques dans lesquelles la cytarabine est encapsulée dans DepoCyte suivaient un schéma de distribution comparable. Il a été montré que les AUC de la cytarabine libre et encapsulée après une injection ventriculaire de DepoCyte apparaissaient augmenter linéairement en fonction de l’augmentation de la dose, indiquant que la libération de cytarabine à partir de DepoCyte et la pharmacocinétique de la cytarabine sont linéaires dans le LCR humain.
Le taux de transfert de la cytarabine à partir du LCR vers le plasma est lent et la conversion en uracilarabinoside (Ara-U), métabolite inactif, dans le plasma est rapide. L’exposition systémique à la cytarabine a été déterminée comme étant négligeable après une administration intrathécale de 50 et 75 mg de DepoCyte.
- Métabolisme et élimination :
- La voie principale d’élimination de la cytarabine est son métabolisme en un composé inactif, l’Ara-U (1-ß-D-arabinofuranosyluracile ou uracile arabinoside), suivi par une excrétion urinaire de l’Ara-U. Par contre, après une administration systémique de cytarabine, qui est rapidement métabolisée en Ara-U, la conversion en Ara-U dans le LCR est négligeable après une administration intrathécale, en raison d’une activité significativement plus faible de la cytidine-déaminase dans les tissus du SNC et du LCR. La clairance de la cytarabine dans le LCR est similaire au débit du LCR, 0,24 ml/min.
- La distribution et la clairance de la cytarabine et des composants phospholipidiques prédominants de la particule lipidique (DOPC) suite à une administration intrathécale de DepoCyte ont été évaluées chez les rongeurs. La cytarabine et les DOPC radiomarqués ont été distribués rapidement partout dans l’axe cérébrospinal. Plus de 90 % de la cytarabine étaient excrétés au jour 4 et 2,7 % supplémentaires dans les 21 jours. Les résultats suggèrent que les composants lipidiques subissent une hydrolyse et sont largement incorporés dans les tissus après dégradation dans l’espace intrathécal.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Une revue des données toxicologiques disponibles pour les constituants lipidiques (DOPC et DPPG) ou des phospholipides analogues à ceux dans DepoCyte, indique que de tels lipides sont bien tolérés chez de nombreuses espèces animales même après administration pendant des périodes prolongées à des doses dans la gamme g/kg.
Les résultats des études de toxicité aiguë et subaiguë réalisées chez le singe ont suggéré que DepoCyte intrathécale était tolérée jusqu’à une dose de 10 mg (comparable à une dose de 100 mg chez l’être humain). Une inflammation légère à modérée des méninges de la moelle épinière et du cerveau et/ou une activation astrocytaire ont été observées chez les animaux recevant DepoCyte par voie intrathécale. On a considéré que ces changements correspondaient aux effets toxiques des autres agents intrathécaux telle la cytarabine non encapsulée. Des changements analogues (généralement décrits comme minimes à légers) ont aussi été observés chez certains animaux recevant DepoFoam seul (vésicules de DepoCyte sans cytarabine) mais pas chez les animaux témoins recevant une solution salée. Les études chez la souris, le rat et le chien ont montré que la cytarabine libre est hautement toxique pour le système hématopoïétique.
Aucune étude de carcinogenèse, de mutagenèse, ni de reproduction n’a été menée avec DepoCyte. Le principe actif de DepoCyte, la cytarabine, est mutagène in vitro et est clastogène in vitro (aberrations chromosomiques et échanges de chromatides soeurs dans les leucocytes humains) et in vivo (aberrations chromosomiques et échanges de chromatides soeurs dans la moelle osseuse des rongeurs, test du micronucleus chez la souris). La cytarabine a induit une transformation des cellules embryonnaires du hamster et des cellules H43 du rat in vitro. La cytarabine est clastogène sur les cellules en méiose ; une augmentation dose-dépendante des anomalies et des aberrations chromosomiques dans la tête des spermatozoïdes est apparue chez la souris sous cytarabine en I.P. Aucune étude évaluant l’impact de la cytarabine sur la fertilité n’est disponible dans la littérature. Puisque l’exposition systémique à la cytarabine libre est négligeable suite à un traitement intrathécal par DepoCyte, le risque d’une altération de la fertilité est probablement faible.
INCOMPATIBILITÉS |
Aucune évaluation pharmacocinétique formelle sur les interactions médicamenteuses entre DepoCyte et d’autres agents n’a été conduite. DepoCyte ne doit pas être dilué ou mélangé avec d’autres produits médicamenteux, car une modification de la concentration ou du pH peut remettre en cause la stabilité des microparticules.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 18 mois.
A conserver au réfrigérateur (2 °C – 8 °C). Ne pas congeler.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
- Préparation de DepoCyte :
- En raison de sa nature toxique, prendre des précautions spéciales pour manipuler DepoCyte. Se référer aux « Précautions pour la manipulation et l’élimination de DepoCyte » données ci-dessous.
- Les flacons doivent être réchauffés à la température ambiante (18 °C – 22 °C) pendant un minimum de 30 minutes, et être doucement renversés pour remettre en suspension les particules juste avant de prélever le médicament du flacon. Éviter d’agiter intensément. Aucune autre dilution ou reconstitution n’est nécessaire.
- Administration de DepoCyte :
- DepoCyte doit être administré par voie intrathécale uniquement.
- DepoCyte doit être prélevé du flacon immédiatement avant l’administration. Dans la mesure où il est en flacon à usage unique et ne contient pas de conservateur, le médicament doit être utilisé dans les 4 heures suivant son prélèvement. Tout médicament entamé doit être éliminé et non réutilisé. Ne pas mélanger DepoCyte avec d’autres produits médicamenteux (cf Incompatibilités). Ne pas diluer la suspension.
- Des filtres en ligne ne doivent pas être utilisés lors de l’administration de DepoCyte. DepoCyte est administré directement dans le LCR via un réservoir intraventriculaire ou via une injection directe dans le sac lombaire. DepoCyte doit être injecté lentement sur une période de 1 à 5 minutes. Suite à une administration du médicament par ponction lombaire, il faut avertir le patient de rester allongé à plat pendant une heure. Les patients doivent être sous surveillance médicale afin de détecter les réactions toxiques immédiates.
- La dexaméthasone doit être administrée à tous les patients à raison de 4 mg deux fois par jour par voie orale ou intraveineuse pendant 5 jours à partir du jour de l’injection de DepoCyte.
- Précautions pour la manipulation et l’élimination de DepoCyte :
- Les recommandations de protection suivantes sont données en raison de la nature toxique de cette substance :
- Le personnel médical doit être formé à la manipulation des agents anticancéreux.
- Le personnel masculin et féminin essayant de concevoir et les employées enceintes ne doivent pas travailler avec cette substance.
- Le personnel doit revêtir des vêtements de protection : lunettes de protection, blouses, gants et masques à usage unique.
- Un endroit désigné doit être réservé à la préparation (de préférence sous une hotte à flux d’air laminaire). La surface de travail doit être protégée par un plastique puis par un papier absorbant à usage unique.
- Tous les objets utilisés pendant l’administration ou le nettoyage doivent être placés dans des containers spéciaux à haut risque, destinés à être incinérés à haute température.
- En cas de contact accidentel avec la peau, laver immédiatement les zones exposées avec de l’eau et du savon.
- En cas de contact accidentel avec les muqueuses, traiter immédiatement les zones exposées avec de grandes quantités d’eau. Des soins médicaux doivent être assurés.
- Le personnel médical doit être formé à la manipulation des agents anticancéreux.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Médicament réservé à l’usage hospitalier. | |
Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie. | |
AMM | EU/1/01/187/001 ; CIP 3400956492831 (RCP rév 29.11.2010). |
Collect. |
Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD : | UCD 9261050 (flacon) : 1662.50 euros. |
Inscrit sur la liste des spécialités prises en charge en sus des GHS. |
Titulaire de l’AMM : Pacira Limited.
MUNDIPHARMA
2, rue du Docteur-Lombard
92130 Issy-les-Moulineaux
Tél : 01 55 38 92 30. Fax : 01 55 38 92 45
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