logo news copy.webp
Search
Close this search box.

DIDRONEL® 200 mg


étidronate disodique

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé (rectangulaire, blanc) :  Boîte de 60, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Acide étidronique (DCI) sel disodique ou étidronate disodique 
    200 mg
    Excipients : cellulose microcristalline, amidon de maïs modifié, stéarate de magnésium.

  • INDICATIONS

    • Maladie de Paget de l’adulte, douloureuse ou non, en poussée évolutive ou compliquée.
    • Hypercalcémies malignes en relais du traitement par un bisphosphonate injectable.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :

    Voie orale.

    Réservé à l’adulte.

    Maladie de Paget :
    • La dose initiale recommandée, pour la plupart des malades, est de 5 mg/kg/jour, soit environ 2 comprimés par jour, pour une période maximale de 6 mois.
      Coût du traitement journalier : 1,30 euro(s).
    • Des doses supérieures à 10 mg/kg/jour doivent être évitées, sauf cas particulier, en raison du risque d’ostéomalacie : une surveillance médicale accrue s’impose et la durée du traitement ne devra pas dépasser 3 mois.
    • Le deuxième traitement ne sera entrepris qu’après une période de sevrage d’au moins trois mois et après mise en évidence de la réactivation de la maladie par les indices biochimiques (dès que ceux-ci se sont élevés substantiellement ou se sont rapprochés des valeurs obtenues avant le premier traitement).
    • En aucun cas, la valeur de ce deuxième traitement ne devra dépasser celle du traitement initial. Un deuxième traitement prématuré n’est pas recommandé.
    Hypercalcémies malignes :
    20 mg/kg/jour administrés le jour suivant la dernière dose de bisphosphonate IV, pendant 30 jours.
    La durée du traitement ne doit pas excéder 30 jours.

    Mode d’administration :

    L’étidronate doit être administré en une prise unique, 2 heures au moins avant ou après un repas (à 10 heures du matin par exemple).

    Les comprimés sont à avaler avec un grand verre d’eau ou de jus de fruits.

    Du calcium ne doit pas être pris en même temps que l’étidronate. Toute nourriture, et particulièrement celle riche en calcium, comme le lait, doit être évitée au moment de la prise du médicament (cf Interactions).


    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • En l’absence de données cliniques, ne pas traiter par l’étidronate les malades atteints d’insuffisance rénale sévère.
    • Hypersensibilité connue au produit.
    • Ostéomalacie patente.
    • Allaitement.
    Relatives :
    • Grossesse.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou une infection locale (ostéomyélite y compris), a été rapportée chez des patients cancéreux recevant un régime thérapeutique comprenant principalement des bisphosphonates par voie intraveineuse. Un grand nombre de ces patients recevaient aussi une chimiothérapie et des corticoïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a aussi été rapportée chez des patients traités par bisphosphonates par voie orale.

    Un examen dentaire avec des soins dentaires préventifs appropriés doivent être discutés avant traitement par bisphosphonates chez les patients présentant des facteurs de risques associés (exemples : cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticoïdes, mauvaise hygiène buccale). Quand ils sont sous traitement, ces patients doivent, si possible, éviter les actes dentaires invasifs. Chez les patients chez qui survient une ostéonécrose de la mâchoire sous bisphosphonates, la chirurgie dentaire peut aggraver la pathologie. Chez les patients nécessitant des soins dentaires, aucune donnée disponible ne suggère que l’arrêt du traitement par bisphosphonate diminue le risque d’ostéonécrose de la mâchoire.

    Le bon sens clinique du médecin traitant doit guider la prise en charge de chaque patient, qui repose sur l’évaluation du rapport bénéfice/risque individuel.

    Précautions d’emploi :

    A fortes doses (10 à 20 mg/kg/jour) ou en cas de traitement continu de plus de 6 mois, l’étidronate disodique peut inhiber la minéralisation de la substance ostéoïde produite pendant la phase de formation osseuse. Lorsque des biopsies ont été pratiquées jusqu’à 7 ans de traitement aux doses recommandées, il n’a pas été observé d’ostéomalacie généralisée.

    En cas de fracture, il est recommandé de suspendre la prescription de Didronel et de ne pas reprendre le traitement avant complète reconsolidation.

    Surveillance radiologique et biochimique des patients pagétiques avec lésions lytiques et arrêt du traitement chez les non-répondeurs.


    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Sels de calcium, sels de fer, topiques gastro-intestinaux, antiacides (sels, oxyde et hydroxydes de magnésium, d’aluminium et de calcium), administrés par voie orale : diminution de l’absorption digestive des bisphosphonates. Prendre à distance des bisphosphonates, plus de deux heures si possible.
    • Produits susceptibles d’entraîner des troubles de la minéralisation : l’association avec l’étidronate doit être évitée.

    FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène à doses élevées, avec des altérations osseuses touchant le squelette et les dents.

    Lorsqu’il est administré pendant toute la gestation, ce médicament est à l’origine de troubles de la minéralisation osseuse, touchant principalement les os longs et se traduisant par des déformations angulaires. Le plus souvent, ces anomalies s’observent à doses élevées et sont réversibles après la mise bas. Cet effet est vraisemblablement à mettre au compte du mécanisme d’action de la molécule, par chélation du calcium.

    En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de ce médicament lorsqu’il est administré pendant la grossesse.

    En conséquence, l’utilisation de l’étidronate est déconseillée pendant la grossesse.

    Cet élément ne constitue pas l’argument pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.


    Allaitement :

    En cas de traitement par ce médicament, l’allaitement est contre-indiqué.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Effets gastro-intestinaux :
    • Des nausées et de la diarrhée peuvent éventuellement survenir. Leur incidence augmente quand l’étidronate est administré à des doses supérieures à 5 mg/kg/jour.
    • Des gastralgies, en particulier chez les sujets prédisposés.
    Autres effets :
    • Ostéomalacie liée à une posologie trop élevée (cf Posologie et Mode d’administration).
    • Réactions cutanées (prurit, urticaire, éruptions folliculaires, éruptions maculeuses ou maculopapuleuses).
    • Possibilité de crise d’asthme chez les patients asthmatiques.
    • Fréquence inconnue : ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou une infection locale, avec souvent un retard de cicatrisation (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Effets très rares :
    • Arthralgies, paresthésies, sensations anormales de la langue.
    • Éruptions vésiculo-bulleuses.
    • Des atteintes de la lignée blanche ont été rapportées, sans que la relation de causalité avec le médicament ait pu être établie.

    SURDOSAGE

    Théoriquement, un accident de surdosage se traduirait par une hypocalcémie. Il suffirait alors d’utiliser du gluconate de calcium par voie intraveineuse.

  • PHARMACODYNAMIE

    Bisphosphonates, inhibiteurs de la résorption osseuse (M : appareil locomoteur).

    Antipagétique.

    L’étidronate a un effet antiostéoclastique et ralentit le remaniement osseux (action inhibitrice sur la résorption osseuse démontrée expérimentalement chez le rat et la souris). Il diminue l’hydroxyprolinurie et le taux de phosphatases alcalines sériques. L’étidronate redonne au tissu osseux sa structure lamellaire et prévient la calcification des tissus mous (chez le rat).

    L’étidronate a un effet antalgique sur la douleur pagétique. Son efficacité a été démontrée chez les patients atteints de la maladie de Paget disséminée avec symptomatologie franche et élévation significative de l’hydroxyprolinurie et des phosphatases alcalines sériques.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    L’absorption chez l’homme est égale à environ 3,5 % de la dose ingérée.

    L’étidronate n’est pas métabolisé.

    La demi-vie plasmatique est de 6 heures ± 0,7.

    Dans les 24 heures, la moitié de la dose absorbée est fixée sur l’os de façon prolongée, plus particulièrement dans les zones d’ostéogenèse élevée, puis lentement éliminée en fonction du remodelage osseux. L’autre moitié est éliminée par voie urinaire.

    La partie non absorbée est éliminée par voie fécale.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    5 ans.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400934509858 (1981 rév 15.05.2007).
      
    Prix :38.85 euros (60 comprimés).
    Remb Séc soc à 15 %. Collect et AP.


    WARNER CHILCOTT FRANCE
    Immeuble Le Jean-Monnet
    11, place des Vosges. 92061 Paris-La Défense cdx
    Info Médic :
    Tél (N° Vert) : 08 00 34 58 79. Fax : 01 46 67 28 98

    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires

    SEVORANE®

    sévoflurane FORMES et PRÉSENTATIONS Liquide pour inhalation par vapeur :  Flacons de 250 ml avec système

    Read More »

    ACTONEL® 30 mg

    risédronate monosodique FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé pelliculé à 30 mg (ovale ; inscrit  « RSN »  sur une face,

    Read More »

    CARYOLYSINE®

    chlorméthine FORMES et PRÉSENTATIONS Solution à diluer et solvant pour solution injectable IV et pour

    Read More »