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DIPIPÉRON®


pipampérone

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé sécable à 40 mg (blanc) : Boîte de 20, sous plaquettes thermoformées.
Solution buvable à 40 mg/ml :  Flacon compte-gouttes de 30 ml, avec bouchon sécurité-enfant.
  • Modèle hospitalier : Boîte de 4 flacons de 195 ml avec compte-gouttes.


  • COMPOSITION

    Comprimé :p cp
    Pipampérone (DCI) 
    40 mg
    (sous forme de dichlorhydrate : 48 mg/cp)
    Excipients : amidon de maïs, lactose monohydraté, saccharose, talc, stéarate de magnésium.
  • Solution buvable :p ml
    Pipampérone (DCI) 
    40 mg
    (sous forme de dichlorhydrate : 48 mg/ml)
    Excipient : eau purifiée. Conservateurs : parahydroxybenzoates de méthyle et de propyle.
  • 1 ml = 20 gouttes.


    INDICATIONS

    Traitement de courte durée des états d’agitation et d’agressivité au cours des états psychotiques aigus et chroniques (schizophrénies ; délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    La prescription se fera de préférence en une ou deux prises vespérales, par exemple au dîner et au coucher.
  • Comprimé :
    Réservé à l’adulte.
    La posologie quotidienne est :
    AgePosologie moyenneDose initialeProgression journalière
    Adulte1 à 3 cp½ cp½ cp
    Coût du traitement journalier : 0,10 à 0,29 euro(s).
    Sujet âgé :
    La forme comprimé n’est pas adaptée au traitement des sujets âgés.
    Chez les sujets âgés, la forme solution buvable en gouttes est la seule adaptée.
    Solution buvable :
    La posologie quotidienne est fonction de l’âge :
    AgePosologie moyenneDose initialeProgression journalière
    Adulte20 à 60 gouttes10 gouttes10 gouttes
    Sujet âgé20 à 40 gouttes5 gouttes5 gouttes
    Enfant (à partir de 5 ans)5 gouttes par année d’âge5 gouttes5 gouttes
    Coût du traitement journalier : 0,09 à 0,26 euro(s).

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité connue au pipampérone ou à l’un des composants du produit.
    • État comateux, dépression du système nerveux central.
    • Dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide) : cf Interactions.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • Syndrome malin des neuroleptiques :
      En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
    • Les signes de dysfonctionnement végétatif tels que sudation et instabilité artérielle peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer des signes d’appel précoces.
    • Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
    • Allongement de l’intervalle QT :
      De très rares cas d’allongement de l’intervalle QT ont été rapportés avec le pipampérone. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire grave, notamment à type de torsades de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT) : cf Effets indésirables.
    • Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
      • bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;
      • hypokaliémie ;
      • allongement congénital de l’intervalle QT ;
      • traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l’intervalle QT : cf Interactions.
      Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.
    • En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
    • Comprimé : en raison de la présence de saccharose et de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas d’intolérance au fructose, de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, de déficit en sucrase-isomaltase, ou de déficit en lactase.
    • Solution buvable : excipient à effet notoire (parahydroxybenzoates de méthyle et de propyle).
    Précautions d’emploi :

    L’absorption d’alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.

    Solution buvable : ce médicament contient du parahydroxybenzoate et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).

    Populations à risque :
    • Sujet âgé : en raison d’une plus grande sensibilité à la sédation, à l’hypotension orthostatique et aux effets extrapyramidaux, le pipampérone doit être utilisé avec prudence.
    • Affections cardiovasculaires graves (cf Mises en garde, Effets indésirables).
    • Épilepsie, convulsions : le pipampérone peut abaisser le seuil épileptogène, notamment chez les patients épileptiques et les sujets présentant d’autres facteurs prédisposant aux convulsions (désintoxication alcoolique, atteinte cérébrale).
    • La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques.
    • Insuffisant hépatique et/ou rénal : en raison d’un risque d’accumulation, le pipampérone doit être utilisé avec prudence.
    • Enfant (solution buvable) : la prescription sera exceptionnelle chez l’enfant et nécessitera une surveillance médicale spécialisée.
    • Comprimé : ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Médicaments abaissant le seuil épileptogène :
    L’utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.
    Médicaments sédatifs :
    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
    Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :
    Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L’hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (cf médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l’intervalle QT, congénital ou acquis.
    Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, certains neuroleptiques.
    Pour l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction.
    L’utilisation d’un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale. Toutefois, la méthadone, ainsi que certaines sous-classes, font exception à cette règle :
    • des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;
    • les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes sont également déconseillés, et non contre-indiqués, avec les autres torsadogènes.

    Contre-indiquées :
    • Dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide) : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

    Déconseillées :
    • Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), et autres médicaments tels que bépridil, cisapride, diphémanil, érythomycine IV, mizolastine, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
    • Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, cyamémazine, dropéridol, fluphénazine, propériciazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
    • Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
    • Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, sélégiline, pramipexole) : antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d’un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu’à l’arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de syndrome malin des neuroleptiques).
    • Consommation d’alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des neuroleptiques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
    • Lévodopa : antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
    • Méthadone : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
    • Bradycardisants : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
    • Hypokaliémiants : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

    A prendre en compte :
    • Antihypertenseurs : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
    • Bêtabloquants (sauf esmolol et sotalol) : effet vasodilatateur et risques d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
    • Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Le maintien d’un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

    Les données cliniques, bien que limitées, ne vont pas dans le sens d’une augmentation du risque malformatif.

    Bien qu’aucun cas n’ait été décrit chez le nouveau-né, le pipampérone pourrait, en théorie, être responsable s’il est poursuivi en fin de grossesse, en particulier à fortes doses, d’effets extrapyramidaux (hypertonie, trémulations) et de sédation.

    Compte tenu de ces données, il est préférable d’éviter d’utiliser le pipampérone au cours de la grossesse quel qu’en soit le terme. S’il s’avère indispensable de prescrire un traitement par le pipampérone au cours de la grossesse, tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets mentionnés ci-dessus.


    Allaitement :

    Il existe un passage des neuroleptiques butyrophénones dans le lait maternel ; par conséquent, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de diminution de la vigilance, somnolence, vertiges, troubles de la vision, liés à ce médicament.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les caractéristiques pharmacologiques de la molécule sont à l’origine d’effets indésirables d’inégale intensité et liés ou non à la dose (cf Pharmacodynamie).
  • Neuropsychiques :
    • Dyskinésies précoces (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus…).
    • Dyskinésies tardives survenant lors de cures prolongées.
    • Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation des symptômes qui peuvent être permanents chez certains patients.
    • Le syndrome peut être masqué lors de la reprise du traitement, lors de l’augmentation de la posologie ou lors de l’administration d’un neuroleptique différent.
    • Lors de l’arrêt du traitement ou de la réduction de posologie, le syndrome peut réapparaître.
    • Syndrome extrapyramidal :
      • akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques ;
      • hyperkinéto-hypertonique, excitomoteur ;
      • avec akathisie.
    • Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.
    • Indifférence, réactions anxieuses, variation de l’humeur.
    • Autres effets rapportés : dépression, fatigue, sensations de vertige, insomnie, céphalées, crises convulsives lors de l’association à d’autres médicaments antipsychotiques.
    Neurovégétatifs :
    • Syndrome malin des neuroleptiques (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Hypotension orthostatique.
    Cardiovasculaires :
    • Rares cas de mort subite.
    • Très rares cas d’allongement de l’intervalle QT et/ou d’arythmie ventriculaire incluant des torsades de pointes (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Syncope vagale avec arrêt cardiocirculatoire.
    • Occasionnellement : tachycardie, hypotension.
    Gastro-intestinaux :
    • Nausées, vomissements, perte d’appétit ont été rapportés.
    Endocriniens et métaboliques :
    • Hyperprolactinémie : oligoménorrhée, aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, impuissance, frigidité.
    • Prise de poids, parfois importante.
    • Rares cas d’hyponatrémie.
    Hématologiques :
    • Diminution d’une ou des trois lignées cellulaires sanguines.
    Divers :
    • Des cas isolés d’altération des fonctions hépatiques ou d’hépatite, le plus souvent cholestatique, ont été rapportés.
    • Manifestations cutanées à type d’éruptions érythématopultacées d’origine allergique ou non.
    • Les autres effets indésirables occasionnellement rapportés sont : troubles de la vision, rétention urinaire.
    Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d’origine cardiaque ainsi que des cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patients traités par des neuroleptiques antipsychotiques à structure phénothiazinique, butyrophénone ou benzamide.

  • SURDOSAGE

    Symptômes :
    Les symptômes correspondent à une exacerbation des effets pharmacologiques du produit.
    Les symptômes les plus fréquents sont des réactions extrapyramidales, une hypotension modérée et/ou une sédation. De très rares cas d’allongement de l’intervalle QT, d’arythmie ventriculaire incluant des torsades de pointes, et/ou d’arrêt cardiaque ont été rapportés. Le risque d’arythmie cardiaque éventuellement associée à un allongement de l’intervalle QT doit être pris en compte.
    Traitement :
    Il n’existe pas d’antidote spécifique. Bien que le traitement soit essentiellement symptomatique, il est recommandé de pratiquer un lavage gastrique ou d’induire les vomissements (sauf chez les patients inconscients ou présentant des convulsions), puis d’administrer du charbon activé.
    Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d’allongement de l’intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu’à rétablissement du patient.

    PHARMACODYNAMIE

    Antipsychotique (code ATC : N05AD05 ; N : système nerveux central).

    Le pipampérone est un neuroleptique sédatif non anticholinergique.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Le pipampérone est une molécule modérément lipophile.

    Les études chez le rat ont montré que la résorption gastro-intestinale, sous forme de dichlorhydrate, et la distribution dans les principaux organes (foie, cerveau) sont rapides (Tmax : 15 minutes).

    Chez l’homme, le pipampérone est principalement métabolisé par N-déalkylation oxydative, oxydation pipéridinique et hydrolyse de la fonction amide.

    L’élimination (90 % en 24 heures) s’effectue essentiellement sous forme de métabolites inactifs par voies urinaire et fécale.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    Pas de précautions particulières de conservation.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400930323199 (1965/86, RCP rév 02.08.2010) 20 cp.
    3400931300458 (1970/88, RCP rév 02.08.2010) 30 ml sol buv.
    3400956059959 (1970/88, RCP rév 02.08.2010) 195 ml sol buv.
      
    Prix :1.90 euros (boîte de 20 comprimés).
    2.60 euros (flacon de 30 ml de solution buvable).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    JANSSEN-CILAG
    1, rue Camille-Desmoulins. TSA 91003
    92787 Issy-les-Moulineaux cdx 9
    Info médic et Pharmacovigilance :
    Tél (n° Vert) : 08 00 25 50 75 E-mail : medisource@its.jnj.com

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