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DIPROSTÈNE® suspension injectable


bétaméthasone

FORMES et PRÉSENTATIONS

Suspension injectable :  Boîte de 1 seringue préremplie de 1 ml + 2 aiguilles stériles sous étui individuel (50 8/10 et 25 5/10).


  • COMPOSITION

     p seringue
    Bétaméthasone (DCI) 
    5 mg
    (sous forme de dipropionate : 6,43 mg/ml)
    Bétaméthasone (DCI) 
    2 mg
    (sous forme de phosphate disodique : 2,63 mg/ml)
    Excipients : parahydroxybenzoate de méthyle (E 218), parahydroxybenzoate de propyle (E 216), alcool benzylique, édétate de sodium, hydrogénophosphate de sodium anhydre, chlorure de sodium, polysorbate 80, carmellose sodique, macrogol 4000, acide chlorhydrique concentré, eau ppi.

    Teneur en alcool benzylique : 9 mg/ml.

    Teneur en sodium : 5 mg par seringue préremplie.


    INDICATIONS

    Usage systémique :
    Rhinite allergique saisonnière après échec des autres thérapeutiques (antihistaminique par voie générale, corticoïde intranasal ou corticoïde per os en cure courte).
    Usage local :
    Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l’affection justifie une forte concentration locale. Toute prescription d’injection locale doit faire la part du danger infectieux, notamment du risque de favoriser une prolifération bactérienne.
    Ce produit est indiqué dans les affections :
    • Dermatologiques : cicatrices chéloïdes.
    • ORL : irrigations intrasinusiennes dans les sinusites subaiguës ou chroniques justifiant un drainage.
    • Rhumatologiques :
      • injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée ;
      • injections périarticulaires : tendinites, bursites ;
      • injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Cette spécialité n’est pas adaptée à l’administration par voie inhalée par nébulisateur.
  • Équivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 0,75 mg de bétaméthasone.
  • Usage systémique :
    Voie intramusculaire.
    Rhinite allergique saisonnière après échec des autres thérapeutiques (antihistaminique par voie générale, corticoïde intranasal ou corticoïde per os en cure courte) :
    1 injection de 1 ml pendant la période allergique.
    A renouveler 1 fois.
    Usage local :
    La posologie habituelle est de ¼ à 2 ml selon la taille et le siège de l’injection. Il faut éviter que l’injection ne soit trop superficielle en raison du risque d’atrophie sous-cutanée.
    L’injection ne sera répétée qu’en cas de réapparition ou de persistance des symptômes.

    CONTRE-INDICATIONS

    Liées à l’usage systémique :
    Absolues :
    Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situations suivantes (il n’existe toutefois aucune contre-indication absolue pour une corticothérapie d’indication vitale) :
    • En raison de la présence d’alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme.
    • Tout état infectieux, à l’exclusion des indications spécifiées (cf Indications).
    • Certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona).
    • États psychotiques encore non contrôlés par un traitement.
    • Hypersensibilité à l’un des constituants.
    • Troubles de la coagulation, traitement anticoagulant en cours en cas d’injection intramusculaire ou d’usage local.
    • Vaccins vivants.
    Relatives :
    • Médicaments non antiarythmiques donnant des torsades de pointes (cf Interactions).
    Liées à l’usage local :
    Absolues :
    • Infection locale ou générale, ou suspicion d’infection.
    • Troubles sévères de la coagulation, traitement anticoagulant en cours.
    • Hypersensibilité à l’un des constituants.
    • En raison de la présence d’alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Sportifs :
    L’attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    Liées à l’usage systémique :
    • De rares cas de réactions de type anaphylactique étant survenus chez des patients traités par une corticothérapie parentérale, une attention particulière sera portée avant toute administration chez des sujets présentant un terrain atopique.
    • En cas d’ulcère gastroduodénal, la corticothérapie n’est pas contre-indiquée si un traitement antiulcéreux est associé. En cas d’antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et, au besoin, après fibroscopie.
    • La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d’une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d’une zone d’endémie (régions tropicales, subtropicales, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.
    • Les signes évolutifs d’une infection peuvent être masqués par la corticothérapie. Il importe, avant la mise en route du traitement, d’écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l’apparition de pathologies infectieuses. En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est nécessaire s’il existe des séquelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.
    • L’emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.
    • Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible.
    • Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d’une élévation éventuelle de la pression artérielle. L’apport sodé sera réduit.
    • La supplémentation potassique n’est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée, ou en cas de risque de troubles du rythme ou d’associations à un traitement hypokaliémiant.
    • Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l’hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications, mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.
    • Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.
    Liées à l’usage local :
    • En l’absence de données concernant le risque de calcification, il est préférable d’éviter l’administration d’un corticoïde en intradiscal.
    • Du fait d’une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en compte certaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, en particulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme :
      • certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona) ;
      • états psychotiques encore non contrôlés par un traitement ;
      • vaccins vivants.
    • La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses.
    • Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiques d’hypercorticisme.
    • Il est nécessaire d’observer une asepsie rigoureuse.
    • L’injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, un état psychotique, une hypertension artérielle sévère.
    • L’administration devra être prudente chez les patients à risque élevé d’infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs de prothèse.
    • Ne pas injecter en intratendineux.
    Liées aux excipients :
    • Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E 218) et du parahydroxybenzoate de propyle (E 216) et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées) ; exceptionnellement, réactions immédiates avec urticaire et bronchospasmes.
    • Ce médicament contient 9 mg/ml d’alcool benzylique. Il peut provoquer des réactions toxiques et des réactions de type anaphylactoïde chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 3 ans.
    • Ce médicament contient 5 mg de sodium par seringue préremplie. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par seringue préremplie, c’est-à-dire « sans sodium ».

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Liées à l’usage systémique :
    Déconseillées :
    • Médicaments donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine) : utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraîner des torsades de pointes en cas d’hypokaliémie.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Acide acétylsalicylique par voie générale et, par extrapolation, autres salicylés : diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes et risque de surdosage salicylé après son arrêt, par augmentation de l’élimination des salicylés par les corticoïdes. Adapter les doses de salicylés pendant l’association et après l’arrêt du traitement par les corticoïdes.
    • Antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, brétylium, disopyramide, quinidiniques, sotalol) : l’hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant. Prévenir l’hypokaliémie, la corriger si besoin ; surveiller l’espace QT. En cas de torsade, ne pas administrer d’antiarythmique (entraînement électrosystolique).
    • Anticoagulants oraux : impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l’anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours. Lorsque l’association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
    • Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV) : risque accru d’hypokaliémie par effet additif. Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin, surtout en cas de thérapeutique digitalique.
    • Digitaliques : hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et, éventuellement, ECG.
    • Héparines par voie parentérale : aggravation par l’héparine du risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours. L’association doit être justifiée, renforcer la surveillance.
    • Inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine) : diminution des taux plasmatiques et de l’efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation. Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie des corticoïdes pendant l’association et après arrêt de l’inducteur enzymatique.
    • Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants : élévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes). Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
    • Isoniazide (décrit pour la prednisolone) : diminution des taux plasmatiques de l’isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l’isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance clinique et biologique.

    A prendre en compte :
    • Antihypertenseurs : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
    • Interféron alpha : risque d’inhibition de l’action de l’interféron.
    • Vaccins vivants atténués : risque de maladie généralisée, éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu’il existe (poliomyélite).

    Liées à l’usage local :

    Les risques d’interaction des glucocorticoïdes avec d’autres médicaments sont exceptionnels par voie injectable locale dans les circonstances usuelles d’emploi. Ces risques seraient à considérer en cas d’injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme.


    FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Grossesse :
    Usage systémique :
    Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.
    Dans l’espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du 1er trimestre.
    Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.
    Il est justifié d’observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
    En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse, si besoin.
    Usage local :
    Le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en cas d’injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme : avec les corticoïdes par voie systémique, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été observée exceptionnellement après corticothérapie à dose élevée.

    Allaitement :
    Usage systémique :
    En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l’allaitement est déconseillé.
    Usage local :
    En cas de traitement à doses importantes, l’allaitement est déconseillé.

    EFFETS INDÉSIRABLES

    Liés à l’usage systémique :
    De rares cas de réactions anaphylactiques ont pu être rapportés chez des patients traités par des corticostéroïdes par voie parentérale (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). Des troubles du rythme cardiaque ont également été décrits, liés à l’administration intraveineuse.
    Autres effets :
    • Désordres hydroélectrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque congestive.
    • Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d’ACTH, atrophie corticosurrénalienne parfois définitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d’un diabète latent, arrêt de la croissance chez l’enfant, irrégularités menstruelles.
    • Troubles musculosquelettiques : atrophie musculaire précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose, fractures pathologiques, en particulier tassements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales.
    • Troubles digestifs : hoquets, ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle, perforations et hémorragies digestives ; des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l’enfant.
    • Troubles cutanés : acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard de cicatrisation.
    • Troubles neuropsychiques :
      • fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;
      • rarement : accès d’allure maniaque, états confusionnels ou confuso-oniriques, convulsions ;
      • état dépressif à l’arrêt du traitement.
    • Troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte.
    Liés à l’usage local :
    Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faible risque de survenue après administration locale, compte tenu des faibles taux sanguins, mais le risque d’hypercorticisme (rétention hydrosodée, déséquilibre d’un diabète et d’une hypertension artérielle…) augmente avec la dose et la fréquence des injections.
    • Risque d’infection locale (selon le site d’injection) : arthrites…
    • Atrophie localisée des tissus musculaires, sous-cutanés et cutanés. Risque de rupture tendineuse en cas d’injection dans les tendons.
    • Arthrites aiguës à microcristaux (avec suspension microcristalline) de survenue précoce.
    • Calcifications locales.
    • Réactions allergiques locales et générales.
    • Flush : céphalées et bouffées vasomotrices peuvent survenir. Elles disparaissent habituellement en un jour ou deux.

    PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : Corticoïdes à usage systémique non associés (code ATC : H02AB01).

    Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant la bétaméthasone, sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l’hydrocortisone.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Le phosphate de bétaméthasone soluble est très rapidement absorbé. A l’inverse, les microcristaux de dipropionate de bétaméthasone ne libèrent que progressivement le principe actif.

    La bétaméthasone est métabolisée dans le foie et excrétée par le rein.

    La demi-vie plasmatique de la bétaméthasone est de l’ordre de 5 heures, sa demi-vie biologique de 36 à 54 heures.


    INCOMPATIBILITÉS

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    18 mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C, et à l’abri de la lumière.

    Après ouverture :
    Le produit doit être utilisé immédiatement.

    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Agiter avant emploi.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400932005093 (1976/98, RCP rév 03.01.2011).
      
    Prix :5.53 euros (boîte unitaire).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    SCHERING-PLOUGH
    34, av Léonard-de-Vinci. 92400 Courbevoie
    Standard : Tél : 01 80 46 40 00
    Info médic : Tél : 01 80 46 40 40
    Pharmacovigilance : Tél : 01 80 46 46 46

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