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DOSTINEX®


cabergoline

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé à 0,5 mg (blanc) :  Flacon de 8.


  • COMPOSITION

     p cp
    Cabergoline (DCI) 
    0,5 mg
    Excipients : lactose anhydre, leucine.

  • INDICATIONS

    • Hyperprolactinémie idiopathique.
    • Hyperprolactinémie liée à la présence d’un microadénome ou d’un macroadénome hypophysaire, et leurs manifestations cliniques :
      • chez la femme : galactorrhée, oligo ou aménorrhée, infertilité ;
      • chez l’homme : gynécomastie, impuissance.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    La posologie initiale est de 0,5 mg par semaine en une seule prise, soit 1 comprimé par semaine.
  • Cette posologie de 0,5 mg par semaine sera maintenue pendant 4 semaines puis adaptée en fonction de la prolactinémie dont le dosage sera pratiqué la veille de la prise d’un comprimé. La posologie sera soit maintenue, soit augmentée par paliers de 0,5 mg en fonction de la prolactinémie mesurée au maximum toutes les 4 semaines jusqu’à l’obtention d’une réponse optimale au traitement.
  • Après équilibration de la posologie, un dosage trimestriel de la prolactinémie s’avère suffisant.
  • La plupart des patients sont contrôlés par une dose inférieure ou égale à 1 mg/semaine. Dans ce cas, une prise unique hebdomadaire est suffisante. La posologie peut varier de 0,25 à 2 mg, voire jusqu’à 4,5 mg par semaine. Lorsque la posologie dépasse 1 mg, il est recommandé de fractionner la dose hebdomadaire en deux prises ou plus selon la tolérance du patient.
  • Coût du traitement journalier : 0,59 à 1,18 euro(s) (de 0,5 à 1 mg par semaine).Pour améliorer la tolérance, l’administration du médicament doit se faire au milieu du repas, de préférence le soir, ou au coucher avec une légère collation.

  • CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité connue à la cabergoline ou à l’un des constituants de ce médicament.
    • Neuroleptiques antiémétiques et neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine) : cf Interactions.
    • Phénylpropanolamine.
    • Pour un traitement à long terme : signe de valvulopathie cardiaque décelé lors de l’échocardiographie préalable au traitement.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    • Fibrose et valvulopathie cardiaque et phénomènes cliniques pouvant être apparentés : des troubles inflammatoires fibrotiques et séreux, par exemple pleurésie, épanchement pleural, fibrose pleurale, fibrose pulmonaire, péricardite, épanchement péricardique, valvulopathie cardiaque touchant une ou plusieurs valvules (aortique, mitrale et tricuspide) ou fibrose rétropéritonéale, sont survenus après un usage prolongé de dérivés de l’ergot de seigle ayant une activité agoniste sur le récepteur 5HT2B de la sérotonine, comme la cabergoline. Dans certains cas, les symptômes ou manifestations de valvulopathie cardiaque ont régressé après l’arrêt de la cabergoline.
    • Une élévation anormale de la vitesse de sédimentation des érythrocytes (VSE) a été observée en association avec l’épanchement pleural/la fibrose. Il est recommandé de pratiquer une radiographie du thorax en cas d’élévations inexpliquées de la VSE à des valeurs anormales.
    • Les cas de valvulopathie ont été associés à l’administration de doses cumulées ; il convient donc de traiter les patients à la dose efficace minimale. Lors de chaque visite, il convient de réévaluer le rapport bénéfice-risque du traitement par la cabergoline pour le patient afin de déterminer s’il est judicieux de poursuivre le traitement par la cabergoline.
    • Avant le début d’un traitement à long terme :
      Tous les patients doivent subir une évaluation cardiovasculaire incluant la réalisation d’une échocardiographie afin d’évaluer la présence potentielle d’une pathologie valvulaire asymptomatique. Il est également approprié de déterminer la vitesse de sédimentation des érythrocytes ou de doser d’autres marqueurs de l’inflammation et d’examiner les fonctions pulmonaires, de réaliser une radiographie du thorax et d’évaluer la fonction rénale avant de commencer le traitement.
    • On ne sait pas si un traitement par la cabergoline est susceptible d’aggraver une régurgitation valvulaire sous-jacente. En cas de pathologie valvulaire fibrotique, ne pas traiter le patient par la cabergoline (cf Contre-indications).
    • Au cours d’un traitement à long terme :
      Les troubles fibrotiques peuvent connaître un début insidieux ; il convient donc de rechercher régulièrement chez les patients des manifestations éventuelles de fibrose progressive.
      Ainsi, pendant le traitement, il conviendra de surveiller les signes et symptômes :
      • de maladie pleuropulmonaire : dyspnée, essoufflement, toux persistante ou douleur thoracique ;
      • d’insuffisance rénale ou d’obstruction vasculaire urétérale/abdominale pouvant s’accompagner de douleurs dans les reins/les flancs et d’oedème des membres inférieurs, ainsi que de masses ou de points sensibles dans l’abdomen pouvant indiquer une fibrose rétropéritonéale ;
      • d’insuffisance cardiaque ; les cas de fibrose valvulaire et péricardique observés se sont souvent manifestés sous la forme d’une insuffisance cardiaque. Si ce type de symptômes apparaît, il convient d’exclure une fibrose valvulaire (et une péricardite constrictive).
    • La surveillance diagnostique clinique de l’apparition de troubles fibrotiques est essentielle. Une fois le traitement commencé, le premier échocardiogramme doit être réalisé au bout de 3 à 6 mois ; ensuite, la fréquence du suivi échocardiographique doit être déterminée en fonction de l’évaluation clinique individuelle, en portant l’attention tout particulièrement sur les signes et symptômes mentionnés ci-dessus, mais dans tous les cas, un échocardiogramme doit être pratiqué au moins tous les 6 à 12 mois.
    • L’administration de cabergoline doit être stoppée si l’échocardiogramme révèle l’apparition ou l’aggravation d’une régurgitation valvulaire, d’une restriction valvulaire ou d’un épaississement d’une valve de valvule (cf Contre-indications).
    • La nécessité de réaliser d’autres examens de suivi clinique (par exemple examen clinique incluant auscultation cardiaque, radiographie, TDM) doit être déterminée au cas par cas.
    • Des examens complémentaires appropriés, par exemple vitesse de sédimentation des érythrocytes et mesures de la créatinine sérique, doivent être réalisés si nécessaire pour confirmer le diagnostic de trouble fibrotique.
    • Une somnolence et des accès de sommeil d’apparition soudaine ont été rapportés lors du traitement par cabergoline, particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson.
    • Un endormissement soudain pendant les activités quotidiennes, dans certains cas sans prodromes, a été rapporté dans quelques cas peu fréquents. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis de se montrer prudents lors de la conduite automobile ou l’utilisation de machines pendant le traitement avec la cabergoline. Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d’apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser de machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé.
    • Une surveillance tensionnelle au cours des premiers jours de traitement est nécessaire en raison d’un risque d’hypotension orthostatique.
    • Avant l’administration de cabergoline, exclure une grossesse éventuelle. En raison de l’expérience clinique encore limitée et de la demi-vie prolongée du produit, il est recommandé, à titre de précaution, que les femmes souhaitant être enceintes arrêtent de prendre la cabergoline un mois avant la date de conception prévue, une fois les cycles d’ovulation réguliers rétablis (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).
    • La cabergoline pouvant restaurer la fertilité, une méthode adéquate de contraception doit être adoptée chez les femmes ne souhaitant pas de grossesse.
    • En cas d’adénome hypophysaire chez une femme enceinte et en particulier si le traitement a été interrompu, une surveillance attentive de l’adénome tout au long de la grossesse est indispensable.
    • En cas de signes d’expansion tumorale (altération du champ visuel ou céphalées), une prise en charge en milieu spécialisé est nécessaire et un traitement adapté doit être entrepris.
    • La cabergoline doit être administrée avec prudence chez les sujets présentant une insuffisance hépatique sévère, du fait de l’augmentation des concentrations plasmatiques de la cabergoline et de ses dérivés.
    • Une surveillance particulière est recommandée en cas d’antécédents psychiatriques (confusion, hallucination).
    • La cabergoline doit être administrée avec prudence chez les sujets souffrant d’affections vasculaires oblitérantes (y compris insuffisance coronaire) ou de syndrome de Raynaud.
    • Des cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), d’hypersexualité et d’augmentation de la libido ont été rapportés, chez des patients atteints de la maladie de Parkinson, traités par des agonistes dopaminergiques, dont la cabergoline. Ces cas sont principalement survenus chez des patients traités par des posologies élevées et ont été généralement réversibles après diminution des doses ou arrêt du traitement par agoniste dopaminergique (cf Effets indésirables).
    • Tenir compte de la présence de lactose en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Contre-indiquées :
    • Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine) : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques. En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique mais utiliser un anticholinergique.
    • Neuroleptiques antiémétiques : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques. Utiliser un antiémétique dénué d’effets extrapyramidaux.
    • Phénylpropanolamine : risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.

    Déconseillées :
    • Alcaloïdes de l’ergot de seigle (ergotamine, dihydroergotamine, méthylergométrine) : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
    • Macrolides (sauf spiramycine), par extrapolation à partir de l’érythromycine et de la josamycine : augmentation des concentrations plasmatiques de cabergoline avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
    • Sympathomimétiques indirects : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

    FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études chez l’animal n’ont montré aucun effet tératogène.

    L’expérience clinique est encore limitée. Avant l’administration de la cabergoline, il conviendra d’exclure une grossesse. Chez les femmes souhaitant une grossesse, il est souhaitable d’interrompre le traitement par la cabergoline au moins 1 mois avant le début de celle-ci sauf indication contraire précise à la poursuite du traitement.


    Allaitement :

    En raison de son effet inhibiteur sur la sécrétion de prolactine, la cabergoline rend l’allaitement maternel impossible.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    En début de traitement notamment, l’attention des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines doit être attirée sur le risque de baisses tensionnelles et vertiges liés à l’utilisation de ce médicament.
  • Les patients traités par cabergoline, présentant une somnolence et/ou des accès de sommeil d’apparition soudaine, doivent être informés qu’ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altération de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d’autres personnes à un risque d’accident grave ou de décès (par exemple l’utilisation de machines), ceci jusqu’à la disparition de ces effets (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Ces effets sont communs à tous les agonistes dopaminergiques.
  • Les effets les plus fréquents sont :
    • nausées et vomissements ;
    • céphalées, étourdissements/vertiges ;
    • douleurs abdominales et constipation ;
    • asthénie.
    Effets indésirables très fréquents : valvulopathie cardiaque (incluant régurgitation) et troubles associés (péricardite et épanchement péricardique).
  • Ont rarement été rapportés une hypotension symptomatique ou des malaises.
  • Par ailleurs, plus rarement ont été rapportées des mastodynies, bouffées de chaleur, dépression et paresthésies.
  • Les symptômes rapportés surviennent habituellement au cours des deux premières semaines de traitement, ne nécessitent en général pas son interruption et disparaissent, pour la plupart, avec sa poursuite.
  • Un traitement initial progressif réduit le risque d’effets indésirables.
  • Une somnolence a été rapportée lors du traitement par cabergoline. Dans des cas peu fréquents, une somnolence diurne extrême et des accès de sommeil d’apparition soudaine ont été rapportés.
  • Des cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), d’hypersexualité et d’augmentation de la libido ont été rapportés depuis la mise sur le marché (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).

  • SURDOSAGE

    Aucune expérience de surdosage aigu n’a été rapportée. Il est probable qu’un surdosage provoquerait des symptômes liés à l’hyperstimulation des récepteurs dopaminergiques : nausées et vomissements, céphalées et vertiges, hypotension.

  • PHARMACODYNAMIE

    Inhibiteur de la prolactine (code ATC : G02CB03).

    La cabergoline est un agoniste dopaminergique D2 dérivé de l’ergot de seigle, doté d’une activité inhibitrice puissante et prolongée de la sécrétion de prolactine. Il agit par stimulation directe des récepteurs D2-dopaminergiques au niveau des cellules lactotropes de l’hypophyse, en inhibant la sécrétion de prolactine.

    L’abaissement de la prolactinémie est proportionnel à la dose en ce qui concerne l’intensité et la durée de son action.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Après administration orale du produit marqué, le produit est absorbé au niveau du tractus gastro-intestinal avec une concentration plasmatique maximale de radioactivité entre 0,5 et 4 heures. La molécule mère subit vraisemblablement une forte dégradation présystémique (possible premier passage hépatique).

    Dix jours après l’administration, environ 18 et 72 % de la dose radioactive sont respectivement éliminés dans les urines et les fèces. Le produit inchangé éliminé dans les urines représente 2 à 3 % de la dose. 7 à 9 % de la dose sont retrouvés sous forme de métabolites dans les urines.

    La demi-vie d’élimination de la cabergoline, estimée indirectement à partir des taux d’excrétion urinaires, est longue (de 63 et 68 heures chez les volontaires sains, de 79 et 115 heures chez les patients hyperprolactinémiques). La variabilité inter-individuelle est très grande (et les valeurs des concentrations plasmatiques sont fréquemment inférieures aux limites de quantification des méthodes de dosages utilisées).

    L’état d’équilibre serait atteint après 4 semaines. La liaison aux protéines plasmatiques est de 41 à 42 % dans une gamme des concentrations de 0,1 à 10 ng/ml.

    Chez l’insuffisant rénal, il semble que les modifications d’excrétion soient mineures. Chez l’insuffisant hépatique sévère, une diminution du métabolisme de la molécule est constatée, entraînant une augmentation de concentrations plasmatiques de la cabergoline et de ses dérivés.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    2 ans.

    Pas de précautions particulières de conservation.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Les comprimés doivent être conservés dans leur récipient d’origine.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400934042874 (1996, RCP rév 29.04.2009).
    Mis sur le marché en 1998.
      
    Prix :33.03 euros (8 comprimés).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    PFIZER
    23-25, av du Dr-Lannelongue. 75014 Paris
    Tél : 01 58 07 30 00
    Info médic : Tél : 01 58 07 34 40

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