idursulfase
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p flacon | |
Idursulfase* (DCI) | 6 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
La perfusion d’Elaprase à domicile peut être envisagée chez les patients ayant reçu le traitement en milieu hospitalier depuis plusieurs mois et chez qui une bonne tolérance au traitement a été observée. Les perfusions à domicile seront pratiquées sous la surveillance d’un médecin ou autre professionnel de santé.
- Patient ayant une insuffisance rénale ou hépatique :
- Il n’y a aucune expérience clinique chez le patient ayant une insuffisance rénale ou hépatique (cf Pharmacocinétique).
- Sujet âgé :
- Il n’y a aucune expérience clinique chez le sujet âgé de plus de 65 ans.
- Population pédiatrique :
- La dose pour les enfants et adolescents est de 0,5 mg/kg de poids corporel par semaine.
- Pour plus d’informations sur la préparation et l’administration du produit (cf Modalités de manipulation et d’élimination).
- Il n’y a aucune expérience clinique chez l’enfant de moins de 5 ans.
CONTRE-INDICATIONS |
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Envisager de reporter la perfusion chez les patients présentant une détresse respiratoire fébrile aiguë. Les patients sous oxygénothérapie doivent avoir facilement accès à ce traitement lors de la perfusion dans l’éventualité d’une réaction associée à la perfusion.
Comme avec tout produit protéinique intraveineux, des réactions anaphylactoïdes susceptibles d’engager le pronostic vital ont été observées chez certains patients traités par Elaprase. Des signes et symptômes tardifs de réactions anaphylactoïdes liées à la perfusion ont été observés jusqu’à 24 heures suite à la réaction initiale. En cas de réaction anaphylactoïde, il est impératif d’interrompre la perfusion immédiatement et d’instaurer un traitement médical approprié avec surveillance du patient. Les normes médicales actuelles relatives au traitement d’urgence devront être respectées. Les patients présentant des réactions anaphylactoïdes sévères ou réfractaires sont susceptibles de nécessiter d’une surveillance clinique prolongée. Les patients ayant souffert de réactions anaphylactoïdes doivent être traités avec précaution lors de la réadministration d’Elaprase.
INTERACTIONS |
Aucune étude d’interaction médicamenteuse formelle n’a été réalisée avec Elaprase.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Classe de système d’organe | Effet indésirable du traitement (terme préféré) | ||
Très fréquent (>= 1/10) | Fréquent (>= 1/100, < 1/10) | Indéterminé | |
Affections du système immunitaire | |||
Réaction anaphylactoïde | |||
Affections du système nerveux | |||
Céphalées | État vertigineux, tremblements | ||
Affections cardiaques | |||
Cyanose, arythmie, tachycardie | |||
Affections vasculaires | |||
Hypertension, bouffées vasomotrices | Hypotension | ||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | |||
Respiration sifflante, dyspnée | Hypoxie, tachypnée, bronchospasme, toux | ||
Affections gastro-intestinales | |||
Douleurs abdominales, nausées, dyspepsie, diarrhée | OEdème lingual | ||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |||
Urticaire, éruption cutanée, prurit | Érythème | ||
Affections musculosquelettiques et systémiques | |||
Douleurs thoraciques | Arthralgie | ||
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | |||
Réaction au point de perfusion, pyrexie, oedème au point de perfusion | OEdème de la face, oedème périphérique |
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : Produits à visée digestive et métabolique – enzymes (code ATC : A16AB09).
Le syndrome de Hunter est une affection liée au chromosome X due à un déficit en iduronate-2-sulfatase (enzyme lysosomale). L’iduronate-2-sulfatase joue un rôle dans le catabolisme du dermatane sulfate et de l’héparane sulfate (glycosaminoglycanes-GAG) en clivant les portions sulfate liées à l’oligosaccharide. Du fait de l’absence ou du déficit de l’iduronate-2-sulfatase chez les patients atteints du syndrome de Hunter, les glycosaminoglycanes s’accumulent progressivement dans les cellules, conduisant à un engorgement cellulaire, une organomégalie, une destruction des tissus et un dysfonctionnement des fonctions organiques.
L’idursulfase est une forme purifiée de l’enzyme lysosomale iduronate-2-sulfatase. Elle est produite à partir d’une lignée cellulaire humaine lui conférant un profil de glycosylation humain analogue à celui de l’enzyme produite naturellement. L’idursulfase est sécrétée sous la forme d’une glycoprotéine de 525 acides aminés contenant 8 sites de glycosylation N-liés occupés par des chaînes d’oligosaccharides de type complexe, hybride et riche en mannose. L’idursulfase a un poids moléculaire d’environ 76 kD.
Le traitement par Elaprase par voie intraveineuse des patients atteints du syndrome de Hunter permet la capture de l’enzyme exogène dans les lysosomes cellulaires. Les résidus mannose-6-phosphate (M6P) des chaînes d’oligosaccharides permettent une liaison spécifique de l’enzyme aux récepteurs du M6P de la surface cellulaire, entraînant une internalisation cellulaire de l’enzyme, un ciblage vers les lysosomes intracellulaires et le catabolisme ultérieur des GAG accumulés.
Un total de 108 patients de sexe masculin atteints du syndrome de Hunter et présentant un large spectre de symptômes ont été inclus dans deux études cliniques randomisées, contrôlées contre placebo. Cent six (106) patients ont poursuivi le traitement au cours de deux études d’extension en ouvert.
Au cours d’une étude clinique randomisée de 52 semaines, en double aveugle, contrôlée contre placebo, 96 patients âgés de 5 à 31 ans ont reçu soit 0,5 mg/kg d’Elaprase chaque semaine (n = 32) ou 0,5 mg/kg d’Elaprase tous les 15 jours (n = 32), soit le placebo (n = 32). L’étude incluait des patients en déficit d’activité enzymatique iduronate-2-sulfatase documenté, avec un pourcentage de CVF prédite < 80 % et présentant un large spectre de degrés de sévérité de l’affection.
Le critère primaire d’efficacité était un score polyvalent à deux composantes basé sur la somme des rangs des variations observées entre la baseline et la fin de l’étude dans la distance parcourue à pied pendant 6 minutes (test de marche de 6 minutes, également connu sous le nom de 6MWT) comme mesure de l’endurance et dans le pourcentage (%) de la capacité vitale forcée (CVF) prédite comme mesure de la fonction pulmonaire. Ce critère d’évaluation a montré une différence significative entre les patients sous placebo et les patients traités chaque semaine (p = 0,0049).
Des analyses supplémentaires du bénéfice clinique ont été menées sur chacune des composantes du critère principal d’évaluation polyvalent, sur les variations absolues en CVF, sur les variations des taux urinaires en GAG, sur les volumes du foie et de la rate, sur la mesure du volume expiratoire forcé sur 1 seconde (FEV1) et sur les variations de la masse ventriculaire gauche (MVG).
Critère d’évaluation | 52 semaines de traitement (0,5 mg/kg/semaine) | |||
Pondération marginale (marge observée) Moyenne (erreur-type) | Différence moyenne entre les sujets sous traitement et les sujets sous placebo (erreur-type) | Valeur P (par rapport au placebo) | ||
Idursulfase | Placebo | |||
Polyvalent (6MWT et CVF en %) | 74,5 (4,5) | 55,5 (4,5) | 19,0 (6,5) | 0,0049 |
6MWT (m) | 43,3 (9,6) | 8,2 (9,6) | 35,1 (13,7) | 0,0131 |
CVF prédite (%) | 4,2 (1,6) | – 0,04 (1,6) | 4,3 (2,3) | 0,0650 |
CVF volume absolu (l) | 0,23 (0,04) | 0,05 (0,04) | 0,19 (0,06) | 0,0011 |
Concentrations urinaires en GAG (µg GAG/mg de créatinine) | – 223,3 (20,7) | 52,23 (20,7) | – 275,5 (30,1) | < 0,0001 |
Variation du volume hépatique (%) | – 25,7 (1,5) | – 0,5 (1,6) | – 25,2 (2,2) | < 0,0001 |
Variation du volume de la rate (%) | – 25,5 (3,3) | 7,7 (3,4) | – 33,2 (4,8) | < 0,0001 |
Un total de 11 patients sur les 31 patients (36 %) appartenant au groupe sous traitement hebdomadaire contre 5 patients sur les 31 patients (16 %) appartenant au groupe sous placebo ont montré une augmentation du FEV1 d’au moins 0,02 l avant ou au terme de l’étude. Ce résultat indique une amélioration dose-dépendante de l’obstruction des voies respiratoires. Les patients appartenant au groupe sous traitement hebdomadaire ont montré une amélioration moyenne cliniquement significative de 15 % du FEV1 au terme de l’étude.
Les concentrations urinaires en GAG ont été normalisées en dessous de la limite supérieure à la normale (définie comme étant de 126,6 µg de GAG/mg de créatinine) chez 50 % des patients recevant le traitement de manière hebdomadaire.
Sur les 25 patients présentant un foie anormalement volumineux à la baseline dans le groupe sous traitement hebdomadaire, 80 % d’entre eux (20 patients) ont montré une réduction de leur volume hépatique jusqu’à des valeurs normales au terme de l’étude.
Sur les 9 patients inclus dans le groupe sous traitement hebdomadaire et présentant une rate anormalement volumineuse à la baseline, 3 ont montré une normalisation du volume de leur rate au terme de l’étude.
Approximativement, la moitié des patients appartenant au groupe sous traitement hebdomadaire (15 sur 32 ; 47 %) souffrait d’une hypertrophie ventriculaire gauche à la baseline (définie lorsque l’indice de MVG > 103 g/m2). Six (6) d’entre eux (40 %) ont montré une normalisation du MVG au terme de l’étude.
Au cours de la phase d’extension de cette étude (TKT024EXT), tous les patients ont reçu une dose hebdomadaire d’idursulfase sur une période allant jusqu’à 3,2 ans.
Parmi les patients initialement sous idursulfase une fois par semaine au cours de l’étude TKT024, la meilleure distance parcourue au 6MWT moyenne a été observée au mois 20 et le meilleur pourcentage de la CVF prédite moyenne a été observé au mois 16.
Parmi tous les patients, des augmentations moyennes statistiquement significatives par rapport aux valeurs initiales (phase initiale de l’étude TKT024 pour les patients sous idursulfase et semaine 53 pour les patients sous placebo) ont été observées pour la distance parcourue au 6MWT pour la majorité des mesures effectuées, avec des augmentations significatives moyennes et en pourcentage comprises entre 13,7 m et 41,5 m et entre 6,4 % et 11,7 % (maximum observé au mois 20). Pour la plupart des mesures effectuées, les patients de l’étude TKT024 initialement sous traitement hebdomadaire ont davantage amélioré leur distance parcourue que les patients des 2 autres groupes de traitement.
Parmi tous les patients, le pourcentage moyen de la CVF prédite a augmenté significativement au mois 16, bien qu’au mois 36, il était similaire à la valeur initiale. Les patients présentant les plus sévères insuffisances pulmonaires à la phase initiale (mesurées par le % de la CVF prédite) avaient tendance à présenter le moins d’amélioration.
Une augmentation statistiquement significative par rapport à la phase initiale du volume absolu de la CVF a été observée au cours de la plupart des visites pour chacun des groupes de l’étude TKT024 initialement sous traitement. Une évolution moyenne de 0,07 l à 0,31 l et un pourcentage compris entre 6,3 % et 25,1 % (maximum observé au mois 30) ont été observés. L’évolution des valeurs moyennes et des pourcentages par rapport aux valeurs initiales était plus importante dans le groupe de patients issus de l’étude TKT024 ayant reçu une dose hebdomadaire, et ce, tout au long des mesures effectuées.
Au cours de leur visite finale, 21 patients sur les 31 issus du groupe TKT024 sous dose hebdomadaire, 24 sur les 32 issus du groupe TKT024 sous traitement une semaine sur deux et 18 sur les 31 du groupe sous placebo de l’étude TKT024 ont présenté une concentration urinaire finale en GAG normalisée et inférieure à la limite haute de la normale. Une variation des concentrations en GAG urinaires constituait le signe plus précoce d’amélioration clinique par traitement à l’idursulfase et les diminutions les plus fortes de GAG urinaires ont été observées au cours des 4 premiers mois de traitement dans tous les groupes de traitement. L’évolution entre les mois 4 et 36 était minime. Plus les taux de GAG urinaires étaient élevés à la phase initiale, plus leur diminution était importante avec le traitement par idursulfase.
Les diminutions des volumes hépatique et splénique observées à la fin de l’étude TKT024 (semaine 53) ont été maintenues au cours de la phase d’extension (TKT024EXT) chez tous les patients et ce, quel que soit le traitement précédemment attribué. Le volume hépatique était normalisé avant le mois 24 pour 73 % des patients (52 sur 71) présentant une hépatomégalie à la phase initiale. En outre, le volume hépatique moyen avait diminué jusqu’à son point quasi maximum au mois 8 chez tous les patients préalablement traités, avec une légère augmentation au mois 36. Les diminutions du volume hépatique moyen ont été observées quel que soit l’âge, la sévérité de la maladie et le statut en anticorps ou en anticorps neutralisants. Le volume splénique était normalisé aux mois 12 et 24 pour 9,7 % des patients atteints de splénomégalie issus du groupe TKT024 sous traitement hebdomadaire.
L’IMVG cardiaque moyen est resté stable au cours des 36 mois de traitement par idursulfase pour chacun des groupes sous traitement de l’étude TKT024.
Il n’existe aucune donnée clinique montrant un bénéfice en termes de manifestations neurologiques de la maladie.
Une autorisation de mise sur le marché « sous circonstances exceptionnelles » a été délivrée à ce médicament. Cela signifie qu’à cause de la rareté de cette maladie, il n’a pas été possible d’obtenir des informations complètes sur cette spécialité pharmaceutique.
L’Agence européenne du médicament (EMA) réévaluera chaque année toute nouvelle information qui pourrait être fournie, et si nécessaire ce résumé des caractéristiques du produit sera mis à jour.
PHARMACOCINÉTIQUE |
L’idursulfase est impliquée dans des mécanismes mettant en jeu des récepteurs sélectifs impliquant la liaison aux récepteurs du mannose 6-phosphate. Lors de son internalisation dans les cellules, l’idursulfase se localise dans les lysosomes cellulaires, entraînant une distribution limitée de la protéine. La dégradation de l’idursulfase est obtenue par des mécanismes d’hydrolyse protéique généralement bien connus et entraîne la production de petits peptides et d’acides aminés. De ce fait, il est improbable qu’une insuffisance rénale ou hépatique ait une incidence sur la pharmacocinétique de l’idursulfase.
Les propriétés pharmacocinétiques de la substance ont été mesurées chez 10 patients aux semaines 1 et 27 suite à une administration de 0,5 mg/kg par semaine par perfusion de 3 heures. Aucune différence n’a été observée dans les paramètres pharmacocinétiques après 27 semaines de traitement.
Paramètre | Semaine 1 (écart-type) | Semaine 27 (écart-type) |
Cmax (µg/ml) | 1,5 (0,6) | 1,1 (0,3) |
AUC (min × µg/ml) | 206 (87) | 169 (55) |
T ½ (min) | 44 (19) | 48 (21) |
Cl (ml/min/kg) | 3,0 (1,2) | 3,40 (1,0) |
Vss (% poids corporel) | 21 (8) | 25 (9) |
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie à dose unique, toxicologie en administration répétée, toxicité liée à la reproduction et au développement, et toxicité liée à la fertilité chez le patient de sexe masculin, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Les études chez l’animal ne suggèrent pas d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire foetal ou le développement postnatal.
Les études chez l’animal ont mis en évidence une excrétion de l’idursulfase dans le lait maternel.
INCOMPATIBILITÉS |
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique Modalités Manipulation/Élimination.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 2 ans.
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
On a montré que la stabilité chimique et physique du produit dilué est de 8 heures à 25 °C. Du point de vue de la sécurité microbiologique, le produit dilué doit être utilisé immédiatement. S’il n’est pas utilisé immédiatement, l’utilisateur devient responsable de l’estimation de la durée et des conditions de conservation du produit. Sa conservation ne devra cependant pas excéder les 24 heures entre 2 et 8 °C.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Chaque flacon d’Elaprase est destiné à une administration unique et contient 6 mg d’idursulfase dans 3 ml de solution. Elaprase s’utilise en perfusion intraveineuse : il doit être dilué dans une solution pour perfusion de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9 %) avant emploi.
- Déterminer le nombre de flacons à diluer en fonction du poids du patient et de la dose recommandée de 0,5 mg/kg.
- Ne pas utiliser en cas de décoloration ou de présence de particules. Ne pas secouer.
- Une fois la dose d’Elaprase déterminée, prélever la quantité d’Elaprase nécessaire dans les flacons.
- Diluer le volume total d’Elaprase dans 100 ml d’une solution de chlorure de sodium pour perfusion à 9 mg/ml (0,9 %). Il est impératif de s’assurer de la stérilité des solutions reconstituées car Elaprase ne contient ni conservateur ni agent bactériostatique. Respecter les conditions d’asepsie. Après dilution, mélanger doucement la solution. Ne pas secouer.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Médicament réservé à l’usage hospitalier. | |
AMM | EU/1/06/365/001 ; CIP 3400957056339 (RCP rév 18.02.2011). |
Collect. | |
L’agrément à l’usage des collectivités de cette spécialité pharmaceutique est conditionné à la mise en place par le laboratoire d’un registre des patients atteints de la maladie de Hunter en France. | |
Ce registre a pour objectif d’évaluer, à long terme, l’impact du traitement par Elaprase sur la morbimortalité (en particulier morbidité neurologique et conséquences cliniques du développement des anticorps anti-idursulfase), sur la qualité de vie et sur l’organisation des soins. | |
Il doit par ailleurs participer à l’amélioration de la connaissance de l’affection et de sa prise en charge. Ce registre est réalisé sous la responsabilité d’un comité scientifique indépendant. |
Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD : | UCD 9293593 (flacon de 3 ml) : 2925.00 euros. |
Inscrit sur la liste des spécialités prises en charge en sus des GHS. |
SHIRE FRANCE
88, rue du Dôme. 92514 Boulogne-Billancourt cdx
Tél : 01 46 10 90 00. Fax : 01 46 08 21 49
Liste Des Sections Les Plus Importantes :
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- Medicaments injectables
- Traitement D’Urgence
- Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire
- Infirmiers En Urgences
- Fiche Technique Medical
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