poudre pour solution injectable
par flacon(s) de poudre
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cyclophosphamide | 534,5 mg |
Soit cyclophosphamide anhydre | 500 mg |
Excipients : sodium chlorure 0,9 %.
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Traitement adjuvant et en situation métastatique des adénocarcinomes mammaires.
- Traitement des cancers ovariens, des cancers bronchiques notamment à petites cellules, des séminomes et carcinomes embryonnaires testiculaires, des cancers de la vessie, des sarcomes, des neuroblastomes, des lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens, des myélomes multiples, des leucémies aiguës, notamment lymphoïdes.
- A forte dose, conditionnement des allo et autogreffes médullaires.
- A faible dose, traitement des polyarthrites rhumatoïdes, granulomatose de Wegener, de certaines formes sévères de lupus érythémateux aigus disséminés, de néphropathies auto-immunes corticorésistantes.
- Traitement des cancers ovariens, des cancers bronchiques notamment à petites cellules, des séminomes et carcinomes embryonnaires testiculaires, des cancers de la vessie, des sarcomes, des neuroblastomes, des lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens, des myélomes multiples, des leucémies aiguës, notamment lymphoïdes.
- La posologie du cyclophosphamide est fonction de l’indication thérapeutique (traitement antitumoral ou immunodépresseur, type et localisation de la tumeur, traitement initial ou d’entretien) et de la place du médicament dans le traitement entrepris (utilisé seul ou en association avec d’autres médicaments cytostatiques). Elle est individuelle et doit tenir compte de l’état clinique et hématologique du patient (cf. précautions d’emploi).
- Le cyclophosphamide injectable est habituellement utilisé à des doses moyennes de 150 à 1200 mg/m2 chez l’enfant et de 500 à 4000 mg/m2 chez l’adulte, toutes les 3 à 4 semaines, administrées :
– sur 1 à 3 jours à chaque cycle,
– en deux injections à 7 jours d’intervalle.Mode d’administration
Afin de préparer une solution isotonique prête à l’emploi, la poudre doit être dissoute dans une solution de chlorure de sodium 0,9% de manière à amener la concentration à 1 g pour 50 ml. En cas de besoin, elle peut également être dissoute dans une solution de Ringer, dans de l’eau pour préparation injectable ou du sérum glucosé. La solution reconstituée ne doit pas être conservée au-delà de 48 heures et ne doit pas dépasser une concentration de 2 %.- La voie d’administration habituelle est la voie veineuse en perfusion courte (30 minutes à 2 heures). La perfusion sur 24 heures est également possible. Le médicament préalablement reconstitué dans une solution de chlorure de sodium 0,9% est introduit dans le liquide de perfusion (solution injectable isotonique de glucose ou de chlorure de sodium).
- Il est recommandé d’associer l’administration d’Uromitexan à partir de 600 mg/m2/j et/ou d’assurer une hydratation suffisante.
- Dans certains cas (capital veineux altéré), la voie IM peut être utilisée sans dépasser la dose de 500 mg par injection pour des raisons de volume.
- En cas d’extravasation, l’administration sera interrompue immédiatement (cf. surdosage).
- Modalités de manipulation
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l’environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d’un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masque de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et être considéré comme un déchet contaminé. L’élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.- Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 n° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
- Le cyclophosphamide injectable est habituellement utilisé à des doses moyennes de 150 à 1200 mg/m2 chez l’enfant et de 500 à 4000 mg/m2 chez l’adulte, toutes les 3 à 4 semaines, administrées :
Absolue(s) :
- Insuffisance médullaire sévère
- Infection urinaire aiguë
- Cystite hémorragique préexistante
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Femme en période d’activité génitale en l’absence de contraception efficace
- Allaitement
- Grossesse
- Homme en âge de procréer
Les patients des deux sexes en période d’activité génitale doivent suivre une contraception efficace. - Femme susceptible d’être enceinte
Les patients des deux sexes en période d’activité génitale doivent suivre une contraception efficace. - II importe de vérifier par un test de grossesse, l’absence de grossesse avant l’administration de cyclophosphamide (cf. Grossesse et Allaitement).
- Information du patient
Les patients désirant procréer doivent être avertis du risque d’aménorrhée ou azoospermie parfois définitive ; de ce fait il peut être envisagé une conservation du sperme. - Altération de l’état général
La prudence est recommandée dans ce cas. - Sujet âgé
La prudence est recommandée dans ce cas. - Déficit immunitaire
La prudence est recommandée dans ce cas. - Diabète
La prudence est recommandée dans ce cas. - Antécédent de radiothérapie
La prudence est recommandée dans ce cas. - Insuffisance hépatique
La prudence est recommandée en cas d’insuffisance hépatique pré-existante. - Une correction du trouble avant traitement ou une adaptation de dose est alors nécessaire.
- Insuffisance rénale
La prudence est recommandée en cas d’insuffisance rénale pré-existante. - Une correction du trouble avant traitement ou une adaptation de dose est alors nécessaire.
- Avant de commencer le traitement, il faut corriger ou supprimer toutes obstructions des voies urinaires, les cystites.
- Infection
Avant de commencer le traitement, il faut supprimer les infections. - Trouble hydroélectrolytique
Avant de commencer le traitement, il faut corriger les troubles électrolytiques. - Surveillance de la formule sanguine avant chaque cure
Une surveillance régulière de l’hémogramme est nécessaire pendant toute la durée du traitement (avant chaque cycle). - Surveillance de la formule sanguine pendant le traitement
l’hémogramme doit être contrôlé régulièrement tous les 5 à 7 jours, puis tous les 2 jours si les leucocytes chutent en dessous de 3000/mm3. Des contrôles quotidiens peuvent être nécessaires selon les cas. - Chez les patients recevant un traitement au long cours, ce contrôle peut être espacé toutes les 2 semaines.
- Risque d’aplasie médullaire
Un risque de myélosuppression accrue peut s’observer en cas de traitement antérieur par une chimiothérapie ou une radiothérapie ou en cas d’une insuffisance rénale associée. Dans ce cas une numération globulaire et plaquettaire est recommandée. - Diabète insipide
L’utilisation du cyclophosphamide peut nécessiter une adaptation de la posologie ou une variation de l’espacement des cycles chez les patients présentant un diabète insipide. - Leucopénie
L’utilisation du cyclophosphamide peut nécessiter une adaptation de la posologie ou une variation de l’espacement des cycles chez les patients présentant une leucopénie. - En cas de leucopénies sévères, en raison du risque d’infections pouvant engager le pronostic vital, les mesures suivantes sont préconisées : administration d’antibiotiques et/ou d’antifongiques, pouvant être associés à l’utilisation des facteurs de croissance granulocytaires.
- Thrombopénie
L’utilisation du cyclophosphamide peut nécessiter une adaptation de la posologie ou une variation de l’espacement des cycles chez les patients présentant une thrombopénie. - Infiltration cellulaire tumorale de la moëlle osseuse
L’utilisation du cyclophosphamide peut nécessiter une adaptation de la posologie ou une variation de l’espacement des cycles chez les patients présentant une infiltration cellulaire tumorale de la moelle osseuse. - Assurer une hydratation correcte pendant le traitement
En cas d’utilisation prolongée ou chez les patients à risque (radiothérapie antérieure du petit bassin, toxicité thérapeutique vésicale antérieure…), il est recommandé d’assurer une hydratation abondante et d’associer la prise d’Uromitexan pour prévenir les risques de cystite hémorragique (cf. Posologie et mode d’administration). - Traitement à n’administrer qu’en association
En cas d’utilisation prolongée ou chez les patients à risque (radiothérapie antérieure du petit bassin, toxicité thérapeutique vésicale antérieure…), il est recommandé d’associer la prise d’Uromitexan pour prévenir les risques de cystite hémorragique (cf. Posologie et mode d’administration). - Surveillance de la diurèse pendant le traitement
En cas d’utilisation prolongée ou chez les patients à risque (radiothérapie antérieure du petit bassin, toxicité thérapeutique vésicale antérieure…), Il convient également de s’assurer que la diurèse du patient est bonne et de rechercher une éventuelle hématurie microscopique. - Traitement prolongé
Lors de l’emploi de doses élevées ou lors de traitements prolongés, il existe un risque de cystite hémorragique ainsi qu’une possibilité d’altération rénale particulièrement en cas de lésions préexistantes. Des oedèmes de la paroi vésicale, des saignements sub-urétraux, des inflammations interstitielles avec fibroses, ainsi qu’une éventuelle sclérose de la paroi vésicale ont été observés. - La présence de globules rouges dans les urines doit être recherchée régulièrement.
- En cas d’apparition d’une cystite hémorragique avec hématuries microscopiques ou macroscopiques, il convient d’interrompre Endoxan jusqu’à normalisation des signes cliniques et biologiques.
- Risque d’alopécie
L’alopécie peut parfois être prévenue par la mise en place d’un garrot pneumatique à la racine des cheveux lors du traitement ou par celle d’un casque réfrigérant.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- En clinique, quelques cas de malformations (anomalies de membres, craniosténoses, dysmorphies faciales) ont été rapportés après exposition au premier trimestre, même lorsque le cyclophosphamide était utilisé comme immunosuppresseur.
- En fin de grossesse, quelques cas d’anémie, voire de pancytopénie ont été rapportés. Il existe également un risque théorique de toxicité cardiaque (troubles du rythme, insuffisance cardiaque). Il est donc conseillé, chaque fois que cela est possible, de programmer la naissance, au moins 3 semaines après la dernière cure, et de réaliser une surveillance néonatale (en particulier hématologique et cardiaque).
Allaitement :
- En raison du passage du cyclophosphamide dans le lait maternel et de la survenue possible d’effets indésirables graves pour le nouveau-né, l’allaitement est contre-indiqué.
- Certains effets secondaires tels que nausées et vomissements et/ou l’utilisation d’antiémétiques peuvent modifier l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
- Neutropénie
- Thrombopénie (Rare)
- Anémie (Rare)
- Nausée
- Vomissement
- Alopécie
- Couleur de la peau (modification)
- Couleur de l’ongle (modification)
- Erythrodysesthésie palmoplantaire (Rare)
- Transaminases (augmentation) (Rare)
- Ictère (Rare)
- Hépatite (Rare)
- Aménorrhée
- Azoospermie
- Tumeur
- Dose cumulative elevee.
- Dose cumulative elevee.
- Sécrétion inappropriée d’ADH
- Intoxication hydrique
- Hypersensibilité
- Fièvre
- Choc (Cas isolés)
- Sensation de vertige
- Vision (modification)
- Pancréatite (Cas isolés)
- Syndrome de Stevens-Johnson (Très rare)
- Syndrome de Lyell (Très rare)
- Mucite
- Forte dose.
- Forte dose.
- Diarrhée
- Forte dose.
- Forte dose.
- Cystite hémorragique
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Néphropathie
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Pneumopathie interstitielle
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Fibrose pulmonaire
- Fortes doses.
- Fortes doses.
- Cardiopathie
- Tres fortes doses.
- Tres fortes doses.
- Maladie veino-occlusive hépatique
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Classement ATC :
L01AA01 / CYCLOPHOSPHAMIDE
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Classement Vidal :
Antinéoplasique : agent alkylant Cancérologie (Moutardes à l’azote)
Immunosuppresseur :alkylant (cyclophosphamide)
Liste I
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CIP : 3211950 (ENDOXAN 500 mg pdre p sol inj : 1Fl).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
Baxter
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