poudre pour solution pour perfusion
par 1 flacon
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érythromycine lactobionate | |
Exprimé en érythromycine | 0,5 g |
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Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
- Ce produit est indiqué lorsque des taux sériques élevés doivent être rapidement atteints ou lorsque l’état du malade ne permet pas l’administration orale.
- Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles, notamment dans les manifestations suivantes :
– broncho-pulmonaires :
. pneumopathies aiguës et notamment la maladie des légionnaires,
. surinfection des bronchopneumopathies chroniques.- – cutanées,
– ostéoarticulaires,
– urogénitales (en particulier prostatiques),
– septicémiques (notamment en cas d’intolérance aux bêta-lactamines).- Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
- Ce produit est indiqué lorsque des taux sériques élevés doivent être rapidement atteints ou lorsque l’état du malade ne permet pas l’administration orale.
- POSOLOGIE :
– Chez l’adulte :
La posologie usuelle est de 2 g par jour. Elle peut être augmentée lorsque la sévérité de l’infection le justifie. Des posologies de 3 à 4 g par jour peuvent être administrées lors d’infections sévères.- – Chez l’enfant :
La posologie moyenne est de 30 à 40 mg par kg de poids corporel, par 24 heures.- MODE D’ADMINISTRATION :
L’érythromycine IV peut être administrée en perfusion continue ou discontinue.- – Perfusion discontinue : injecter le quart de la dose quotidienne en 60 minutes minimum, toutes les 6 heures.
- – Perfusion continue : ne pas administrer d’autres produits dans la veine recevant la perfusion IV.
dose/24h Mode d’administration Durée minimale d’administration Adulte 2 g* . Perfusion continue
. Perfusion discontinue 2 x 1 g ou 4 x 0,5 gLente en 60 min pour chaque injection.
* En cas d’infections sévères, il est possible de doubler la posologie (3 à 4 g par 24 heures).Dose/24h Mode d’administration Durée minimale d’administration Enfant/Nourrisson 30 à 40 mg/kg . Perfusion continue
. Perfusion discontinue 4 fois/jour (soit 1/4 de la dose quotidienne prélevé ds la solution initiale et dilué ds 4 fois son volume d’eau)Lente en 60 minutes pour chaque injection
MODALITES DE MANIPULATION :
Préparation de la solution à administrer :
Une double dilution est nécessaire.- Une solution initiale correspondant à 50 mg/ml d’érythromycine base est préparée en ajoutant 10 ml d’eau pour préparations injectables au contenu du flacon d’ERYTHROCINE 0,5 g IV (agiter longuement jusqu’à dissolution complète).
- Pour cette étape, une solution de chlorure de sodium à 0,9 % ne convient pas.
- Cette solution initiale peut être conservée au réfrigérateur pendant 2 semaines, ou à la température ambiante pendant 24 heures.
- Pour la solution finale à administrer (stable pendant 12 heures), on utilisera exclusivement une solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou l’eau pour préparations injectables ou une solution glucosée à 5 %.
- – Solution à 500 mg : elle est obtenue en prélevant dans le flacon d’ERYTHROCINE 0,5 g IV, 10 ml de la solution initiale et en l’ajoutant au contenu d’un flacon de 100 ml de solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou d’eau pour préparations injectables ou de solution glucosée à 5 %.
- La solution finale sera administrée sans adjonction d’aucune autre substance quelle qu’elle soit.
- – Chez l’enfant, adapter la quantité de solution initiale à diluer et le volume de perfusion à la posologie choisie en fonction du poids de l’enfant.
- – Chez l’enfant :
Absolue(s) :
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Hypersensibilité aux macrolides
- Respecter les conditions d’utilisation du médicament
– Eviter l’injection en bolus (cf Posologie/Mode d’administration). - – Ne pas administrer d’autre produit dans la veine recevant la perfusion IV.
- – Des troubles du rythme cardiaque (allongement de l’espace QT, extrasystoles ventriculaires, torsades de pointes, blocs auriculoventriculaires) ont été décrits chez des patients porteurs de maladies cardiovasculaires, le plus souvent après administration rapide du médicament.
- En raison de cette toxicité cardiovasculaire potentielle, il est recommandé d’administrer le lactobionate d’érythromycine en perfusion intraveineuse continue ou en perfusion intraveineuse fractionnée en 4 prises par 24 heures. La durée d’administration de chaque prise doit être au minimum de 60 minutes. La surveillance de l’électrocardiogramme est recommandée pendant la durée de la perfusion chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires : l’allongement de l’espace QT doit conduire à l’arrêt de la perfusion.
- – Nouveau-nés : Des troubles du rythme cardiaque d’évolution fatale ont été signalés après plusieurs jours de traitement à dose élevée (50 mg/kg/j). Avant l’âge de deux mois, son utilisation doit donc rester exceptionnelle et doit être réservée aux situations pour lesquelles il n’existe pas d’alternative thérapeutique. Dans ces situations, en raison du manque d’information sur les posologies adaptées, il est impératif de tenir compte de l’immaturité hépatique observée dans les premières semaines de la vie pour déterminer la dose et le rythme d’administration.
- Maladie cardiovasculaire
– Des troubles du rythme cardiaque (allongement de l’espace QT, extrasystoles ventriculaires, torsades de pointes, blocs auriculoventriculaires) ont été décrits chez des patients porteurs de maladies cardiovasculaires, le plus souvent après administration rapide du médicament. - En raison de cette toxicité cardiovasculaire potentielle, il est recommandé d’administrer le lactobionate d’érythromycine en perfusion intraveineuse continue ou en perfusion intraveineuse fractionnée en 4 prises par 24 heures. La durée d’administration de chaque prise doit être au minimum de 60 minutes. La surveillance de l’électrocardiogramme est recommandée pendant la durée de la perfusion chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires : l’allongement de l’espace QT doit conduire à l’arrêt de la perfusion.
- – Nouveau-nés : Des troubles du rythme cardiaque d’évolution fatale ont été signalés après plusieurs jours de traitement à dose élevée (50 mg/kg/j). Avant l’âge de deux mois, son utilisation doit donc rester exceptionnelle et doit être réservée aux situations pour lesquelles il n’existe pas d’alternative thérapeutique. Dans ces situations, en raison du manque d’information sur les posologies adaptées, il est impératif de tenir compte de l’immaturité hépatique observée dans les premières semaines de la vie pour déterminer la dose et le rythme d’administration.
- Nourrisson de moins de 2 mois
Des troubles du rythme cardiaque d’évolution fatale ont été signalés après plusieurs jours de traitement à dose élevée (50 mg/kg/j). Avant l’âge de deux mois, son utilisation doit donc rester exceptionnelle et doit être réservée aux situations pour lesquelles il n’existe pas d’alternative thérapeutique. Dans ces situations, en raison du manque d’information sur les posologies adaptées, il est impératif de tenir compte de l’immaturité hépatique observée dans les premières semaines de la vie pour déterminer la dose et le rythme d’administration. - Risque de colite pseudomembraneuse
Une diarrhée importante survenant pendant ou après un traitement par érythromycine doit faire évoquer la possibilité d’une colite pseudo-membraneuse dont quelques rares cas ont été rapportés avec l’érythromycine comme avec pratiquement tous les antibiotiques. - Insuffisance hépatique
En cas d’insuffisance hépatique, l’administration d’érythromycine n’est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et, éventuellement, une réduction de posologie. - Insuffisance rénale sévère
En cas d’insuffisance rénale sévère, le risque d’hypoacousie transitoire due à l’augmentation de la demi-vie d’élimination doit faire envisager une réduction des posologies, notamment en cas de traitement prolongé. - Interaction phytothérapique : boldo
– Niveau de gravité :
Précaution d’emploi
– Nature du risque :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. - – Conduite à tenir :
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique. - Interaction phytothérapique : bourdaine
– Niveau de gravité :
Précaution d’emploi
– Nature du risque :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. - – Conduite à tenir :
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique. - Interaction phytothérapique : cascara
– Niveau de gravité :
Précaution d’emploi
– Nature du risque :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. - – Conduite à tenir :
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique. - Interaction phytothérapique : rhubarbe
– Niveau de gravité :
Précaution d’emploi
– Nature du risque :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. - – Conduite à tenir :
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique. - Interaction phytothérapique : ricin
– Niveau de gravité :
Précaution d’emploi
– Nature du risque :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. - – Conduite à tenir :
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique. - Interaction phytothérapique : séné
– Niveau de gravité :
Précaution d’emploi
– Nature du risque :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. - – Conduite à tenir :
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique. - Compatibilité avec certains solvants
Pour la solution finale à administrer (stable pendant 12 heures), on utilisera exclusivement une solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou l’eau pour préparations injectables ou une solution glucosée à 5 %. - – Solution à 500 mg: elle est obtenue en prélevant dans le flacon d’ERYTHROCINE 0,5 g IV, 10 ml de la solution initiale et en l’ajoutant au contenu d’un flacon de 100 ml de solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou d’eau pour préparations injectables ou de solution glucosée à 5 %.
- La solution finale sera administrée sans adjonction d’aucune autre substance quelle qu’elle soit.
- Incompatibilité avec tous les médicaments
La solution finale sera administrée sans adjonction d’aucune autre substance quelle qu’elle soit.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- En raison du bénéfice attendu l’utilisation de l’érythromycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, malgré des données animales insuffisantes, l’utilisation large de l’érythromycine au cours de la grossesse n’a pas révélé, à ce jour, d’effet malformatif ou foetotoxique.
Allaitement :
- L’érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée, de l’irritabilité ont pu être observées chez l’enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter d’allaiter pendant la durée du traitement.
- Allongement de l’espace QT (Exceptionnel)
- Extrasystole ventriculaire (Exceptionnel)
- Torsades de pointes (Exceptionnel)
- Bloc auriculoventriculaire (Exceptionnel)
- Réaction au point d’injection
- Nausée
- Vomissement
- Douleur épigastrique
- Diarrhée
- Entérocolite pseudomembraneuse (Exceptionnel)
- Pancréatite (Rare)
- Debut du traitement, Forte dose, Surdosage.
- Debut du traitement, Forte dose, Surdosage.
- Dermatose allergique
- Erythème polymorphe (Exceptionnel)
- Syndrome de Lyell (Exceptionnel)
- Syndrome de Stevens-Johnson (Exceptionnel)
- Hépatopathie (Rare)
- Phosphatases alcalines (augmentation) (Rare)
- Transaminases (augmentation) (Rare)
- Ictère (Rare)
- Fièvre (Rare)
- Douleur abdominale (Rare)
- Acouphène (Cas isolés)
- Hypoacousie (Cas isolés)
- Sujet age insuffisant hepatique, Sujet age insuffisant renal.
- Sujet age insuffisant hepatique, Sujet age insuffisant renal.
- Néphropathie interstitielle
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Classement ATC :
J01FA01 / ERYTHROMYCINE
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Classement Vidal :
Antibiotique : macrolide
- Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 1 mg/l et R > 4 mg/l.
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
- Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
- ESPECES SENSIBLES :
– Aérobies à Gram + : Bacillus cereus, Corynebacterium diphtheriae, entérocoques (50 – 70 %), Rhodococcus equi, staphylococcus méti-S, staphylococcus méti-R* (70 – 80 %), streptococcus B, streptococcus non groupable (30 – 40 %), Streptococcus pneumoniae (35 – 70 %), Streptococcus pyogenes (16 – 31%).- – Aérobies à Gram – : Bordetella pertussis, Branhamella catarrhalis, campylobacter, legionella, moraxella.
- – Anaérobies : actinomyces, bacteroides (30 – 60 %), eubacterium, mobiluncus, peptostreptococcus (30 – 40 %), porphyromonas, prevotella, Propionibacterium acnes.
- – Autres : Borrelia burgdorferi, chlamydia, coxiella, leptospires, Mycoplasma pneumoniae, Treponema pallidum.
- ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
– Aérobies à Gram – : haemophilus, Neisseria gonorrhoeae.- – Anaérobies : Clostridium perfringens.
- – Autres : Ureaplasma urealyticum.
- ESPECES RESISTANTES :
– Aérobies à Gram + : Corynebacterium jeikeium, Nocardia asteroides.- – Aérobies à Gram – : acinetobacter, entérobactéries, pseudomonas.
- – Anaérobies : fusobacterium.
- – Autres : Mycoplasma hominis.
- * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
Liste I
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CIP : 5575188 (ERYTHROCINE 500 mg pdre p sol p perf IV : Fl).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
Centre Spécialités Pharmaceutiques
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