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FERRIPROX 100mg/ml sol buv







solution buvable
par 1 ml
défériprone100 mg
Excipients : eau purifiée, hyétellose, glycérol, acide chlorhydrique concentré, cerise arôme artificiel, menthe essence, jaune orangé S, sucralose.

Ferriprox est indiqué dans le traitement de la surcharge en fer chez les patients qui présentent une thalassémie majeure et pour lesquels un traitement par la déféroxamine est contre-indiqué ou inadapté.


Le traitement par défériprone doit être initié et conduit uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement des patients atteints de thalassémie.Posologie :
La défériprone est généralement administrée à raison de 25 mg/kg de poids corporel, par voie orale, trois fois par jour, soit une dose quotidienne totale de 75 mg/kg de poids corporel. La posologie par kilogramme de poids corporel doit être calculée au demi-comprimé le plus proche. Voir les posologies recommandées en fonction du poids corporel par incréments de 10 kg dans le tableau suivant.Tableau de dosage :
Pour obtenir une dose d’environ 75 mg/kg/jour, utiliser le nombre de comprimés suggéré dans le tableau suivant en fonction du poids corporel du patient. Des exemples de poids corporels par incréments de 10 kg sont présentés.
 Poids corporel (kg)   Dose quotidienne totale
(mg) 
 Dosage
(mg, trois fois/jour) 
 ml de solution buvable
(trois fois/jour) 
 20   1500   500   5,0 
 30   2250   750   7,5 
 40   3000   1000   10,0 
 50   3750   1250   12,5 
 60   4500   1500   15,0 
 70   5250   1750   17,5 
 80   6000   2000   20,0 
 90   6750   2250   22,5 

Une dose quotidienne totale supérieure à 100 mg/kg de poids corporel est déconseillée en raison du risque potentiellement accru d’effets indésirables (cf Mises en garde/Précautions d’emploi, Effets indésirables et Surdosage).
  • L’action de Ferriprox pour réduire la quantité de fer dans l’organisme est directement influencée par la dose et le degré de la surcharge ferrique. Après avoir commencé le traitement par Ferriprox, il est recommandé de surveiller les concentrations de ferritine sérique, ou les autres indicateurs de la charge corporelle en fer tous les deux à trois mois, afin d’évaluer l’efficacité à long terme du traitement de chélation. Les ajustements de dose doivent adaptés en fonction de la réponse individuelle de chaque patient et des objectifs thérapeutiques (maintien ou réduction de la charge corporelle en fer).
  • L’interruption du traitement par défériprone doit être envisagée si la ferritinémie descend au dessous de 500 µg/l.Patients pédiatriques :
    Les données disponibles sont limitées quant à l’utilisation de la défériprone chez les enfants âgés de 6 à 10 ans, et aucune donnée ne se rapporte à l’administration de la défériprone chez les enfants âgés de moins de 6 ans.Mode d’administration :
    Pour administration orale.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Neutropénie, antécédent (de)
    • Agranulocytose, antécédent (d’)
    • Grossesse
    • Allaitement

    • Risque de neutropénie
      La défériprone a démontré qu’elle peut entraîner une neutropénie, voire une agranulocytose. Le taux de polynucléaires neutrophiles du patient doit être contrôlé chaque semaine.
    • Au cours des essais cliniques, la surveillance hebdomadaire du nombre de polynucléaires neutrophiles s’est révélée efficace dans l’identification des cas de neutropénie et d’agranulocytose. La neutropénie et l’agranulocytose se corrigent une fois le traitement suspendu. Si le patient développe une infection, le traitement par la défériprone doit être interrompu et le taux de polynucléaires neutrophiles surveillé plus fréquemment. Il convient de recommander aux patients de prévenir immédiatement leur médecin devant tout symptôme indicateur d’une infection, par exemple une fièvre, une angine et des manifestations semblables aux symptômes de la grippe.
    • Les modalités suggérées pour la prise en charge des cas de neutropénie sont présentées ci-dessous. Il est recommandé de mettre en place ce protocole de prise en charge avant d’instaurer un traitement par la défériprone chez un patient.
    • Le traitement par la défériprone ne doit pas être débuté si le patient présente une neutropénie. Les risques d’agranulocytose et de neutropénie sont plus élevés, si le nombre initial de polynucléaires neutrophiles (PNN) est inférieur à 1500/mm3.
    • En cas de survenue d’une neutropénie :
      Demander au patient d’arrêter immédiatement le traitement par la défériprone et tous autres médicaments susceptibles de provoquer une neutropénie. Il convient de conseiller au patient de limiter ses contacts avec les personnes de son entourage afin de réduire le risque d’infection éventuelle. Dès que le diagnostic est posé, pratiquer une numération formule sanguine (NFS), avec nombre de globules blancs, corrigé de façon à tenir compte de la présence de globules rouges nucléés, nombre de polynucléaires neutrophiles, et numération plaquettaire et répéter ces examens tous les jours par la suite. Une fois que le taux de polynucléaires neutrophiles est retourné à des valeurs normales, il est recommandé de continuer à surveiller la NFS, le nombre de globules blancs, le nombre de polynucléaires neutrophiles, et la numération plaquettaire toutes les semaines pendant trois semaines consécutives, afin de s’assurer de la récupération complète du patient. En cas de signes révélateurs d’une infection simultanément à la neutropénie, les cultures appropriées et les procédures de diagnostic nécessaires doivent être réalisées et le schéma thérapeutique adéquat mis en oeuvre.
    • Les données disponibles relatives à la réintroduction du médicament sont limitées. De ce fait, en cas de survenue de neutropénie, une ré-administration du traitement est déconseillée.
    • Risque d’agranulocytose
      La défériprone a démontré qu’elle peut entraîner une neutropénie, voire une agranulocytose.
    • Le taux de polynucléaires neutrophiles du patient doit être contrôlé chaque semaine.
    • Au cours des essais cliniques, la surveillance hebdomadaire du nombre de polynucléaires neutrophiles s’est révélée efficace dans l’identification des cas de neutropénie et d’agranulocytose. La neutropénie et l’agranulocytose se corrigent une fois le traitement suspendu. Si le patient développe une infection, le traitement par la défériprone doit être interrompu et le taux de polynucléaires neutrophiles surveillé plus fréquemment. Il convient de recommander aux patients de prévenir immédiatement leur médecin devant tout symptôme indicateur d’une infection, par exemple une fièvre, une angine et des manifestations semblables aux symptômes de la grippe.
    • Les modalités suggérées pour la prise en charge des cas de neutropénie sont présentées ci-dessous. Il est recommandé de mettre en place ce protocole de prise en charge avant d’instaurer un traitement par la défériprone chez un patient.
    • Le traitement par la défériprone ne doit pas être débuté si le patient présente une neutropénie. Le risque d’agranulocytose et de neutropénie est accru, si le taux de polynucléaires neutrophiles est inférieure à 1,5×10(9)/l.
    • En cas de survenue de neutropénie grave ou d’agranulocytose :
      Suivre les modalités et procédures décrites ci-dessus et administrer le traitement adéquat, par exemple des facteurs de croissance granulocytaires, en commençant le jour même où l’événement est identifié et en poursuivant les administrations quotidiennement jusqu’à la résolution de la maladie. Fournir un isolement protecteur au malade et l’admettre à l’hôpital si la situation clinique l’indique.
    • Les données disponibles relatives à la réintroduction du médicament sont limitées. En cas de survenue d’agranulocytose, une ré-administration du médicament est contre-indiquée.
    • Surveillance de la formule sanguine avant la mise en route du traitement
      Il est recommandé de mettre en place un protocole de prise en charge des cas de neutropénie avant d’instaurer un traitement par la défériprone chez un patient.
    • Le traitement par la défériprone ne doit pas être débuté si le patient présente une neutropénie. Le risque d’agranulocytose et de neutropénie est accru, si le taux de polynucléaires neutrophiles est inférieur à 1500/mm3.
    • Surveillance de la formule sanguine 1 fois par semaine pendant le traitement
      La défériprone a démontré qu’elle peut entraîner une neutropénie, voire une agranulocytose. Il est recommandé de surveiller le taux de polynucléaires neutrophiles du patient toutes les semaines.
    • Au cours des essais cliniques, la surveillance hebdomadaire du nombre de polynucléaires neutrophiles s’est révélée efficace dans l’identification des cas de neutropénie et d’agranulocytose.
    • Médicament carcinogène
      En raison des résultats de la génotoxicité obtenus, un pouvoir cancérigène de la défériprone ne peut être exclu (voir Données de sécurité pré-cliniques).
    • Surveillance du taux de zinc plasmatique pendant le traitement
      Il est recommandé de surveiller la concentration plasmatique du Zn2+, et de fournir un apport complémentaire au patient en cas de déficit.
    • Infection par le VIH
      Aucune donnée n’est disponible quant à l’emploi de la défériprone chez les séropositifs pour le VIH. Dans la mesure où la défériprone peut être associée à une neutropénie et une agranulocytose, la mise en oeuvre d’un traitement chez les patients immunodéprimés ne devrait donc être envisagée que si les bénéfices l’emportent sur les risques encourus.
    • Patient immunodéprimé, non infecté par le VIH
      Aucune donnée n’est disponible quant à l’emploi de la défériprone chez les patients immunodéprimés. Dans la mesure où la défériprone peut être associée à une neutropénie et une agranulocytose, la mise en oeuvre d’un traitement chez les patients immunodéprimés ne devrait donc être envisagée que si les bénéfices l’emportent sur les risques encourus.
    • Insuffisance rénale
      II n’existe aucune donnée relative à une utilisation chez les patients présentant une insuffisance rénale. Dans la mesure où la défériprone est principalement éliminée par les reins, un risque accru de complications peut exister chez les patients présentant une altération de la fonction rénale.
    • La fonction rénale doit faire l’objet d’une surveillance dans cette population de patients pendant un traitement par la défériprone.
    • Insuffisance hépatique
      II n’existe aucune donnée relative à une utilisation chez les patients présentant une insuffisance hépatique. La prudence doit être exercée chez les patients présentant une dysfonction hépatique, dans la mesure où la défériprone est métabolisée par le foie. La fonction hépatique doit faire l’objet d’une surveillance dans cette population de patients pendant un traitement par la défériprone. En cas d’augmentation persistante de l’alanine aminotransférase (ALT) sérique, une interruption du traitement par la défériprone doit être envisagée.
    • Patient avec augmentation des transaminases sériques
      En cas d’augmentation persistante de l’alanine aminotransférase (ALT) sérique, une interruption du traitement par la défériprone doit être envisagée.
    • Thalassémie
      Chez les patients atteints de thalassémie, il existe une association entre fibrose hépatique et surcharge en fer et/ou hépatite C. Des mesures particulières doivent être prises afin de s’assurer que la chélation du fer est optimale chez les patients atteints d’hépatite C. Chez de tels patients, une surveillance étroite de l’histologie du foie est recommandée.
    • Hépatite C
      Des mesures particulières doivent être prises afin de s’assurer que la chélation du fer est optimale chez les patients atteints d’hépatite C. Chez de tels patients, une surveillance étroite de l’histologie du foie est recommandée.
    • Risque de coloration de l’urine
      Il est conseillé de prévenir les patients de la possibilité de coloration rougeâtre/marron de leurs urines due à l’excrétion du complexe fer-défériprone.
    • Risque de trouble neurologique
      Des troubles neurologiques ont été observés chez des enfants traités pendant plusieurs années avec deux fois et demi ou trois fois la dose recommandée. Il est rappelé aux prescripteurs que la posologie dépassant 100 mg/kg/jour est déconseillée (voir Effets indésirables et Surdosage).
    • Risque de réaction d’hypersensibilité au jaune orangé S
      La solution buvable Ferriprox contient le colorant jaune orangé S (E110) susceptible de provoquer des réactions allergiques.
    • Enfant de moins de 10 ans
      Les données disponibles sont limitées quant à l’utilisation de la défériprone chez les enfants âgés de 6 à 10 ans, et aucune donnée ne se rapporte à l’administration de la défériprone chez les enfants âgés de moins de 6 ans.
    • Surveillance par un médecin spécialisé pendant le traitement
      Le traitement par défériprone doit être initié et conduit uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement des patients souffrant de thalassémie.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Aucune donnée pertinente n’est disponible en ce qui concerne l’utilisation de la défériprone par les femmes enceintes. Les études sur l’animal ont mis en évidence une toxicité pour la reproduction (Données de sécurité pré-clinique). Les risques possibles pour l’homme ne sont pas connus.
  • Il faut recommander aux femmes en âge de procréer d’éviter une grossesse en raison des propriétés clastogènes et tératogènes du médicament. Il faut conseiller à ces femmes de prendre des mesures contraceptives et d’interrompre immédiatement la prise de défériprone en cas de grossesse ou de projet de grossesse (Voir Contre-indications).
  • Fécondité
    Aucun effet sur la fertilité ou le développement embryonnaire précoce n’a été observé chez l’animal (voir Données de sécurité précliniques).
  •  Allaitement :

    On ignore si la défériprone est excrétée dans le lait maternel. Aucune étude de reproduction prénatale ou postnatale n’a été menée chez les animaux. La défériprone ne doit pas être utilisée par les femmes qui allaitent. Si un traitement est inévitable, l’allaitement doit être interrompu. (voir Contre-indications)

    • Nausée (Très fréquent)
    • Vomissement (Très fréquent)
    • Douleur abdominale (Très fréquent)
    • Couleur de l’urine (modification) (Très fréquent)
    • Agranulocytose (Fréquent)
    • Neutropénie (Fréquent)
    • Appétit (augmentation) (Fréquent)
    • Céphalée (Fréquent)
    • Diarrhée (Fréquent)
    • Douleur articulaire (Fréquent)
    • Arthropathie (Fréquent)
    • Enzymes hépatiques (augmentation) (Fréquent)
    • Fibrose hépatique
    • Zinc plasmatique (diminution)
    • Trouble neurologique
      Surdosage.
    • Ataxie cérébelleuse
      Surdosage.
    • Diplopie
      Surdosage.
    • Nystagmus
      Surdosage.
    • Ralentissement psychomoteur
      Surdosage.
    • Hypotonie musculaire
      Surdosage.
    • Trouble digestif
    • Asthénie (Fréquent)

    • Classement ATC : 
          V03AC02 / DEFERIPRONE
    • Classement Vidal : 
          Chélateur : fer Toxicologie

    Liste I
    • CIP : 3943854 (FERRIPROX 100mg/ml sol buv : Fl/500ml).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités


    Swedish Orphan Biovitrum


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