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FORTUM®


ceftazidime

FORMES et PRÉSENTATIONS


Fortum :
Poudre pour solution injectable enfant et nourrisson (IM, IV) à 250 mg et à 500 mg :  Flacons de poudre, boîtes unitaires.
  • Poudre pour solution injectable (IM, IV) à 1 g et (IV) à 2 g :  Flacons de poudre, boîtes unitaires. Fortumset :
    Poudre pour solution pour perfusion (IV) à 1 g ou à 2 g :  Flacons de 22 ml, boîtes unitaires.


  • COMPOSITION


    Fortum :
     p flacon
    Ceftazidime (DCI) 
    250 mg
    ou500 mg
    ou1 g
    ou2 g
    (sous forme pentahydratée : 295 mg/fl 250 mg ; 591 mg/fl 500 mg ; 1,182 g/fl 1 g ; 2,364 g/fl 2 g)

    Fortumset :
     p flacon
    Ceftazidime (DCI) 
    1 g
    ou2 g
    (sous forme pentahydratée : 1,182 g/fl 1 g ; 2,364 g/fl 2 g)
    Excipients (communs) : carbonate de sodium anhydre, dioxyde de carbone.
  • Teneur en sodium (excipient à effet notoire) : 53 mg/g de ceftazidime.


    INDICATIONS

    Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la ceftazidime. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
    Elles sont limitées aux infections sévères dues aux germes sensibles à la ceftazidime y compris les méningites, notamment à pseudomonas, mais à l’exclusion de celles à Listeria monocytogenes.
  • Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :
    Chez le sujet à fonction rénale normale :
    Adulte (Fortum, Fortumset, tous dosages) :
    3 g/jour en moyenne (1 g toutes les 8 heures) en administration discontinue.
    Coût du traitement journalier : 42 euro(s).
    La posologie peut être augmentée selon le germe en cause (en particulier Pseudomonas aeruginosa), selon le site de l’infection (en particulier parenchyme pulmonaire) ou selon le terrain (en particulier chez le neutropénique).
    Elle doit être augmentée à 2 g × 3/j en IV au cours des méningites à bactéries Gram -. Elle peut également être portée à 6 g/j en IV en administration discontinue.
    Coût du traitement journalier : 82,41 euro(s) (6 g/jour).
    En administration continue, elle sera de 4 à 6 g/24 h, précédée d’une dose de charge de 2 g.
    Coût du traitement journalier : 54,94 à 84 euro(s) (4 à 6 g).
    L’administration continue n’a pas été étudiée dans le traitement des méningites.
    Enfant et nourrisson (Fortum 250 mg, 500 mg, 1 g, Fortumset 1 g) :
    50 mg/kg/jour en moyenne en administration discontinue.
    Coût du traitement journalier : 0,70 à 0,88 euro(s)/kg.
    Nouveau-né (Fortum 250 mg, 500 mg, 1 g) :
    25 à 50 mg/kg/jour en administration discontinue.
    Coût du traitement journalier : 0,35 à 0,88 euro(s)/kg.
    La posologie doit être portée de 100 à 200 mg/kg/jour dans les méningites, dans les infections respiratoires à pseudomonas des sujets atteints de mucoviscidose et dans les aplasies médullaires en administration discontinue.
    Coût du traitement journalier : 1,40 à 3,52 euro(s)/kg (100 à 200 mg/kg).
    En administration continue, chez des enfants neutropéniques ou mucoviscidosiques, la posologie sera portée de 100 à 200 mg/kg/jour après une dose de charge en bolus IV de 60 à 100 mg/kg sans dépasser 2 g.
    Coût du traitement journalier : 0,84 à 1,76 euro(s)/kg (60 à 100 mg/kg) ; 1,40 à 3,53 euro(s)/kg (100 à 200 mg/kg).
    L’administration continue n’a pas été étudiée dans le traitement des méningites ni chez l’enfant insuffisant rénal.
    Chez le sujet insuffisant rénal adulte :
    En cas d’insuffisance rénale, la posologie en administration discontinue doit être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine.
    Clairance de la créatinine [Clcr] (ml/min)Administration discontinueAdministration continue
    50 à 301 à 2 g/24 heuresdose de charge de 2 g suivie de 1 à 3 g/24 heures
    30 à 15 1 g/24 heuresdose de charge de 2 g suivie de 1 g/24 heures
    15 à 51 g/36 heuresnon évaluée
    < 50,5 g/48 heuresnon évaluée
    hémodialyse1 g à la fin de chaque séancenon évaluée
    Aucune évaluation n’a été menée ni dans l’insuffisance rénale sévère (Clcr < 15 ml/min) ni dans l’hémodialyse.

    Mode d’administration :
    Fortum :
    Voie IM ou IV (flacons à 250 mg, 500 mg, 1 g) :
    Il est recommandé de diluer la ceftazidime avec de l’eau pour préparations injectables :
    • 1 ml par flacon de 250 mg ;
    • 2 ml par flacon de 500 mg ;
    • 3 ml par flacon de 1 g.
    Si nécessaire, des volumes plus importants peuvent être utilisés pour la voie intraveineuse.
    Injection IV (flacon à 2 g) :
    10 ml pour 2 g de ceftazidime.
    Perfusion IV :
    • 25 ml pour 1 g de ceftazidime ;
    • 50 ml pour 2 g de ceftazidime.
    Fortumset :
    Perfusion IV.
    Volume de dilution minimal recommandé :
    • 50 ml pour 1 g de ceftazidime. Une poche de 50 ml est recommandée afin de permettre le dégagement gazeux ;
    • 100 ml pour 2 g de ceftazidime. Une poche de 100 ml est recommandée afin de permettre le dégagement gazeux.

    CONTRE-INDICATIONS

    Allergie aux antibiotiques du groupe des bêtalactamines (pénicillines, céphalosporines) : tenir compte du risque d’allergie croisée avec les antibiotiques de la famille des céphalosporines.

  • MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.
    • La prescription des céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.
    • L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas :
      • l’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillinosensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration ;
      • l’emploi des céphalosporines et des pénicillines est à proscrire formellement chez le sujet ayant des antécédents d’allergie de type immédiat aux céphalosporines.
    • Les réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales.
    • La sélection en cours de traitement de germes résistants a été décrite, notamment pour Pseudomonas aeruginosa ou certaines entérobactéries, tel Enterobacter cloacae.
    Précautions d’emploi :
    • Lors du traitement des méningites, la dispersion des CMI pour certains germes et la variabilité de la diffusion de la ceftazidime dans le liquide céphalo-rachidien d’un malade à l’autre nécessitent un contrôle de l’activité du produit par dosage dans le liquide céphalo-rachidien, une comparaison des taux retrouvés avec la CMI du germe isolé et l’étude du pouvoir bactéricide du liquide céphalo-rachidien.
    • En cas d’insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine (cf Posologie/Mode d’administration) pour éviter les répercussions cliniques dues à des taux élevés d’antibiotique, par exemple : convulsions.
    • La ceftazidime n’induit pas d’effet antabuse.
    • Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cas d’association de la ceftazidime avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou avec des diurétiques type furosémide.
    • Tenir compte, chez les personnes suivant un régime hyposodé strict, de la teneur en sodium (cf Composition).
    Interactions avec les examens paracliniques :
    • Une positivation du test de Coombs s’observe chez environ 5 % des patients et peut interférer avec les tests de compatibilités sanguines.
    • Glycosurie : il peut se produire une réaction faussement positive avec les méthodes de dosage biochimique utilisant des substances réductrices ; en revanche, il n’y a pas d’interférence avec les méthodes enzymatiques, type « glucose-oxydase » ou « hexokinase ».

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    On a montré que, in vitro, les activités de la ceftazidime et des autres antibiotiques en association sont au moins additives. Il existe des preuves de synergie pour certaines souches testées. Cette propriété peut être importante dans le traitement des patients neutropéniques fébriles.
    Comme avec d’autres bêtalactamines, un antagonisme de la ceftazidime avec le chloramphénicol a été observé in vitro et doit être considéré en cas d’association des deux antibiotiques.
  • Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR :

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

    Il n’a pas été observé avec la ceftazidime de modification de l’hémostase.


    FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Grossesse :

    En raison du bénéfice attendu, l’utilisation de la ceftazidime peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, bien que les données cliniques soient insuffisantes, les données animales n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif ou foetotoxique de la ceftazidime.


    Allaitement :

    Le passage dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l’allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique. Toutefois, interrompre l’allaitement en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d’éruption cutanée chez le nourrisson.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de vertiges liés à ce médicament.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les données des essais cliniques larges (internes et publiés) ont été utilisées pour déterminer les fréquences des effets indésirables (très fréquents à peu fréquents). Pour les autres effets indésirables, les fréquences ont été principalement déterminées à partir de données obtenues après mise sur le marché et ne se réfèrent qu’à un taux de notification plutôt qu’à des fréquences réelles.
  • La convention suivante a été utilisée pour la classification des fréquences : très fréquent >= 1/10, fréquent >= 1/100 et < 1/10, peu fréquent >= 1/1000 et < 1/100, rare >= 1/10 000 et < 1/1000, très rare < 1/10 000.
  • Infections et infestations :
    • Peu fréquente : candidose (dont vaginite et muguet).
    Affections hématologiques et du système lymphatique :
    • Fréquentes : hyperéosinophilie, thrombocytose.
    • Peu fréquentes : leucopénie, neutropénie, thrombocytopénie.
    • Très rares : lymphocytose, anémie hémolytique, agranulocytose.
    Affections du système immunitaire :
    • Très rare : anaphylaxie (y compris bronchospasme et/ou hypotension).
    Affections du système nerveux :
    • Peu fréquentes : céphalées et sensations vertigineuses.
    Ont été rapportés très rarement des désordres neurologiques dont tremblements, myoclonies, crises convulsives, encéphalopathie et coma, en particulier chez des patients ayant une fonction rénale altérée et pour qui la dose de ceftazidime n’a pas été réduite de façon appropriée.
  • Affections vasculaires :
    • Fréquentes : phlébites superficielles ou thrombophlébites en utilisation intraveineuse.
    Affections gastro-intestinales :
    • Fréquents : troubles du transit dont diarrhées.
    • Peu fréquents : nausées, vomissements, douleurs abdominales et colites.
    Comme avec d’autres céphalosporines, les colites peuvent être de type pseudomembraneuses et liées à Clostridium difficile.
  • Affections hépatobiliaires :
    • Fréquentes : augmentations d’une ou plusieurs enzymes hépatiques, ALAT, ASAT, GGT, phosphatase alcaline et de la LDH.
    • Très rare : ictère.
    Affections de la peau et du tissu sous cutané :
    • Fréquente : éruption maculopapuleuse ou urticarienne.
    • Peu fréquent : prurit.
    • Très rares : oedème de Quincke, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell (nécrose toxique épidermique).
    Affections du rein et des voies urinaires:
    Des altérations de la fonction rénale ont été attribuées à des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et les diurétiques puissants.
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    • Fréquentes : douleur et/ou inflammation après injection intramusculaire.
    • Peu fréquente : fièvre.
    Investigations :
    • Peu fréquent : comme avec d’autres céphalosporines, des augmentations de l’urée plasmatique et/ou de la créatininémie ont été observées.

    SURDOSAGE

    En cas d’injection de quantités importantes de ceftazidime, les concentrations plasmatiques peuvent être réduites par l’hémodialyse ou dialyse péritonéale.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : antibactériens à usage systémique (code ATC : J01DD02 ; J : anti-infectieux).

    La ceftazidime est un antibiotique antibactérien de la famille des bêta-lactamines du groupe des céphalosporines de 3e génération injectable.

    Activité antibactérienne :
    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 4 mg/l et R > 32 mg/l.
    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
    Espèces sensibles :
    • Aérobies à Gram + : streptococcus, Streptococcus pneumoniae (?).
    • Aérobies à Gram – : Branhamella catarrhalis, Burkholderia cepacia, Citrobacter freundii (20-30 %), Citrobacter koseri, enterobacter (20-40 %), Escherichia coli, Haemophilus influenzae, klebsiella (0-20 %), Morganella morganii, neisseria, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, providencia, Pseudomonas aeruginosa (10-30 %), salmonella, serratia, shigella, yersinia.
    • Anaérobies : Clostridium perfringens, fusobacterium (30 %), peptostreptococcus (10-15 %), prevotella (20 %).
    Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
    • Aérobies à Gram + : staphylococcus méti-S.
    • Aérobies à Gram – : Acinetobacter baumannii (40-80 %).
    Espèces résistantes :
    • Aérobies à Gram + : entérocoques, listeria, staphylococcus méti-R*.
    • Aérobies à Gram – : Stenotrophomonas maltophilia.
    • Anaérobies : Bacteroides fragilis, Clostridium difficile.
    *  la fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

  • PHARMACOCINÉTIQUE

    Distribution :
    • Concentrations sériques maximales :
      • après injection IM (valeurs moyennes) : le pic sérique est obtenu en 1 h : 18 µg/ml pour 500 mg, 37 µg/ml pour 1 g ;
      • après injection IV directe (concentration initiale) : 26 µg/ml pour 250 mg, 57 µg/ml pour 500 mg, 110 µg/ml pour 1 g ;
      • après perfusion courte de 20 minutes : 83 µg/ml pour 1 g et 188 µg/ml pour 2 g.
      Le pic sérique ne varie pas significativement après injections répétées, ce qui signifie qu’il n’existe pas d’accumulation de la ceftazidime.
      Ces concentrations sériques sont supérieures pendant plus de 12 heures aux CMI 90 des entérobactéries et plus de 8 heures aux CMI 90 des pseudomonas après l’injection d’une dose de 1 g par voie IM.
    • Après administration continue, les concentrations moyennes obtenues sont :
      • chez l’enfant : 16 à 22 µg/ml pour 100 mg/kg/j ;
      • chez l’adulte :
        11 à 30 µg/ml pour 3 g/j ;
        19 à 34 µg/ml pour 4 g/j ;
        23 à 43 µg/ml pour 6 g/j.
    • La demi-vie d’élimination est de 1,8 heure en moyenne et ne varie ni avec la voie d’injection, ni avec la dose, quel que soit le solvant.
      Elle est allongée chez le nouveau-né de moins de 8 jours et le prématuré où elle est en moyenne de 3,1 heures.
      Elle est allongée chez l’insuffisant rénal et augmente suivant le degré de dysfonctionnement. Elle est de 25 heures dans l’anurie. La ceftazidime est épurée par hémodialyse ; sa demi-vie au cours d’une séance d’hémodialyse est de 3 heures.
    • La diffusion tissulaire a été étudiée dans les sécrétions bronchiques, le liquide céphalo-rachidien, l’os, la bile, le péritoine, le muscle cardiaque et squelettique, le tissu cutané, l’humeur aqueuse, le liquide amniotique et le lait. La ceftazidime est retrouvée dans ces différents milieux. La dispersion des concentrations obtenues et des CMI des germes dans le liquide céphalo-rachidien justifie qu’il soit pratiqué des contrôles réguliers de l’activité du produit dans le traitement des méningites.
    • Les concentrations de ceftazidime dans les tissus et les liquides biologiques sont les suivantes :
      Tissus ou liquidesDose et voie d’administrationConcentration moyenneDélai entre le dosage et l’administration
      LCR normal2 g IV< 1 µg/ml1 h
      LCR inflammatoire2 g IV10,6 µg/ml (0,8 à 18)1 h
      Parenchyme pulmonaire1 g IM11,6 µg/g2 h
      Muqueuse bronchique1 g IM7,1 µg/g1 h
      Liquide pleural2 g IV28 µg/ml4 h
      Liquide péritonéal2 g IV27,6 µg/ml1 h
      Lymphe1 g IV24 µg/ml2,3 h
      Os2 g IV28,6 µg/g1 h
      Lait maternel2 g IV5,2 µg/ml1 h
      Placenta2 g IV12 µg/g1 h
    • Le volume de distribution est de 17 l en moyenne.
    • Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible (inférieur à 10 %).
    Biotransformation :
    La ceftazidime n’est pas métabolisée.
    Excrétion :
    Par filtration glomérulaire, la ceftazidime est entièrement excrétée par le rein et l’on retrouve 88 % de la dose injectée dans les urines des premières 24 heures sous forme active.

    INCOMPATIBILITÉS

    En administration discontinue :
    • Le mélange à une solution bicarbonatée n’est pas recommandé (diminution d’activité).
    • La ceftazidime et la vancomycine, de même que la ceftazidime et les aminosides, ne doivent pas être mélangés dans la même seringue ou dans la même poche à perfusion.
    En administration continue :
    Il a été montré une instabilité intratubulaire de la ceftazidime en présence de : aciclovir, ganciclovir.
    De plus, tout médicament dont la solution à perfuser présente un caractère basique marqué (pH > 9) est susceptible d’altérer la ceftazidime. Il ne doit donc pas être administré conjointement.

    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Fortum :
    Durée de conservation avant reconstitution :
    3 ans.
    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C et à l’abri de la lumière (Fortum 2 g).
    Durée de conservation après reconstitution :
    La solution reconstituée peut être conservée 24 heures à une température ne dépassant pas 25 °C.
    Fortumset :
    Durée de conservation avant reconstitution :
    2 ans.
    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C et à l’abri de la lumière.
    Durée de conservation après reconstitution :
    La solution peut être conservée :
    • 24 heures à une température ne dépassant pas 25 °C ;
    • 7 jours à une température comprise entre + 4 °C et + 8 °C.

    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Fortum :
    Reconstitution :
    Tous les flacons sont sous vide partiel.
    Lors de la dissolution de la poudre, un dégagement gazeux se produit.
    Pour une bonne utilisation, il est conseillé d’adopter la technique de reconstitution suivante :
    1. Enfoncer l’aiguille de la seringue dans le bouchon du flacon et injecter le volume de solvant recommandé. Le vide peut faciliter l’entrée du solvant. Laisser l’aiguille et la seringue en position jusqu’à ressentir une remontée du piston.
    2. Retirer l’aiguille du bouchon.
    3. Bien secouer pour dissoudre jusqu’à obtention d’une solution limpide (1 à 2 minutes).
    4. Renverser le flacon. S’assurer que le piston de la seringue est à bout de course, puis insérer l’aiguille à travers le bouchon du flacon.
    5. Vérifier que l’aiguille plonge dans la solution et non dans l’espace vide. Aspirer le volume total de la solution dans la seringue suivant le schéma classique en maintenant le piston. La pression dans le flacon doit aider au prélèvement.
    6. La solution aspirée peut contenir de petites bulles de dioxyde de carbone, ne pas en tenir compte.
    Compatibilités :
    • Ce médicament est compatible avec les solutions pour administration IV suivantes :
      • chlorure de sodium à 0,9 %,
      • solution glucosée à 5 %,
      • solution glucosée à 10 %,
      • solution de chlorure de sodium à 0,9 % + solution glucosée à 5 %,
      • solution de Ringer,
      • solution de Ringer-lactate,
      • solution de dialyse intrapéritonéale (lactate) 1,36 %.
    • Aucune incompatibilité n’a été mise en évidence avec les molécules et les solutions suivantes :
      • fluoroquinolones (ciprofloxacine, ofloxacine),
      • amphotéricine B,
      • fluconazole,
      • foscarnet,
      • émulsions lipidiques,
      • solution glucosée à 30 %,
      • solutions d’acides aminés,
      • chlorure de potassium, chlorure de calcium,
      • gluconate de calcium.
    • En administration continue, lors de l’association avec les cures de chimiothérapie anticancéreuse, utiliser une voie d’administration différente de celle utilisée pour la ceftazidime ou utiliser un cathéter multilumières en raison du risque de formation de composés insolubles.
    Fortumset :
    Volume de dilution minimal recommandé : 50 ml pour 1 g de ceftazidime (Fortumset 1 g) ou 100 ml pour 2 g de ceftazidime (Fortumset 2 g).
    Reconstitution :
    La reconstitution doit se faire avec des poches de perfusion de 50 ml pour 1 g de ceftazidime et de 100 ml pour 2 g de ceftazidime afin de permettre le dégagement gazeux.
    Pour une bonne utilisation, il est conseillé d’adopter la technique de reconstitution suivante :
    1. Pour ôter le capuchon, tourner celui-ci sur lui-même afin de déchirer le film d’inviolabilité transparent.
    2. Insérer l’aiguille de ce médicament dans le site d’injection de la poche de perfusion.
    3. Pousser la bague en plastique vers le bas du flacon jusqu’au déclic.
    4. Tenir le flacon droit et le remplir aux deux tiers avec le liquide de perfusion en pressant et en relâchant la poche de perfusion à plusieurs reprises.
    5. Agiter le flacon pour reconstituer la solution.
    6. Lors de la dissolution de la poudre, un dégagement gazeux se produit.
    7. Faire passer la solution reconstituée dans la poche en tenant le flacon à l’envers et en pressant et en relâchant la poche à plusieurs reprises.
    8. Répéter une fois les étapes 4 à 7 afin de bien rincer le flacon. Jeter le flacon vide avec précaution. Vérifier la bonne dissolution de la poudre et l’étanchéité de la poche.
    Après reconstitution :
    Détacher l’étiquette placée sur le bouchon ; celle-ci comprend le nom du produit et peut être collée sur la poche afin de l’identifier.
    Compatibilités :
    • Ce médicament est compatible avec les solutions pour administration IV suivantes :
      • chlorure de sodium à 0,9 %,
      • solution glucosée à 5 %,
      • solution glucosée à 10 %,
      • solution de chlorure de sodium à 0,9 % + solution glucosée à 5 %,
      • solution de Ringer,
      • solution de Ringer-lactate,
      • solution de dialyse intrapéritonéale (lactate) 1,36 %.
    • Aucune incompatibilité n’a été mise en évidence avec les molécules et les solutions suivantes :
      • fluoroquinolones (ciprofloxacine, ofloxacine),
      • amphotéricine B,
      • fluconazole,
      • foscarnet,
      • émulsions lipidiques,
      • solution glucosée à 30 %,
      • solutions d’acides aminés,
      • chlorure de potassium, chlorure de calcium,
      • gluconate de calcium.
    • En administration continue, lors de l’association avec les cures de chimiothérapie anticancéreuse, utiliser une voie d’administration différente de celle utilisée pour la ceftazidime ou utiliser un cathéter multilumières en raison du risque de formation de composés insolubles.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    Médicament soumis à prescription hospitalière.
    Fortum :
    AMM3400937232654 (1985 rév 21.12.2007) 250 mg.
    3400937232883 (1985 rév 21.12.2007) 500 mg.
    3400937233026 (1985 rév 21.12.2007) 1 g.
    3400937233255 (1992 rév 21.12.2007) 2 g.
    Fortumset :
    3400937233316 (1998 rév 28.12.2007) 1 g.
    3400937306676 (1998 rév 28.12.2007) 2 g.
    Mis sur le marché en 1986 (Fortum 1 g, 500 mg et 250 mg), 1992 (2 g) et 1998 (Fortumset).
      
    Prix :4.40 euros (Fortum, fl de pdre à 250 mg).
    7.28 euros (Fortum, fl de pdre à 500 mg).
    14.00 euros (Fortum, fl de pdre à 1 g).
    27.47 euros (Fortum, fl de pdre à 2 g).
    14.00 euros (Fortumset, fl de pdre à 1 g).
    27.47 euros (Fortumset, fl de pdre à 2 g).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    Laboratoire GlaxoSmithKline
    100, route de Versailles. 78163 Marly-le-Roi cdx
    Tél : 01 39 17 80 00
    Info médic :
    Tél : 01 39 17 84 44. Fax : 01 39 17 84 45
    Pharmacovigilance : Tél : 01 39 17 80 16

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