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GELTIM LP®


timolol

FORMES et PRÉSENTATIONS

Gel ophtalmique à 1 mg/g (opalescent incolore à légèrement jaune) :  Récipients unidoses de 0,4 g, boîte de 30 en sachet de 10.


  • COMPOSITION

     p unidose
    Timolol (DCI) maléate exprimé en timolol 
    0,4 mg
    Excipients : sorbitol, alcool polyvinylique, carbomère 974P, acétate de sodium trihydraté, lysine monohydratée, eau pour préparations injectables.

  • INDICATIONS

    Diminution de la pression intraoculaire élevée dans les conditions suivantes :
    • Hypertonie intraoculaire.
    • Glaucome chronique à angle ouvert.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :

    Voie ophtalmique.

    • Adultes : la posologie recommandée est de 1 goutte de Geltim LP 1 mg/g dans l’oeil (ou les yeux) malade(s), une fois par jour, le matin.
    • Personnes âgées : le timolol en préparation ophtalmique est largement utilisé chez le patient âgé. La posologie mentionnée ci-dessus est le reflet des données cliniques issues de cette expérience.
    • Enfants et adolescents : il n’y a pas de données expérimentales chez l’enfant et l’adolescent. L’utilisation de ce gel ophtalmique n’est donc pas recommandée chez ces patients.

    L’ophtalmologiste pourra, s’il le juge nécessaire, associer Geltim LP 1 mg/g à un ou plusieurs autres traitements antiglaucomateux (par voie locale et/ou générale).

    Cependant, l’association de deux collyres bêtabloquants est déconseillée (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).

    Les autres collyres doivent être administrés au moins 15 minutes avant Geltim LP 1 mg/g. Le gel ophtalmique doit être administré en dernier.

    Toutefois, la normalisation de la tension oculaire par Geltim LP 1 mg/g requiert parfois plusieurs semaines, aussi l’évaluation du traitement doit-elle inclure une mesure de la tension intraoculaire après une période de traitement d’environ 4 semaines.


    Mode d’administration :

    Le gel ophtalmique de timolol doit être instillé dans le cul-de-sac conjonctival.

    Une unidose contient une quantité suffisante de gel pour traiter les deux yeux.

    Pour usage unique seulement.

    Il est conseillé aux patients :
    • d’éviter le contact de l’embout avec l’oeil ou les paupières ;
    • d’utiliser le gel ophtalmique immédiatement après la première ouverture de l’unidose et de jeter l’unidose après utilisation.

    Le passage systémique peut être réduit par l’occlusion lacrymonasale ou la fermeture des paupières pendant 3 minutes. Cette méthode peut contribuer à diminuer les effets indésirables systémiques et à augmenter l’activité locale.

    Substitution d’un traitement antérieur :
    • Quand Geltim LP 1 mg/g doit prendre le relais d’un autre collyre antiglaucomateux, ce collyre doit être arrêté à la fin d’une journée complète de traitement, et Geltim LP 1 mg/g doit être administré le lendemain à la posologie d’une goutte dans l’oeil (ou les yeux) malade(s) une fois par jour, le matin.
    • Si Geltim LP 1 mg/g doit être substitué à plusieurs antiglaucomateux associés, les suppressions ne doivent concerner qu’un seul médicament à la fois.
    • En cas de substitution d’un médicament antiglaucomateux autre qu’un collyre bêtabloquant, continuer le médicament antérieur et ajouter une goutte de Geltim LP 1 mg/g dans l’oeil (ou les yeux) malade(s), une fois par jour. Le jour suivant, cesser complètement le médicament précédent.
    • En cas de substitution de collyres myotiques par Geltim LP 1 mg/g, un examen de la réfraction peut s’avérer nécessaire quand les effets des myotiques ont disparu.
    • La prescription médicale sera accompagnée du contrôle de la pression intraoculaire, surtout lors de l’instauration du traitement.

    CONTRE-INDICATIONS

    Il convient de garder à l’esprit les contre-indications des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire :
    • Hypersensibilité au timolol maléate, à d’autres bêtabloquants ou à l’un des excipients.
    • Asthme, bronchopneumopathies chroniques obstructives, antécédents d’asthme, hyperréactivité bronchique et rhinite allergique sévère.
    • Insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement.
    • Choc cardiogénique.
    • Blocs auriculoventriculaires de 2e et 3e degrés non appareillés.
    • Angor de Prinzmetal.
    • Maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire).
    • Bradycardie (< 45 à 50 contractions/min).
    • Maladie de Raynaud et troubles circulatoires périphériques.
    • Phéochromocytome non traité.
    • Hypotension.
    • Dystrophie cornéenne.
    • Floctafénine, sultopride (cf Interactions).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Oculaires :
    Comme c’est le cas pour tout traitement du glaucome, il est recommandé d’effectuer des contrôles réguliers de la pression intraoculaire et de l’état de la cornée.
    L’association de deux collyres bêtabloquants est déconseillée (cf Posologie/Mode d’administration).
    Dans le cas où Geltim LP 1 mg/g est administré pour diminuer la pression intraoculaire chez les patients ayant un glaucome par fermeture de l’angle, un myotique doit être associé.
    En effet, chez ces patients, l’objectif immédiat du traitement est la réouverture de l’angle, ce qui nécessite l’emploi d’un myotique afin d’obtenir une constriction pupillaire, le maléate de timolol n’ayant pas ou peu d’effet sur la pupille.
    Des décollements de la choroïde, contemporains d’hypotonie oculaire, ont été rapportés après traitement chirurgical du glaucome, lors de l’administration d’antiglaucomateux diminuant la sécrétion de l’humeur aqueuse (timolol, acétazolamide).
    Porteurs de lentilles de contact : il existe un risque d’intolérance aux lentilles de contact par diminution de la sécrétions lacrymale liée d’une manière générale aux bêtabloquants. Ce gel ophtalmique de timolol n’a pas été étudié chez les porteurs de lentilles de contact. Aussi, le port de lentilles doit être évité pendant l’utilisation de Geltim LP.
    Anesthésie générale : chez des patients devant subir une chirurgie de confort, un arrêt progressif des bêtabloquants oculaires doit être discuté.
    Générales :
    Il convient de garder à l’esprit les mises en garde et précautions d’emploi des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
    Ce médicament ne doit généralement pas être associé à certains antagonistes du calcium (bépridil, vérapamil, diltiazem) : cf Interactions.
    La prudence est de rigueur lorsque le gel ophtalmique de timolol est utilisé avec des bêtabloquants par voie générale.
    Sportifs :
    L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    Arrêt du traitement :
    Ne jamais interrompre brutalement un traitement bêtabloquant par voie générale, en particulier chez les angineux : l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
    La posologie doit être diminuée progressivement, c’est-à-dire sur une à deux semaines.
    Maladies cardiovasculaires :
    Si la fréquence cardiaque s’abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    Étant donné l’effet dromotrope négatif des bêtabloquants, ceux-ci ne doivent être administrés qu’avec prudence aux patients présentant un bloc auriculoventriculaire du premier degré, et si le patient présente une maladie du noeud sinusal ou une tension artérielle basse.
    Il convient d’exclure la présence d’une insuffisance cardiaque avant de débuter un traitement. Les patients ayant des antécédents de maladie cardiaque sévère doivent être surveillés afin de détecter un signe précoce d’insuffisance cardiaque.
    Les bêtabloquants peuvent augmenter le risque de rebond d’une hypertension.
    Maladies métaboliques :
    Le traitement doit être donné avec précaution chez les patients en acidose métabolique.
    Phéochromocytome traité :
    Chez ces patients, les bêtabloquants ne doivent être prescrits qu’en association avec un traitement bloquant les alpha-adrénorécepteurs.
    Sujets âgés, insuffisants rénaux et/ou hépatiques :
    Chez ces sujets à risque et quand un bêtabloquant est administré par voie orale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
    Sujets diabétiques :
    Prévenir les malades et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
    Psoriasis :
    Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquant, l’indication mérite d’être pesée.
    Réactions allergiques :
    Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés, une anesthésie ou la floctafénine (cf Interactions) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêtabloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    Anesthésie générale :
    Les bêtabloquants vont entraîner une atténuation des phénomènes réflexes sympathiques. La poursuite du traitement par bêtabloquant systémique diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives peropératoires. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêtabloquant.
    Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
    Dans certains cas, le traitement systémique bêtabloquant ne peut être interrompu :
    • Chez les malades atteints d’insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêtabloquants.
    • En cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins.
    L’anesthésie devra faire appel à des produits le moins dépresseurs myocardiques possible et toute perte sanguine devrait être compensée.
    Thyrotoxicose :
    Les bêtabloquants peuvent masquer certains signes, en particulier cardiovasculaires.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Collyres :

    Une surveillance ophtalmologique est nécessaire en cas de traitement concomitant par un collyre contenant de l’adrénaline (risque de mydriase).


    Autres médicaments :

    Bien que les quantités de bêtabloquants passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque d’interactions médicamenteuses existe. Il convient donc de tenir compte des interactions observées avec les bêtabloquants administrés par voie générale.


    Contre-indiquées :
    • Floctafénine : en cas de choc ou d’hypotension à la floctafénine, les bêtabloquants réduisent les réactions cardiovasculaires de compensation.
    • Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Déconseillées :
    • Bépridil : troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et risque majoré de troubles du rythme ventriculaire (torsades de pointes) ainsi que de défaillance cardiaque. Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique étroite et ECG, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
    • Diltiazem : troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque. Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique étroite et ECG, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
    • Vérapamil : troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie d’effets). Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique étroite et ECG, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Amiodarone : troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
    • Anesthésiques volatils halogénés : réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants. L’inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l’intervention par les bêtamimétiques. En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêtabloquant et, de toute façon, éviter l’arrêt brutal. Informer l’anesthésiste de ce traitement.
    • Quinidine : une potentialisation des effets systémiques bêtabloquants du gel ophtalmique et une augmentation des concentrations plasmatiques du bêtabloquant ont été rapportées lors de l’association de bêtabloquants en gel ophtalmique et de la quinidine, probablement en raison de l’inhibition du métabolisme du bêtabloquant par la quinidine (décrit pour le timolol).
    • Baclofène : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur si nécessaire.
    • Antihypertenseurs centraux : augmentation importante de la pression artérielle en cas d’arrêt brutal du traitement par l’antihypertenseur central. Éviter l’arrêt brutal du traitement par l’antihypertenseur central. Surveillance clinique.
    • Insuline, sulfamides hypoglycémiants : tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l’hypoglycémie (palpitations et tachycardie). Prévenir le patient et renforcer, surtout au début du traitement, l’autosurveillance glycémique.
    • Lidocaïne (utilisée par voie IV) : augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilité d’effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne). Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l’association et après l’arrêt du bêtabloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
    • Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (sauf sultopride) : risque majoré des troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
    • Propafénone  troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.

    A prendre en compte :
    • Alphabloquants à visée urologique, antihypertenseurs alphabloquants : majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.
    • Amifostine : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
    • Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
    • Anti-inflammatoires non stéroïdiens : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
    • Autres bradycardisants : risque de bradycardie excessive (addition des effets).
    • Dihydropyridines : hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs). Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
    • Dipyridamole IV : majoration de l’effet antihypertenseur.
    • Pilocarpine : risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Le passage systémique des bêtabloquants administrés par voie oculaire est moindre que par voie orale, mais néanmoins réel.
  • Grossesse :

    Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

    En clinique, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées avec quelques bêtabloquants n’ont pas fait état de malformations à la naissance.

    Les bêtabloquants réduisent les échanges placentaires ; par conséquent, des morts foetales ou des naissances prématurées peuvent arriver.

    Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie ; mais, le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.

    Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, tout en évitant les solutés de remplissage (risque d’OAP).

    En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse, si besoin. En cas de traitement jusqu’à l’accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.


    Allaitement :

    Le timolol est excrété dans le lait.

    Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie a été décrit pour certains bêtabloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence, par mesure de sécurité, il est préférable d’éviter l’allaitement en cas de nécessité de traitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Geltim LP a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
  • Aucune étude relative aux effets de ce médicament sur l’aptitude à conduire n’a été effectuée. Lorsque l’on conduit un véhicule ou que l’on utilise une machine, il convient d’être informé que des troubles visuels, dont des modifications de la réfraction, une diplopie, un ptosis, peuvent se produire occasionnellement, ainsi que des épisodes fréquents, bénins et transitoires, de vision trouble, et des épisodes moins fréquents de vertiges ou de fatigue.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Comme c’est le cas de tout médicament ophtalmique topique, le timolol en gel peut passer dans la circulation systémique. Des effets indésirables observés avec les bêtabloquants par voie orale peuvent survenir.
  • Troubles du système immunitaire :
    Lupus érythémateux disséminé.
    Signes et symptômes d’une réaction allergique comprenant une anaphylaxie, un angio-oedème, une urticaire, et un rash érythémateux.
    Troubles du métabolisme et de la nutrition :
    Hypoglycémie.
    Troubles du système nerveux et psychiatriques :
    Céphalée, étourdissements, augmentation des signes et symptômes de myasthénie grave.
    Dépression, insomnie, cauchemars, diminution de la libido, impuissance.
    Troubles oculaires :
    Signes et symptômes d’irritation oculaire comprenant brûlure modérée ou sensation de picotement en début de traitement, hyperhémie conjonctivale, conjonctivite, blépharite, kératite, diminution de la sensibilité cornéenne et sécheresse oculaire.
    Troubles visuels comprenant vision trouble, des modifications de la réfraction (dues parfois à l’arrêt du traitement par les myotiques), ptosis, diplopie, décollement de la choroïde (suite à une chirurgie filtrante).
    Troubles cardiovasculaires :
    Syncope, palpitations, arythmie, bradycardie, hypotension, insuffisance cardiaque, bloc auriculoventriculaire, ralentissement de la conduction auriculoventriculaire ou intensification d’un bloc auriculoventriculaire existant, claudication, phénomène de Raynaud, refroidissement des extrémités.
    Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux :
    Dyspnée, toux, bronchospasme (surtout chez les patients ayant une bronchopneumopathie obstructive).
    Troubles gastro-intestinaux :
    Dyspepsie, sécheresse buccale, nausée, vomissements, diarrhée, gastralgie.
    Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés :
    Alopécie.
    Symptômes cutanés multiples incluant urticaire, réactions d’hypersensibilité, angio-oedème (oedème angioneurotique), éruptions érythémateuses cutanées, éruptions psoriasiformes ou aggravation d’un psoriasis (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    Fatigue, asthénie, douleurs thoraciques.
    Biologie :
    On a pu observer, dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.

    SURDOSAGE

    Bien que les quantités de bêtabloquants passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque de surdosage doit être gardé à l’esprit. Les symptômes et la conduite à tenir sont identiques à ceux d’un surdosage en bêtabloquant par voie générale.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : antiglaucomateux et myotiques, bêtabloquants (code ATC : S01ED01).

    Sur le plan général :
    Le timolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
    • bêtabloquant non cardiosélectif,
    • absence de pouvoir agoniste partiel ou absence d’activité sympathomimétique intrinsèque (ASI),
    • effet stabilisant de membrane (anesthésique local ou quinidine-like) non significatif.
    Sur le plan oculaire :
    • Le maléate de timolol en gel ophtalmique abaisse la tension intraoculaire, associée ou non à un glaucome.
    • Son activité se manifeste environ 20 minutes après instillation, atteint son maximum en 1 à 2 heures et est encore présente au bout de 24 heures.
    • Il n’y a pratiquement pas de modification du diamètre pupillaire ou de l’accommodation.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Les données pharmacocinétiques, issues de l’essai comparatif réalisé chez des patients, suggèrent une exposition systémique négligeable, pas plus importante que celle obtenue avec un gel ophtalmique de timolol 0,1 % contenant un conservateur qui a servi de comparateur dans cette étude.

    Les concentrations plasmatiques restent en dehors du seuil de quantification (LOQ = 0,8 ng/ml) pour les deux gels ophtalmiques. Cela permet d’anticiper un niveau de tolérance systémique du même ordre pour les deux gels ophtalmiques.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Aucune des études de mutagenèse réalisées in vivo et in vitro avec le timolol ne met en évidence de potentiel mutagène. Un potentiel cancérogène du timolol a été mis en évidence chez l’animal, à des niveaux d’exposition très supérieurs à ceux observés en clinique au cours d’un traitement par Geltim LP 1 mg/g.

    Les études de reprotoxicité n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène chez la souris, le rat et le lapin. Seul un retard d’ossification a été observé chez le rat à des niveaux d’exposition très supérieurs à ceux observés en clinique au cours d’un traitement par Geltim LP 1 mg/g. Aucun effet sur la fertilité n’a été observé chez le rat.

    L’instillation chez le lapin d’une dose unique ou répétée durant 28 jours de Geltim LP 1 mg/g n’a pas provoqué d’intolérance locale ou systémique, ni d’effet anesthésique local.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    30 mois.

    Conserver les récipients unidoses dans le sachet et l’étui carton, à l’abri de la lumière.

    Après ouverture du récipient unidose :
    Utiliser le récipient unidose immédiatement et le jeter après utilisation.
    Après ouverture du sachet :
    Utiliser les récipients unidoses dans un délai maximum d’un mois.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400937068291 (2006, RCP rév 19.03.2010).
      
    Prix :8.99 euros (30 récipients unidoses).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    Laboratoires THÉA
    12, rue Louis-Blériot
    63017 Clermont-Ferrand cdx 2
    Tél : 04 73 98 14 36. Fax : 04 73 98 14 38
    Site web : http://www.laboratoires-thea.com

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