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GLIBÉNÈSE®

glipizide

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé sécable à 5 mg (blanc) :  Boîtes de 20 et de 100, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Glipizide (DCF) 
    5 mg
    Excipients : amidon de maïs, cellulose microcristalline, acide stéarique, lactose anhydre.

  • INDICATIONS

    Diabète non insulino-dépendant, en association au régime adapté, lorsque ce régime n’est pas suffisant pour rétablir à lui seul l’équilibre glycémique.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Réservé à l’adulte.
  • Comme pour tout agent hypoglycémiant, les posologies doivent être adaptées à chaque cas particulier.
  • En cas de déséquilibre glycémique transitoire, une courte période d’administration du produit peut être suffisante, chez un patient habituellement bien équilibré par le régime.
  • Sujet de moins de 65 ans :
    • Dose initiale : la dose initiale recommandée est de ½ comprimé par jour, administrée au début des deux principaux repas.
    • Paliers : les ajustements de posologie se font habituellement par paliers de ½ comprimé en fonction de la réponse glycémique. Plusieurs jours au moins doivent séparer chaque palier de dose.
    • Traitement d’entretien : la posologie maximale est de 4 comprimés par jour, à répartir en 2 ou 3 prises avant le début des repas.
    • Coût du traitement journalier : 0,05 à 0,40 euro(s) (boîte de 100) ; 0,07 à 0,58 euro(s) (boîte de 20).
    Sujet à risque :
    • Sujet âgé de plus de 65 ans :
      Débuter le traitement par un demi-comprimé une fois par jour.
    • Cette dose pourra être progressivement augmentée jusqu’à équilibre glycémique satisfaisant du patient, en respectant des paliers de 7 jours minimum et sous surveillance glycémique étroite.
    • Autres patients à risque : chez le patient dénutri ou présentant une altération marquée de l’état général, ou dont la ration calorique est irrégulière, et chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique, le traitement doit être instauré à la dose la plus faible et les paliers posologiques doivent être scrupuleusement respectés, de façon à éviter les réactions hypoglycémiques (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    • Patients recevant d’autres hypoglycémiants oraux : comme pour tout sulfamide hypoglycémiant, ce médicament peut prendre le relais d’un traitement antidiabétique sans période de transition. Lors du passage d’un sulfamide hypoglycémiant à demi-vie plus longue (comme le chlorpropamide) à ce médicament, les patients seront attentivement suivis (pendant plusieurs semaines) afin d’éviter la survenue d’une hypoglycémie, en raison de la possibilité de chevauchement des effets thérapeutiques.

    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Hypersensibilité au glipizide, à d’autres sulfonylurées ou sulfonamides ou à l’un des excipients utilisés.
    • Diabète insulino-dépendant, en particulier diabète juvénile, diabète acido-cétosique, pré-coma diabétique.
    • Insuffisance rénale ou hépatique sévère.
    • Traitement par miconazole (cf Interactions).
    • Femme qui allaite : cf Grossesse/Allaitement.
    Relatives :
    • Phénylbutazone et danazol (cf Interactions).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Hypoglycémie :
    Des hypoglycémies peuvent survenir sous sulfamides hypoglycémiants. Certaines peuvent être sévères et prolongées. Une hospitalisation peut alors s’avérer nécessaire et le resucrage doit être éventuellement poursuivi sur plusieurs jours.
    • Une sélection soigneuse du patient, de la posologie utilisée ainsi qu’une information adéquate du patient sont nécessaires si l’on veut éviter des épisodes d’hypoglycémie.
    • Les patients âgés, dénutris ou présentant une altération de l’état général, de même que les patients présentant une insuffisance surrénalienne ou un hypopituitarisme, sont particulièrement sensibles à l’action hypoglycémiante des agents antidiabétiques. L’hypoglycémie peut être difficile à reconnaître chez le sujet âgé et chez le patient sous traitement par bêta-bloquants.
    • Ce traitement ne sera prescrit que si le patient est susceptible de s’alimenter régulièrement (y compris prise de petit déjeuner). Il est important de prendre des hydrates de carbone régulièrement en raison de l’augmentation du risque de survenue d’hypoglycémie, en cas de repas pris tardivement ou d’alimentation insuffisante ou déséquilibrée en hydrates de carbone.
    • L’hypoglycémie est davantage susceptible de survenir en période de régime hypocalorique, après un effort important ou prolongé, après ingestion d’alcool, ou lors de l’administration d’une association d’agents hypoglycémiants.
    • Une insuffisance rénale ou hépatique peut altérer la distribution du glipizide et l’insuffisance hépatique peut également diminuer la capacité de néoglycogenèse, ces deux effets augmentant le risque de survenue de réactions hypoglycémiques graves.
    • Déséquilibre glycémique : l’équilibre glycémique d’un patient bénéficiant d’un traitement antidiabétique peut être menacé en cas de survenue des événements suivants : fièvre, traumatisme, infection ou intervention chirurgicale. Dans ce cas, il peut être nécessaire d’arrêter le traitement et d’administrer de l’insuline.
    • L’efficacité de tout agent hypoglycémiant oral, y compris le glipizide pour abaisser la glycémie au niveau souhaité, diminue au long cours chez nombre de patients, ce qui peut être dû à une progression de la sévérité du diabète ou à une réponse diminuée au traitement. Ce phénomène est connu sous le nom d’échec secondaire et doit être distingué de l’échec primaire, où le médicament s’avère inefficace lorsqu’il est prescrit en première intention à un patient donné. Une adaptation adéquate de la dose et l’observation du régime alimentaire doivent être envisagées avant de classer un patient comme échec secondaire.
    • Analyses biologiques : la glycémie et la glycosurie doivent être surveillées périodiquement. La mesure du taux d’hémoglobine glycosylée peut s’avérer utile.
    • Insuffisances rénale et hépatique : la pharmacocinétique et/ou pharmacodynamie du glipizide peut être modifiée chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique. En cas de survenue d’une hypoglycémie chez ces patients, celle-ci risquant d’être prolongée, une prise en charge appropriée doit être instituée.
    • Information du patient :
      Les risques d’hypoglycémie, ses symptômes et son traitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent, doivent être expliqués au patient et à sa famille. Les échecs thérapeutiques primaire et secondaire doivent également être expliqués (cf ci-dessus déséquilibre glycémique).
    • Le patient doit être informé des risques potentiels et des avantages de ce traitement et des autres types de traitement. Il doit être informé de l’importance qu’il y a à respecter le régime alimentaire, à suivre un programme d’exercice physique régulier et à surveiller régulièrement la glycosurie et/ou la glycémie.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Majoration possible de l’hypoglycémie :
    Contre-indiquées :
    • Miconazole (voie générale, gel buccal) : augmentation de l’effet hypoglycémiant avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques, voire de coma.

    Déconseillées :
    • Phénylbutazone (voie générale) : augmentation de l’effet hypoglycémiant des sulfamides (déplacement de leurs liaisons aux protéines plasmatiques et/ou diminution de leur élimination). Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire moins interactif, sinon prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance ; adapter, s’il y a lieu, la posologie pendant le traitement par l’anti-inflammatoire et après son arrêt.
    • Alcool : augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation), pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Bêta-bloquants : tous les bêta-bloquants masquent certains symptômes de l’hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie. La plupart des bêta-bloquants non cardiosélectifs augmentent l’incidence et la sévérité de l’hypoglycémie. Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement, l’autosurveillance glycémique.
    • Fluconazole : augmentation du temps de demi-vie du sulfamide avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques. Prévenir le patient, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide pendant le traitement par le fluconazole.
    • Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (captopril, énalapril) : l’utilisation des IEC peut entraîner une majoration de l’effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par les sulfamides hypoglycémiants.
      La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle.
    • Une hypothèse avancée serait une amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline.
    • Renforcer l’autosurveillance glycémique.
    • Salicylés (acide acétylsalicylique, voie générale) : majoration de l’effet hypoglycémiant par de fortes doses d’acide acétylsalicylique (action hypoglycémiante de l’acide acétylsalicylique). Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique.

    Augmentation possible de la glycémie :
    Déconseillées :
    • Danazol : effet diabétogène du danazol. Si l’association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique et urinaire. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par le danazol et après son arrêt.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Chlorpromazine (neuroleptiques) : à fortes posologies (> 100 mg par jour de chlorpromazine), élévation de la glycémie (diminution de la libération d’insuline).
    • Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par le neuroleptique et après son arrêt.
    • Glucocorticoïdes (voie générale et locale : intra-articulaire, cutanée et lavement rectal) et tétracosactide : élévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes). Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
    • Progestatifs : effet diabétogène des progestatifs macrodosés.
    • Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique et urinaire.
    • Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par les neuroleptiques, les corticoïdes ou les progestatifs et après son arrêt.
    • Ritodrine, salbutamol, terbutaline (voie IV) : élévation de la glycémie par les bêta-2 stimulants. Renforcer la surveillance sanguine et urinaire. Passer éventuellement à l’insuline.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :
    Risque lié au diabète :
    Le diabète (gestationnel ou permanent), lorsqu’il n’est pas équilibré, est à l’origine d’une augmentation des malformations congénitales et de la mortalité périnatale. En période périconceptionnelle, un équilibre aussi bon que possible du diabète doit être réalisé, afin de réduire le risque malformatif.
    Risque lié au glipizide :
    Les sulfamides hypoglycémiants sont tératogènes chez l’animal à doses élevées.
    En clinique, il n’existe pas actuellement de données pertinentes ou en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du glipizide lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
    Conduite à tenir :
    La rééquilibration du diabète permet de normaliser le déroulement de la grossesse dans cette catégorie de patientes.
    Elle fait appel impérativement à l’insuline, quel que soit le type de diabète, I ou II, gestationnel ou permanent.
    Dans ce dernier cas, il est recommandé d’effectuer le relais d’un traitement oral par l’insuline dès l’instant qu’une grossesse est envisagée ou en cas de découverte fortuite d’une grossesse exposée à ce médicament : dans ce cas, ceci ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
    Une surveillance néonatale de la glycémie est recommandée.

    Allaitement :

    En l’absence de données concernant le passage dans le lait maternel et compte tenu du risque d’hypoglycémie néonatale, l’allaitement est contre-indiqué en cas de traitement par ce médicament.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Les patients devront être sensibilisés sur les symptômes d’hypoglycémie et devront être prudents en cas de conduite et d’utilisation de machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    • Hypoglycémie (cf Mises en garde/Précautions d’emploi, Surdosage).
    • Éruptions cutanéo-muqueuses : prurit, urticaire, éruption maculopapuleuse.
    • Troubles gastro-intestinaux : nausées, diarrhées, gêne épigastrique, constipation. Ces symptômes sont dose-dépendants et disparaissent habituellement en fractionnant ou en diminuant les doses. Comme pour les autres sulfonylurées, possibilité d’atteintes hépatiques (ictère cholestatique, hépatite toxique). Interrompre le traitement si un ictère cholestatique apparaît.
    • Atteintes hématologiques : leucopénie, agranulocytose, thrombocytopénie, anémie hémolytique, aplasie médullaire et pancytopénie.
    • Porphyrie hépatique et cutanée. Des réactions cutanées de type disulfirame-like ont été rapportées avec les sulfonylurées.
    • Cas d’hyponatrémie.
    • Autres anomalies biologiques : élévations occasionnelles moyennes à modérées des SGOT, LDH, phosphatases alcalines, urémie et créatinine.

    SURDOSAGE

    Le surdosage en sulfamides peut entraîner une hypoglycémie.
  • Les symptômes modérés d’hypoglycémie, sans perte de connaissance ni signes neurologiques, doivent être corrigés absolument par un apport glucidique, une adaptation de la posologie et/ou une modification du comportement alimentaire. Une surveillance étroite doit être poursuivie jusqu’à ce que le médecin soit sûr que le patient est hors de danger.
  • Les réactions hypoglycémiques sévères, avec coma, convulsions et autres troubles neurologiques sont possibles et constituent une urgence médicale nécessitant l’hospitalisation immédiate du patient.
  • Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doit recevoir une injection intraveineuse rapide d’une solution glucosée concentrée (50 %). Celle-ci doit être suivie d’une perfusion continue de solution glucosée plus diluée (à 10 %) à la vitesse nécessaire au maintien d’une glycémie au-dessus de 100 mg/dl. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant au moins 48 heures et, selon l’état du patient à ce moment, le médecin décidera si une surveillance supplémentaire est nécessaire.
  • La clairance plasmatique du glipizide peut être prolongée chez les patients souffrant d’une pathologie hépatique. Du fait de la forte liaison du glipizide aux protéines, une dialyse n’est pas utile au patient.

  • PHARMACODYNAMIE

    Sulfamide hypoglycémiant, antidiabétique oral (A : voies digestives et métabolisme).

    Le glipizide, sulfonylurée de seconde génération à demi-vie courte, semble diminuer la glycémie de façon aiguë par stimulation de la libération d’insuline par le pancréas, cet effet étant dépendant de la présence de cellules bêta actives dans les îlots pancréatiques.

    La stimulation de la sécrétion d’insuline par le glipizide en réponse à un repas est d’une importance majeure. L’administration de glipizide chez le diabétique provoque une majoration de la réponse insulinotrope post-prandiale. Les réponses post-prandiales de sécrétion d’insuline et de peptide-C continuent à être majorées après au moins 6 mois de traitement.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption rapide et pratiquement complète.

    Les taux plasmatiques maxima sont atteints en 1 à 3 heures.

    La demi-vie est de 2 à 4 heures.

    Après doses répétées, il n’y a pas d’accumulation de glipizide. L’absorption et la biodisponibilité ne sont pas affectées par la nourriture, seul un retard à l’absorption d’environ 40 minutes a été constaté. Ainsi le glipizide a été plus efficace quand il a été administré chez le diabétique, environ trente minutes avant le repas par rapport à l’ingestion au cours du repas.

    Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est de 98 à 99 %.

    Le métabolisme du glipizide est important principalement au niveau du foie ; les principaux métabolites sont des produits d’hydroxylation et des conjugués polaires inactifs. Ils sont excrétés principalement dans les urines. Moins de 10 % de la dose de glipizide administrée est retrouvée sous forme inchangée dans les urines.

    L’excrétion est principalement urinaire, 65 à 85 % de la dose administrée est retrouvée dans les urines après 24 heures, alors que 5 à 15 % est éliminée dans les fèces.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température inférieure à 30 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400931544654 (1973/97) 20 cp.
    3400931544883 (1973/97) 100 cp.
      
    Prix :2.90 euros (20 comprimés).
    9.99 euros (100 comprimés).
    Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 2.90 euros  (20 cp), 9.99 euros  (100 cp). Collect.


    Laboratoires DEXO
    179, Bureaux de la Colline. 92213 Saint-Cloud cdx
    Tél : 01 41 12 17 00. Fax : 01 41 12 17 01

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