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HYDROCORTANCYL® 2,5 % suspension injectable


prednisolone acétate

FORMES et PRÉSENTATIONS

Suspension injectable à 2,5 % (blanche) :  Flacon de 5 ml, boîte unitaire.


  • COMPOSITION

     p flacon
    Prednisolone (DCI) acétate 
    125 mg
    Excipients : alcool benzylique, carmellose sodique, chlorure de sodium, polysorbate 80, eau pour préparations injectables.
  • Teneur en alcool benzylique : 45 mg/flacon.

    Teneur en sodium : 15,5 mg/flacon.


    INDICATIONS

    Ce sont celles de la corticothérapie locale lorsque l’affection justifie une forte concentration locale.
    Toute prescription d’injection locale doit faire la part du danger infectieux, notamment du risque de favoriser une prolifération bactérienne.
  • Ce médicament est indiqué dans les affections :
    • Rhumatologiques :
      • Injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée.
      • Injections périarticulaires : tendinites, bursites.
      • Injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren.
      • Injections épidurales : radiculalgies.
      • Injections intradurales : radiculalgies en cas d’échec d’autres traitements (résistantes aux injections épidurales) ou à l’occasion d’analyse du liquide céphalorachidien.
    • Dermatologiques : cicatrices chéloïdes.
    • Néoplasiques : injections intradurales dans les méningites leucémiques et tumorales.
    • Ophtalmologiques : injections périoculaires dans certaines atteintes inflammatoires du segment antérieur avec participation de l’uvée intermédiaire.
    • ORL : irrigations intrasinusiennes dans les sinusites subaiguës ou chroniques justifiant un drainage.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Équivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 5 mg de prednisolone.
  • Voie injectable locale. Ne pas administrer par voie IV ni par voie IM.
  • Agiter avant emploi.
  • Voies locales : de ½ à 2 ml selon le lieu de l’injection et l’affection à traiter.
  • Coût du traitement journalier : 0,75 euro(s) (pour 1 ml).Ne pas administrer plus de 2 ml par injection.
  • Il faut éviter que l’injection ne soit trop superficielle en raison du risque d’atrophie sous-cutanée.
  • L’injection ne sera répétée qu’en cas de réapparition ou de persistance des symptômes.
  • Cette spécialité n’est pas adaptée à l’administration par voie inhalée par nébulisateur.

  • CONTRE-INDICATIONS

    • Infection locale ou générale, ou suspicion d’infection.
    • Troubles sévères de la coagulation, traitement anticoagulant en cours.
    • Injection épidurale chez les patients qui présentent des troubles sévères de la coagulation ou traités par anticoagulants, ticlopidine, clopidogrel, autres antiagrégants plaquettaires ou agents antithrombotiques.
    • Hypersensibilité à l’un des constituants.
    • En raison de la présence d’alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    Du fait d’une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en compte certaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, en particulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme :
    • certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona) ;
    • états psychotiques encore non contrôlés par un traitement ;
    • vaccins vivants.

    La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses.

    Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiques d’hypercorticisme ainsi qu’une freination de l’axe thalamo-hypophyso-surrénalien.

    L’attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    L’administration concomitante d’acétate de prednisolone avec des vaccins vivants atténués ou de l’acide acétylsalicylique utilisé à dose anti-inflammatoire (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) est déconseillée (cf Interactions).

    Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l’apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ils ne doivent donc pas être injectés en intratendineux. Ce risque est augmenté lors de la coprescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.

    Du fait du risque de calcifications, il est préférable d’éviter l’administration d’un dérivé cortisonique en intradiscal.

    Il semble qu’en cas de réaction allergique l’allergène responsable soit le plus souvent la carmellose, l’agent de suspension.

    Ce médicament contient de l’alcool benzylique (cf Composition). Il peut provoquer des réactions toxiques et des réactions de type anaphylactoïde chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 3 ans.

    Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par dose, c’est-à-dire « sans sodium ».

    Mises en garde spécifiques à la voie épidurale :
    Les éléments suivants ont été identifiés comme facteurs de risque d’effets indésirables neurologiques graves :
    • injection foraminale radioguidée ;
    • injection sur rachis opéré.
    Précautions d’emploi :
    • Il est nécessaire d’observer une asepsie rigoureuse.
    • L’injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, un état psychotique, une hypertension artérielle sévère.
    • L’administration devra être prudente chez les patients à risque élevé d’infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs de prothèse.
    • Le risque de réaction vasomotrice, et en particulier de douleur thoracique, est à prendre en compte chez les malades ayant une maladie cardiovasculaire évolutive sous-jacente.
    • Ne pas injecter en intratendineux en raison du risque de rupture.
    • Ne pas administrer par voie IV ni par voie IM.
    • Cette spécialité n’est pas adaptée a l’administration par voie inhalée par nébulisateur.
    • L’administration intradurale d’Hydrocortancyl 2,5 % doit être réalisée avec prudence en cas de traitement estroprogestatif et chez les patients ayant des facteurs de risque d’accidents thromboemboliques (cf Effets indésirables).

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Les risques d’interactions des glucocorticoïdes avec d’autres médicaments sont exceptionnels par voie injectable locale dans les circonstances usuelles d’emploi. Ces risques seraient à considérer en cas d’injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme.
  • L’hypokaliémie est un facteur favorisant l’apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d’interactions. Il s’agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l’amphotéricine B (voie IV). Déconseillées :
    • Acide acétylsalicylique : majoration du risque hémorragique. Association déconseillée avec des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour).
    • Vaccins vivants atténués : glucocorticoïdes (voies générale et rectale) : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Autres médicaments hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B par voie IV, tétracosactide) : risque majoré d’hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction, notamment en cas de traitement digitalique.
    • Digitaliques : hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
    • Inducteurs enzymatiques (carbamazépine, efavirenz, fosphénytoïne, névirapine, oxcarbazépine, phénobarbital, phenytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine) : diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité des corticoïdes par augmentation hépatique par l’inducteur ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par hydrocortisone et en cas de transplantation. Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l’inducteur et après son arrêt.
    • Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants : glucocorticoïdes (voies générale et rectale) : augmentation de la glycémie, avec parfois acidocétose, par diminution de la tolérance aux glucides due aux corticoïdes. Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
    • Isoniazide (décrit pour la prednisolone) : diminution des concentrations plasmatiques de l’isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l’isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance clinique et biologique.
    • Médicaments donnant des torsades de pointes : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, cyamémazine, sulpiride, amisulpride, tiapride, sultopride pimozide, halopéridol, dropéridol, véralipride), bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire et notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

    A prendre en compte :
    • Acide acétylsalicylique : majoration du risque hémorragique. A prendre en compte avec des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).
    • Antihypertenseurs : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
    • Anti-inflammatoires non stéroïdiens : augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale.
    • Curares non dépolarisants (avec les glucocorticoïdes par voie IV) : risque de myopathie sévère, réversible après un délai éventuellement long (plusieurs mois).
    • Ciclosporine : augmentation des effets de la prednisolone : aspect cushingoïde, réduction de la tolérance aux glucides (diminution de la clairance de la prednisolone).
    • Fluoroquinolones : possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Aucune étude tératogène animale n’a été effectuée avec des corticoïdes administrés par voie locale.

    Néanmoins, les études concernant la prise de corticoïdes per os chez la femme enceinte n’ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui observé dans la population générale.

    En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si besoin.


    Allaitement :

    L’allaitement est possible en cas de traitement par ce médicament.

    Cependant, le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en cas d’injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faible risque de survenue après administration locale compte tenu des faibles taux sanguins, mais le risque d’hypercorticisme (rétention hydrosodée, déséquilibre d’un diabète et d’une hypertension artérielle…), ainsi que de freination de l’axe thalamo-hypophyso-surrénalien, augmente avec la dose et la fréquence des injections.
  • Effets indésirables communs à toutes les voies d’administration :
    • Risque d’infection locale (selon le site d’injection) : arthrites, méningites, épidurites.
    • Atrophie localisée des tissus musculaires, sous-cutanés et cutanés.
    • Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en coprescription avec les fluoroquinolones.
    • Arthrites aiguës à microcristaux (avec suspension microcristalline) de survenue précoce.
    • Calcifications locales.
    • Réactions allergiques : cutanées, urticaire localisée ou généralisée, oedème de Quincke, choc anaphylactique.
    • Flush : des céphalées et des bouffées vasomotrices peuvent survenir. Elles disparaissent habituellement en un jour ou deux.
    • Douleur lombaire, plus rarement douleur thoracique et/ou hypotension survenant dans les minutes après l’injection et spontanément réversible.
    • Poussées tensionnelles.
    Effets indésirables liés à l’administration intradurale :
    Très rare méningite aseptique et syndrome post-ponction lombaire ; exceptionnelle thrombophlébite cérébrale (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Effets indésirables spécifiques à la voie épidurale :
    • Exacerbation transitoire des douleurs ayant motivé l’injection.
    • Effets indésirables consécutifs à une brèche dans la dure-mère : céphalée orthostatique, méningite infectieuse ou aseptique ; thrombophlébite cérébrale.
    • Administration au rachis cervical par voie foraminale radioguidée : très rares cas d’infarctus cérébral ou médullaire avec tétraplégie, parfois mortels.
    • Administration au rachis lombaire : très rares cas d’infarctus médullaire avec paraplégie, principalement observés soit par voie foraminale radioguidée, soit par diverses voies sur rachis opéré.
    • Hématomes ou infections épiduraux (abcès, épidurites), avec risque de compression aiguë médullaire ou radiculaire selon l’étage.

    SURDOSAGE

    Il peut être observé avec la corticothérapie générale :
    Signes :
    • Cliniques : surcharge pondérale, obésité, atrophie musculaire, troubles digestifs, ostéoporose, HTA, hypertrichose, purpura, acné.
    • Neuropsychiques : excitation, agitation.
    • Endocriniens et métaboliques : véritable syndrome de Cushing iatrogène, arrêt de croissance chez l’enfant.
    • Biologiques : glycosurie, hyperglycémie, hypokaliémie.

    PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : Glucocorticoïdes à usage systémique non associés (code ATC : H02AB06).

    Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant cette spécialité, sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l’hydrocortisone.


    INCOMPATIBILITÉS

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    Conserver à une température inférieure à 30 °C et à l’abri de la lumière.

    Après ouverture :
    Le produit doit être utilisé immédiatement.

    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Agiter avant emploi.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400930515587 (1958/98, RCP rév 19.07.2010).
      
    Prix :3.74 euros (flacon 5 ml).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    sanofi-aventis France
    1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
    Info médic et pharmacovigilance :
    Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
    Fax : 01 57 62 06 62

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