mécasermine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p flacon | |
Mécasermine* (DCI) | 40 mg |
Teneur en alcool benzylique : 9 mg/ml.
* Chaque ml contient 10 mg de mécasermine. La mécasermine est un « insulin-like growth factor-1 » humain (IGF-1) ou facteur de croissance insulinomimétique de type 1 produit par la technologie de l’ADN recombinant, sur Escherichia coli.
INDICATIONS |
- score en écart type (SDS) de la taille <= – 3,0 et
- taux d’IGF-1 initial inférieur au 2,5e centile pour l’âge et le sexe, et
- GH en suffisance,
- exclusion des formes secondaires de déficit en IGF-1, liées par exemple à une malnutrition, une hypothyroïdie ou un traitement chronique par des stéroïdes anti-inflammatoires à dose pharmacologique.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
Si la dose recommandée n’est pas bien tolérée par le patient, un traitement à une posologie inférieure peut être envisagé. L’efficacité du traitement doit être évaluée par la vitesse de croissance. La posologie la plus faible ayant permis une augmentation significative de la croissance chez un patient est de 0,04 mg/kg deux fois par jour.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.
- Administration par voie intraveineuse.
- Néoplasie active ou suspectée. Le traitement doit être interrompu si des signes de néoplasie apparaissent.
- L’alcool benzylique ne doit être administré ni aux prématurés ni aux nouveau-nés.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- Tout déficit thyréotrope ou toute carence nutritionnelle doivent être traités avant le début du traitement par Increlex.
- Increlex ne constitue pas un substitut au traitement par hormone de croissance (GH).
- Increlex ne doit pas être utilisé pour favoriser la croissance des patients dont les épiphyses sont soudées.
- Increlex doit être administré peu de temps avant, ou après, un repas ou une collation, car il peut avoir des effets hypoglycémiants identiques à ceux de l’insuline. Les jeunes enfants, les enfants ayant des antécédents d’hypoglycémie et ceux n’ayant pas une alimentation régulière doivent faire l’objet d’une attention particulière. Les patients doivent éviter les activités à haut risque dans les 2 à 3 heures suivant l’administration, en particulier en début de traitement par Increlex, et jusqu’à ce qu’une dose bien tolérée ait pu être définie. Si un patient atteint d’hypoglycémie sévère est inconscient ou incapable d’ingérer normalement des aliments pour toute autre raison, une injection de glucagon pourra être nécessaire. Les sujets présentant des antécédents d’hypoglycémie sévère doivent conserver du glucagon à disposition. Lors de la prescription initiale, les médecins doivent apprendre aux parents à reconnaître les signes et symptômes de l’hypoglycémie, et à la traiter, y compris par injection de glucagon.
- Il pourra être nécessaire de réduire les doses d’insuline et/ou des autres traitements hypoglycémiants chez les sujets diabétiques traités par Increlex.
- Il est recommandé de pratiquer une échographie cardiaque chez tous les patients avant de commencer le traitement par Increlex. Une échocardiographie devra également être réalisée lors de l’arrêt du traitement. Des échocardiographies devront être effectuées régulièrement pour surveiller l’état du patient si une échographie fait apparaître des résultats anormaux ou si des symptômes cardiovasculaires sont observés.
- Des cas d’hypertrophie des tissus lymphoïdes (amygdales, par ex) associée à des complications de type ronflements, apnée du sommeil et épanchement chronique de l’oreille moyenne ont été signalés lors de l’utilisation d’Increlex. Les patients doivent être examinés régulièrement et lors de l’apparition de symptômes cliniques afin d’écarter les complications de ce type ou d’entreprendre le traitement requis.
- Des cas d’hypertension intracrânienne (HI) avec oedème papillaire, troubles de la vision, céphalées, nausées et/ou vomissements ont été signalés chez des patients traités par Increlex, comme lors des traitement par GH. Les signes et symptômes associés à l’HI ont régressé après l’arrêt du traitement. Il est recommandé de réaliser un examen du fond d’oeil en début de traitement par Increlex, puis régulièrement pendant le traitement et en cas d’apparition de symptômes cliniques.
- Une épiphysiolyse fémorale supérieure et l’aggravation d’une scoliose peuvent se produire lors d’une croissance rapide. Ces affections, ainsi que les autres symptômes et signes connus pour être associés au traitement par l’hormone de croissance en général, doivent faire l’objet d’une surveillance attentive pendant le traitement par Increlex. Tout patient commençant à boiter ou se plaignant de douleurs à la hanche ou au genou doit être examiné.
- Après la mise sur le marché, des cas de réactions d’hypersensibilité, d’urticaire, de prurit et d’érythème ont été rapportés chez des patients traités par Increlex. Il s’agissait de réactions systémiques et/ou locales au site d’injection. Quelques cas de réactions de type anaphylactique ont nécessité une hospitalisation. Les patients et leurs parents doivent être informés de la possibilité de telles réactions et de la nécessité, en cas de réactions allergiques systémiques, d’interrompre le traitement et de consulter rapidement un médecin.
- Si, après une année de traitement, le patient n’est pas répondeur, le traitement devra être réévalué.
- Chez les sujets présentant des réactions allergiques à l’IGF-1 injecté, des concentrations sanguines en IGF-1 anormalement élevées après injection ou une absence de réponse (croissance), il est possible qu’une réponse anticorps contre l’IGF-1 injecté ait été générée. Dans ce cas, procéder à la détection des anticorps conformément aux instructions.
- Increlex contient 9 mg/ml d’alcool benzylique, utilisé comme conservateur.
- L’alcool benzylique peut provoquer des réactions toxiques et anaphylactoïdes chez les nourrissons et les enfants de 3 ans ou moins.
INTERACTIONS |
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Increlex ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins d’une nécessité absolue.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Fréquent : souffle cardiaque, tympanométrie anormale, anomalie de l’échographie cardiaque, augmentation de l’alanine aminotransférase*, augmentation de l’aspartate aminotransférase*, prise de poids.
- Fréquent : cardiomégalie, hypertrophie ventriculaire, hypertrophie auriculaire*, tachycardie, tachycardie paroxystique*, insuffisance mitrale*, insuffisance tricuspidienne*.
- Fréquent : malformation congénitale de la mâchoire, nævus pigmentaire*.
- Très fréquent : hypertrophie du thymus.
- Fréquent : lymphadénopathie*.
- Très fréquent : céphalées.
- Fréquent : convulsions, convulsion hyperthermique*, hypertension intracrânienne bénigne, perte de connaissance*, syndrome d’apnée du sommeil, sensations vertigineuses, tremblement*, syndrome des jambes sans repos*.
- Fréquent : oedème papillaire, baisse de l’acuité visuelle*, myopie*.
- Très fréquent : hypoacousie.
- Fréquent : otorrhée, troubles auriculaires*, troubles de l’oreille moyenne*, affection du tympan*, douleur auriculaire, congestion auriculaire*, épanchement de l’oreille moyenne.
- Très fréquent : hypertrophie amygdalienne, ronflements.
- Fréquent : hypertrophie des végétations adénoïdes, hypertrophie des cornets nasaux*, dyspnée*, affection de la muqueuse nasale*, trouble obstructif des voies aériennes*, respiration anormale*, congestion nasale, respiration orale.
- Fréquent : vomissement, nausée*, douleur abdominale*, douleur abdominale haute*, distension abdominale*, dysphagie*.
- Fréquent : calcul rénal*, hydronéphrose*, colique néphrétique*.
- Fréquent : hypertrophie cutanée, acrochordons*, texture capillaire anormale*.
- Fréquent : arthralgie, douleur des extrémités, myalgie, scoliose*, déformation rachidienne*, affection des tissus mous*, crampes musculaires*, douleur du flanc*, raideur musculosquelettique*.
- Très fréquent : hypoglycémie.
- Fréquent : convulsion hypoglycémique, hyperglycémie, hyperlipidémie*, obésité*.
- Fréquent : infection fébrile*, infection des voies respiratoires supérieures*, otite moyenne, otite moyenne séreuse, otite moyenne séreuse chronique*, otite externe*, pharyngite*, amygdalite, infection de l’oreille, candidose buccale*.
- Fréquent : adéno-amygdalectomie*, adénoïdectomie, pose d’aérateur transtympanique.
- Très fréquent : hypertrophie du site d’injection.
- Fréquent : hyperplasie de la membrane muqueuse, hypertrophie, douleur au site d’injection, hématome au site d’injection, fibrose au site d’injection*, réaction au site d’injection*, gonflement au site d’injection*, induration au site d’injection*, modification de la pigmentation au site d’injection*,oedème muqueux*, asthénie*, léthargie*, gêne thoracique*.
- Fréquent : gynécomastie, kyste ovarien*.
- Fréquent : dépression*, terreurs nocturnes, nervosité, troubles du comportement*, désorientation*.
* Réaction survenue chez un seul sujet (1 %).
- Hypersensibilité systémique : anaphylaxie, urticaire généralisée, angioedème, dyspnée.
- Les symptômes révélateurs d’une réaction anaphylactique incluaient une urticaire, un angioedème, et une dyspnée. Certains patients ont nécessité une hospitalisation. Dans les cas où le médicament a été réadministré, les symptômes ne sont pas réapparus chez tous les patients.
- Réaction allergique locale au site d’injection : prurit, urticaire.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : somatropine et agonistes (code ATC : H01AC03).
Une autorisation de mise sur le marché « sous circonstances exceptionnelles » a été délivrée pour ce médicament. Cela signifie qu’en raison de la rareté de cette maladie, il n’a pas été possible d’obtenir des informations complètes sur cette spécialité pharmaceutique. L’Agence européenne du médicament (EMEA) réévaluera chaque année toute nouvelle information qui pourrait être disponible et, si nécessaire, ce RCP sera mis à jour.
La mécasermine est une somatomédine C ou insulin-like growth factor-1 humain (rhIGF-1) produit par la technique de l’ADN recombinant. L’IGF-1 est constitué d’une chaîne de 70 acides aminés, avec trois liaisons disulfure intramoléculaires et un poids moléculaire de 7649 Da. La séquence des acides aminés de ce produit est identique à celle de l’IGF-1 humain endogène. La protéine rhIGF-1 est synthétisée par la bactérie Escherichia coli préalablement modifiée par introduction du gène codant pour l’IGF-1 humaine.
L’IGF-1 est le principal médiateur hormonal de la croissance staturale. Dans des circonstances normales, l’hormone de croissance (GH) se fixe normalement sur son récepteur, au niveau du foie et des autres tissus, et stimule la synthèse/sécrétion de l’IGF-1. Dans les tissus cibles, le récepteur de type 1 de l’IGF-1, similaire au récepteur de l’insuline, est activé par l’IGF-1, ce qui déclenche la transmission de signaux intracellulaires stimulant de multiples processus à l’origine de la croissance staturale. Les effets métaboliques de l’IGF-1 consistent entre autres choses à stimuler l’absorption du glucose, des acides gras et des acides aminés permettant au métabolisme de soutenir la croissance tissulaire.
Les effets suivants de l’IGF-1 humain endogène ont pu être démontrés :
- Croissance tissulaire :
- La croissance du squelette se produit au niveau des plaques épiphysaires, aux extrémités des os en cours de croissance. La croissance et le métabolisme des cellules de la plaque épiphysaire sont stimulés directement par la GH et l’IGF-1.
- Croissance organique : le traitement par rhIGF-1 de rats présentant un déficit en IGF-1 aboutit à une croissance du corps dans son ensemble et des organes.
- Croissance cellulaire : les récepteurs de l’IGF-1 sont présents dans la plupart des types de cellules et de tissus. L’IGF-1 est doté d’une action mitogène ayant pour effet de multiplier les cellules de l’organisme.
- Métabolisme des glucides :
- L’IGF-1 inhibe la production de glucose hépatique, stimule l’utilisation périphérique du glucose et peut abaisser la glycémie et provoquer une hypoglycémie.
- L’IGF-1 a des effets inhibiteurs sur la sécrétion d’insuline.
- Métabolisme osseux/minéral :
- L’IGF-1 circulant joue un rôle important dans le processus d’acquisition et d’entretien de la masse osseuse. L’IGF-1 accroît la densité osseuse.
- Efficacité clinique :
- Cinq essais cliniques (4 ouverts et 1 en double aveugle, contrôlé par placebo) ont été menés avec Increlex. Des doses sous-cutanées de mécasermine, généralement comprises entre 60 et 120 µg/kg en prises biquotidiennes (2 fois/j), ont été administrées à 76 enfants atteints d’IGFD primaire sévère. Les critères de recrutement des patients dans les études étaient une taille extrêmement réduite, une croissance lente, un faible taux d’IGF-1 sérique et une sécrétion de GH normale. Les caractéristiques initiales des patients évalués lors des analyses d’efficacité primaire et secondaire pour l’ensemble des essais étaient les suivantes (moyenne ± écart type) : âge chronologique (années) : 6,8 ± 3,8 ; taille (cm) : 85,0 ± 15,3 ; score en écart type (SDS) de la taille : – 6,7 ± 1,8 ; vitesse de croissance (cm/an) : 2,8 ± 1,8 ; SDS de la vitesse de croissance : – 3,3 ± 1,7 ; IGF-1 (ng/ml) : 21,9 ± 24,8 ; SDS de l’IGF-1 : – 4,4 ± 2,0 ; âge osseux (années) : 3,9 ± 2,8. Soixante-deux patients ont suivi le traitement pendant au moins un an. Parmi eux, 53 (85 %) présentaient un phénotype semblable à celui du syndrome de Laron ; 7 (11 %) présentaient une délétion du gène de la GH et 1 (2 %) présentait des anticorps neutralisants dirigés contre la GH. Trente-huit (61 %) des patients étaient de sexe masculin ; 49 (79 %) étaient d’origine caucasienne. Cinquante-six (90 %) des patients étaient prépubères en début d’étude.
- Les résultats annuels en terme de vitesse de croissance, SDS de la vitesse de croissance et SDS de la taille sont présentés dans le tableau suivant. Des données concernant la vitesse de croissance avant le traitement étaient disponibles pour 59 patients. Les vitesses de croissance sur une année de traitement donnée ont été comparées, à l’aide de tests t pour échantillons appariés, aux vitesses de croissance avant le traitement chez ces mêmes patients ayant suivi le traitement au cours de cette année.
- Résultats annuels de la taille par année de traitement par Increlex :
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Année 1 à année 4 : Avant traitement Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Vitesse de croissance (cm/an) n 59 59 54 48 39 Moyenne (DS) 2,8 (1,8) 8,0 (2,2) 5,8 (1,4) 5,5 (1,9) 4,7 (1,4) Moyenne (DS) de la différence par rapport à avant le traitement + 5,2 (2,6) + 3,0 (2,3) + 2,6 (2,3) + 1,6 (2,1) Valeur de p pour la différence par rapport à avant le traitement [1] < 0,0001 < 0,0001 < 0,0001 < 0,0001 SDS de la vitesse de croissance n 59 59 53 47 38 Moyenne (DS) – 3,3 (1,7) 1,9 (2,9) – 0,2 (1,6) – 0,3 (2,0) – 0,7 (1,9) Moyenne (DS) de la différence par rapport à avant le traitement + 5,1 (3,1) + 3,2 (2,2) + 3,1 (2,4) + 2,5 (2,1) Valeur de p pour la différence par rapport à avant le traitement [1] < 0,0001 < 0,0001 < 0,0001 < 0,0001 SDS de la taille n 62 62 57 51 41 Moyenne (DS) – 6,7 (1,8) – 5,9 (1,7) – 5,6 (1,8) – 5,3 (1,8) – 5,3 (1,8) Moyenne (DS) de la différence par rapport à avant le traitement + 0,8 (0,5) + 1,1 (0,8) + 1,4 (1,0) + 1,4 (1,1) Valeur de p pour la différence par rapport à avant le traitement [1] < 0,0001 < 0,0001 < 0,0001 < 0,0001 -
Année 5 à année 8 : Avant traitement Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Vitesse de croissance (cm/an) n 59 21 20 16 14 Moyenne (DS) 2,8 (1,8) 4,7 (1,6) 4,8 (1,5) 4,6 (1,5) 4,5 (1,2) Moyenne (DS) de la différence par rapport à avant le traitement + 1,5 (1,8) + 1,5 (1,7) + 1,0 (2,1) + 0,9 (2,4) Valeur de p pour la différence par rapport à avant le traitement [1] 0,0015 0,0009 0,0897 0,2135 SDS de la vitesse de croissance n 59 19 18 15 12 Moyenne (DS) – 3,3 (1,7) – 0,6 (2,1) – 0,4 (1,4) – 0,4 (1,9) – 0,3 (1,8) Moyenne (DS) de la différence par rapport à avant le traitement + 2,5 (2,2) + 2,7 (1,7) + 2,5 (2,1) + 2,8 (2,7) Valeur de p pour la différence par rapport à avant le traitement [1] 0,0001 < 0,0001 0,0003 0,0041 SDS de la taille n 62 22 20 16 14 Moyenne (DS) – 6,7 (1,8) – 5,5 (1,8) – 5,4 (1,8) – 5,2 (2,0) – 5,2 (1,9) Moyenne (DS) de la différence par rapport à avant le traitement + 1,4 (1,3) + 1,4 (1,2) + 1,4 (1,1) + 1,6 (1,1) Valeur de p pour la différence par rapport à avant le traitement [1] < 0,0001 < 0,0001 0,0001 < 0,0001 - DS = écart type ; SDS = score d’écart type.
- [1] p calculé par la méthode tests t pour échantillons appariés en comparant les résultats obtenus à la taille mesurée avant le traitement.
- Quarante-sept sujets ont été inclus dans une analyse des effets d’Increlex sur la progression de l’âge osseux. La moyenne (± DS) de la progression de l’âge chronologique était de 5,1 années ± 3,0 et celle de la progression de l’âge osseux de 5,8 années ± 2,9.
- L’efficacité du produit est fonction de la dose. Chez les sujets ayant reçu des doses de 100 à 120 µg/kg 2 fois/j, la vitesse de croissance moyenne de la première année a été approximativement de 8,7 cm/an.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Absorption :
- La biodisponibilité sous-cutanée absolue de la mécasermine chez les sujets atteints d’IGFD primaire sévère n’a pas été déterminée. Une biodisponibilité d’environ 100 % a été rapportée pour la mécasermine après administration sous-cutanée chez des sujets sains.
- Diffusion :
- Dans le sang, l’IGF-1 se lie avec six protéines de liaison de l’IGF (IGF-BP), environ 80 % des liaisons forment un complexe avec l’IGF-BP-3 et une sous-structure d’acide labile (ALS). Le taux d’IGF-BP-3 étant réduit chez les sujets atteints d’IGFD primaire sévère, la clairance de l’IGF-1 se trouve accrue chez ces sujets par rapport aux sujets sains. Le volume de distribution total de l’IGF-1 (moyenne ± DS) après administration sous-cutanée d’Increlex chez 12 sujets atteints d’IGFD primaire sévère a été estimé à 0,257 (± 0,073) l/kg pour une dose de mécasermine de 0,045 mg/kg, et semble croître lorsque la dose de mécasermine est augmentée. Les informations disponibles concernant la concentration de l’IGF-1 non lié après administration d’Increlex sont limitées.
- Métabolisme :
- L’IGF-1 est métabolisé à la fois par le foie et les reins.
- Excrétion :
- La demi-vie de l’IGF-1 total après une injection sous-cutanée unique de 0,12 mg/kg chez trois enfants atteints d’IGFD primaire sévère a été estimée à 5,8 heures. La clairance de l’IGF-1 total est inversement proportionnelle aux taux sériques d’IGF-BP-3 et la clairance systémique de l’IGF-1 total est estimée à 0,04 l/h/kg pour 3 mg/l d’IGF-BP-3 chez 12 sujets.
- Caractéristiques chez les populations particulières :
-
- Patient gériatrique : les propriétés pharmacocinétiques d’Increlex chez les patients âgés de plus de 65 ans n’ont pas été étudiées.
- Enfant : les propriétés pharmacocinétiques d’Increlex chez les patients âgés de moins de 12 ans n’ont pas été étudiées.
- Sexe : chez les enfants de plus de 12 ans atteints d’IGFD primaire et chez les adultes sains, aucune différence apparente n’a été observée entre les patients de sexe masculin et féminin quant aux propriétés pharmacocinétiques d’Increlex.
- Origine ethnique : aucune information n’est disponible.
- Insuffisant rénal : aucune étude n’a été menée chez des enfants atteints d’insuffisance rénale.
- Insuffisant hépatique : aucune étude n’a été menée chez des enfants atteints d’insuffisance hépatique.
- Patient gériatrique : les propriétés pharmacocinétiques d’Increlex chez les patients âgés de plus de 65 ans n’ont pas été étudiées.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les données précliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicité en administration répétée ou génotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Les effets indésirables suivants, observés chez l’animal à des niveaux d’exposition semblables à ceux de l’homme bien que non rapportés lors des essais cliniques, pourraient avoir un impact clinique :
- Toxicité sur la reproduction :
- Chez le rat et le lapin, la toxicité sur la reproduction a été étudiée après administration intraveineuse mais pas après injection sous-cutanée (voie d’administration clinique normale). Ces études n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la fertilité et de la gestation mais, la voie d’administration ayant été différente, la pertinence de ces observations est incertaine. La capacité de la mécasermine à traverser le placenta n’a pas été étudiée.
- Cancérogenèse :
- La mécasermine a été administrée par voie sous-cutanée à des rats Sprague-Dawley à des doses de 0, de 0,25, de 1, de 4 et de 10 mg/kg/jour pendant une durée allant jusqu’à 2 années. Une incidence accrue des hyperplasies médullosurrénales et des phéochromocytomes a été observée chez les rats mâles aux doses de 1 mg/kg/jour et plus (>= 1 fois l’exposition clinique à la dose maximale recommandée chez l’homme d’après l’ASC) et chez les rates femelles à toutes les doses (>= 0,3 fois l’exposition clinique à la dose maximale recommandée chez l’homme d’après l’ASC).
- Une incidence accrue des kérato-acanthomes cutanés a été relevée chez les rats mâles aux doses de 4 et 10 mg/kg/jour (>= 4 fois l’exposition à la dose maximale recommandée chez l’homme d’après l’ASC). Une incidence accrue des carcinomes des glandes mammaires a été observée chez les rats tant mâles que femelles traités à hauteur de 10 mg/kg/jour (7 fois l’exposition à la dose maximale recommandée chez l’homme d’après l’ASC). Un surplus de mortalité secondaire à l’hypoglycémie provoquée par l’IGF-1 a été relevé lors des études de cancérogenèse.
INCOMPATIBILITÉS |
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
A conserver au réfrigérateur (2 °C-8 °C).
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
- Après ouverture :
- La stabilité chimique et physique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 30 jours entre 2 et 8 °C.
- D’un point de vue microbiologique, le produit, une fois ouvert, peut être conservé au maximum pendant 30 jours entre 2 et 8 °C. Toute autre durée de conservation en cours d’utilisation ou condition de conservation relève de la responsabilité de l’utilisateur.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Increlex est fourni sous forme de solution stérile avec un conservateur, pour des utilisations multiples.
La solution doit être limpide dès sa sortie du réfrigérateur. Si la solution est trouble ou contient des particules, elle ne doit pas être injectée.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Médicament soumis à prescription hospitalière réservée aux spécialistes en pédiatrie ou en endocrinologie et maladies métaboliques. | |
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement. | |
Increlex fait l’objet d’un plan de gestion des risques européen. Avant de prescrire, demander impérativement les documents d’information destinés aux prescripteurs et aux patients auprès du service d’information médicale Ipsen. | |
Une étude observationnelle, prévue par l’AMM d’Increlex, est en cours pour le suivi à long terme des patients. | |
Tous les patients traités par Increlex doivent être inclus dans cette étude. | |
AMM | EU/1/07/402/001 ; CIP 3400938146776 (RCP rév 01.02.2011). |
Prix : | 707.49 euros (1 flacon). |
Remb Séc soc à 100 % selon la procédure des médicaments d’exception (prescription en conformité avec la fiche d’information thérapeutique). Collect. |
IPSEN Pharma
65, quai Georges-Gorse
92100 Boulogne Billancourt
Tél : 01 58 33 50 00. Fax : 01 58 33 50 01
Info médic : Tél : 01 58 33 58 20
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