gaz pour inhalation
par 1 bout gaz
|
|
monoxyde d’azote Une bouteille de gaz de 2 litres remplie à 155 bar absolus apporte 307 litres de gaz sous pression de 1 bar à 15°C.Une bouteille de gaz de 10 litres remplie à 155 bar absolus apporte 1535 litres de gaz sous pression de 1 bar à 15°C. | 400 ppm mole/mole |
-
INOmax est indiqué en association à la ventilation assistée et aux autres traitement adaptés :
– pour le traitement des nouveau-nés d’âge gestationnel >ou= 34 semaines, présentant une détresse respiratoire hypoxémiante associée à des signes cliniques ou échocardiographiques d’hypertension artérielle pulmonaire, dans le but d’améliorer l’oxygénation et éviter le recours à l’oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO) ;
– pour le traitement des poussées d’hypertension artérielle pulmonaire péri- et postopératoire dans le cadre de chirurgie cardiaque chez l’adulte et les nouveau-nés, nourrissons, enfants et adolescents âgés de 0 à 17 ans, dans le but de diminuer la pression artérielle pulmonaire de façon sélective pour améliorer la fonction ventriculaire droite et l’oxygénation tissulaire.
- – Syndrome d’hypertension artérielle pulmonaire persistante du nouveau-né (HTAPPN)
Toute prescription de monoxyde d’azote doit être supervisée par un médecin ayant l’expérience des soins intensifs chez les nouveau-nés. La prescription sera limitée aux services de néonatologie dans lesquels une formation adaptée à l’utilisation d’un système d’administration de monoxyde d’azote est assurée. INOmax doit être administré uniquement sur prescription d’un spécialiste en néonatologie.- INOmax sera utilisé chez les nouveau-nés chez qui la nécessité d’une assistance respiratoire de plus de 24 heures est pressentie. INOmax doit être envisagé uniquement après optimisation de l’assistance respiratoire. Ceci suppose le réglage pressions/volume courant optimal et l’optimisation du recrutement alvéolaire (surfactant, ventilation haute fréquence et ventilation avec pression positive en fin d’expiration).
- – Hypertension artérielle pulmonaire dans le cadre de la chirurgie cardiaque
Toute prescription de monoxyde d’azote doit être supervisée par un médecin expérimenté en anesthésie-réanimation et soins intensifs dans le domaine de la chirurgie cardio-thoracique. La prescription sera limitée aux services de réanimation et soins intensifs dans lesquels la formation adaptée du personnel soignant pour l’utilisation d’un système d’administration du monoxyde d’azote est assurée. INOmax doit être administré uniquement sur prescription d’un anesthésiste ou d’un spécialiste en soins intensifs.- Posologie
– Syndrome d’hypertension artérielle pulmonaire persistante du nouveau-né (HTAPPN)
La dose maximale recommandée d’INOmax est de 20 ppm et cette dose ne devra pas être dépassée. Lors des essais cliniques pivots, la dose initiale était de 20 ppm. La dose sera diminuée à 5 ppm dès que possible dans les 4 à 24 heures suivant le début du traitement si l’oxygénation artérielle se maintient à cette dose. La dose sera maintenue à 5 ppm jusqu’à ce que la FiO2 (fraction d’oxygène dans l’air inspiré) nécessaire pour assurer une oxygénation artérielle satisfaisante soit inférieure à 0,60.- Le traitement peut être maintenu pendant 96 heures ou jusqu’à restauration de la saturation en oxygène et possibilité d’envisager une épreuve de sevrage d’INOmax. La durée du traitement est variable, mais dans la plupart des cas elle n’excède pas quatre jours. En cas d’absence de réponse au monoxyde d’azote inhalé, voir Mises en garde/Précautions d’emploi.
- * Sevrage
Une épreuve de sevrage d’INOmax sera envisagée dès que la nécessité d’une assistance respiratoire diminue ou après 96 heures de traitement. Le traitement sera alors diminué de 1 ppm par intervalle de 30 minutes à une heure. Si l’oxygénation se maintient à la dose de 1 ppm d’INOmax, la FiO2 sera augmentée de 10 %, et INOmax sera interrompu en surveillant étroitement l’état clinique et l’oxygénation artérielle du nouveau-né. Si l’oxygénation sanguine se dégrade de plus de 20 %, la dose d’INOmax sera réaugmentée à 5 ppm et l’interruption du traitement par INOmax ne sera réenvisagée qu’après 12 à 24 heures. Si le sevrage d’INOmax est impossible après 4 jours de traitement, il convient d’entreprendre des investigations complémentaires à la recherche d’une pathologie intercurrente.- – Hypertension pulmonaire associée à la chirurgie cardiaque :
INOmax doit être envisagé uniquement après optimisation des moyens thérapeutiques conventionnels.- Dans les essais cliniques, INOmax a été utilisé en complément des thérapeutiques conventionnelles utilisées en période périopératoire, comprenant les médicaments inotropes et vasoactifs. INOmax doit être administré sous surveillance étroite de l’état hémodynamique et de l’oxygénation sanguine du patient.
- * Nouveau-nés, nourrissons, enfants et adolescents âgés de 0 à 17 ans :
La dose d’initiation préconisée dans cette tranche d’âge est de 10 ppm (partie par million). Si l’effet clinique obtenu n’est pas suffisant, la dose peut être augmentée jusqu’à 20 ppm. Il convient d’administrer la dose minimale efficace en essayant, si la pression artérielle pulmonaire et l’oxygénation artérielle systémique le permettent, de diminuer la dose jusqu’à 5 ppm.- Les données cliniques disponibles permettant d’étayer cette dose dans la tranche d’âge 12-17 ans sont limitées.
- * Adultes :
La dose d’initiation préconisée chez l’adulte est de 20 ppm (partie par million) de gaz inhalé. Si l’effet clinique obtenu n’est pas suffisant, la dose peut être augmentée jusqu’à 40 ppm. Il convient d’administrer la dose minimale efficace en essayant, si la pression artérielle pulmonaire et l’oxygénation artérielle systémique le permettent, de diminuer la dose jusqu’à 5 ppm.- Les effets du monoxyde d’azote inhalé sont rapides ; la baisse de la pression artérielle pulmonaire et l’amélioration de l’oxygénation sont observées dans les 5 à 20 minutes qui suivent. En cas de réponse insuffisante, la dose peut être augmentée après un minimum de 10 minutes.
- Le traitement n’a pas lieu d’être poursuivi s’il n’est pas observé d’effet physiologique satisfaisant après une durée de traitement de 30 minutes.
- Le traitement peut être instauré à tout moment en périopératoire afin de diminuer la pression vasculaire pulmonaire. Dans les études cliniques, le traitement a été débuté le plus souvent avant l’arrêt de la circulation extracorporelle. Le monoxyde d’azote inhalé a été administré pendant des périodes allant jusqu’à 7 jours au maximum en péri-opératoire mais les durées de traitement courantes sont de 24 à 48 heures.
- * Sevrage
Les tentatives de sevrage d’INOmax doivent débuter dès que l’état hémodynamique est stabilisé et de façon conjointe avec celui de l’assistance respiratoire et des traitements inotropes. Le traitement par monoxyde d’azote inhalé doit être interrompu de façon progressive et par étapes. L’administration sera diminuée graduellement jusqu’à la dose de 1 ppm qui sera maintenue pendant 30 minutes sous étroite surveillance de la pression systémique et de la pression centrale avant son interruption. Le sevrage doit être tenté au moins toutes les 12 heures lorsque l’état clinique du patient est stable à une faible dose d’INOmax.- Un sevrage trop rapide du traitement par monoxyde d’azote inhalé entraine un risque d’effet rebond se traduisant par une augmentation de la pression artérielle pulmonaire conduisant à une déstabilisation de l’état hémodynamique.
- – Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité d’INOmax chez les nouveau-nés prématurés d’âge gestationnel inférieur à 34 semaines n’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites en pharmacodynamie mais aucune recommandation et/ou posologie ne peuvent être préconisées.Mode d’administration
Voie endotrachéobronchique.- Le monoxyde d’azote est administré par ventilation mécanique après dilution dans un mélange air/oxygène, à l’aide d’un système d’administration (marqué CE) du monoxyde d’azote. Avant le début de l’administration du monoxyde d’azote au patient, il est nécessaire de bien vérifier que le réglage du dispositif médical d’administration correspond à la concentration de la bouteille de gaz de INOmax installée pour l’utilisation.
- Le système d’administration doit permettre l’inhalation d’une concentration constante d’INOmax, quel que soit le respirateur. Avec un ventilateur néonatal à débit continu, cet objectif peut être atteint en administrant INOmax à un faible débit dans le circuit inspiratoire. La ventilation du nouveau-né avec un respirateur à débit discontinu peut favoriser les pics de concentration en monoxyde d’azote inhalé.
- Le système d’administration du monoxyde d’azote avec les ventilateurs à débit discontinu doit permettre d’éviter la survenue des pics de concentration en monoxyde d’azote.
- La concentration d’INOmax inspiré doit être mesurée en continu dans le circuit inspiratoire à proximité du patient. La concentration en dioxyde d’azote (NO2) et la FiO2 doivent également être mesurées au même site à l’aide d’équipements de surveillance calibrés et agréés (marqués CE). Pour la sécurité du patient, des seuils d’alerte doivent être réglés pour INOmax (+ou – 2 ppm de la dose prescrite), NO2 (1 ppm) et FiO2 (+ ou – 0,05). La pression dans la bouteille d’INOmax doit être affichée afin de prévoir le remplacement rapide d’une bouteille vide pour parer à une interruption brutale du traitement ; des bouteilles de gaz de rechange doivent être tenues à disposition à proximité. INOmax peut être utilisé lors d’une ventilation manuelle au cours de l’aspiration, du transport du patient ou du massage cardiaque.
- Il convient de prévoir l’accès à un système d’administration du monoxyde d’azote de réserve et à une alimentation par batterie en cas de défaillance du système d’administration ou de panne d’alimentation électrique. L’alimentation électrique de l’équipement de contrôle doit être indépendante de celle du système d’administration du monoxyde d’azote.
- Conformément à la réglementation du travail dans la plupart des pays européens, la valeur limite d’exposition (exposition moyenne) du personnel est de 25 ppm pendant 8 heures (30 mg/m3) pour le monoxyde d’azote et de 2-3 ppm (4-6 mg/m3) pour le dioxyde d’azote (NO2).
- * Formation des utilisateurs à l’administration du monoxyde d’azote
Les principaux éléments pour la formation du personnel hospitalier sont les suivants :
+ Installation et branchement :
– Installation de la bouteille et branchement au circuit de respiration du patient ventilé.- + Utilisation
– Contrôles des vérifications à effectuer avant utilisation (série d’actions à effectuer avant la mise en route du traitement de chaque patient, afin de s’assurer que le système fonctionne correctement et que le circuit est purgé de toute trace de NO2).- – Réglage du dispositif pour l’administration du monoxyde d’azote à la concentration adaptée.
- – Réglage des moniteurs NO, NO2 et O2 pour les seuils d’alerte minimaux et maximaux.
- – Utilisation du système d’administration manuelle de secours.
- – Procédures pour l’échange correct des bouteilles de gaz et du système de purge.
- – Alarmes en cas de défaillance.
- – Calibration des moniteurs NO, NO2 et O2.
- – Procédures mensuelles de contrôle des performances du système.
- + Surveillance de la formation de méthémoglobine (MetHb)
Il est établi que les nouveau-nés et les nourrissons présentent une activité réduite de la MetHbréductase par rapport aux adultes. La méthémoglobinémie devra être mesurée dans l’heure suivant le début du traitement par INOmax. La méthode de dosage utilisée devra permettre de distinguer avec fiabilité l’hémoglobine foetale de la méthémoglobine. Si le taux de méthémoglobine est supérieur à 2,5 %, la dose d’INOmax doit être réduite et l’administration d’un agent réducteur tel que le bleu de méthylène doit être envisagée. Bien qu’une augmentation significative de la méthémoglobine soit peu fréquente si le taux initial est faible, il est préférable de renouveler les dosages de la méthémoglobinémie tous les un ou deux jours.- Dans le cadre de la chirurgie cardiaque, le taux de méthémoglobine doit être mesuré dans l’heure qui suit le début du traitement par INOmax. Si la fraction de méthémoglobine augmente jusqu’à un niveau susceptible de compromettre l’oxygénation tissulaire, la dose d’INOmax doit être diminuée et l’administration d’un agent réducteur tel que le bleu de méthylène doit être envisagée.
- + Surveillance de la formation de dioxyde d’azote (NO2)
Pour chaque patient, immédiatement avant la mise en route du traitement, il conviendra de procéder aux mesures visant à purger le système du NO2. La concentration de NO2 devra rester aussi basse que possible sans dépasser 0,5 ppm. Si la concentration en NO2 dépasse 0,5 ppm, le système d’administration doit être contrôlé pour détecter un éventuel dysfonctionnement, l’analyseur de NO2 doit être recalibré et la dose d’INOmax et/ou la FiO2 devront être réduits si possible. S’il apparaît une modification inattendue de la concentration d’INOmax, le dispositif d’administration doit être contrôlé pour détecter tout dysfonctionnement et l’analyseur doit être recalibré.Modalités de manipulation
Lors du branchement d’une bouteille d’INOmax au système d’administration, vérifier systématiquement que la concentration de la bouteille est identique à celle pour laquelle le système est configuré.- Afin d’éviter tous les incidents, les instructions suivantes doivent être absolument suivies :
– bien s’assurer que le matériel est en bon état avant de l’utiliser
– les bouteilles de gaz doivent être arrimées fixement afin d’éviter toute chute intempestive
– ne pas ouvrir brutalement le robinet
– ne pas utiliser une bouteille de gaz dont le robinet n’est pas protégé par un chapeau ou une enveloppe protectrice
– utiliser un raccord spécifique, muni d’un filetage de 30 mm conçu pour l’usage médical, conforme à la norme ISO 5145, et d’un régulateur de pression admettant une pression équivalant au moins à 1,5 fois la pression maximale de service (155 bar) de la bouteille de gaz
– purger le manodétendeur par le mélange azote-monoxyde d’azote avant chaque usage afin d’empêcher l’inhalation de NO2
– ne pas réparer un robinet défectueux
– ne pas serrer le manodétendeur avec des pinces car cela pourrait écraser le joint
Tout l’équipement, y compris les raccords, les canalisations et les circuits, utilisé pour administrer le monoxyde d’azote doit être à base de matériaux compatibles avec le gaz. Concernant le risque de corrosion, le système d’administration peut être divisé en deux zones :
1) du robinet de la bouteille de gaz à l’humidificateur (gaz sec) et
2) de l’humidificateur à la sortie (gaz humide qui peut contenir du NO2).- Les études montrent que les mélanges secs de NO peuvent être utilisés avec la plupart des matériaux. Cependant, le dioxyde d’azote en présence d’humidité crée une atmosphère agressive.
- Parmi les matériaux métalliques de constitution, seul l’acier inoxydable peut être recommandé. Les polymères testés qui peuvent être utilisés dans les systèmes d’administration de monoxyde d’azote incluent le polyéthylène (PE) et le polypropylène (PP). Le caoutchouc butylique, le polyamide et le polyuréthane ne doivent pas être utilisés. Le polytrifluorochloroéthylène, le copolymère hexafluoropropène-vinylidène et le polytétrafluoréthylène ont été largement utilisés avec du monoxyde d’azote pur et avec d’autres gaz corrosifs. Ils sont considérés suffisamment inertes pour que des études spécifiques ne soient pas requises.
- L’installation d’un circuit de distribution de monoxyde d’azote par une centrale de bouteilles, de canalisations fixes et de prises murales au lit du patient est interdite.
- Instruction pour l’élimination de la bouteille
La bouteille de gaz vide ne doit pas être jetée. Les bouteilles de gaz vides seront collectées par le fournisseur. - INOmax sera utilisé chez les nouveau-nés chez qui la nécessité d’une assistance respiratoire de plus de 24 heures est pressentie. INOmax doit être envisagé uniquement après optimisation de l’assistance respiratoire. Ceci suppose le réglage pressions/volume courant optimal et l’optimisation du recrutement alvéolaire (surfactant, ventilation haute fréquence et ventilation avec pression positive en fin d’expiration).
Absolue(s) :
- Existence d’un canal artériel malin « gauche-droit » du nouveau-né
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Traitement à réévaluer en cas de persistance ou d’aggravation des symptômes ou de la pathologie
Si la réponse clinique apparaît insuffisante 4 à 6 heures après le début du traitement par INOmax, les éléments suivants sont à considérer. Si les patients doivent être dirigés vers un autre hôpital, il
convient de s’assurer que du monoxyde d’azote est disponible durant le transport afin de prévenir une aggravation de leur état clinique par interruption brutale du traitement par INOmax. La dégradation de l’état clinique ou l’absence de réponse au traitement doit faire envisager, en fonction de la situation et lorsque c’est possible, une oxygénation par circulation extracorporelle (ECMO). - Respecter l’indication officielle
Lors des essais cliniques, l’efficacité du NO inhalé n’a pas été démontrée chez les patients présentant une hernie diaphragmatique congénitale. - Risque d’aggravation de l’insuffisance cardiaque
Le traitement par le monoxyde d’azote inhalé peut aggraver l’insuffisance cardiaque en cas de shunt gauche-droite. Ceci est dû à l’effet vasodilatateur pulmonaire du monoxyde d’azote inhalé entraînant une augmentation du shunt gauche-droite et en conséquence un risque de décompensation cardiaque globale. Par conséquent, il est recommandé de pratiquer un cathétérisme de l’artère pulmonaire ou une échographie cardiaque avant l’administration de monoxyde d’azote. - Surveillance échographique cardiaque avant la mise en route du traitement
Le traitement par le monoxyde d’azote inhalé peut aggraver l’insuffisance cardiaque en cas de shunt gauche-droite. Ceci est dû à l’effet vasodilatateur pulmonaire du monoxyde d’azote inhalé entraînant une augmentation du shunt gauche-droite et en conséquence un risque de décompensation cardiaque globale. Par conséquent, il est recommandé de pratiquer un cathétérisme de l’artère pulmonaire ou une échographie cardiaque avant l’administration de monoxyde d’azote. - Anomalie cardiaque structurelle
Le monoxyde d’azote inhalé doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une malformation cardiaque multiple, où le maintien d’une pression artérielle élevée dans l’artère pulmonaire joue un rôle critique sur la stabilisation hémodynamique. - Insuffisance ventriculaire gauche
Le monoxyde d’azote inhalé doit aussi être utilisé avec précaution chez les patients dont la fonction ventriculaire gauche est altérée et la pression capillaire pulmonaire (PCP) de base élevée car ils peuvent présenter un risque accru de développer une insuffisance cardiaque (par exemple : oedème aigu du poumon). - Traitement à arrêter progressivement
L’administration d’INOmax ne doit pas être interrompue brutalement, du fait du risque d’augmentation de la pression artérielle pulmonaire (PAP) et/ou de la diminution de l’oxygénation artérielle (PaO2) par effet rebond. Une dégradation de l’oxygénation et une élévation de la PAP peuvent également survenir chez les nouveau-nés chez qui il n’a pas été observé de réponse clinique lors de l’administration de INOmax. Le sevrage du monoxyde d’azote inhalé doit être effectué avec précaution. En cas de transfert de patients traités par monoxyde d’azote inhalé vers un autre centre de soins, il conviendra de s’assurer du maintien d’une administration continue de monoxyde d’azote inhalé durant le transport. Le médecin doit avoir accès à un système de secours pour administration du monoxyde d’azote au lit du patient. - Risque de méthémoglobinémie
Une large proportion du monoxyde d’azote administré par voie inhalée est absorbée par voie systémique. Les composés terminaux du monoxyde d’azote retrouvés dans la circulation systémique sont principalement la méthémoglobine et le nitrate. Les concentrations de méthémoglobine dans le sang doivent être surveillées (voir section Posologie). - Surveillance de la méthémoglobinémie pendant le traitement
Une large proportion du monoxyde d’azote administré par voie inhalée diffuse par voie systémique. Les composés terminaux du monoxyde d’azote retrouvés dans la circulation systémique sont principalement la méthémoglobine et le nitrate. Les concentrations de méthémoglobine dans le sang doivent être surveillées (voir section Posologie). - Risque de lésion pulmonaire
Du dioxyde d’azote (NO2) se forme rapidement dans les mélanges gazeux contenant du monoxyde d’azote et de l’oxygène (O2), ce qui peut provoquer une réaction inflammatoire et des lésions des voies respiratoires. La dose de monoxyde d’azote administrée devra être réduite si la concentration de NO2 dépasse 0.5 ppm. - Risque de trouble de la coagulation
Les modèles animaux ont montré que le NO est susceptible d’interférer sur l’hémostase et d’entraîner une augmentation du temps de saignement. Les données chez les sujets humains adultes sont contradictoires. Au cours des essais randomisés contrôlés réalisés chez des nouveau-nés à terme et des prématurés proches du terme présentant une détresse respiratoire hypoxémiante, il n’a pas été mis en évidence d’augmentation des complications hémorragiques. - Facteur de coagulation, déficit (en)
La surveillance régulière de l’hémostase et la mesure du temps de saignement sont recommandées si l’administration d’INOmax dépasse 24 heures chez les patients présentant des anomalies plaquettaires fonctionnelles ou quantitatives ou un faible facteur de coagulation ou recevant un traitement par anticoagulants. - Trouble de la coagulation
La surveillance régulière de l’hémostase et la mesure du temps de saignement sont recommandées si l’administration d’INOmax dépasse 24 heures chez les patients présentant des anomalies plaquettaires fonctionnelles ou quantitatives ou un faible facteur de coagulation ou recevant un traitement par anticoagulants. - Grand prématuré
La sécurité et l’efficacité d’INOmax chez les nouveaux-nés prématurés d’âge gestationnel inférieur à 34 semaines n’ont pas encore été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites en Pharmacodynamie mais aucune recommandation et/ou posologie ne peuvent être préconisées. - Incompatibilité avec certains matériaux
Tout l’équipement, y compris les raccords, les canalisations et les circuits, utilisé pour administrer le monoxyde d’azote doit être à base de matériaux compatibles avec le gaz. Concernant le risque de corrosion, le système d’administration peut être divisé en deux zones :
1) du robinet de la bouteille de gaz à l’humidificateur (gaz sec) et
2) de l’humidificateur à la sortie (gaz humide qui peut contenir du NO2). - Les études montrent que les mélanges secs de NO peuvent être utilisés avec la plupart des matériaux. Cependant, le dioxyde d’azote en présence d’humidité crée une atmosphère agressive.
- Parmi les matériaux métalliques de constitution, seul l’acier inoxydable peut être recommandé. Les polymères testés qui peuvent être utilisés dans les systèmes d’administration de monoxyde d’azote incluent le polyéthylène (PE) et le polypropylène (PP). Le caoutchouc butylique, le polyamide et le polyuréthane ne doivent pas être utilisés. Le polytrifluorochloroéthylène, le copolymère hexafluoropropène-vinylidène et le polytétrafluoréthylène ont été largement utilisés avec du monoxyde d’azote pur et avec d’autres gaz corrosifs. Ils sont considérés suffisamment inertes pour que des études spécifiques ne soient pas requises.
- L’installation d’un circuit de distribution de monoxyde d’azote par une centrale de bouteilles, de canalisations fixes et de prises murales au lit du patient est interdite.
- Instruction pour l’élimination de la bouteille.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Il n’y a pas de données suffisantes concernant l’utilisation de NO2 chez la femme enceinte. Le risque potentiel chez l’homme est inconnu. En l’absence d’études, il est recommandé de ne pas administrer de l’INOMAX pendant la grossesse.
- Il n’a pas été réalisé d’études spécifiques sur la fécondité.
Allaitement :
- Le passage du monoxyde d’azote dans le lait maternel n’est pas connu. En l’absence d’étude, il est recommandé de ne pas administrer de l’INOMAX pendant l’allaitement.
- Phénomène de rebond
- Arret brutal du traitement.
- Arret brutal du traitement.
- Hémorragie intracrânienne
- Leucomalacie périventriculaire
- Infarctus vasculaire cérébral
- Convulsions
- Hémorragie intrapulmonaire
- Hémorragie gastro-intestinale
- Thrombopénie (Très fréquent)
- Hypokaliémie (Très fréquent)
- Céphalée
- Hypotension artérielle (Très fréquent)
- Hypertension artérielle pulmonaire
- Sevrage.
- Sevrage.
- Atélectasie (Très fréquent)
- Hyperbilirubinémie (Très fréquent)
- Methémoglobinémie
- Hypoxie
- Sevrage.
- Sevrage.
- Lésion pulmonaire
-
Classement ATC :
R07AX01 / MONOXYDE D’AZOTE
-
Classement Vidal :
Anesthésie Réanimation : monoxyde d’azote
Liste I
-
CIP : 5634028 (INOMAX 400 ppm mole/mole gaz p inhal : 1Bout/10l).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
-
CIP : 5658023 (INOMAX 400 ppm mole/mole gaz p inhal : 1Bout/2l).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
Linde Healthcare
Liste Des Sections Les Plus Importantes :
- pathologies
- Medicaments
- Medicaments injectables
- Traitement D’Urgence
- Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire
- Infirmiers En Urgences
- Fiche Technique Medical
- Techniques De Manipulations En Radiologie Medicale
- Bibliotheque_medicale