manidipine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Manidipine (DCI) chlorhydrate | 10 mg |
ou | 20 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Sujet âgé :
- En raison du ralentissement du métabolisme chez le sujet âgé, la dose recommandée est de 10 mg une fois par jour. Cette posologie est suffisante chez la plupart des patients âgés. Le rapport bénéfice/risque de toute augmentation de dose doit être envisagé avec précaution, au cas par cas.
- Insuffisant rénal ou hépatique :
- Chez les patients atteints d’une insuffisance rénale légère à modérée, la prudence est de rigueur lors de l’augmentation de la posologie de 10 à 20 mg une fois par jour.
- En raison de l’important métabolisme hépatique de la manidipine, la posologie ne doit pas dépasser 10 mg une fois par jour chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique légère (cf également Contre-indications).
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité au principe actif (manidipine) ou à tout autre produit de la famille des dihydropyridines ou à l’un des excipients du produit.
- Chez l’enfant.
- Angor instable ou infarctus du myocarde récent (au cours des 4 premières semaines après l’infarctus).
- Insuffisance cardiaque non traitée.
- Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min).
- Insuffisance hépatique modérée à sévère.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Précautions d’emploi :Le produit doit être administré avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère, car son effet antihypertenseur peut être majoré chez ce type de patients (cf Posologie et Mode d’administration).
En raison du ralentissement des processus métaboliques, ajuster la posologie chez le sujet âgé (cf Posologie et Mode d’administration).
La manidipine doit être utilisée avec précaution chez les patients atteints d’insuffisance ventriculaire gauche, d’obstacle à l’éjection ventriculaire gauche, d’insuffisance cardiaque droite isolée et de maladie du sinus (non appareillés).
En l’absence de données cliniques chez des patients atteints de coronaropathie stable, la prudence est requise chez ce type de patients en raison d’une éventuelle majoration du risque coronarien (cf Effets indésirables).
En l’absence d’études d’interactions in vivo évaluant les effets des médicaments inhibiteurs ou inducteurs du CYP 3A4 sur les paramètres pharmacocinétiques de la manidipine, Iperten ne devrait pas être administré en association avec les inhibiteurs du CYP 3A4, tels que les antiprotéases, la cimétidine, le kétoconazole, l’itraconazole, l’érythromycine et la clarithromycine, ainsi qu’avec les inducteurs du CYP 3A4, tels que la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital et la rifampicine (cf Interactions). La prudence est de rigueur en cas de coadministration de manidipine avec d’autres substrats du CYP 3A4, comme la terfénadine, l’astémizole, la quinidine et les anti-arythmiques de classe III tels que l’amiodarone (cf Interactions).
INTERACTIONS |
Les études in vitro montrent que le potentiel d’inhibition du cytochrome P450 par la manidipine ne semble pas cliniquement significatif.
- Digoxine : l’administration simultanée d’un antagoniste calcique et de digoxine peut entraîner une augmentation des concentrations du glucoside.
- Alcool : comme avec tous les antihypertenseurs vasodilatateurs, la prudence est de rigueur en cas de consommation concomitante d’alcool, qui est susceptible de potentialiser leurs effets.
- Jus de pamplemousse : les dihydropyridines semblent particulièrement sensibles à l’inhibition de leur métabolisme par le jus de pamplemousse, ce qui augmente leur biodisponibilité systémique et majore leur effet hypotenseur. En conséquence, la manidipine et le jus de pamplemousse ne devront pas être pris simultanément.
- Hypoglycémiants oraux : aucune interaction n’a été observée.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Il n’existe pas de données cliniques sur l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte.
Les études chez l’animal avec le chlorhydrate de manidipine n’ont pas permis de conclure sur le développement embryofoetal (cf Sécurité préclinique). Étant donné que d’autres produits de la famille des dihydropyridines se sont avérés tératogènes chez l’animal et que le risque potentiel en clinique n’est pas connu, le chlorhydrate de manidipine ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse.
Allaitement :
La manidipine et ses métabolites sont excrétés en grandes quantités dans le lait chez le rat. Le passage de la manidipine dans le lait maternel humain n’étant pas connu, l’utilisation du chlorhydrate de manidipine doit être évitée pendant l’allaitement. Si le traitement par le chlorhydrate de manidipine s’avère nécessaire, l’allaitement devra alors être interrompu.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Affections du système nerveux : | |
Fréquent | Vertiges, sensations vertigineuses, céphalées |
Peu fréquent | Paresthésies |
Rare | Somnolence |
Affections cardiaques : | |
Fréquent | Palpitations |
Peu fréquent | Tachycardie |
Rare | Douleurs précordiales, angor |
Très rare | Infarctus du myocarde Très rarement, les crises angineuses peuvent augmenter en fréquence, durée ou sévérité en cas d’angor préexistant |
Affections vasculaires : | |
Fréquent | Bouffées vasomotrices |
Peu fréquent | Hypotension |
Rare | Hypertension |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : | |
Peu fréquent | Dyspnée |
Affections gastro-intestinales : | |
Peu fréquent | Nausées, vomissements, constipation, sécheresse buccale, troubles digestifs |
Rare | Gastralgies, douleurs abdominales, diarrhées, anorexie |
Très rare | Gingivites et hyperplasies gingivales, souvent régressives à l’arrêt du traitement et nécessitant une surveillance dentaire |
Affections hépatobiliaires : | |
Rare | Ictère |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : | |
Peu fréquent | Rash, eczéma |
Rare | Érythème, démangeaisons |
Non connu | Érythème multiforme, dermatite exfoliative |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration : | |
Fréquent | OEdème |
Peu fréquent | Asthénie |
Rare | Irritabilité |
Investigations : | |
Peu fréquent | Augmentations réversibles des ALAT, ASAT, LDH sanguine, gamma-GT, phosphatases alcalines sanguines, azote uréique sanguine et créatininémie |
Rare | Augmentation de la bilirubinémie |
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs calciques sélectifs à effets vasculaires prédominants (code ATC : C08CA11).
La manidipine est un antagoniste calcique de la famille des dihydropyridines, doté d’une activité antihypertensive et de propriétés pharmacodynamiques favorisant les fonctions rénales. La principale caractéristique de la manidipine est sa durée d’action prolongée, démontrée in vitro et in vivo, et imputable à ses propriétés pharmacocinétiques ainsi qu’à la forte affinité pour ses récepteurs. Dans de nombreux modèles expérimentaux d’hypertension, l’action de la manidipine a été plus puissante et plus prolongée que celles de la nicardipine et de la nifédipine. De plus, la manidipine a fait preuve d’une sélectivité vasculaire, s’exprimant spécialement au niveau rénal sous forme d’une augmentation du débit sanguin rénal, d’une diminution des résistances vasculaires des artérioles glomérulaires afférentes et efférentes, entraînant une diminution de la pression intraglomérulaire.
Cette caractéristique est complétée par des propriétés diurétiques, dues à une inhibition de la réabsorption hydrosodée au niveau tubulaire.
Lors d’études sur des modèles expérimentaux, la manidipine a exercé un effet protecteur sur des lésions glomérulaires induites par l’hypertension, dès l’utilisation de doses modérément antihypertensives. Des études in vitro ont montré qu’aux concentrations thérapeutiques la manidipine inhibe efficacement les réponses cellulaires prolifératives déclenchées par les agents mitogènes mésangiaux (PDGF, endothéline-1) et susceptibles de constituer les bases physiopathologiques des lésions rénales et vasculaires observées chez les patients hypertendus.
Chez l’hypertendu, une dose quotidienne unique réduit de façon cliniquement significative la pression artérielle pendant toute la durée du nycthémère.
La diminution de la pression artérielle, consécutive à la réduction des résistances périphériques totales, n’entraîne pas d’augmentation cliniquement significative de la fréquence et du débit cardiaques, aussi bien après administration unique qu’après administration réitérée.
La manidipine s’est avérée n’avoir aucun effet sur le métabolisme du glucose ni sur le profil lipidique chez l’hypertendu diabétique.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Après administration orale, les pics de concentration plasmatique de la manidipine sont atteints en 2 à 3,5 heures. La manidipine subit un effet de premier passage hépatique. Sa liaison aux protéines plasmatiques est de 99 %. Le produit est largement distribué dans les tissus et est intensément métabolisé, essentiellement au niveau hépatique.
Le produit est principalement éliminé par voie fécale (63 %) et, dans une moindre mesure, par voie urinaire (31 %).
Il n’y a pas de phénomène d’accumulation après administration réitérée. L’insuffisance rénale n’altère pas notablement les paramètres pharmacocinétiques de la manidipine.
La présence d’aliments dans le tractus gastro-intestinal renforce l’absorption de la manidipine.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les études de toxicité par administration réitérée ont seulement montré des manifestations toxiques imputables à l’exacerbation des effets pharmacologiques du produit.
Dans les études chez l’animal, le profil toxicologique du chlorhydrate de manidipine dans la reproduction n’a pas été suffisamment évalué, toutefois les études menées n’ont pas suggéré d’augmentation du risque d’effets tératogènes.
Une étude chez le rat pendant la période de fertilité et la période péri/postnatale a révélé des effets indésirables (prolongation de la durée de gestation, dystocie, augmentation de l’incidence des morts-nés, mortalité néonatale) à de fortes doses.
Les études précliniques n’ont mis en évidence aucun risque pour l’homme en termes de potentiel mutagène, carcinogène, antigénique ou d’effets néfastes sur la fertilité.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
Conserver les plaquettes thermoformées dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400937482424 (2006, RCP rév 18.04.2011) 30 cp à 10 mg. |
3400937482653 (2006, RCP rév 18.04.2011) 90 cp à 10 mg. | |
3400937482714 (2006, RCP rév 18.04.2011) 30 cp à 20 mg. | |
3400937482943 (2006, RCP rév 18.04.2011) 90 cp à 20 mg. |
Prix : | 17.01 euros (30 comprimés à 10 mg). |
45.26 euros (90 comprimés à 10 mg). | |
17.01 euros (30 comprimés à 20 mg). | |
45.26 euros (90 comprimés à 20 mg). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
CHIESI SA
Imm le Doublon, bât B, 11, av Dubonnet
92400 Courbevoie
Tél : 01 47 68 88 99. Fax : 01 43 34 02 79
Info médic et pharmacovigilance :
Tél : 08 00 10 25 81
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