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ISOFLURANE BELAMONT sol p inhal






solution pour inhalation
par 100 ml
isoflurane100 ml

Anesthésie générale par inhalation, utilisable en induction et entretien.


Voie inhalée.
  • Des évaporateurs spécialement calibrés pour l’isoflurane doivent être utilisés afin de contrôler avec précision la concentration de l’anesthésique délivré.
  • La concentration alvéolaire minimale chez l’adulte d’âge moyen est en moyenne 1.15 pour cent en oxygène pur. Elle est plus faible chez les sujets âgés.
  • Lorsque le gaz vecteur est un mélange d’oxygène-protoxyde d’azote à 50 pour cent, la concentration alvéolaire minimale de l’isoflurane se situe aux environs de 0.65 pour cent.
  • – Induction de l’anesthésie :
    Quand on utilise l’isoflurane comme seul agent d’induction anesthésique, il est recommandé de commencer l’induction avec une concentration de 0. 5 pour cent . Les concentrations de1.3 à 3 pour cent produisent habituellement une anesthésie chirurgicale en 7 à 10 minutes.
  • Comme l’isoflurane a une odeur légèrement piquante, pour empêcher la toux, il est préférable de faire précéder son utilisation par l’injection d’un agent d’anesthésie par voie intraveineuse : un barbiturique d’action rapide ou un autre produit comme le propofol, l’étomidate ou le midazolam. D’autre part, l’isoflurane peut être utilisé avec de l’oxygène ou avec un mélange oxygène/ protoxyde d’azote.
  • – Entretien de l’anesthésie :
    Une anesthésie adéquate pour la chirurgie peut être maintenue avec une concentration d’isoflurane de 0.5 à 1.5 pour cent dans un mélange d’ oxygène/ protoxyde d’azote. Une concentration d’isoflurane plus élevée 0.75 à 2 pour cent sera nécessaire si l’isoflurane est donnée avec de l’oxygène seul.
  • La concentration affichée sur l’évaporateur doit être augmentée en cas d’utilisation d’un circuit avec réinhalation des gaz expirés à bas débit de gaz frais.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité aux agents anesthésiques halogénés
    • Hépatopathie après administration d’un anesthésique halogéné, antécédent (d’)
    • Ictère après administration d’un anesthésique halogéné, antécédent (d’)
    • Fièvre inexpliquée après administration d’un anesthésique halogéné, antécédent (de)
    • Eosinophilie après administration d’un anesthésique halogéné, antécédent (d’)
    • Antécédent d’hyperthermie maligne
    • Hyperthermie maligne, antécédent familial (d’)
    • Grossesse, 3 premiers mois (de la)
    Relative(s) :
    • Nourrisson de moins de 2 ans

    • Risque d’hépatopathie
      Lors de l’utilisation d’anesthésiques halogénés, des cas d’anomalies des fonctions hépatiques, d’ictère et de cytolyse hépatique massive, parfois mortelle ont été signalés. Ces réactions orientent vers des réactions d’hypersensibilité communes à la plupart des anesthésiques halogénés.
    • Respecter les conditions d’utilisation du médicament
      – Comme les niveaux d’anesthésie peuvent être modifiés facilement et rapidement avec l’isoflurane, seuls les évaporateurs spécialement calibrés pour ce produit doivent être utilisés. Le degré d’hypotension et de dépression ventilatoire peut fournir une indication quant au niveau d’anesthésie.
    • – En présence de chaux sodée ou barytée, des cas isolés d’augmentation de la carboxyhémoglobine ont été observés avec les agents halogénés ayant un radical -CF2H. La formation de CO n’est pas cliniquement significative quand l’adsorbant est normalement hydraté. Se conformer strictement aux instructions d’utilisation des adsorbants du CO2, données par le fabricant.
    • Traitement à administrer en service spécialisé
      L’isoflurane doit être administré uniquement par ou en présence d’un anesthésiste disposant des moyens de l’anesthésie et de la réanimation.
    • Surveillance de la fonction respiratoire pendant le traitement
      La respiration spontanée doit être attentivement surveillée et assistée si nécessaire.
    • Risque d’hyperthermie maligne
      L’isoflurane peut être à l’origine d’une hyperthermie maligne. Si celle-ci apparaît, le traitement consiste dans l’arrêt des agents ayant déclenché ce mécanisme, la dépose des évaporateurs, la purge du circuit, l’administration intraveineuse de dantrolène ainsi qu’un traitement symptomatique.
    • Il est déconseillé d’utiliser l’isoflurane chez les sujets susceptibles de présenter une hyperthermie maligne (antécédents d’hyperthermie maligne d’effort, myopathies telles que les dystrophies musculaires, syndrome de King, myotonie, myopathie à noyau central).
    • Risque de bronchospasme
      Eviter l’utilisation de ce produit chez les sujets susceptibles de présenter une bronchoconstriction : des bronchospasmes ont été rapportés.
    • Intervention neurochirurgicale
      Il est recommandé de contrôler la ventilation chez les malades de neurochirurgie : le flux sanguin cérébral demeure inchangé au cours d’une anesthésie légère, mais tend à s’élever au cours d’une anesthésie plus profonde.
    • L’augmentation de la pression intracérébrale peut être prévenue ou annulée par l’hyperventilation du sujet avant ou pendant l’anesthésie.
    • Insuffisance coronarienne
      L’isoflurane est un puissant vasodilatateur coronarien qui est susceptible d’entraîner un phénomène de vol, en cas de sténose coronarienne et être à l’origine d’une ischémie sous endocardique.
    • Enfant de moins de 15 ans
      Chez l’enfant, le caractère irritant de l’isoflurane rend son utilisation difficile comme agent d’induction de l’anesthésie en ventilation spontanée au masque.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène.
  • En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif de l’isoflurane lorsqu’il est administré pendant le premier trimestre de la grossesse.
  • Bien qu’aucun effet foetotoxique particulier ne soit apparu à ce jour, le suivi de grossesses exposées à l’isoflurane est insuffisant pour exclure tout risque.
  • En conséquence, l’utilisation de l’isoflurane est déconseillée au cours du premier trimestre de la grossesse, et ne doit être envisagée en fin de grossesse et au cours de l’accouchement que si nécessaire.

  • L’attention des conducteurs et des utilisateurs de machines sera attirée sur les risques de diminution de la conscience dans les suites d’une anesthésie générale.

    • Hypotension artérielle
    • Tachycardie
    • Dépression respiratoire
    • Bronchospasme (Très rare)
    • Arythmie
    • Hépatite cytolytique (Très rare)
    • Frisson
      Periode de reveil.
    • Nausée
      Periode de reveil.
    • Vomissement
      Periode de reveil.
    • Hyperthermie maligne
    • Trouble respiratoire

    • Classement ATC : 
          N01AB06 / ISOFLURANE
    • Classement Vidal : 
          Anesthésique général : halogéné (Isoflurane)

    Liste I
    • CIP : 5573901 (ISOFLURANE BELAMONT sol p inhal : Fl/100ml).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités


    Centre Spécialités Pharmaceutiques


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