FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
Poudre pour solution injectable : | p flacon |
Acétylsalicylate de DL-lysine | 900 mg |
(soit en acide acétylsalicylique : 500 mg/flacon) |
Poudre et solvant p solution injectable : | p flacon |
Acétylsalicylate de DL-lysine | 900 mg |
(soit en acide acétylsalicylique : 500 mg/flacon) |
Solvant : eau ppi.
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
Une injection unique d’une dose de 250 mg ou de 500 mg d’acide acétylsalicylique (soit ½ flacon ou 1 flacon entier) le plus rapidement possible après le début des symptômes, en dose de charge.
Le relais sera assuré par l’aspirine par voie orale.
Mode d’administration :
Dissoudre extemporanément le contenu du flacon avec 5 ml d’eau pour préparation injectable.
L’administration est effectuée par voie intraveineuse directe en 1 à 3 minutes.
Ce médicament peut être injecté dans une tubulure contenant une solution de chlorure de sodium, de glucose ou de sorbitol.
Il est recommandé d’éviter de mélanger dans la même seringue ce médicament avec d’autres spécialités injectables.
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- Ulcère gastroduodénal en évolution.
- Antécédents d’hypersensibilité aux salicylés et aux substances d’activité proche, notamment anti-inflammatoires non stéroïdiens (bronchospasme, réaction anaphylactique).
- Toute maladie hémorragique constitutionnelle ou acquise.
- Méthotrexate si celui-ci est utilisé à des doses > 15 mg/semaine ; anticoagulants oraux avec des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) et en cas d’antécédent d’ulcère gastroduodénal : cf Interactions.
- A partir du 6e mois de la grossesse lorsque ce médicament est administré à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires (>= 500 mg par jour et par prise) : cf Grossesse/Allaitement.
- Ulcère gastroduodénal en évolution.
- Relatives :
-
- Anticoagulants oraux avec des doses antalgiques ou antipyrétiques d’acide acétylsalicylique (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) en l’absence d’antécédent d’ulcère gastroduodénal ou avec des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour) et en cas d’antécédent d’ulcère gastroduodénal ; héparines (voie parentérale) ; ticlopidine ; uricosuriques (benzbromarone, probénécide) ; autres AINS avec des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : cf Interactions.
- Goutte.
- Métrorragies et/ou ménorragies, car l’aspirine risque d’augmenter l’importance et la durée des règles.
- Pendant l’allaitement (cf Grossesse/Allaitement).
- Anticoagulants oraux avec des doses antalgiques ou antipyrétiques d’acide acétylsalicylique (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) en l’absence d’antécédent d’ulcère gastroduodénal ou avec des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour) et en cas d’antécédent d’ulcère gastroduodénal ; héparines (voie parentérale) ; ticlopidine ; uricosuriques (benzbromarone, probénécide) ; autres AINS avec des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : cf Interactions.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- Antécédents d’ulcère gastrique ou duodénal, d’hémorragies digestives.
- Insuffisance rénale.
- Asthme : la survenue d’une crise d’asthme, chez certains sujets, peut être liée à une allergie aux anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à l’aspirine. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué.
- Compte tenu de l’effet antiagrégant plaquettaire de l’aspirine, apparaissant dès les très faibles doses et persistant plusieurs jours, il convient de prévenir le patient des risques hémorragiques pouvant survenir en cas de geste chirurgical, même mineur (exemple : extraction dentaire).
- Ce médicament ne contenant pas de sodium, il peut être administré en cas de régime désodé ou hyposodé.
INTERACTIONS |
- Méthotrexate utilisé à des doses > 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires en général et déplacement du méthotrexate de sa liaison aux protéines plasmatiques par les salicylés).
- Anticoagulants oraux avec des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) et en cas d’antécédent d’ulcère gastroduodénal : majoration du risque hémorragique, notamment en cas d’antécédent d’ulcère gastro-duodénal.
Déconseillées :
- Anticoagulants oraux avec des doses antalgiques ou antipyrétiques d’acide acétylsalicylique (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) en l’absence d’antécédent d’ulcère gastroduodénal ou avec des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour) et en cas d’antécédent d’ulcère gastroduodénal : Majoration du risque hémorragique, notamment en cas d’antécédent d’ulcère gastro-duodénal. Nécessité d’un contrôle, en particulier du temps de saignement.
- Autres AINS avec des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
- Héparines (voie parentérale) : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les salicylés).
- Ticlopidine : augmentation du risque hémorragique (synergie des activités antiagrégantes plaquettaires). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite (incluant le temps de saignement).
- Uricosuriques (benzbromarone, probénécide) : diminution de l’effet uricosurique (par compétition de l’élimination de l’acide urique au niveau des tubules rénaux). Utiliser un autre analgésique.
- Pour le benzbromarone, l’effet est décrit même pour des doses de salicylés <= 3 g/j.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Pentoxifylline : augmentation du risque hémorragique. Renforcer la surveillance clinique et contrôle plus fréquent du temps de saignement.
- Antidiabétiques (insuline, chlorpropamide) : si l’aspirine est prescrite à forte dose, majoration de l’effet hypoglycémiant par action hypoglycémiante de l’acide acétylsalicylique et déplacement du sulfamide de sa liaison aux protéines plasmatiques. Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique.
- Glucocorticoïdes par voie générale, sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d’Addison : diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes et risque de surdosage salicylé après leur arrêt (augmentation de l’élimination des salicylés par les corticoïdes). Adapter les doses de salicylés pendant l’association et après arrêt du traitement par les glucocorticoïdes.
- Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion et antagonistes de l’angiotensine II avec des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Interféron alpha : risque d’inhibition de l’action de l’interféron. Utiliser de préférence un analgésique antipyrétique non salicylé.
- Méthotrexate utilisé à des doses < 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires en général et déplacement du méthotrexate de sa liaison aux protéines plasmatiques par les salicylés). Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association. Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
A prendre en compte :
- Anticoagulants oraux avec des doses antiagrégantes d’acide acétylsalicylique (de 50 mg à 375 mg par jour) : majoration du risque hémorragique, notamment en cas d’antécédent d’ulcère gastro-duodénal.
- AINS et aspirine aux doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises) : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
- Topiques gastro-intestinaux (sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, d’aluminium et de calcium) : augmentation de l’excrétion rénale des salicylés par alcalinisation des urines. Prendre à distance (2 heures) des salicylés.
- Dispositif intra-utérin : risque (controversé) de diminution de l’efficacité des dispositifs intra-utérins.
- Thrombolytiques : augmentation du risque hémorragique.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de l’aspirine.
- Données cliniques concernant l’aspect malformatif (1er trimestre) :
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- Aspirine en traitement ponctuel : les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de l’aspirine prise au cours du premier trimestre.
- Aspirine en traitement chronique : il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif de l’aspirine lorsqu’elle est administrée en traitement chronique au-delà de 150 mg/j pendant le premier trimestre de la grossesse.
- Aspirine en traitement ponctuel : les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de l’aspirine prise au cours du premier trimestre.
- Données cliniques concernant l’aspect foetotoxique (2e et 3e trimestres) :
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- Pendant les 4e et 5e mois, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées en traitement bref n’a révélé aucun effet foetotoxique particulier. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
- A partir du 6e mois de la grossesse, l’aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires (>= 500 mg par jour et par prise), comme tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines, peut exposer le foetus à une toxicité cardiopulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire et à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios, et la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement du temps de saignement. Cet effet antiagrégant peut se manifester même à très faibles doses.
- Pendant les 4e et 5e mois, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées en traitement bref n’a révélé aucun effet foetotoxique particulier. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
- En conséquence :
-
- Pendant les 5 premiers mois de la grossesse :
- l’aspirine en traitement ponctuel peut être prescrite si besoin ;
- par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’aspirine en traitement chronique au-delà de 150 mg/j.
- l’aspirine en traitement ponctuel peut être prescrite si besoin ;
- A partir du 6e mois de la grossesse : en dehors d’utilisations cardiologiques ou obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, tout médicament à base d’aspirine est contre-indiqué à partir du 6e mois.
- Pendant les 5 premiers mois de la grossesse :
Allaitement :
L’aspirine passant dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Effets sur le système nerveux central :
- Bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, qui sont habituellement la marque d’un surdosage.
- Effets gastro-intestinaux :
- Ulcères gastriques, hémorragies digestives patentes (hématémèse, melæna…) ou occultes, responsables d’une anémie ferriprive.
- Effets hématologiques :
- Syndromes hémorragiques (épistaxis, gingivorragies, purpura…) avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste 4 à 8 jours après l’arrêt de l’aspirine. Elle peut créer un risque hémorragique en cas d’intervention chirurgicale.
- Réaction d’hypersensibilité :
- Accidents de sensibilisation (urticaire, asthme, oedème de Quincke, accident anaphylactique).
- Autres :
- Douleurs abdominales.
- Effets liés à la voie d’administration :
- Possibilité de douleur au point d’injection et de réactions locales.
SURDOSAGE |
- Symptômes cliniques :
-
- intoxication modérée : bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, vertiges, nausées, sont la marque d’un surdosage et peuvent être contrôlés par la réduction de la posologie ;
- intoxication sévère : fièvre, hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire, acidose métabolique, coma, collapsus cardiovasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante.
- intoxication modérée : bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, vertiges, nausées, sont la marque d’un surdosage et peuvent être contrôlés par la réduction de la posologie ;
- Traitement :
-
- transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé ;
- contrôle de l’équilibre acidobasique ;
- diurèse alcaline forcée, possibilité d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale si nécessaire ;
- traitement symptomatique.
- transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé ;
PHARMACODYNAMIE |
Antithrombotique, inhibiteur de l’agrégation plaquettaire, héparine exclue (B01AC06 : sang, organes hématopoïétiques).
L’aspirine est un inhibiteur de l’activation plaquettaire : en bloquant par acétylation la cyclo-oxygénase plaquettaire, elle inhibe la synthèse du thromboxane A2, substance activatrice physiologique libérée par les plaquettes et qui jouerait un rôle dans les complications des lésions athéromateuses.
Les études de pharmacologie clinique de l’acétylsalicylate de lysine ont montré que la voie intraveineuse permet d’atteindre très rapidement un taux plasmatique efficace d’acide acétylsalicylique, ce qui se traduit par une inhibition totale de la synthèse du thromboxane B2 sérique en 5 minutes.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Le sel de lysine de l’acide acétylsalicylique permet une solubilisation rapide et totale du produit dans la solution d’injection.
L’acide acétylsalicylique est rapidement désacétylé en acide salicylique par les estérases plasmatiques. Celui-ci est en grande partie lié aux protéines du plasma.
La demi-vie de l’acide acétylsalicylique est d’environ 15-20 minutes. La demi-vie de l’acide salicylique est de 2,5 à 3 heures, mais peut augmenter en fonction de la dose administrée.
L’ensemble des métabolites, de même que l’acide salicylique, sont éliminés par voie rénale.
La clairance augmente avec le pH urinaire.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Dissoudre extemporanément le contenu du flacon avec 5 ml d’eau pour préparation injectable. L’administration est effectuée par voie intraveineuse directe en 1 à 3 minutes. Ce médicament peut être injecté dans une tubulure contenant une solution de chlorure de sodium, de glucose ou de sorbitol. Il est recommandé d’éviter de mélanger dans la même seringue ce médicament avec d’autres spécialités injectables.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400935374851 (2000 rév 12.03.2003) pdre. |
3400935237507 (1999 rév 12.03.2003) pdre et solv. |
Disponible dans les seules pharmacies hospitalières. Collect. |
sanofi-aventis France
1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
Info médic et pharmacovigilance :
Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
Fax : 01 57 62 06 62
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