gaz pour inhalation
par 1 bout gaz
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monoxyde d’azote 225 ppm mole/mole | |
Une bouteille de 5 l remplie à 200 bar contient l’équivalent de 0,94 m3 de gaz sous une pression de 1 bar à 15°C. Une bouteille de 20 l remplie à 200 bar contient l’équivalent de 3,8 m3 de gaz sous une pression de 1 bar à 15°C. |
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En association à la ventilation assistée et au traitement conventionnel en traitement des nouveau-nés d’âge gestationnel >= 34 semaines, présentant une détresse respiratoire hypoxémiante associée à des signes cliniques ou échocardiographiques d’hypertension artérielle pulmonaire, dans le but d’améliorer l’oxygénation et éviter le recours à l’oxygénation par circulation extracorporelle.
- La posologie est déterminée par l’état clinique du patient. Le principe de la plus faible dose efficace doit rester la règle afin de limiter les effets toxiques liés à l’administration du monoxyde d’azote. La dose maximale recommandée est de 20 ppm.Utilisation en réanimation néonatale :
La prescription de monoxyde d’azote en néonatologie doit être supervisée par un médecin ayant l’expérience des soins intensifs chez les nouveau-nés.- Pour une action optimale du monoxyde d’azote par voie inhalée, il convient de s’assurer de l’optimisation du recrutement alvéolaire (réglage pressions/volume courant, utilisation de surfactant, ventilation haute fréquence et ventilation avec pression positive en fin d’expiration).
- La dose initiale recommandée de Kinox est de 20 ppm. Cette dose sera diminuée par
paliers successifs pour atteindre 5 ppm dès que possible dans les 4 à 24 heures suivant le début du traitement si l’oxygénation artérielle reste satisfaisante. La dose sera maintenue à 5 ppm jusqu’à ce que la FiO2 (fraction d’oxygène dans l’air inspiré) nécessaire pour assurer une oxygénation artérielle satisfaisante soit inférieure à 0,60.- La durée du traitement dans cette situation est variable, mais dans la plupart des cas elle n’excède pas quatre jours. Une épreuve de sevrage doit être envisagée dès qu’elle paraît raisonnable. Si le sevrage est impossible après 4 jours de traitement des investigations complémentaires à la recherche d’une pathologie intercurrente devront être envisagées.Sevrage :
L’administration de Kinox ne doit pas être interrompue brutalement en raison du risque d’effet rebond (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi). Chez le nouveau-né, la dose sera diminuée progressivement de 1 ppm par intervalle de 30 minutes à une heure. Lorsqu’une oxygénation satisfaisante peut être maintenue avec la faible dose de 1 ppm, la FiO2 sera augmentée de 10 %, et
l’administration du monoxyde d’azote pourra être interrompue. Si l’oxygénation artérielle se dégrade de plus de 20 %, le monoxyde d’azote sera alors ré-administré à la dose de 5 ppm et une nouvelle tentative de sevrage ne sera ré-envisagée qu’après 12 à 24 heures.Mode d’administration
Le monoxyde d’azote est administré par ventilation après dilution dans un mélange
air/oxygène. L’administration intra-trachéale directe doit être proscrite du fait du risque de lésions locales au contact de la muqueuse.- Le système d’administration du monoxyde d’azote doit permettre l’inhalation d’une
concentration stable de monoxyde d’azote, quel que soit le respirateur utilisé. De plus, il convient de s’assurer d’un temps de contact minimum entre le monoxyde d’azote et l’oxygène dans le circuit inspiratoire afin de limiter le risque de formation de dérivés d’oxydation toxiques dans le gaz inspiré (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi).- Avec les ventilateurs à débit continu (conventionnels ou à haute fréquence oscillatoire) qui sont préconisés en néonatologie, Kinox pourra être administré avec un débit continu au niveau de la branche inspiratoire ou sur la pièce en Y, et dans tous les cas le plus près possible du patient et en aval de l’humidificateur. Le débit continu du ventilateur devra être supérieur ou égal à 10 litres/minutes pour limiter la formation de dérivés toxiques.
- Avec les ventilateurs à débit discontinu, le système d’administration du NO devra prévoir la survenue des pics de concentration du monoxyde d’azote. L’administration séquentielle synchronisée à la phase inspiratoire est recommandée afin d’éviter les pics de concentrations de monoxyde d’azote et un effet bolus induit par l’administration continue de monoxyde d’azote.Contrôle du traitement :
Du dioxyde d’azote (NO2) se forme rapidement dans les mélanges gazeux contenant du monoxyde d’azote et de l’oxygène (O2), ce qui peut provoquer une réaction inflammatoire et des lésions des voies respiratoires. Les concentrations inspirées de monoxyde d’azote et de dioxyde d’azote devront être mesurées dans le circuit inspiratoire à proximité du patient à l’aide d’un équipement agréé (dispositif médical marqué CE) dès l’instauration du traitement, après chaque changement de dose, chaque réglage du ventilateur et au moins toutes les 12 heures. La concentration de NO2 dans l’air inspiré devra rester aussi basse que possible.- Si la concentration en NO2 dépasse 0.5 ppm, la dose de monoxyde d’azote et/ou la FiO2 devront être réduits autant que possible, après avoir éliminé un éventuel dysfonctionnement du système d’administration.
- La surveillance de la FiO2 réellement délivrée au patient sera assurée par une mesure en aval de la zone d’administration de Kinox avant la sonde d’intubation.
- Pour la sécurité du patient; des seuils d’alerte doivent être réglés : monoxyde d’azote plus ou moins 2 ppm de la dose prescrite, NO2 : 1 ppm et FiO2 : plus ou moins 0.05.
- Avec les ventilateurs volumétriques à débit discontinu, la surveillance de la spirométrie permet de détecter une augmentation importante du débit de Kinox s’il apparaît une différence entre le volume insufflé et le volume expiré.La pression dans la bouteille de Kinox doit être affichée afin de prévoir le remplacement rapide d’une bouteille vide pour parer à une interruption brutale du traitement; des bouteilles de rechange doivent être tenues à disposition à proximité.Limite d’exposition pour le personnel soignant sur les lieux de travail :
Conformément à la législation du travail, la valeur limite de moyenne d’exposition (VME) au monoxyde d’azote sur les lieux de travail est fixé à 25 ppm (soit 30 mg/m3) pour 8 heures d’exposition. La valeur limite d’exposition (VLE) au dioxyde d’azote (NO2) est de 3 ppm (6 mg/m3). Il conviendra de mesurer régulièrement la teneur atmosphérique en monoxyde d’azote sur les lieux d’utilisation.Modalités de manipulation
Pour éviter tout incident, respecter impérativement les consignes suivantes :
– vérifier le bon état du matériel avant utilisation,
– arrimer fixement les bouteilles au moyen de chaînes, crochets, dans le râtelier prévu à cet effet afin d’éviter toute chute intempestive,
– ne pas utiliser quand la pression dans la bouteille est inférieure à 10 bar,
– ne jamais ouvrir brutalement le robinet : l’ouvrir dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, lentement et complètement, puis tourner ce robinet d’un quart de tour dans le sens des aiguilles d’une montre,
– ne pas manipuler une bouteille dont le robinet n’est pas protégé par un chapeau ou une enveloppe protectrice,
– utiliser pour les bouteilles présentant un corps peint en noir et une ogive peinte en noir avec des bandes horizontales et verticales vertes, un raccord spécifique de type C : raccord mâle diamètre 21.7 mm, pas 1,814 à droite, conforme à la norme NF E 29-650,
– utiliser pour les bouteilles présentant un corps peint en blanc et une ogive peinte en bleu turquoise, un raccord spécifique de type ISO 5145 n°29,
– utiliser un manodétendeur pouvant admettre une pression au moins égale à 1,5 fois la pression maximale de service (200 bar) de la bouteille
– utiliser un matériel de détente débit-mètrie compatible avec le mélange de monoxyde d’azote-azote,
– à chaque nouvelle utilisation purger à 3 reprises le manodétendeur-débitmètre par le
mélange monoxyde d’azote-azote,
– ne pas tenter de réparer un robinet défectueux,
– ne pas serrer à la pince le manodétendeur-débitmètre sous peine de risque
d’écrasement du joint,
– évacuer les gaz expirés à l’extérieur (en évitant les lieux où ils pourraient s’accumuler). Il conviendra, avant toute utilisation, de s’assurer de la possibilité d’une ventilation suffisante de l’unité de soins pour l ‘évacuation des gaz en cas d’accident ou de fuites intempestives,
– le monoxyde d’azote étant incolore et inodore, la présence d’un système permettant de détecter sa présence dans l’air ambiant est préconisé dans les lieux d’utilisation et de stockage,
– limite du taux d’exposition du personnel (voir section Posologie et mode d’administration).- – Instruction pour l’élimination de la bouteille
Une fois la bouteille vide, ne pas la jeter, les bouteilles vides seront collectées par le fournisseur. - Pour une action optimale du monoxyde d’azote par voie inhalée, il convient de s’assurer de l’optimisation du recrutement alvéolaire (réglage pressions/volume courant, utilisation de surfactant, ventilation haute fréquence et ventilation avec pression positive en fin d’expiration).
Absolue(s) :
- Existence d’un canal artériel malin « gauche-droit » du nouveau-né
- Surveillance par un médecin spécialisé pendant le traitement
La prescription de monoxyde d’azote en néonatologie doit être supervisée par un médecin ayant l’expérience des soins intensifs chez les nouveau-nés. - Nouveau-né de moins de 1 mois
Chez les nouveau-nés traités pour hypoxémie réfractaire, si l’état clinique se dégrade sans réponse à l’administration de monoxyde d’azote ou si la réponse clinique apparaît insuffisante 4 à 6 heures après le début du traitement, il conviendra d’envisager, en fonction de la situation et lorsque c’est possible, une oxygénation par circulation extracorporelle. Lors des essais cliniques, l’efficacité du NO inhalé n’a pas été démontrée chez les nouveau-nés présentant une hernie diaphragmatique congénitale. - Respecter l’indication officielle
Lors des essais cliniques, l’efficacité du NO inhalé n’a pas été démontrée chez les nouveau-nés présentant une hernie diaphragmatique congénitale. - Traitement à arrêter progressivement
L’administration de Kinox ne doit pas être interrompue brutalement, du fait du risque d’augmentation de la pression artérielle pulmonaire (PAP) et/ou de la diminution de l’oxygénation artérielle (PaO2) par effet rebond. Une dégradation de l’oxygénation et une élévation de la PAP peuvent également survenir chez les nouveau-nés chez qui il n’a pas été observé de réponse clinique lors de l’administration de Kinox. Le sevrage du monoxyde d’azote inhalé doit être progressif et effectué avec précaution (cf Posologie/Mode d’administration). En cas de transfert de patients traités par monoxyde d’azote inhalé vers un autre centre de soins, il convient de s’assurer de l’administration continue de monoxyde d’azote inhalé durant tout le transport. - Cardiopathie
En cas de communication interventriculaire ou interauriculaire, l’inhalation de Kinox entraîne une accentuation du shunt gauche-droit du fait de l’effet vasodilatateur du monoxyde d’azote au niveau pulmonaire. L’augmentation du débit sanguin pulmonaire qui en résulte peut entraîner une défaillance ventriculaire gauche chez l’insuffisant cardiaque et le nourrisson. Par conséquent, il est recommandé de pratiquer un cathétérisme de l’artère pulmonaire ou une échographie cardiaque avant l’administration de monoxyde d’azote. - Risque de méthémoglobinémie
Formation de méthémoglobine :
Après inhalation, les composés terminaux du monoxyde d’azote retrouvés dans la circulation systémique sont principalement la méthémoglobine et le nitrate. Les concentrations de méthémoglobine dans le sang doivent être surveillées chez les nouveau-nés du fait de l’activité réduite de la MetHb-réductase (cf Posologie/Mode d’administration). Un dosage de la méthémoglobinémie devra être effectué avant le traitement, puis une à quatre heures après le début du traitement. Si le taux de méthémoglobine est supérieur à 2,5 %, la dose de monoxyde d’azote devra être réduite. S’il dépasse 5 %, l’administration devra être arrêtée. L’administration d’un agent réducteur tel que le bleu de méthylène doit être envisagée. Bien qu’une augmentation significative de la méthémoglobine soit peu fréquente si le taux est initialement faible, il est préférable de renouveler les dosages de la méthémoglobinémie tous les un ou deux jours. - Surveillance de la méthémoglobinémie avant la mise en route du traitement
Après inhalation, les composés terminaux du monoxyde d’azote retrouvés dans la circulation systémique sont principalement la méthémoglobine et le nitrate. Les concentrations de méthémoglobine dans le sang doivent être surveillées chez les nouveau-nés du fait de l’activité réduite de la MetHb-réductase (cf Posologie/Mode d’administration). Un dosage de la méthémoglobinémie devra être effectué avant le traitement, puis une à quatre heures après le début du traitement. Si le taux de méthémoglobine est supérieur à 2,5 %, la dose de monoxyde d’azote devra être réduite. S’il dépasse 5 %, l’administration devra être arrêtée. L’administration d’un agent réducteur tel que le bleu de méthylène doit être envisagée. Bien qu’une augmentation significative de la méthémoglobine soit peu fréquente si le taux est initialement faible, il est préférable de renouveler les dosages de la méthémoglobinémie tous les un ou deux jours. - Surveillance de la méthémoglobinémie 1 à 4 heures après le début du traitement puis tous les 1 à 2 jours pendant le traitement
Après inhalation, les composés terminaux du monoxyde d’azote retrouvés dans la circulation systémique sont principalement la méthémoglobine et le nitrate. Les concentrations de méthémoglobine dans le sang doivent être surveillées chez les nouveau-nés du fait de l’activité réduite de la MetHb-réductase (cf Posologie/Mode d’administration). Un dosage de la méthémoglobinémie devra être effectué avant le traitement, puis une à quatre heures après le début du traitement. Si le taux de méthémoglobine est supérieur à 2,5 %, la dose de monoxyde d’azote devra être réduite. S’il dépasse 5 %, l’administration devra être arrêtée. L’administration d’un agent réducteur tel que le bleu de méthylène doit être envisagée. Bien qu’une augmentation significative de la méthémoglobine soit peu fréquente si le taux est initialement faible, il est préférable de renouveler les dosages de la méthémoglobinémie tous les un ou deux jours. - Surveillance de l’hémostase pendant le traitement
Une surveillance régulière de l’hémostase avec mesure du temps de saignement est recommandée au cours de l’administration de Kinox pendant plus de 24 heures chez les patients présentant des anomalies fonctionnelles ou numériques des plaquettes, un déficit en facteur de la coagulation ou un traitement anticoagulant. Les modèles animaux ont montré que le NO est susceptible d’interférer sur l’hémostase et d’entraîner une augmentation du temps de saignement. Les données disponibles chez les sujets humains adultes sont contradictoires et ne permettent pas de conclusions formelles. La surveillance du temps de saignement est préconisée à titre de précaution. - Trouble de la coagulation
Une surveillance régulière de l’hémostase avec mesure du temps de saignement est recommandée au cours de l’administration de Kinox pendant plus de 24 heures chez les patients présentant des anomalies fonctionnelles ou numériques des plaquettes, un déficit en facteur de la coagulation ou un traitement anticoagulant. Les modèles animaux ont montré que le NO est susceptible d’interférer sur l’hémostase et d’entraîner une augmentation du temps de saignement. Les données disponibles chez les sujets humains adultes sont contradictoires et ne permettent pas de conclusions formelles. La surveillance du temps de saignement est préconisée à titre de précaution. - Facteur de coagulation, déficit (en)
Une surveillance régulière de l’hémostase avec mesure du temps de saignement est recommandée au cours de l’administration de Kinox pendant plus de 24 heures chez les patients présentant des anomalies fonctionnelles ou numériques des plaquettes, un déficit en facteur de la coagulation ou un traitement anticoagulant. Les modèles animaux ont montré que le NO est susceptible d’interférer sur l’hémostase et d’entraîner une augmentation du temps de saignement. Les données disponibles chez les sujets humains adultes sont contradictoires et ne permettent pas de conclusions formelles. La surveillance du temps de saignement est préconisée à titre de précaution. - Compatibilité du médicament avec le nécessaire d’administration à vérifier
Utiliser du matériel compatible avec le monoxyde d’azote.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Le retentissement de l’administration de Kinox chez la femme enceinte n’est pas connu. Les
données expérimentales disponibles chez l’animal n’ont pas mis en évidence de risque
particulier au cours de la reproduction avec des expositions allant jusqu’à 100 ppm.
Allaitement :
- Le passage dans le lait maternel n’est pas connu.
- Methémoglobinémie
- Deficit en g6pd, Deficit en methemoglobine reductase, Nouveau-ne.
- Deficit en g6pd, Deficit en methemoglobine reductase, Nouveau-ne.
- Phénomène de rebond
- Arret brutal du traitement.
- Arret brutal du traitement.
- Lésion pulmonaire
- Allongement du temps de saignement
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Classement ATC :
R07AX01 / MONOXYDE D’AZOTE
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Classement Vidal :
Anesthésie Réanimation : monoxyde d’azote
Liste I
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CIP : 5651009 (KINOX 225ppmmole/mole gaz p inhal en bout : Bout/5l).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
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CIP : 5651015 (KINOX 225ppmmole/mole gaz p inhal en bout : Bout/20l).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
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CIP : 5722123 (KINOX 225ppmmole/mole gaz p inhal en bout : Bout alu 5l/1).
- Disponibilité : hôpitaux
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CIP : 5722146 (KINOX 225ppmmole/mole gaz p inhal en bout : Bout alu 20l/1).
- Disponibilité : hôpitaux
Air Liquide Santé
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