immunoglobuline humaine normale
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p ml | |
Immunoglobuline humaine normale (IgIV) | 100 mg* |
Les flacons de 25 ml, 50 ml, 100 ml, 200 ml ou 300 ml contiennent respectivement 2,5 g, 5 g, 10 g, 20 g ou 30 g d’immunoglobuline humaine normale (IgIV).
Distribution des sous-classes d’IgG : IgG1 >= 56,9 %, IgG2 >= 26,6 %, IgG3 >= 3,4 %, IgG4 >= 1,7 %.
Teneur maximale en immunoglobuline A (IgA) : 0,14 mg/ml.
* Correspondant à une quantité totale de protéines, dont au moins 98 % sont des IgG.
INDICATIONS |
- Traitement substitutif :
-
- Déficits immunitaires primitifs tels que :
- agammaglobulinémie congénitale et hypogammaglobulinémie congénitale ;
- déficit immunitaire commun variable ;
- déficit immunitaire combiné sévère ;
- syndrome de Wiskott-Aldrich.
- agammaglobulinémie congénitale et hypogammaglobulinémie congénitale ;
- Myélome ou leucémie lymphoïde chronique (LLC) avec hypogammaglobulinémie secondaire sévère et infections récurrentes.
- Infections récurrentes chez l’enfant infecté par le VIH.
- Déficits immunitaires primitifs tels que :
- Traitement immunomodulateur :
-
- Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) chez l’enfant et l’adulte en cas de risque hémorragique important ou avant un acte chirurgical pour corriger le taux de plaquettes ;
- Syndrome de Guillain-Barré.
- Maladie de Kawasaki.
- Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) chez l’enfant et l’adulte en cas de risque hémorragique important ou avant un acte chirurgical pour corriger le taux de plaquettes ;
- Greffe de moelle osseuse allogénique.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
La dose et la posologie dépendent des indications.
Dans les traitements substitutifs, la posologie doit être individualisée pour chaque patient en fonction de la réponse pharmacocinétique et clinique.
Les posologies suivantes sont données à titre indicatif :
- Traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs :
- La posologie doit permettre d’atteindre un taux d’IgG résiduel (mesuré avant la perfusion suivante) d’au moins 4 à 6 g/l. Trois à six mois sont nécessaires après le début du traitement pour atteindre l’équilibre. La dose de charge recommandée est de 0,4 à 0,8 g/kg de poids corporel, suivie d’au moins 0,2 g/kg de poids corporel toutes les trois semaines.
- La dose nécessaire pour atteindre un niveau résiduel de 6 g/l est de l’ordre de 0,2 à 0,8 g/kg de poids corporel par mois. L’intervalle entre les doses, lorsque l’état d’équilibre est atteint, varie entre 2 et 4 semaines.
- Les niveaux résiduels doivent être mesurés afin d’ajuster la posologie et l’intervalle d’administration.
- Traitement substitutif du myélome ou de la leucémie lymphoïde chronique (LLC) avec hypogammaglobulinémie secondaire sévère et infections récurrentes ; traitement substitutif des infections récurrentes chez l’enfant infecté par le VIH :
- La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 g/kg de poids corporel toutes les trois à quatre semaines.
- Purpura thrombopénique idiopathique :
- Pour le traitement d’un épisode aigu, 0,8 à 1 g/kg de poids corporel le premier jour, éventuellement renouvelé dans les 3 jours, ou 0,4 g/kg de poids corporel quotidiennement pendant 2 à 5 jours. Le traitement peut être renouvelé si une rechute survient.
- Syndrome de Guillain-Barré :
- 0,4 g/kg de poids corporel/jour pendant 3 à 7 jours.
- L’expérience clinique chez l’enfant est limitée.
- Maladie de Kawasaki :
- 1,6 à 2 g/kg de poids corporel doivent être administrés en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours, ou 2 g/kg de poids corporel en dose unique, associés à l’acide acétylsalicylique.
- Allogreffe de moelle osseuse :
- Le traitement à base d’immunoglobulines humaines normales peut être utilisé au cours de la phase de conditionnement et après la greffe.
- Pour le traitement des infections et la prévention de la maladie du greffon contre l’hôte, la posologie est adaptée individuellement. La dose initiale est en générale de 0,5 g/kg de poids corporel/semaine, administrée 7 jours avant la greffe et jusqu’à 3 mois après.
- En cas de défaut persistant de production d’anticorps, une dose de 0,5 g/kg/mois est recommandée jusqu’à ce que le taux d’anticorps revienne à la normale.
Indication | Dose | Fréquence des injections |
Traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs | – dose de charge : 0,4 à 0,8 g/kg de poids corporel | |
– dose d’entretien : 0,2 à 0,8 g/kg de poids corporel | toutes les 2 à 4 semaines afin d’obtenir un taux résiduel d’IgG d’au moins 4 à 6 g/l | |
Traitement substitutif des déficits immunitaires secondaires | 0,2 à 0,4 g/kg de poids corporel | toutes les 3 à 4 semaines afin d’obtenir un taux résiduel d’IgG d’au moins 4 à 6 g/l |
Enfant infecté par le VIH | 0,2 à 0,4 g/kg de poids corporel | toutes les 3 à 4 semaines |
Traitement immunomodulateur : | ||
– Purpura thrombopénique idiopathique | 0,8 à 1 g/kg | le 1er jour, avec possibilité de renouvellement dans les 3 jours |
ou | ||
0,4 g/kg/j | de 2 à 5 jours | |
– Syndrome de Guillain-Barré | 0,4 g/kg/j | de 3 à 7 jours |
– Maladie de Kawasaki | 1,6 à 2 g/kg | en plusieurs doses pendant 2 à 5 jours en association avec de l’acide acétylsalicylique |
ou | ||
2 g/kg | en dose unique en association avec de l’acide acétylsalicylique | |
Allogreffe de moelle osseuse : | ||
– Traitement des infections et prévention de la maladie du greffon contre l’hôte | 0,5 g/kg | chaque semaine à partir de J – 7 jusqu’à 3 mois après la greffe |
– Défaut persistant de la production d’anticorps | 0,5 g/kg | chaque mois jusqu’au retour à la normale du niveau des anticorps |
Mode d’administration :
L’immunoglobuline humaine normale doit être perfusée par voie intraveineuse à un débit initial de 0,5 ml/kg/h pendant 30 minutes. Si le débit de perfusion est bien toléré, il peut être augmenté progressivement jusqu’à un maximum de 6 ml/kg de poids corporel/heure. Des données cliniques obtenues sur un nombre limité de patients indiquent également que les patients adultes atteints de déficit immunitaire primitif peuvent tolérer une vitesse de perfusion allant jusqu’à 8 ml/kg de poids corporel/heure. Pour d’autres précautions d’emploi, cf Mises en garde et Précautions d’emploi.
Kiovig doit être administré exclusivement par voie intraveineuse. Les autres voies d’administration n’ont pas été évaluées. Si une dilution est nécessaire avant la perfusion, Kiovig peut être dilué avec une solution de glucose à 5 % pour atteindre une concentration finale de 50 mg/ml (5 % d’immunoglobuline). Pour plus de détails sur la dilution, cf Modalités Manipulation/Élimination.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.
- Hypersensibilité aux immunoglobulines humaines, particulièrement dans les très rares cas de déficit en IgA lorsque le patient présente des anticorps anti-IgA.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- en cas de débit de perfusion élevé ;
- chez les patients présentant une hypo ou une agammaglobulinémie avec ou sans déficit en IgA ;
- lors de la première administration d’une immunoglobuline humaine normale ou, dans de rares cas, lors de changement de produit ou si le dernier traitement remonte à une longue période.
- les patients ne sont pas sensibles à l’immunoglobuline humaine normale, en perfusant d’abord le produit lentement (0,01 ml/kg de poids corporel/minute) ;
- les patients sont suivis pendant toute la durée de la perfusion. En particulier lorsqu’ils reçoivent des immunoglobulines humaines normales pour la première fois, dans le cas d’un changement de produit ou lorsque la dernière perfusion remonte à une longue période, ces patients doivent être suivis pendant toute la durée de la première administration et pendant l’heure qui suit la fin de la perfusion, afin de détecter d’éventuels effets indésirables. Tous les autres patients devront être surveillés pendant au moins 20 minutes après la perfusion.
Bien que ces cas de dysfonctionnement rénal et d’insuffisance rénale aiguë aient été associés à l’utilisation de nombreuses spécialités d’IgIV, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large part. Chez les patients à risque, l’utilisation de médicaments à base d’IgIV ne contenant pas de saccharose doit être envisagée.
- Les tests du liquide céphalorachidien sont souvent positifs avec une pléocytose pouvant aller jusqu’à plusieurs milliers de cellules par mm3, essentiellement de type granulocytaire, et une hausse du taux de protéines jusqu’à plusieurs centaines de mg/dl.
- L’AMS peut survenir plus fréquemment en association avec un traitement par IgIV à haute dose (2 g/kg).
- une hydratation appropriée avant le début de la perfusion d’IgIV ;
- une surveillance de la diurèse ;
- une surveillance de la créatininémie ;
- d’éviter l’utilisation concomitante de diurétiques de l’anse.
INTERACTIONS |
- Vaccins à virus vivant atténué :
- L’administration d’immunoglobuline peut entraver, pour une période comprise entre 6 semaines et 3 mois, l’efficacité des vaccins à virus vivant atténué, comme les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après administration de ce médicament, une période de 3 mois doit s’écouler avant d’administrer ce type de vaccins. Dans le cas de la rougeole, cette altération peut persister pendant 1 an. Par conséquent, pour les patients vaccinés contre la rougeole, un contrôle des anticorps protecteurs post-vaccinaux doit être effectué.
- Interférence avec des tests sérologiques :
- Après injection d’immunoglobuline, l’augmentation transitoire de la concentration de divers anticorps transférés peut être responsable de résultats faussement positifs lors de dosages sérologiques.
- La transmission passive d’anticorps antiérythrocytaires, tels que les anticorps anti-A, anti-B ou anti-D, peut interférer avec certains tests sérologiques portant sur les anticorps globulaires, par exemple les tests de recherche des anticorps antiglobules rouges (test de Coombs), numération des réticulocytes et haptoglobine.
- En cas de dissolution avec une solution de glucose à 5 %, l’administration de Kiovig peut interférer avec la détermination de la glycémie.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
Système-organe classification MedDRA | Terminologie MedDRA | Fréquence |
Infections et infestations | Bronchite, rhinopharyngite | Fréquent |
Sinusite chronique, infection fongique, infection, infection rénale, sinusite, infection des voies respiratoires supérieures, infection urinaire, infection urinaire d’origine bactérienne | Peu fréquent | |
Méningite aseptique | Rare | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Anémie, lymphadénopathie | Peu fréquent |
Hémolyse | Fréquence indéterminée | |
Affections du système immunitaire | Choc anaphylactique, réaction anaphylactique, hypersensibilité | Fréquence indéterminée |
Affections endocriniennes | Affection thyroïdienne | Peu fréquent |
Affections psychiatriques | Anxiété | Peu fréquent |
Affections du système nerveux | Mal de tête | Très fréquent |
Étourdissements, migraine | Fréquent | |
Amnésie, sensation de brûlure, dysarthrie, dysgueusie, insomnie | Peu fréquent | |
Accident ischémique transitoire, tremblement | Fréquence indéterminée | |
Affections oculaires | Conjonctivite, douleur oculaire, oedème oculaire | Peu fréquent |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | Vertige | Fréquent |
Liquide dans l’oreille moyenne | Peu fréquent | |
Affections cardiaques | Tachycardie | Fréquent |
Affections vasculaires | Bouffée de chaleur, hypertension | Fréquent |
Froideur périphérique, phlébite | Peu fréquent | |
Thrombose veineuse profonde, hypotension | Fréquence indéterminée | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Toux, rhinorrhée | Fréquent |
Asthme, congestion nasale, oedème oropharyngé, douleur pharyngolaryngée | Peu fréquent | |
Embolie pulmonaire, oedème pulmonaire, dyspnée | Fréquence indéterminée | |
Affections gastro-intestinales | Diarrhée, nausée, vomissement | Fréquent |
Douleur abdominale | Fréquence indéterminée | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Prurit, rash, urticaire | Fréquent |
OEdème angioneurotique, urticaire aiguë, sueur froide, contusion, dermatite, éruption érythémateuse, éruption prurigineuse | Peu fréquent | |
Hyperhidrose | Fréquence indéterminée | |
Affections musculosquelettiques et systémiques | Mal de dos, myalgie, douleur aux extrémités | Fréquent |
Spasmes musculaires | Peu fréquent | |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Fièvre | Très fréquent |
Fatigue, symptômes semblables à la grippe, douleur au site de perfusion, oedème au site d’injection, frissons | Fréquent | |
Prurit au site d’application, oppression thoracique, sensation de chaleur, phlébite au site d’injection, réaction au site de perfusion, douleur au site d’injection, malaise, oedème périphérique, oedème | Peu fréquent | |
Douleur thoracique, frissons | Fréquence indéterminée | |
Investigations | Augmentation de la température corporelle | Fréquent |
Augmentation de la cholestérolémie, de la créatininémie et de l’urémie, diminution de l’hématocrite et du nombre de globules rouges, augmentation de la fréquence respiratoire, diminution du nombre de globules blancs | Peu fréquent | |
Test de Coombs direct positif, saturation en oxygène diminuée | Fréquence indéterminée | |
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | Lésion aiguë du poumon liée à la transfusion | Fréquence indéterminée |
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : antisérums et immunoglobulines ; immunoglobulines humaines normales, pour administration intravasculaire (code ATC : J06BA02).
L’immunoglobuline humaine normale contient principalement des immunoglobulines G (IgG) qui présentent un large spectre d’anticorps dirigés contre les agents infectieux.
L’immunoglobuline humaine normale contient les anticorps anti-IgG présents dans la population normale. En général, ce produit est préparé à partir de pools de plasma provenant d’un minimum de 1000 dons. La répartition des sous-classes d’IgG est proportionnelle à celui du plasma humain natif. Des administrations appropriées d’immunoglobuline humaine normale sont susceptibles de ramener à une valeur normale des taux anormalement bas d’immunoglobuline G.
Le mécanisme d’action pour les indications autres que la thérapie de substitution n’est pas totalement élucidé. Il comprend toutefois des effets immunomodulateurs.
PHARMACOCINÉTIQUE |
L’immunoglobuline humaine normale est immédiatement et entièrement biodisponible dans la circulation du receveur après administration intraveineuse. La solution se répartit rapidement entre le plasma et le fluide extravasculaire ; après environ 3 à 5 jours, l’équilibre est atteint entre les compartiments intra et extravasculaires.
Les paramètres pharmacocinétiques de Kiovig ont été déterminés dans les deux études cliniques menées en Europe et aux États-Unis sur des patients atteints de DIP. Lors de ces études, un total de 83 sujets âgés d’au moins 2 ans ont été traités par des doses allant de 300 à 600 mg/kg de poids corporel, tous les 20 à 28 jours pendant 6 à 12 mois. La demi-vie médiane des IgG après administration de Kiovig était de 32,5 jours. Cette demi-vie peut varier selon le patient, en particulier dans le cas de la DIP. Les paramètres pharmacocinétiques de Kiovig sont résumés dans le tableau ci-dessous. Tous les paramètres ont été analysés séparément pour les trois tranches d’âge, enfants (en dessous de 12 ans, n = 5), adolescents (13 à 17 ans, n = 10), et adultes (au-dessus de 18 ans, n = 64). Les valeurs obtenues dans les études sont comparables aux paramètres rapportés pour d’autres immunoglobulines.
Paramètres | Enfants (12 ans ou -) | Adolescents (13 à 17 ans) | Adultes (18 ans et +) | |||
Valeur médiane | IC 95 %* | Valeur médiane | IC 95 %* | Valeur médiane | IC 95 %* | |
Demi-vie (jours) | 41,3 | 20,2 à 86,8 | 45,1 | 27,3 à 89,3 | 31,9 | 29,6 à 36,1 |
Cmin (mg/dl) (niveau résiduel) | 2,28 | 1,72 à 2,74 | 2,25 | 1,98 à 2,64 | 2,24 | 1,92 à 2,43 |
Cmax (mg/dl) (niveau maximal) | 4,44 | 3,30 à 4,90 | 4,43 | 3,78 à 5,16 | 4,50 | 3,99 à 4,78 |
Récupération in vivo (%) | 121 | 87 à 137 | 99 | 75 à 121 | 104 | 96 à 114 |
Récupération progressive (mg/dl/mg/kg) | 2,26 | 1,70 à 2,60 | 2,09 | 1,78 à 2,65 | 2,17 | 1,99 à 2,44 |
AUC0-21d (g x h/dl) (aire sous la courbe) | 1,49 | 1,34 à 1,81 | 1,67 | 1,45 à 2,19 | 1,62 | 1,50 à 1,78 |
* IC : intervalle de confiance
Les IgG et les complexes d’IgG sont dégradés dans les cellules du système réticulo-endothélial.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Les immunoglobulines sont des composants naturels du corps humain.
La sécurité de Kiovig a été démontrée dans plusieurs études précliniques. Les données précliniques obtenues sur la base d’études de sécurité pharmacologique et toxiques conventionnelles n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Les études de toxicité répétée, de génotoxicité, et de toxicité sur la reproduction chez l’animal sont impossibles à mettre en oeuvre en raison du développement d’anticorps dirigés contre les protéines hétérologues. Les résultats cliniques n’ayant apporté aucune preuve d’un potentiel carcinogène des immunoglobulines, aucune étude expérimentale sur les espèces hétérogènes n’a été menée.
INCOMPATIBILITÉS |
Ce médicament ne doit pas être mélangé à d’autres médicaments, à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique Modalités Manipulation/Élimination.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 2 ans.
A conserver au réfrigérateur (2 °C à 8 °C).
Le produit conditionné peut être conservé à température ambiante (ne dépassant pas 25 °C) pendant une période de 12 mois maximum. La date de passage à température ambiante et la fin de la période des 12 mois doivent être enregistrées sur l’emballage extérieur. Une fois le produit conservé à température ambiante, il ne doit pas être remis au réfrigérateur et doit être détruit s’il n’est pas utilisé avant la fin de la période de 12 mois. A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
- Après dilution :
- Si une dilution est nécessaire, une utilisation immédiate après dilution est recommandée. La stabilité de Kiovig après dilution par une solution de glucose à 5 % jusqu’à une concentration finale de 50 mg/ml (5 %) a été démontrée pour une durée de 21 jours entre 2 °C et 8 °C ainsi qu’entre 28 °C et 30 °C ; cependant, ces études n’incluaient pas les aspects de contamination microbienne et de sécurité.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Le produit doit être amené à température ambiante ou à température du corps avant utilisation.
Si une dilution du produit est nécessaire, l’utilisation d’une solution de glucose à 5 % est recommandée. Pour obtenir une solution d’immunoglobuline à 50 mg/ml (5 %), Kiovig 100 mg/ml doit être dilué dans un volume égal de solution de glucose. Pendant la dilution, il est recommandé de réduire au maximum le risque de contamination microbienne.
Tout effet indésirable relatif à la perfusion doit être traité par la diminution des débits de perfusion ou par l’arrêt de celle-ci.
Le produit doit faire l’objet d’une inspection visuelle avant administration (particules, coloration). Ne pas utiliser en cas de présence de particules ou d’une décoloration. Seules des solutions claires ou légèrement opalescentes et incolores à jaune pâle sont à administrer.
Kiovig doit être administré uniquement par voie intraveineuse. Les autres voies d’administration n’ont pas été testées.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Médicament soumis à prescription hospitalière. La prescription par un médecin exerçant dans un établissement de transfusion sanguine autorisé à dispenser des médicaments aux malades qui y sont traités est également autorisée. | |
AMM | EU/1/05/329/002 ; CIP 3400937327329 (2006, RCP rév 01.07.2010) 2,5 g/25 ml. |
EU/1/05/329/003 ; CIP 3400937327497 (2006, RCP rév 01.07.2010) 5 g/50 ml. | |
EU/1/05/329/004 ; CIP 3400937327558 (2006, RCP rév 01.07.2010) 10 g/100 ml. | |
EU/1/05/329/005 ; CIP 3400937328449 (2006, RCP rév 01.07.2010) 20 g/200 ml. | |
EU/1/05/329/006 ; CIP 3400957778453 (2010, RCP rév 01.07.2010) 30 g/300 ml. |
Collect. |
Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD : | UCD 9282721 (flacon de 25 ml) : 104.250 euros. |
UCD 9282738 (flacon de 50 ml) : 208.500 euros. | |
UCD 9282715 (flacon de 100 ml) : 417.000 euros. | |
UCD 9284890 (flacon de 200 ml) : 834.000 euros. | |
UCD 9352516 (flacon de 300 ml) : 1251.000 euros. | |
Inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 100 %. Inscrit sur la liste des spécialités prises en charge en sus des GHS. |
BAXTER – Division Bioscience
6, av Louis-Pasteur. 78310 Maurepas
Tél : 01 34 61 50 50. Fax : 01 34 61 50 25
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