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LINCOCINE®

lincomycine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Gélule à 500 mg (bleu foncé et bleu clair) :  Boîte de 12.
  • Solution injectable à 600 mg/2 ml :  Ampoule autocassable de 2 ml, boîte unitaire.


  • COMPOSITION

    Gélule :p gélule
    Lincomycine (DCI) chlorhydrate hydraté exprimé en lincomycine 
    500 mg
    Excipients : lactose, talc, stéarate de magnésium. Enveloppe de la gélule : gélatine, indigotine, érythrosine, dioxyde de titane. Calibrage : n° 0.
  • Solution injectable :p ampoule
    Lincomycine (DCI) chlorhydrate monohydraté exprimé en lincomycine 
    600 mg
    Excipients : alcool benzylique (18,90 mg), eau ppi.

  • INDICATIONS

    Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la lincomycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
  • Elles sont limitées aux infections sévères dues aux germes définis en Pharmacodynamie comme sensibles dans leurs manifestations :
    • ORL,
    • bronchopulmonaires,
    • stomatologiques,
    • cutanées,
    • génitales,
    • ostéoarticulaires,
    • abdominales postchirurgicales,
    • septicémiques.
    Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie orale :
    Afin d’obtenir une absorption optimale, il est conseillé de ne rien faire ingérer, excepté de l’eau, pendant une période de une à deux heures avant et après l’administration orale.
    • Adulte : 1,5 g à 2 g/24 heures.
    • Coût du traitement journalier : 1,50 à 2,00 euro(s).
    • Enfant : 30 à 60 mg/kg/24 heures.
    Voie IM :
    • Adulte : 600 à 1 800 mg/24 heures.
    • Enfant de plus de 30 jours : 10 à 20 mg/kg/24 h.
    Perfusion intraveineuse :
    Ne pas injecter par voie intraveineuse directe.
    • Adulte : 600 mg (2 ml) 2 à 3 fois par 24 heures dans une perfusion lente de solution isotonique de glucose ou de chlorure de sodium, en suivant les modalités d’administration définies ci-dessous. Cette posologie peut être augmentée en fonction de la nature et de la gravité de l’infection.
    • Enfant de plus de 30 jours : en fonction de la nature et de la gravité de l’infection : 10 à 20 mg/kg et par 24 heures. La dose totale journalière sera fractionnée en deux ou trois administrations, en perfusion lente dans une solution isotonique de glucose ou de chlorure de sodium.
    Modalités d’administration :
    Pour l’administration en perfusion intraveineuse, les proportions à respecter sont les suivantes :
    DoseVolume de diluant minimalTemps de perfusion minimal
    0,6 g100 ml1 heure
    1 g100 ml 1 heure
    2 g200 ml2 heures
    3 g 300 ml3 heures
    4 g400 ml 4 heures

    CONTRE-INDICATIONS

    • Allergie à la lincomycine ou à la clindamycine.
    • Allaitement (cf Grossesse/Allaitement).
    • Les infections méningées, même à germes sensibles, ne sont pas une indication, en raison d’une diffusion insuffisante de cet antibiotique dans le LCR.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    Des diarrhées graves et persistantes peuvent survenir pendant ou après un traitement par la lincomycine. Cette complication a également été décrite avec d’autres antibiotiques. Ces diarrhées sont parfois symptomatiques d’une colite pseudomembraneuse qui peut être mortelle. Une ou plusieurs toxines produites par les clostridia peuvent être une cause essentielle de ces colites.

    Toute diarrhée grave, survenant même plusieurs semaines après l’arrêt des médicaments, doit être a priori imputée au traitement. L’administration de produits favorisant la stase fécale doit alors être évitée. Cette diarrhée impose l’arrêt du traitement, et les formes graves l’hospitalisation. Il est recommandé de pratiquer un examen endoscopique.

    Les cas bénins présentant une altération légère de la muqueuse peuvent régresser par simple arrêt du traitement. Les cas modérés ou graves, outre un traitement symptomatique sous surveillance médicale stricte, justifient l’administration orale de vancomycine (chez l’adulte : 125 à 500 mg quatre fois par jour pendant 5 à 10 jours) ou à défaut de métronidazole (750 mg deux fois par jour pendant le même temps).

    Précautions d’emploi :
    • Proscrire l’administration intraveineuse directe.
    • Ne pas administrer aux colitiques (cf Mises en garde).
    • A utiliser avec prudence chez les malades ayant des antécédents d’asthme ou d’autres allergies.
    • Les traitements de longue durée ne devront être effectués que sous surveillance de la formule sanguine, des tests hépatiques et de la fonction rénale.
    • En cas d’insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie de la lincomycine est augmentée. Il est donc recommandé d’adapter les posologies en fonction des taux sériques régulièrement dosés.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Curarisants : en raison de ses propriétés curarisantes au niveau de la jonction neuromusculaire, son administration sera prudente en cas d’association avec des produits possédant la même propriété.
    • Érythromycine : ne pas associer à l’érythromycine pour éviter un antagonisme possible.
    Examens paracliniques :

    La lincomycine peut interférer sur le dosage des phosphatases alcalines de sérum. Les valeurs obtenues sont alors faussement élevées.

    Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR :

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient, apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit, notamment, des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser la lincomycine au cours de la grossesse. En effet, bien que les données cliniques soient rassurantes, elles sont en un nombre limité et les données animales sont insuffisantes.


    Allaitement :

    Compte tenu du profil de tolérance de ce médicament, l’allaitement est contre-indiqué en cas de traitement par ce médicament (cf Contre-indications).


    EFFETS INDÉSIRABLES

    • Troubles digestifs : ont été rapportés :
      • douleurs abdominales, diarrhées persistantes (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) ;
      • nausées, vomissements ;
      • oesophagite (voie orale).
    • Troubles hématologiques : neutropénie, leucopénie, agranulocytose, purpura thrombopénique ont été signalés.
      De rares cas d’anémie aplasique ou de pancytopénie ont été rapportés sans que la responsabilité de la lincomycine ait pu être rejetée.
    • Réactions cutanées et allergiques :
      • des réactions d’hypersensibilité telles que : oedème angioneurotique, anaphylaxie ont été signalées chez quelques sujets allergiques à la pénicilline ;
      • de rares cas d’érythème polymorphe, de syndrome de Stevens-Johnson ou de Lyell, ont été associés à l’administration de lincomycine ;
      • prurit, éruptions cutanées, urticaire.
    • Hépatotoxicité : bien qu’aucune relation directe entre administration de lincomycine et dysfonctionnement hépatique n’ait pu être établie, quelques exemples d’ictères et de perturbation des fonctions hépatiques (transaminases) ont été signalés.
    • Effets indésirables liés aux modalités de l’injection :
      • après administration intraveineuse trop rapide (cf Posologie/Mode d’administration), ont été observés de rares cas d’hypotension, voire d’arrêt cardiaque ;
      • irritation locale, douleur, induration, collection aseptique, ont été observés après injection intramusculaire, ainsi que thrombophlébite après perfusion intraveineuse.
      Ces réactions peuvent être réduites en pratiquant des injections intramusculaires profondes et en évitant l’utilisation permanente de cathéter.

    PHARMACODYNAMIE

    La lincomycine est un antibiotique de la famille des lincosamides.

    Spectre d’activité antibactérienne :
    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 2 mg/l et R > 8 mg/l.
    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée, entre parenthèses, en fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes).
    Espèces sensibles :
    • Aérobies à Gram + : Corynebacterium diphtheriae, Enterococcus faecium (50-70 %), erysipelothrix, staphylococcus méti-S, staphylococcus méti-R* (70-80 %), streptococcus B, streptococcus non groupable (30-40 %), Streptococcus pneumoniae (35-70 %), Streptococcus pyogenes (16-31 %).
    • Aérobies à Gram – : campylobacter.
    • Anaérobies : actinomyces, bacteroides (5-30 %), capnocytophaga, clostridium autres que perfringens et difficile (25-35 %), Clostridium perfringens, eubacterium, fusobacterium, Gardnerella vaginalis, mobiluncus, peptostreptococcus (20-30 %), porphyromonas, prevotella, Propionibacterium acnes (5-15 %), veillonella.
    • Autres : Chlamydia trachomatis, leptospires, Mycoplasma hominis, Mycoplasma pneumoniae.
    Espèces résistantes :
    • Aérobies à Gram + : Corynebacterium jeikeium, entérocoques (autres que Enterococcus faecium), listeria, Nocardia asteroides, Rhodococcus equi.
    • Aérobies à Gram – : bacilles à Gram – non fermentaires (acinetobacter, pseudomonas…), Branhamella catarrhalis, entérobactéries, haemophilus, legionella, neisseria, pasteurella.
    • Anaérobies : Clostridium difficile.
    • Autres : mycobactéries, Ureaplasma urealyticum.
    *  La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

  • PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    La lincomycine administrée per os est rapidement absorbée.
    L’administration concomitante de nourriture conduit à une absorption plus lente et à un pic de concentration plasmatique réduit.
    Distribution :
    Après administration de 500 mg par voie orale, la concentration sérique maximale est obtenue au bout de 4 heures en moyenne. Elle varie entre 2 et 7 µg/ml.
    Après administration par voie intramusculaire de 600 mg de lincomycine, la concentration sérique maximale est obtenue au bout de 1 à 2 heures.
    Elle varie entre 8 et 18 µg/ml.
    La lincomycine se distribue largement dans tout l’organisme sans, semble-t-il, se concentrer dans un organe particulier.
    La demi-vie est comprise entre 4 et 6 heures en moyenne.
    La liaison aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 70 %.
    Le taux dans le LCR est faible (cf Contre-indications).
    La lincomycine passe la barrière placentaire.
    Passage dans le lait maternel : la lincomycine est retrouvée dans le lait maternel à des concentrations de 0,5 à 2,4 µg/ml.
    La diffusion dans l’os est excellente.
    Biotransformation :
    Le métabolisme de la lincomycine se situe au niveau du foie.
    Élimination :
    La lincomycine est excrétée par les urines et la bile, et est retrouvée dans les fèces.
    L’excrétion biliaire est très importante, et les concentrations obtenues sont deux à six fois plus importantes que la concentration sanguine.
    Elles diminuent en cas d’insuffisance hépatique.
    L’excrétion urinaire varie selon le mode d’administration :
    • 1 à 31 % après dose orale unique de 500 mg (moyenne 4 %),
    • 1,8 à 24,8 % après dose IM unique de 600 mg (moyenne 17,3 %),
    • 4,9 à 20,3 % après perfusion de 600 mg en 2 heures (moyenne 13,8 %).
    L’élimination dans les fèces est de 40 % de la dose ingérée, et de 4 à 14 % d’une dose administrée par voie parentérale.

    INCOMPATIBILITÉS

    Il existe une incompatibilité physicochimique avec la novobiocine et la kanamycine.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400932590810 (1982 rév 25.01.2005) gél.
    3400956165100 (1999 rév 25.01.2005) sol inj.
    Mis sur le marché en 1967 et 1966.
      
    Prix :5.99 euros (12 gél).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.
    Solution injectable : Réservé à l’usage hospitalier. Collect.


    PFIZER
    23-25, av du Dr-Lannelongue. 75014 Paris
    Tél : 01 58 07 30 00
    Info médic : Tél : 01 58 07 34 40

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