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LISINOPRIL RATIOPHARM 5 mg cp séc






comprimé sécable
par 1 comprimé
lisinopril dihydrate
  Exprimé en lisinopril5 mg
Excipients : mannitol, phosphate dicalcique dihydrate, amidon de maïs modifié, croscarmellose sel de Na, magnésium stéarate.

– Hypertension artérielle :
Traitement de l’hypertension artérielle.

  • – Insuffisance cardiaque :
    Traitement de l’insuffisance cardiaque symptomatique.
  • – Infarctus du myocarde en phase aiguë
    Traitement à court terme (6 semaines), chez les patients en situation hémodynamique stable, de l’infarctus du myocarde en phase aiguë, dès les 24 premières heures.
  • – Complications rénales du diabète :
    Traitement de l’atteinte rénale chez l’hypertendu diabétique de type II présentant une néphropathie débutante (cf Pharmacodynamie).

  • POSOLOGIE :La posologie doit être adaptée individuellement en fonction du profil du patient et de la réponse tensionnelle (cf. Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • — Hypertension artérielle
    Le lisinopril peut être utilisé seul ou en association avec d’autres classes de médicaments antihypertenseurs.
  • — Initiation du traitement
    Dans l’hypertension artérielle, la dose initiale recommandée est de 10 mg/jour.
  • En cas de stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone (en particulier en cas d’hypertension réno-vasculaire, de déplétion sodée et/ou hydrique, de décompensation cardiaque ou d’hypotension sévère), une chute tensionnelle excessive peut survenir à l’occasion de la première prise. Chez ces patients, il est recommandé de débuter le traitement à la dose de 2,5 à 5 mg/jour, sous surveillance médicale attentive.
  • En cas d’insuffisance rénale, la posologie initiale doit être réduite (voir tableau 1 ci-dessous).
  • — Traitement d’entretien
    La posologie d’entretien habituelle est de 20 mg/jour, en une prise.
  • En général, si l’effet thérapeutique recherché n’est pas atteint en 2 à 4 semaines à une posologie donnée, celle-ci pourra être augmentée. La posologie maximale utilisée lors des études cliniques contrôlées au long cours a été de 80 mg/jour.
  • — Patients traités par diurétiques
    Une hypotension symptomatique peut survenir lors de l’initiation du traitement par le lisinopril, en particulier chez les patients déjà traités par diurétiques. Une surveillance attentive est recommandée chez ces patients, car ces patients peuvent présenter une déplétion hydrique et/ou sodée. Si possible, le diurétique doit être arrêté 2 à 3 jours avant l’initiation du traitement par le lisinopril. Si le diurétique ne peut pas être interrompu, la dose initiale de lisinopril sera de 5 mg/jour, sous surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie. La posologie sera ensuite adaptée en fonction de la réponse tensionnelle. Si besoin, le traitement diurétique pourra être repris (cf. Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • — Ajustement posologique en cas d’insuffisance rénale:
    La posologie doit être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine (voir tableau 1 ci-dessous).
  • Tableau 1 : Ajustement posologique en cas d’insuffisance rénale
     Clairance de la créatinine (ml/min)   Posologie initiale (mg/jour) 
     < 10 (y compris patients dialysés)   2,5 mg* 
     10 – 30   2,5 à 5 mg 
     31 – 80   5 à 10 mg 

    * la dose et/ou la fréquence d’administration doivent être ajustées en fonction de la réponse tensionnelle. La posologie peut être augmentée jusqu’à ce que la pression artérielle soit contrôlée, sans dépasser 40 mg/jour.
  • — Utilisation chez les enfants et adolescents hypertendus âgés de 6 à 16 ans
    La posologie initiale recommandée est de 2,5 mg, une fois par jour, chez les patients de 20 à 50 kg et de 5 mg, une fois par jour, pour les patients >= 50 kg. La posologie doit être ajustée individuellement jusqu’à un maximum de 20 mg, une fois par jour, pour les patients de 20 à 50 kg et 40 mg pour les patients >= 50 kg. Les posologies supérieures à 0,61 mg/kg (ou supérieures à 40 mg) n’ont pas été étudiées dans la population pédiatrique (cf. Pharmacocinétique).
  • Chez les enfants ayant une altération de la fonction rénale, il faut envisager une posologie initiale plus faible ou une augmentation de l’intervalle de temps entre les prises.
  • — Insuffisance cardiaque
    En cas d’insuffisance cardiaque symptomatique, le lisinopril doit être utilisé en association avec un traitement diurétique et, si nécessaire, un digitalique ou un bêta-bloquant. Le lisinopril peut être initié à la dose de 2,5 mg 1 fois par jour, sous surveillance médicale, afin de déterminer l’effet initial sur la pression artérielle.
  • La posologie du lisinopril doit ensuite être augmentée:
    – Par paliers de 10 mg maximum
    – A intervalles de 2 semaines minimum
    – Jusqu’à la dose maximale tolérée par le patient, sans dépasser 35 mg 1 fois par jour.
  • L’adaptation posologique doit être basée sur la réponse clinique individuelle du patient.
  • Chez les patients à haut risque d’hypotension symptomatique (déplétion sodée avec ou sans hyponatrémie, hypovolémie ou traitement diurétique à fortes doses), ces situations devront si possible être corrigées avant de débuter le traitement par le lisinopril. Une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie sera effectuée (cf. Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • — Infarctus du myocarde en phase aiguë
    Les traitements standards recommandés à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde (thrombolytiques, aspirine, bêta-bloquants) doivent être administrés selon les recommandations qui leur sont propres. La trinitrine administrée par voie intraveineuse ou transdermique peut être utilisée en association avec le lisinopril.
  • — Initiation du traitement (au cours des 3 premiers jours suivant l’infarctus)
    Le traitement par le lisinopril peut être débuté dans les 24 heures suivant la survenue des symptômes. Il ne doit pas être initié en cas de pression artérielle systolique inférieure à 100 mmHg. La posologie est de 5 mg pour la 1ère dose, suivie de 5 mg à la 24ème heure, 10 mg à la 48ème heure, puis 10 mg /jour, en une prise par voie orale. En cas de pression artérielle systolique inférieure ou égale à 120 mmHg en début de traitement ou au cours des 3 premiers jours suivant l’infarctus, la posologie doit être réduite à 2,5 mg/jour par voie orale (cf. Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • En cas d’insuffisance rénale (ClCr < 80 ml/min), la posologie initiale de lisinopril sera adaptée en fonction de la clairance de la créatinine (voir tableau 1).
  • — Traitement d’entretien
    La posologie d’entretien est de 10 mg en une prise par jour. En cas d’hypotension (pression artérielle systolique = 100 mmHg), une posologie d’entretien de 5 mg/jour, éventuellement réduite temporairement à 2,5 mg/jour, si nécessaire, peut être administrée. En cas d’hypotension prolongée (pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg pendant plus d’une heure), le traitement par lisinopril doit être arrêté.
  • Le traitement doit être poursuivi pendant 6 semaines, et le patient doit être ré-évalué à l’issue de cette période.
  • En cas d’apparition de symptômes d’insuffisance cardiaque, le traitement par le lisinopril doit être poursuivi (cf Posologie).
  • — Complications rénales du diabète
    Chez le patient hypertendu diabétique de type II présentant une néphropathie débutante, la posologie est de 10 mg en une prise par jour, éventuellement augmentée à 20 mg/jour, si nécessaire, afin d’atteindre une pression artérielle diastolique en position assise inférieure à 90 mmHg.
  • En cas d’insuffisance rénale (ClCr < 80 ml/min), la posologie initiale de lisinopril doit être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine (voir tableau 1).
  • — Utilisation en pédiatrie
    Les données d’efficacité et de tolérance, chez les enfants de plus de 6 ans présentant une hypertension, sont limitées, mais il n’y a pas de données dans les autres indications (cf. Pharmacodynamie). La prise de lisinopril n’est pas recommandée chez les enfants dans une indication autre que l’hypertension.
  • Le lisinopril n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 6 ans ou chez les enfants présentant une insuffisance rénale sévère (débit de filtration glomérulaire < 30ml/min/1,73m2) (cf. Pharmacocinétique).
  • — Sujet âgé
    Les études cliniques n’ont pas montré de modification de l’efficacité ou de la tolérance en fonction de l’âge.
  • Si une diminution de la fonction rénale est constatée chez un patient âgé, les recommandations du tableau 1 doivent être suivies pour déterminer la posologie initiale de lisinopril. La posologie doit ensuite être ajustée en fonction de la réponse tensionnelle.
  • — Transplantation rénale
    Aucune donnée n’étant disponible chez les patients ayant subi une transplantation rénale récente, l’utilisation du lisinopril n’est pas recommandée.MODE D ADMINISTRATION
    Le lisinopril doit être administré par voie orale en une prise par jour. Comme tout traitement administré en 1 prise quotidienne, il doit être pris à heure régulière. La prise d’aliments ne modifie pas l’absorption de lisinopril.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Oedème de Quincke lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion, antécédent (d’)
    • Oedème angioneurotique héréditaire
    • Grossesse, 6 derniers mois (de la)

    • Risque d’hypotension artérielle
      Au cours du traitement de l’hypertension artérielle non compliquée, il est rare d’observer une hypotension symptomatique. Néanmoins, une hypotension peut survenir plus fréquemment lorsque le lisinopril est administré chez l’hypertendu présentant une déplétion hydrique (e.g. traitement diurétique, régime hyposodé, dialyse, diarrhée ou vomissements) ou en cas d’hypertension sévère rénine-dépendante (cf Interactions et Effets secondaires). En cas d’insuffisance cardiaque, accompagnée ou non d’insuffisance rénale, des cas d’hypotension symptomatique ont été observés. Ils sont plus fréquents en cas d’insuffisance cardiaque sévère (définie par l’utilisation de fortes doses de diurétiques de l’anse, la présence d’hyponatrémie ou d’insuffisance rénale fonctionnelle). En cas de risque accru d’hypotension symptomatique, l’initiation du traitement et l’adaptation posologique doivent faire l’objet d’un suivi étroit. Ces précautions s’appliquent également aux patients présentant une pathologie ischémique cardiaque ou cérébro-vasculaire, chez lesquels une diminution excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
    • En cas de survenue d’une hypotension, le patient doit être mis en position allongée et recevoir, si nécessaire, une perfusion IV de sérum salé. La survenue d’une hypotension transitoire n’est pas une contre-indication à la poursuite du traitement ; il peut généralement être poursuivi sans difficulté après correction de la volémie et normalisation de la pression artérielle.
    • Chez certains patients insuffisants cardiaques présentant une pression artérielle normale ou basse, le lisinopril peut provoquer une baisse supplémentaire de la pression artérielle. Cet effet est prévisible et ne constitue généralement pas un motif d’arrêt du traitement. Si l’hypotension devient symptomatique, une diminution de la posologie, ou un arrêt du traitement par le lisinopril peuvent être nécessaires.
    • Déplétion hydrosodée
      Au cours du traitement de l’hypertension artérielle non compliquée, il est rare d’observer une hypotension symptomatique. Néanmoins, une hypotension peut survenir plus fréquemment lorsque le lisinopril est administré chez l’hypertendu présentant une déplétion hydrique (e.g. traitement diurétique, régime hyposodé, dialyse, diarrhée ou vomissements) ou en cas d’hypertension sévère rénine-dépendante (cf Interactions et Effets secondaires). En cas d’insuffisance cardiaque, accompagnée ou non d’insuffisance rénale, des cas d’hypotension symptomatique ont été observés. Ils sont plus fréquents en cas d’insuffisance cardiaque sévère (définie par l’utilisation de fortes doses de diurétiques de l’anse, la présence d’hyponatrémie ou d’insuffisance rénale fonctionnelle). En cas de risque accru d’hypotension symptomatique, l’initiation du traitement et l’adaptation posologique doivent faire l’objet d’un suivi étroit. Ces précautions s’appliquent également aux patients présentant une pathologie ischémique cardiaque ou cérébro-vasculaire, chez lesquels une diminution excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
    • En cas de survenue d’une hypotension, le patient doit être mis en position allongée et recevoir, si nécessaire, une perfusion IV de sérum salé. La survenue d’une hypotension transitoire n’est pas une contre-indication à la poursuite du traitement ; il peut généralement être poursuivi sans difficulté après correction de la volémie et normalisation de la pression artérielle.
    • Chez certains patients insuffisants cardiaques présentant une pression artérielle normale ou basse, le lisinopril peut provoquer une baisse supplémentaire de la pression artérielle. Cet effet est prévisible et ne constitue généralement pas un motif d’arrêt du traitement. Si l’hypotension devient symptomatique, une diminution de la posologie, ou un arrêt du traitement par le lisinopril peuvent être nécessaires.
    • Insuffisance cardiaque
      Au cours du traitement de l’hypertension artérielle non compliquée, il est rare d’observer une hypotension symptomatique. Néanmoins, une hypotension peut survenir plus fréquemment lorsque le lisinopril est administré chez l’hypertendu présentant une déplétion hydrique (e.g. traitement diurétique, régime hyposodé, dialyse, diarrhée ou vomissements) ou en cas d’hypertension sévère rénine-dépendante (cf Interactions et Effets secondaires). En cas d’insuffisance cardiaque, accompagnée ou non d’insuffisance rénale, des cas d’hypotension symptomatique ont été observés. Ils sont plus fréquents en cas d’insuffisance cardiaque sévère (définie par l’utilisation de fortes doses de diurétiques de l’anse, la présence d’hyponatrémie ou d’insuffisance rénale fonctionnelle). En cas de risque accru d’hypotension symptomatique, l’initiation du traitement et l’adaptation posologique doivent faire l’objet d’un suivi étroit. Ces précautions s’appliquent également aux patients présentant une pathologie ischémique cardiaque ou cérébro-vasculaire, chez lesquels une diminution excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
    • En cas de survenue d’une hypotension, le patient doit être mis en position allongée et recevoir, si nécessaire, une perfusion IV de sérum salé. La survenue d’une hypotension transitoire n’est pas une contre-indication à la poursuite du traitement ; il peut généralement être poursuivi sans difficulté après correction de la volémie et normalisation de la pression artérielle.
    • Chez certains patients insuffisants cardiaques présentant une pression artérielle normale ou basse, le lisinopril peut provoquer une baisse supplémentaire de la pression artérielle. Cet effet est prévisible et ne constitue généralement pas un motif d’arrêt du traitement. Si l’hypotension devient symptomatique, une diminution de la posologie, ou un arrêt du traitement par le lisinopril peuvent être nécessaires.
    • Insuffisance cardiaque sévère
      Au cours du traitement de l’hypertension artérielle non compliquée, il est rare d’observer une hypotension symptomatique. Néanmoins, une hypotension peut survenir plus fréquemment lorsque le lisinopril est administré chez l’hypertendu présentant une déplétion hydrique (e.g. traitement diurétique, régime hyposodé, dialyse, diarrhée ou vomissements) ou en cas d’hypertension sévère rénine-dépendante (cf Interactions et Effets secondaires). En cas d’insuffisance cardiaque, accompagnée ou non d’insuffisance rénale, des cas d’hypotension symptomatique ont été observés. Ils sont plus fréquents en cas d’insuffisance cardiaque sévère (définie par l’utilisation de fortes doses de diurétiques de l’anse, la présence d’hyponatrémie ou d’insuffisance rénale fonctionnelle). En cas de risque accru d’hypotension symptomatique, l’initiation du traitement et l’adaptation posologique doivent faire l’objet d’un suivi étroit. Ces précautions s’appliquent également aux patients présentant une pathologie ischémique cardiaque ou cérébro-vasculaire, chez lesquels une diminution excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
    • En cas de survenue d’une hypotension, le patient doit être mis en position allongée et recevoir, si nécessaire, une perfusion IV de sérum salé. La survenue d’une hypotension transitoire n’est pas une contre-indication à la poursuite du traitement ; il peut généralement être poursuivi sans difficulté après correction de la volémie et normalisation de la pression artérielle.
    • Chez certains patients insuffisants cardiaques présentant une pression artérielle normale ou basse, le lisinopril peut provoquer une baisse supplémentaire de la pression artérielle. Cet effet est prévisible et ne constitue généralement pas un motif d’arrêt du traitement. Si l’hypotension devient symptomatique, une diminution de la posologie, ou un arrêt du traitement par le lisinopril peuvent être nécessaires.
    • Insuffisance coronarienne
      Au cours du traitement de l’hypertension artérielle non compliquée, il est rare d’observer une hypotension symptomatique. Néanmoins, une hypotension peut survenir plus fréquemment lorsque le lisinopril est administré chez l’hypertendu présentant une déplétion hydrique (e.g. traitement diurétique, régime hyposodé, dialyse, diarrhée ou vomissements) ou en cas d’hypertension sévère rénine-dépendante (cf Interactions et Effets secondaires). En cas d’insuffisance cardiaque, accompagnée ou non d’insuffisance rénale, des cas d’hypotension symptomatique ont été observés. Ils sont plus fréquents en cas d’insuffisance cardiaque sévère (définie par l’utilisation de fortes doses de diurétiques de l’anse, la présence d’hyponatrémie ou d’insuffisance rénale fonctionnelle). En cas de risque accru d’hypotension symptomatique, l’initiation du traitement et l’adaptation posologique doivent faire l’objet d’un suivi étroit. Ces précautions s’appliquent également aux patients présentant une pathologie ischémique cardiaque ou cérébro-vasculaire, chez lesquels une diminution excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
    • En cas de survenue d’une hypotension, le patient doit être mis en position allongée et recevoir, si nécessaire, une perfusion IV de sérum salé. La survenue d’une hypotension transitoire n’est pas une contre-indication à la poursuite du traitement ; il peut généralement être poursuivi sans difficulté après correction de la volémie et normalisation de la pression artérielle.
    • Chez certains patients insuffisants cardiaques présentant une pression artérielle normale ou basse, le lisinopril peut provoquer une baisse supplémentaire de la pression artérielle. Cet effet est prévisible et ne constitue généralement pas un motif d’arrêt du traitement. Si l’hypotension devient symptomatique, une diminution de la posologie, ou un arrêt du traitement par le lisinopril peuvent être nécessaires.
    • Cérébro-vasculaire, maladie
      Au cours du traitement de l’hypertension artérielle non compliquée, il est rare d’observer une hypotension symptomatique. Néanmoins, une hypotension peut survenir plus fréquemment lorsque le lisinopril est administré chez l’hypertendu présentant une déplétion hydrique (e.g. traitement diurétique, régime hyposodé, dialyse, diarrhée ou vomissements) ou en cas d’hypertension sévère rénine-dépendante (cf Interactions et Effets secondaires). En cas d’insuffisance cardiaque, accompagnée ou non d’insuffisance rénale, des cas d’hypotension symptomatique ont été observés. Ils sont plus fréquents en cas d’insuffisance cardiaque sévère (définie par l’utilisation de fortes doses de diurétiques de l’anse, la présence d’hyponatrémie ou d’insuffisance rénale fonctionnelle). En cas de risque accru d’hypotension symptomatique, l’initiation du traitement et l’adaptation posologique doivent faire l’objet d’un suivi étroit. Ces précautions s’appliquent également aux patients présentant une pathologie ischémique cardiaque ou cérébro-vasculaire, chez lesquels une diminution excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
    • En cas de survenue d’une hypotension, le patient doit être mis en position allongée et recevoir, si nécessaire, une perfusion IV de sérum salé. La survenue d’une hypotension transitoire n’est pas une contre-indication à la poursuite du traitement ; il peut généralement être poursuivi sans difficulté après correction de la volémie et normalisation de la pression artérielle.
    • Chez certains patients insuffisants cardiaques présentant une pression artérielle normale ou basse, le lisinopril peut provoquer une baisse supplémentaire de la pression artérielle. Cet effet est prévisible et ne constitue généralement pas un motif d’arrêt du traitement. Si l’hypotension devient symptomatique, une diminution de la posologie, ou un arrêt du traitement par le lisinopril peuvent être nécessaires.
    • Infarctus du myocarde
      – Hypotension à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde : le lisinopril ne doit pas être administré à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde chez les patients risquant de présenter une détérioration hémodynamique sévère supplémentaire après traitement par vasodilatateur (pression artérielle systolique inférieure ou égale à 100 mmHg ou choc cardiogénique). Au cours des 3 premiers jours suivant l’infarctus, la posologie doit être diminuée si la pression artérielle systolique est inférieure ou égale à 120 mmHg. La posologie d’entretien doit être réduite à 5 mg/j, ou même temporairement à 2,5 mg/jour si la pression artérielle systolique est inférieure ou égale à 100 mmHg. Si l’hypotension persiste (pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg pendant plus d’une heure), le traitement par le lisinopril doit être arrêté.
    • – A la phase aiguë de l’infarctus du myocarde, le lisinopril ne doit pas être administré en cas de dysfonction rénale (créatininémie supérieure à 177 µmol/l et/ou protéinurie supérieure à 500 mg/24 h). En cas de dysfonction rénale apparaissant au cours du traitement par le lisinopril (créatininémie supérieure à 265 µmol/l ou doublement de la créatininémie par rapport à la valeur basale avant traitement), l’arrêt du lisinopril devra être envisagé.
    • Rétrécissement mitral
      Comme avec les autres IEC, le lisinopril doit être administré avec précaution en cas de sténose de la valve mitrale.
    • Rétrécissement aortique
      Comme avec les autres IEC, le lisinopril doit être administré avec précaution en cas d’obstruction du flot ventriculaire gauche telle que sténose aortique ou cardiomyopathie hypertrophique.
    • Cardiomyopathie hypertrophique
      Comme avec les autres IEC, le lisinopril doit être administré avec précaution en cas d’obstruction du flot ventriculaire gauche telle que sténose aortique ou cardiomyopathie hypertrophique.
    • Insuffisance rénale
      – En cas d’insuffisance rénale (Clcr < 80 ml/min), la posologie initiale de le lisinopril doit être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine (cf Posologie/Mode d’administration), puis ajustée en fonction de la réponse au traitement. Chez ces patients, le suivi médical normal comprend une surveillance périodique du potassium et de la créatinine.
    • En cas d’insuffisance cardiaque, une chute tensionnelle accompagnant l’initiation du traitement par IEC peut majorer l’altération de la fonction rénale. Des cas d’insuffisance rénale aiguë, habituellement réversibles, ont été rapportés dans cette situation.
    • Chez certains patients présentant une sténose bilatérale de l’artère rénale ou une sténose de l’artère rénale sur rein fonctionnel unique traités par IEC, des élévations de l’urémie et de la créatininémie, habituellement réversibles à l’arrêt du traitement, ont été décrites. Ce risque augmente en cas d’insuffisance rénale. En cas d’hypertension rénovasculaire concomitante, le risque d’hypotension sévère et d’insuffisance rénale est accru. Le traitement doit alors être instauré sous surveillance médicale attentive, à posologie faible, avec une augmentation prudente des doses. Les diurétiques pouvant contribuer à la survenue de ces effets, ils doivent donc être interrompus et la fonction rénale doit être surveillée au cours des premières semaines de traitement par le lisinopril.
    • Chez certains hypertendus sans maladie vasculaire rénale préexistante apparente, des cas d’augmentation de l’urémie et de la créatininémie, habituellement mineurs et transitoires, ont été observés, en particulier lorsque le lisinopril était associé à un diurétique. Ce risque augmente en cas d’insuffisance rénale préexistante. Une réduction de la posologie et/ou un arrêt du diurétique et/ou de le lisinopril peuvent être nécessaires.
    • A la phase aiguë de l’infarctus du myocarde, le lisinopril ne doit pas être administré en cas de dysfonction rénale (créatininémie supérieure à 177 µmol/l et/ou protéinurie supérieure à 500 mg/24 h). En cas de dysfonction rénale apparaissant au cours du traitement par le lisinopril (créatininémie supérieure à 265 µmol/l ou doublement de la créatininémie par rapport à la valeur basale avant traitement), l’arrêt du lisinopril devra être envisagé.
    • – Une neutropénie/agranulocytose, une thrombocytopénie et une anémie ont été rapportées au cours du traitement par IEC. Il est rare d’observer une neutropénie chez un patient à fonction rénale normale, sans autre facteur de complications. La neutropénie et l’agranulocytose sont réversibles à l’arrêt du traitement. Le lisinopril doit être administré avec une prudence extrême en cas de collagénose, de traitement concomitant par immunosuppresseur, allopurinol ou procaïnamide, ou lorsque plusieurs de ces facteurs sont associés, surtout en cas d’altération préexistante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont développé des infections sévères, ne répondant pas, dans quelques cas, à une antibiothérapie intensive. Si le lisinopril est administré chez de tels patients, une surveillance périodique des leucocytes est recommandée et il convient d’informer le patient de signaler tout signe d’infection.
    • – Des élévations de la kaliémie ont été observées chez des patients traités par IEC, y compris par lisinopril. Les patients à risque de développer une hyperkaliémie sont : les insuffisants rénaux, les diabétiques, les patients traités par diurétiques épargneurs de potassium, potassium, ou prenant des substituts de sel contenant du potassium, ainsi que ceux traités par d’autres produits hyperkaliémiants (exemple : héparine). Si la prise concomitante de ces produits est jugée nécessaire, une surveillance régulière de la kaliémie est recommandée (cf Interactions).
    • Sténose artérielle rénale bilatérale ou sur rein unique
      Chez certains patients présentant une sténose bilatérale de l’artère rénale ou une sténose de l’artère rénale sur rein fonctionnel unique traités par IEC, des élévations de l’urémie et de la créatininémie, habituellement réversibles à l’arrêt du traitement, ont été décrites. Ce risque augmente en cas d’insuffisance rénale. En cas d’hypertension rénovasculaire concomitante, le risque d’hypotension sévère et d’insuffisance rénale est accru. Le traitement doit alors être instauré sous surveillance médicale attentive, à posologie faible, avec une augmentation prudente des doses. Les diurétiques pouvant contribuer à la survenue de ces effets, ils doivent donc être interrompus et la fonction rénale doit être surveillée au cours des premières semaines de traitement par le lisinopril.
    • Chez certains hypertendus sans maladie vasculaire rénale préexistante apparente, des cas d’augmentation de l’urémie et de la créatininémie, habituellement mineurs et transitoires, ont été observés, en particulier lorsque le lisinopril était associé à un diurétique. Ce risque augmente en cas d’insuffisance rénale préexistante. Une réduction de la posologie et/ou un arrêt du diurétique et/ou de le lisinopril peuvent être nécessaires.
    • Risque d’augmentation de l’urémie
      Chez certains hypertendus sans maladie vasculaire rénale préexistante apparente, des cas d’augmentation de l’urémie et de la créatininémie, habituellement mineurs et transitoires, ont été observés, en particulier lorsque le lisinopril était associé à un diurétique. Ce risque augmente en cas d’insuffisance rénale préexistante. Une réduction de la posologie et/ou un arrêt du diurétique et/ou de le lisinopril peuvent être nécessaires.
    • Risque d’augmentation de la créatininémie
      Chez certains hypertendus sans maladie vasculaire rénale préexistante apparente, des cas d’augmentation de l’urémie et de la créatininémie, habituellement mineurs et transitoires, ont été observés, en particulier lorsque le lisinopril était associé à un diurétique. Ce risque augmente en cas d’insuffisance rénale préexistante. Une réduction de la posologie et/ou un arrêt du diurétique et/ou de le lisinopril peuvent être nécessaires.
    • Risque d’oedème de Quincke
      Un angio-oedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été observé dans de rares cas chez des patients traités par IEC, y compris par le lisinopril. Cet effet peut survenir à n’importe quel moment au cours du traitement. Dans ces cas, le lisinopril doit être immédiatement arrêté et le patient doit être traité et surveillé jusqu’à disparition complète des symptômes. Une période prolongée d’observation peut être nécessaire, même en cas de gonflement isolé de la langue sans détresse respiratoire, car le traitement par antihistaminiques et corticostéroïdes peut ne pas être suffisant.
    • De très rares cas de décès liés à un angio-oedème associé à un oedème du larynx ou de la langue ont été observés. L’atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx peut entraîner une obstruction des voies aériennes, particulièrement en cas d’antécédents de chirurgie des voies respiratoires. Dans ce cas, un traitement d’urgence doit être appliqué, ce traitement pouvant comprendre l’administration d’adrénaline et/ou le maintien de la liberté des voies aériennes. Une surveillance médicale attentive doit être maintenue jusqu’à disparition complète et prolongée des symptômes.
    • Un taux plus élevé de survenue d’angio-oedème a été observé chez les patients de race noire traités par IEC par rapport aux autres patients.
    • Les patients ayant un antécédent d’angio-oedème non lié à la prise d’un IEC peuvent présenter un risque accru d’angio-oedème sous IEC (cf Contre-indications).
    • Sujet noir
      – Un angio-oedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été observé dans de rares cas chez des patients traités par IEC, y compris par le lisinopril. Cet effet peut survenir à n’importe quel moment au cours du traitement. Dans ces cas, le lisinopril doit être immédiatement arrêté et le patient doit être traité et surveillé jusqu’à disparition complète des symptômes. Une période prolongée d’observation peut être nécessaire, même en cas de gonflement isolé de la langue sans détresse respiratoire, car le traitement par antihistaminiques et corticostéroïdes peut ne pas être suffisant.
    • De très rares cas de décès liés à un angio-oedème associé à un oedème du larynx ou de la langue ont été observés. L’atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx peut entraîner une obstruction des voies aériennes, particulièrement en cas d’antécédents de chirurgie des voies respiratoires. Dans ce cas, un traitement d’urgence doit être appliqué, ce traitement pouvant comprendre l’administration d’adrénaline et/ou le maintien de la liberté des voies aériennes. Une surveillance médicale attentive doit être maintenue jusqu’à disparition complète et prolongée des symptômes.
    • Un taux plus élevé de survenue d’angio-oedème a été observé chez les patients de race noire traités par IEC par rapport aux autres patients.
    • Les patients ayant un antécédent d’angio-oedème non lié à la prise d’un IEC peuvent présenter un risque accru d’angio-oedème sous IEC (cf Contre-indications).
    • – Comme avec les autres IEC, l’effet antihypertenseur de le lisinopril peut-être moins marqué chez les patients de population noire que chez les autres populations de patients, à cause d’une prévalence accrue de patients à faible activité rénine dans la population noire hypertendue.
    • Antécédent d’oedème de Quincke
      Un angio-oedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été observé dans de rares cas chez des patients traités par IEC, y compris par le lisinopril. Cet effet peut survenir à n’importe quel moment au cours du traitement. Dans ces cas, le lisinopril doit être immédiatement arrêté et le patient doit être traité et surveillé jusqu’à disparition complète des symptômes. Une période prolongée d’observation peut être nécessaire, même en cas de gonflement isolé de la langue sans détresse respiratoire, car le traitement par antihistaminiques et corticostéroïdes peut ne pas être suffisant.
    • De très rares cas de décès liés à un angio-oedème associé à un oedème du larynx ou de la langue ont été observés. L’atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx peut entraîner une obstruction des voies aériennes, particulièrement en cas d’antécédents de chirurgie des voies respiratoires. Dans ce cas, un traitement d’urgence doit être appliqué, ce traitement pouvant comprendre l’administration d’adrénaline et/ou le maintien de la liberté des voies aériennes. Une surveillance médicale attentive doit être maintenue jusqu’à disparition complète et prolongée des symptômes.
    • Un taux plus élevé de survenue d’angio-oedème a été observé chez les patients de race noire traités par IEC par rapport aux autres patients.
    • Les patients ayant un antécédent d’angio-oedème non lié à la prise d’un IEC peuvent présenter un risque accru d’angio-oedème sous IEC (cf Contre-indications).
    • Patient en hémodialyse
      Des réactions anaphylactoïdes ont été observées chez les patients hémodialysés avec des membranes de haute perméabilité (exemple : AN69) et traités par IEC. Chez ces patients, l’utilisation d’un autre type de membrane ou d’une autre classe d’antihypertenseurs devra être envisagée.
    • Hémaphérèse
      Dans de rares cas, des réactions anaphylactoïdes potentiellement fatales ont été observées chez des patients traités par IEC au cours de l’aphérèse des LDL utilisant du dextran sulfate. Elles ont pu être évitées en interrompant temporairement le traitement par IEC avant chaque aphérèse.
    • Traitement de désensibilisation en cours
      Les patients traités par IEC au cours d’une désensibilisation (exemple : venin d’hyménoptère) présentent des réactions anaphylactoïdes prolongées. Ces réactions ont pu être évitées en interrompant temporairement l’IEC mais elles sont réapparues lors de la réadministration accidentelle du traitement.
    • Risque d’hépatopathie sévère
      Dans de très rares cas, les IEC ont été associés à un syndrome qui débute par un ictère cholestatique ou une hépatite et évolue vers une nécrose fulminante et (parfois) le décès. Le mécanisme de ce syndrome n’est pas connu. En cas d’apparition d’ictère ou d’élévation marquée des enzymes hépatiques chez un patient traité par lisinopril, le lisinopril doit être interrompu et un suivi médical approprié doit être mis en oeuvre.
    • Surveillance de la fonction hépatique pendant le traitement
      Dans de très rares cas, les IEC ont été associés à un syndrome qui débute par un ictère cholestatique ou une hépatite et évolue vers une nécrose fulminante et (parfois) le décès. Le mécanisme de ce syndrome n’est pas connu. En cas d’apparition d’ictère ou d’élévation marquée des enzymes hépatiques chez un patient traité par lisinopril, le lisinopril doit être interrompu et un suivi médical approprié doit être mis en oeuvre.
    • Risque de trouble hématologique
      Une neutropénie/agranulocytose, une thrombocytopénie et une anémie ont été rapportées au cours du traitement par IEC. Il est rare d’observer une neutropénie chez un patient à fonction rénale normale, sans autre facteur de complications. La neutropénie et l’agranulocytose sont réversibles à l’arrêt du traitement. Le lisinopril doit être administré avec une prudence extrême en cas de collagénose, de traitement concomitant par immunosuppresseur, allopurinol ou procaïnamide, ou lorsque plusieurs de ces facteurs sont associés, surtout en cas d’altération préexistante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont développé des infections sévères, ne répondant pas, dans quelques cas, à une antibiothérapie intensive. Si le lisinopril est administré chez de tels patients, une surveillance périodique des leucocytes est recommandée et il convient d’informer le patient de signaler tout signe d’infection.
    • Connectivite
      Une neutropénie/agranulocytose, une thrombocytopénie et une anémie ont été rapportées au cours du traitement par IEC. Il est rare d’observer une neutropénie chez un patient à fonction rénale normale, sans autre facteur de complications. La neutropénie et l’agranulocytose sont réversibles à l’arrêt du traitement. Le lisinopril doit être administré avec une prudence extrême en cas de collagénose, de traitement concomitant par immunosuppresseur, allopurinol ou procaïnamide, ou lorsque plusieurs de ces facteurs sont associés, surtout en cas d’altération préexistante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont développé des infections sévères, ne répondant pas, dans quelques cas, à une antibiothérapie intensive. Si le lisinopril est administré chez de tels patients, une surveillance périodique des leucocytes est recommandée et il convient d’informer le patient de signaler tout signe d’infection.
    • Déficit immunitaire
      Une neutropénie/agranulocytose, une thrombocytopénie et une anémie ont été rapportées au cours du traitement par IEC. Il est rare d’observer une neutropénie chez un patient à fonction rénale normale, sans autre facteur de complications. La neutropénie et l’agranulocytose sont réversibles à l’arrêt du traitement. Le lisinopril doit être administré avec une prudence extrême en cas de collagénose, de traitement concomitant par immunosuppresseur, allopurinol ou procaïnamide, ou lorsque plusieurs de ces facteurs sont associés, surtout en cas d’altération préexistante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont développé des infections sévères, ne répondant pas, dans quelques cas, à une antibiothérapie intensive. Si le lisinopril est administré chez de tels patients, une surveillance périodique des leucocytes est recommandée et il convient d’informer le patient de signaler tout signe d’infection.
    • Risque de toux
      La survenue de toux a été rapportée lors de l’utilisation des IEC. Elle est caractérisée par son aspect non productif, sa persistance, ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement.
    • La toux induite par les IEC doit être prise en compte lors de l’établissement d’un diagnostic différentiel de toux.
    • Intervention chirurgicale
      Au cours d’interventions chirurgicales majeures, le lisinopril peut bloquer la formation d’angiotensine II secondaire à la libération compensatoire de rénine. En cas de survenue d’une hypotension considérée comme liée à ce mécanisme, celle-ci peut être prise en charge par correction de la volémie.
    • Anesthésie
      Au cours d’anesthésies utilisant des produits hypotenseurs, le lisinopril peut bloquer la formation d’angiotensine II secondaire à la libération compensatoire de rénine. En cas de survenue d’une hypotension considérée comme liée à ce mécanisme, celle-ci peut être prise en charge par correction de la volémie.
    • Diabète
      – Des élévations de la kaliémie ont été observées chez des patients traités par IEC, y compris par lisinopril. Les patients à risque de développer une hyperkaliémie sont : les insuffisants rénaux, les diabétiques, les patients traités par diurétiques épargneurs de potassium, potassium, ou prenant des substituts de sel contenant du potassium, ainsi que ceux traités par d’autres produits hyperkaliémiants (exemple : héparine). Si la prise concomitante de ces produits est jugée nécessaire, une surveillance régulière de la kaliémie est recommandée (cf Interactions).
    • – Chez le patient diabétique traité par antidiabétiques oraux ou insuline, un contrôle glycémique étroit doit être effectué au cours du 1er mois de traitement par IEC (cf Interactions).
    • Grossesse, 3 premiers mois (de la)
      Le lisinopril ne doit pas être administré au cours du 1er trimestre de la grossesse.
    • Le lisinopril est contre-indiqué au cours du 2ème et du 3ème trimestre de la grossesse (cf Contre-indications). En cas de découverte d’une grossesse, le lisinopril devra être arrêté dès que possible (cf Grossesse/Allaitement).
    • Allaitement
      L’utilisation du lisinopril n’est pas recommandée au cours de l’allaitement.
    • Administrer indépendamment de la prise des repas
      La prise d’aliments ne modifie pas l’absorption de lisinopril.
    • Enfant de moins de 15 ans
      L’efficacité et la tolérance n’ayant pas été totalement établies, l’utilisation chez l’enfant n’est pas recommandée.
    • Sujet âgé
      Les études cliniques n’ont pas montré de modification de l’efficacité ou de la tolérance en fonction de l’âge. Si une diminution de la fonction rénale est constatée chez un patient âgé, les recommandations doivent être suivies pour déterminer la posologie initiale de lisinopril. La posologie doit ensuite être ajustée en fonction de la réponse tensionnelle.
    • Transplantation rénale
      Aucune donnée n’étant disponible chez les patients ayant subi une transplantation rénale récente, l’utilisation de lisinopril n’est pas recommandée.
    • Administrer chaque jour à la même heure
      Comme tout traitement administré en 1 prise quotidienne, il doit être pris à heure régulière.
    • Administrer en une prise
      Le lisinopril doit être administré par voie orale en une prise par jour.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Le lisinopril ne doit pas être administré au cours du 1er trimestre de la grossesse. Si une grossesse est souhaitée ou confirmée, un relais doit être pris par un autre traitement dès que possible. Aucune étude contrôlée avec les IEC n’a été effectuée chez la femme ; cependant, un nombre limité de cas d’exposition au cours du 1er trimestre n’ont pas mis en évidence de malformations liées à une foetotoxicité chez l’homme.
  • Le lisinopril est contre-indiqué au cours du 2ème et du 3ème trimestres de la grossesse (cf Contre-indications).
  • Chez la femme, une exposition prolongée aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres entraîne une foetotoxicité (déclin de la fonction rénale, oligoamnios, retard d’ossification du crâne) ainsi qu’une toxicité néonatale (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (cf Pharmacodynamie).
  • En cas d’exposition au lisinopril à partir du 2ème trimestre, une surveillance de la fonction rénale et du crâne par échographie est recommandée.
  • La survenue d’hypotension, d’oligurie et d’hyperkaliémie doit être étroitement surveillée chez les nouveau-nés de mère traitée par lisinopril. Le lisinopril traverse la barrière placentaire. Son élimination de la circulation sanguine du nouveau-né par dialyse péritonéale a montré un certain intérêt au plan clinique. En théorie, il peut également être éliminé par exsanguino-transfusion.
  •  Allaitement :

    Il n’existe pas de données concernant le passage dans le lait maternel chez la femme. Le lisinopril est excrété dans le lait maternel chez le rat. L’utilisation du lisinopril n’est pas recommandée chez la femme qui allaite.

    Les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines doivent prendre en compte la survenue possible de vertiges et de fatigue.

    • Hémoglobinémie (diminution) (Rare)
    • Hématocrite (diminution) (Rare)
    • Insuffisance médullaire (Très rare)
    • Anémie (Très rare)
    • Thrombopénie (Très rare)
    • Leucopénie (Très rare)
    • Neutropénie (Très rare)
    • Agranulocytose (Très rare)
    • Anémie hémolytique (Très rare)
    • Lymphadénopathie (Très rare)
    • Maladie auto-immune (Très rare)
    • Hypoglycémie (Très rare)
    • Sensation de vertige (Fréquent)
    • Céphalée (Fréquent)
    • Trouble de l’humeur (Peu fréquent)
    • Paresthésie (Peu fréquent)
    • Vertige (Peu fréquent)
    • Dysgueusie (Peu fréquent)
    • Trouble du sommeil (Peu fréquent)
    • Confusion mentale (Rare)
    • Hypotension orthostatique (Fréquent)
    • Infarctus du myocarde (Peu fréquent)
    • Accident vasculaire cérébral (Peu fréquent)
    • Palpitation (Peu fréquent)
    • Tachycardie (Peu fréquent)
    • Syndrome de Raynaud (Peu fréquent)
    • Toux (Fréquent)
    • Rhinite (Peu fréquent)
    • Bronchospasme (Très rare)
    • Sinusite (Très rare)
    • Alvéolite pulmonaire (Très rare)
    • Pneumopathie à éosinophiles (Très rare)
    • Diarrhée (Fréquent)
    • Vomissement (Fréquent)
    • Nausée (Peu fréquent)
    • Douleur abdominale (Peu fréquent)
    • Trouble digestif (Peu fréquent)
    • Hyposialie (Rare)
    • Pancréatite (Très rare)
    • Angioedème intestinal (Très rare)
    • Hépatite cytolytique (Très rare)
    • Hépatite cholestatique (Très rare)
    • Ictère (Très rare)
    • Insuffisance hépatique (Très rare)
    • Eruption cutanée (Peu fréquent)
    • Prurit (Peu fréquent)
    • Hypersensibilité (Rare)
    • Oedème de Quincke (Rare)
    • Urticaire (Rare)
    • Alopécie (Rare)
    • Psoriasis (Rare)
    • Hypersudation (Très rare)
    • Pemphigus (Très rare)
    • Syndrome de Lyell (Très rare)
    • Syndrome de Stevens-Johnson (Très rare)
    • Erythème polymorphe (Très rare)
    • Fièvre
    • Vascularite
    • Douleur musculaire
    • Douleur articulaire
    • Arthrite
    • Anticorps antinucléaire (augmentation)
    • Vitesse de sédimentation (augmentation)
    • Eosinophilie
    • Leucocytose
    • Photosensibilisation
    • Dermatose
    • Insuffisance rénale (Fréquent)
    • Urémie (augmentation)
    • Insuffisance rénale aiguë (Rare)
    • Oligurie (Très rare)
    • Anurie (Très rare)
    • Impuissance (Peu fréquent)
    • Gynécomastie (Rare)
    • Asthénie (Peu fréquent)
    • Créatininémie (augmentation) (Peu fréquent)
    • Enzymes hépatiques (augmentation) (Peu fréquent)
    • Hyperkaliémie (Peu fréquent)
    • Hyperbilirubinémie (Rare)
    • Hyponatrémie (Rare)

    • Classement ATC : 
          C09AA03 / LISINOPRIL
    • Classement Vidal : 
          Antihypertenseur : inhibiteur de l’enzyme de conversion (Lisinopril)
          Insuffisance cardiaque : inhibiteur de l’enzyme de conversion (Lisinopril)
          Insuffisance rénale : inhibiteur de l’enzyme de conversion (Lisinopril)

    Liste I
    • CIP : 3588471 (LISINOPRIL RATIOPHARM 5 mg cp séc : Plq/30).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités


    Ratiopharm


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