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LODALÈS® 20 mg et 40 mg

simvastatine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé enrobé à 20 mg (rond ; avec une barre de rupture ; ocre) :  Boîtes de 28 et de 90, sous plaquettes thermoformées.
  • Comprimé pelliculé à 40 mg (rond ; rouge brique) :  Boîtes de 28 et de 90, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Simvastatine (DCI) 
    20 mg
    ou40 mg
    Excipients (communs) : Noyau : butylhydroxyanisole, acide ascorbique, acide citrique monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs prégélatinisé, lactose monohydraté, stéarate de magnésium. Enrobage ou pelliculage : hypromellose, hydroxypropylcellulose, dioxyde de titane E 171, talc, oxyde de fer rouge E 172, oxyde de fer jaune E 172 (cp à 20 mg).

    INDICATIONS

    Hypercholestérolémies :
    • Traitement des hypercholestérolémies primaires ou des dyslipidémies mixtes, en complément du régime, lorsque la réponse au régime et aux autres traitements non pharmacologiques (par exemple exercice physique, perte de poids) s’avère insuffisante.
    • Traitement des hypercholestérolémies familiales homozygotes en complément du régime et des autres traitements hypolipémiants (par exemple aphérèse des LDL) ou si de tels traitements sont inappropriés.
    Prévention cardiovasculaire :
    Réduction de la mortalité et de la morbidité cardiovasculaires chez les patients ayant une pathologie cardiovasculaire avérée d’origine athéroscléreuse ou un diabète, avec cholestérol normal ou élevé en complément de l’effet de la correction des autres facteurs de risque et des autres traitements cardioprotecteurs (cf Pharmacodynamie).

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    La posologie est de 5 à 80 mg/jour administrés par voie orale en une prise unique le soir. Les ajustements posologiques, si nécessaire, doivent être effectués à intervalles d’au moins 4 semaines, jusqu’à un maximum de 80 mg/jour administrés en une prise unique le soir. La dose de 80 mg/jour est seulement recommandée pour les patients ayant une hypercholestérolémie sévère et à risque élevé de complications cardiovasculaires.
  • Hypercholestérolémies :
    Le patient doit être mis sous régime hypocholestérolémiant standard et doit le poursuivre pendant le traitement par simvastatine. La dose initiale usuelle est de 10 à 20 mg/jour administrée en une prise unique le soir. Pour les patients nécessitant une réduction importante du LDL-cholestérol (plus de 45 %), le traitement peut être initié à une posologie de 20-40 mg/jour administrés en une prise unique le soir. Les ajustements posologiques, si nécessaire, doivent être effectués comme indiqué ci-dessus.
    Hypercholestérolémie familiale homozygote :
    Sur la base des résultats d’une étude clinique contrôlée, la posologie recommandée de simvastatine est de 40 mg/jour administré le soir ou de 80 mg/jour répartie en 3 prises : 20 mg, 20 mg et 40 mg le soir. La simvastatine doit être utilisée en complément d’autres traitements hypolipémiants, par exemple aphérèse des LDL, ou si de tels traitements ne sont pas disponibles.
    Prévention cardiovasculaire :
    Chez les patients à risque élevé de maladie coronaire (avec ou sans hyperlipidémie), la posologie usuelle de simvastatine est de 20 à 40 mg/jour, administrés en une prise unique le soir. Le traitement médicamenteux peut être initié en même temps que le régime et l’exercice physique. Les ajustements posologiques, si nécessaire, doivent être effectués comme indiqué ci-dessus.
    Traitements associés :
    La simvastatine est efficace seule ou en association avec les chélateurs des acides biliaires. La prise de simvastatine doit avoir lieu soit 2 heures avant ou 4 heures après l’administration d’un chélateur de l’acide biliaire.
    Chez les patients prenant de la ciclosporine, du danazol, du gemfibrozil, d’autres fibrates (excepté le fénofibrate) ou de la niacine à doses hypolipémiantes (>= 1 g/jour), en association avec la simvastatine, la posologie de simvastatine ne doit pas dépasser 10 mg/jour. Chez les patients prenant de l’amiodarone ou du vérapamil, en association avec la simvastatine, la posologie de simvastatine ne doit pas dépasser 20 mg/jour (cf Mises en garde/Précautions d’emploi et Interactions).
    Posologie chez l’insuffisant rénal :
    Aucune modification posologique n’est à prévoir chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée.
    Chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), des posologies supérieures à 10 mg/jour doivent être envisagées avec précaution et le traitement doit être initié prudemment, s’il s’avère nécessaire.
    Utilisation chez le sujet âgé :
    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
    Utilisation chez l’enfant et l’adolescent :
    L’efficacité et la sécurité d’emploi n’ont pas été établies chez l’enfant. Par conséquent, la simvastatine n’est pas recommandée pour une utilisation pédiatrique.
    Coût du traitement journalier : cp à 20 mg : 0,65 euro(s) (bte de 90) à 0,75 euro(s) (bte de 28) ; cp à 40 mg : 1,12 euro(s) (bte de 90) à 1,31 euro(s) (bte de 28).

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à la simvastatine ou à l’un des constituants du médicament.
    • Affection hépatique évolutive ou élévation prolongée inexpliquée des transaminases sériques.
    • Grossesse et allaitement (cf Grossesse/Allaitement).
    • Administration concomitante avec des puissants inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple itraconazole, kétoconazole, inhibiteurs de protéase du VIH, érythromycine, clarithromycine, télithromycine et néfazodone) : cf Interactions.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Atteinte musculaire/rhabdomyolyse :
    La simvastatine, comme les autres inhibiteurs de l’HMG Co-A réductase, provoque parfois des atteintes musculaires se traduisant par une douleur musculaire, une sensibilité douloureuse ou une faiblesse musculaire avec créatine phosphokinase (CPK) supérieure à 10 fois la limite supérieure de la normale (LSN). L’atteinte musculaire prend quelquefois la forme d’une rhabdomyolyse avec ou sans insuffisance rénale aiguë secondaire à la myoglobinurie et de très rares décès sont survenus. Le risque d’atteinte musculaire est accru par une augmentation de l’activité inhibitrice plasmatique de l’HMG Co-A réductase.
    Comme avec les autres inhibiteurs de l’HMG Co-A réductase, le risque d’atteinte musculaire/rhabdomyolyse dépend de la dose. Dans une base de données d’essais cliniques, 41 050 patients ont été traités par simvastatine. 24 747 patients (soit environ 60 %) ont été traités pendant au moins 4 ans. L’incidence des atteintes musculaires a été d’environ 0,02 % avec 20 mg/jour, de 0,08 % avec 40 mg/jour et de 0,53 % avec 80 mg/jour. Durant ces essais, les patients ont été soigneusement surveillés et certains médicaments pouvant donner des interactions n’ont pas été autorisés.
    Dosage de la créatine phosphokinase :
    La créatine phosphokinase (CPK) ne doit pas être dosée après un effort intense ou en présence de toute autre cause possible d’élévation de CPK car cela en rendrait l’interprétation difficile. Si le taux de CPK à l’état basal est significativement élevé par rapport à la normale (> 5 × LSN), il doit être contrôlé dans les 5 à 7 jours pour confirmer les résultats.
    Avant le traitement :
    Tous les patients débutant un traitement par la simvastatine, ou ceux dont l’augmentation de la posologie est en cours, doivent être informés du risque d’atteinte musculaire et qu’ils doivent signaler rapidement toute douleur musculaire inexpliquée, sensibilité douloureuse ou faiblesse musculaire.
    Une attention particulière doit être portée aux patients ayant des facteurs prédisposant à la survenue d’une rhabdomyolyse. Afin d’établir une valeur basale de référence, le taux de CPK doit être mesuré avant d’initier un traitement dans les situations suivantes :
    • Patients âgés (> 70 ans).
    • Insuffisance rénale.
    • Hypothyroïdie non contrôlée.
    • Antécédents personnels ou familiaux de maladie musculaire héréditaire.
    • Antécédents de toxicité musculaire avec une statine ou un fibrate.
    • Abus d’alcool.
    Dans de telles situations, le risque lié au traitement doit être pris en compte par rapport au bénéfice potentiel et une surveillance clinique est recommandée. Si un patient a déjà présenté des troubles musculaires avec un fibrate ou une statine, le traitement avec un médicament de la même classe ne sera initié qu’avec prudence. Si la valeur basale de CPK est significativement élevée (> 5 x LSN), le traitement ne doit pas être initié.
    Pendant le traitement :
    La survenue de douleurs, faiblesse ou crampes musculaires chez un patient traité par une statine, impose de mesurer la CPK. Si, en l’absence d’effort intensif, la valeur est significativement élevée (> 5 x LSN), le traitement doit être arrêté. Si les symptômes musculaires sont sévères et provoquent une gêne quotidienne, même si la valeur de CPK est < 5 x LSN, l’arrêt du traitement peut être envisagé. Si une atteinte musculaire est suspectée pour une toute autre raison, le traitement doit être arrêté.
    Si les symptômes disparaissent et si la valeur de CPK redevient normale, une réintroduction de la même statine, ou d’une autre statine peut être envisagée à la posologie la plus faible et sous surveillance étroite.
    Le traitement par simvastatine doit être transitoirement interrompu quelques jours avant une intervention chirurgicale majeure programmée et lors de la survenue d’un épisode médical ou chirurgical majeur.
    Mesures pour réduire le risque d’atteinte musculaire provoquée par des interactions médicamenteuses (cf Interactions) :
    Le risque d’atteinte musculaire et de rhabdomyolyse est significativement augmenté en cas d’utilisation concomitante de simvastatine avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (tels que l’itraconazole, le kétoconazole, l’érythromycine, la clarithromycine, la télithromycine, les inhibiteurs de protéase du VIH, la néfazodone), ainsi que le gemfibrozil, la ciclosporine et le danazol (cf Posologie/Mode d’administration).
    Le risque d’atteinte musculaire et de rhabdomyolyse est également accru lors de l’utilisation concomitante d’autres fibrates, de niacine à doses hypolipémiantes (>= 1 g/jour), d’amiodarone ou de vérapamil avec des doses élevées de simvastatine (cf Posologie/Mode d’administration et Interactions). Une légère augmentation du risque est également observée lors de l’association du diltiazem à 80 mg/jour de simvastatine.
    Par conséquent, en ce qui concerne les inhibiteurs du CYP3A4, l’utilisation concomitante de simvastatine et d’itraconazole, de kétoconazole, d’inhibiteurs de protéase du VIH, d’érythromycine, de clarithromycine, de télithromycine et de néfazodone est contre-indiquée (cf Contre-indications et Interactions). Si le traitement par l’itraconazole, le kétoconazole, l’érythromycine, la clarithromycine ou la télithromycine s’avère indispensable, la prise de simvastatine doit être interrompue pendant la durée du traitement. L’association de la simvastatine avec certains autres inhibiteurs moins puissants du CYP3A4 (ciclosporine, vérapamil, diltiazem) doit être faite avec prudence (cf Posologie/Mode d’administration et Interactions). La prise simultanée de jus de pamplemousse et de simvastatine doit être évitée.
    La posologie de simvastatine ne doit pas dépasser 10 mg/jour chez les patients recevant un traitement concomitant par la ciclosporine, le danazol, le gemfibrozil, ou la niacine à doses hypolipémiantes (>= 1 g/jour). L’utilisation concomitante de simvastatine et de gemfibrozil doit être évitée à moins que les bénéfices attendus ne l’emportent sur les risques majorés de cette association. Les bénéfices de l’utilisation concomitante de simvastatine à 10 mg/jour avec d’autres fibrates (excepté le fénofibrate), la niacine, la ciclosporine ou le danazol doivent être soigneusement pesés par rapport aux risques potentiels de ces associations (cf Posologie/Mode d’administration et Interactions).
    En cas de prescription de fénofibrate et de simvastatine, des précautions doivent être prises, car chacun de ces médicaments séparément peut entraîner des atteintes musculaires.
    L’utilisation concomitante de simvastatine à des posologies > 20 mg/jour avec de l’amiodarone ou du vérapamil doit être évitée à moins que le bénéfice clinique attendu ne l’emporte sur le risque majoré d’atteinte musculaire (cf Posologie/Mode d’administration et Interactions).
    Effets hépatiques :
    Dans les études cliniques, des élévations persistantes des transaminases sériques (> 3 x LSN) sont survenues chez quelques patients adultes recevant de la simvastatine. Lorsque la simvastatine a été interrompue ou arrêtée chez ces patients, les valeurs des transaminases sont généralement revenues lentement aux valeurs avant traitement.
    Il est recommandé de pratiquer des tests fonctionnels hépatiques avant le début du traitement, puis ensuite si indiqué cliniquement. Chez les patients dont la posologie est augmentée à 80 mg/jour, des tests supplémentaires doivent être pratiqués avant l’ajustement posologique, 3 mois après l’ajustement à 80 mg/jour, puis périodiquement ensuite (par exemple 2 fois par an) pendant la première année du traitement. Une attention particulière doit être portée aux patients dont les transaminases augmentent ; chez ces patients, les dosages doivent être répétés rapidement puis effectués plus fréquemment par la suite. Si une élévation des transaminases persiste, en particulier au-delà de 3 x LSN, elle conduira à l’arrêt du traitement.
    La simvastatine doit être utilisée avec précaution chez les patients consommant d’importantes quantités d’alcool.
    Comme pour d’autres médicaments hypolipémiants, des élévations modérées (< 3 x LSN) des transaminases sériques ont été signalées lors d’un traitement par la simvastatine. Ces élévations, survenues peu de temps après l’instauration du traitement, ont été souvent transitoires et n’ont pas été accompagnées de symptomatologie clinique. L’interruption du traitement n’a pas été nécessaire.
    Excipient :
    En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Interactions pharmacodynamiques :
    Interactions avec des médicaments hypolipémiants pouvant provoquer des atteintes musculaires lorsqu’ils sont administrés seuls :
    Le risque d’atteinte musculaire, y compris de rhabdomyolyse, est accru en cas d’administration concomitante avec des fibrates et la niacine (acide nicotinique) [>= 1 g/jour].
    De plus, il existe une interaction pharmacocinétique avec le gemfibrozil entraînant une augmentation des concentrations plasmatiques de la simvastatine (cf ci-dessous Interactions pharmacocinétiques et rubriques Posologie/Mode d’administration et Mises en garde/Précautions d’emploi). Lorsque la simvastatine et le fénofibrate sont administrés de façon concomitante, il n’y a aucune preuve que le risque d’atteinte musculaire excède la somme des risques propres à chaque médicament. Les données adéquates de pharmacovigilance et de pharmacocinétique ne sont pas disponibles pour les autres fibrates.

    Interactions pharmacocinétiques :

    Les recommandations de prescription en cas d’interaction avec d’autres médicaments sont résumées dans le tableau ci-dessous (des informations complémentaires sont données ci-après ; cf également Posologie/Mode d’administration, Contre-indications, Mises en garde/Précautions d’emploi).


    Interactions médicamenteuses liées à une augmentation du risque d’atteinte musculaire et de rhabdomyolyse :
    MédicamentsRecommandations de prescription
    Inhibiteurs puissants du CYP3A4 :
    – Itraconazole- Kétoconazole- Érythromycine- Clarithromycine- Télithromycine- Inhibiteurs des protéases du VIH- Néfazodone
    Contre-indication avec la simvastatine
    – Gemfibrozil
    Association déconseillée.
  • Si nécessaire, ne pas dépasser une dose journalière de 10 mg de simvastatine
  • – Ciclosporine
    – Danazol
    – Autres fibrates (excepté le fénofibrate)
    – Niacine (>= 1 g/jour)
    Ne pas dépasser une dose journalière de 10 mg de simvastatine
    – Amiodarone
    – Vérapamil
    Ne pas dépasser une dose journalière de 20 mg de simvastatine
    – Diltiazem
    Ne pas dépasser une dose journalière de 40 mg de simvastatine
    – Jus de pamplemousse
    Éviter le jus de pamplemousse durant le traitement par la simvastatine
    Effets d’autres médicaments sur la simvastatine :
    • Interactions impliquant le CYP3A4 :
      La simvastatine est un substrat du cytochrome P450 3A4. Les puissants inhibiteurs du cytochrome P450 3A4 augmentent le risque d’atteinte musculaire et de rhabdomyolyse par augmentation de l’activité plasmatique inhibitrice de l’HMG Co-A réductase lors d’un traitement par la simvastatine. De tels inhibiteurs comprennent l’itraconazole, le kétoconazole, l’érythromycine, la clarithromycine, la télithromycine, les inhibiteurs de protéase du VIH, et la néfazodone. L’administration concomitante d’itraconazole a multiplié par plus de 10 l’exposition à la simvastatine acide (le métabolite actif bêta-hydroxyacide). La télithromycine a multiplié par 11 l’exposition à la simvastatine acide.
      Par conséquent, l’utilisation concomitante de la simvastatine avec l’itraconazole, le kétoconazole, les inhibiteurs de protéase du VIH, l’érythromycine, la clarithromycine, la télithromycine et la néfazodone est contre-indiquée. Si le traitement par l’itraconazole, le kétoconazole, l’érythromycine, la clarithromycine ou la télithromycine ne peut être évité, la prise de simvastatine doit être interrompue pendant la durée du traitement. L’association de la simvastatine avec certains autres inhibiteurs moins puissants du CYP3A4 (ciclosporine, vérapamil, diltiazem) doit être faite avec prudence (cf Posologie/Mode d’administration, Mises en garde/Précautions d’emploi).
    • Ciclosporine : le risque d’atteinte musculaire/rhabdomyolyse est accru lors de l’utilisation concomitante de ciclosporine, en particulier avec des doses élevées de simvastatine (cf Posologie/Mode d’administration, Mises en garde/Précautions d’emploi). Par conséquent, la posologie de simvastatine ne doit pas dépasser 10 mg par jour chez les patients recevant également de la ciclosporine. Bien que le mécanisme d’action ne soit pas complètement élucidé, il a été montré que la ciclosporine augmente l’ASC des inhibiteurs de l’HMG Co-A réductase ; l’augmentation de l’ASC de la simvastatine acide est probablement due, en partie, à l’inhibition du CYP3A4.
    • Danazol : le risque d’atteinte musculaire et de rhabdomyolyse est accru lors de l’utilisation concomitante de danazol avec des doses élevées de simvastatine (cf Posologie/Mode d’administration, Mises en garde/Précautions d’emploi).
    • Gemfibrozil : le gemfibrozil augmente l’ASC de la simvastatine acide de 1,9 fois, peut-être en raison d’une inhibition de la glucuroconjugaison (cf Posologie/Mode d’administration, Mises en garde/Précautions d’emploi).
    • Amiodarone et vérapamil :
      L’administration concomitante de doses élevées de simvastatine et d’amiodarone ou de vérapamil augmente le risque d’atteinte musculaire et de rhabdomyolyse (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Dans un essai clinique en cours, des atteintes musculaires ont été rapportées chez 6 % des patients traités par 80 mg de simvastatine et de l’amiodarone.
      Une analyse des essais cliniques disponibles a montré une incidence d’environ 1 % d’atteinte musculaire chez les patients ayant reçu 40 ou 80 mg de simvastatine et de vérapamil. Dans une étude de pharmacocinétique, l’administration concomitante de vérapamil a multiplié par 2,3 l’exposition à la simvastatine acide ; ceci est probablement dû, en partie, à l’inhibition du CYP3A4. Par conséquent, chez les patients dont le traitement comporte de l’amiodarone ou du vérapamil, la posologie de simvastatine ne doit pas dépasser 20 mg/jour, à moins que le bénéfice clinique attendu ne l’emporte sur la majoration du risque d’atteinte musculaire et de rhabdomyolyse.
    • Diltiazem : une analyse des essais cliniques disponibles a montré une incidence de 1 % d’atteinte musculaire chez les patients recevant 80 mg de simvastatine et du diltiazem. Chez les patients prenant de la simvastatine 40 mg, le risque d’atteinte musculaire n’a pas été augmenté par l’administration concomitante de diltiazem (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Dans une étude pharmacocinétique, l’administration concomitante de diltiazem a multiplié par 2,7 l’exposition à la simvastatine acide ; ceci est sans doute dû en partie à l’inhibition du CYP3A4. Par conséquent, chez les patients dont le traitement comporte du diltiazem, la posologie de simvastatine ne doit pas dépasser 40 mg/jour, à moins que le bénéfice clinique attendu ne l’emporte sur la majoration du risque d’atteinte musculaire et de rhabdomyolyse.
    • Jus de pamplemousse : le jus de pamplemousse inhibe le cytochrome P450 3A4. La prise concomitante d’importantes quantités de jus de pamplemousse (plus de 1 litre/jour) et de simvastatine a multiplié par 7 l’exposition à la simvastatine acide. La prise de 240 ml de jus de pamplemousse le matin et de simvastatine le soir a également multiplié par 1,9 l’exposition à la simvastatine acide. En cas de traitement par la simvastatine, la prise de jus de pamplemousse doit par conséquent être évitée.
    Effet de la simvastatine sur la pharmacocinétique d’autres médicaments :
    • La simvastatine n’exerce aucun effet inhibiteur sur le cytochrome P450 3A4. Par conséquent, la simvastatine ne devrait pas affecter les concentrations plasmatiques des médicaments métabolisés par le cytochrome P450 3A4.
    • Anticoagulants oraux : dans deux études cliniques, l’une chez des volontaires sains et l’autre chez des patients hypercholestérolémiques, la simvastatine 20-40 mg/jour a potentialisé modérément l’effet des antivitamines K (coumarines) : le temps de prothrombine, exprimé en INR, est passé d’une valeur de base de 1,7 à 1,8 chez le volontaire sain et de 2,6 à 3,4 chez le patient hypercholestérolémique. De très rares cas d’élévations de l’INR ont été rapportés. Chez les patients prenant des antivitamines K, le temps de prothrombine doit être déterminé avant l’introduction de la simvastatine et assez fréquemment au début du traitement pour vérifier l’absence de modification significative. Une fois la stabilité du temps de prothrombine documentée, les contrôles peuvent être effectués aux intervalles habituellement recommandés pour les patients sous antivitamines K. Si la posologie de simvastatine est modifiée ou le traitement interrompu, la même procédure doit être répétée. Le traitement par la simvastatine n’a pas été associé à des saignements ou des modifications du temps de prothrombine chez les patients ne prenant pas d’anticoagulants.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    La simvastatine est contre-indiquée pendant la grossesse (cf Contre-indications).

    La sécurité d’emploi n’a pas été établie chez la femme enceinte. Aucune étude clinique contrôlée de la simvastatine n’a été menée chez la femme enceinte. De rares cas d’anomalies congénitales ont été rapportés après une exposition intra-utérine à des inhibiteurs de l’HMG Co-A réductase. Toutefois, lors de l’analyse d’environ 200 grossesses suivies de façon prospective exposées au cours du premier trimestre à la simvastatine ou à un autre inhibiteur de la HMG Co-A réductase étroitement apparenté, l’incidence des anomalies congénitales était comparable à celle observée dans la population générale. Le nombre de grossesses était statistiquement suffisant pour exclure une augmentation >=  2,5 fois des anomalies congénitales par rapport à l’incidence de base.

    Bien qu’il n’y ait aucune preuve que l’incidence des anomalies congénitales dans la descendance des patients prenant de la simvastatine ou un autre inhibiteur de l’HMG Co-A réductase étroitement apparenté diffère de celle observée dans la population générale, le traitement de la mère par simvastatine peut réduire les taux foetaux de mévalonate qui est un précurseur de la biosynthèse du cholestérol. L’athérosclérose est une maladie chronique, et en général, l’arrêt des médicaments hypolipémiants au cours de la grossesse devrait avoir peu d’impact sur le risque à long terme associé à l’hypercholestérolémie primaire. Pour ces raisons, la simvastatine ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte, qui envisage de l’être ou qui pense l’être. Le traitement par simvastatine doit être interrompu pendant la durée de la grossesse ou jusqu’à ce que l’absence de grossesse ait été vérifiée (cf Contre-indications).


    Allaitement :

    On ne sait pas si la simvastatine ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. De nombreux médicaments étant excrétés dans le lait maternel, et en raison du risque d’effets indésirables graves, les femmes prenant de la simvastatine ne doivent pas allaiter (cf Contre-indications).


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    La simvastatine n’a pas, ou peu, d’influence sur l’aptitude à conduire ou à utiliser des machines. Toutefois, lors de la conduite de véhicules ou de l’utilisation de machines, il faut tenir compte du fait que des étourdissements ont été rarement rapportés depuis la mise sur le marché.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    La fréquence des effets indésirables suivants, rapportés au cours des études cliniques et/ou depuis la mise sur le marché, a été classée sur la base d’une évaluation des incidences observées dans les essais cliniques portant sur de grands effectifs, menés à long terme et contrôlés versus placebo, y compris les études HPS (20 536 patients) et 4S (4444 patients) : cf Pharmacodynamie. Dans l’étude HPS, n’ont été enregistrés que les événements indésirables graves, tels que les myalgies, les élévations des transaminases sériques et la CPK. Pour l’étude 4S, l’ensemble des événements indésirables énumérés ci-dessous ont été enregistrés. Dans ces études, si l’incidence sous simvastatine était inférieure ou égale à celle du placebo, et s’il existait des événements similaires spontanément rapportés ayant une relation de cause à effet, ces effets indésirables étaient classés comme « rares ».
  • Dans l’étude HPS (cf Pharmacodynamie) incluant 20 536 patients traités par simvastatine 40 mg/jour (n = 10 269) ou recevant un placebo (n = 10 267), les profils de sécurité ont été comparables entre les deux groupes de patients sur la durée moyenne de 5 ans de l’étude. Les taux d’arrêt de traitement dû à des effets secondaires ont été comparables (4,8 % chez les patients sous simvastatine 40 mg/jour versus 5,1 % des patients recevant un placebo). L’incidence des atteintes musculaires a été < 0,1 % chez les patients traités par simvastatine 40 mg/jour. Une élévation des transaminases (> 3 x LSN confirmée par une seconde analyse) est survenue chez 0,21 % (n = 21) des patients traités par simvastatine 40 mg/jour comparé à 0,09 % (n = 9) des patients recevant un placebo.
  • La fréquence des effets indésirables a été classée selon les critères suivants : très fréquent (> 1/10), fréquent (>= 1/100 ; < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000 ; < 1/100), rare (>= 1/10 000 ; < 1/1000), très rare (< 1/10 000), y compris les cas isolés.
  • Troubles de la circulation sanguine et lymphatique :
    • Rare : anémie.
    Troubles du système nerveux :
    • Rare : céphalées, paresthésies, vertiges, neuropathie périphérique.
    Troubles gastro-intestinaux :
    • Rare : constipation, douleurs abdominales, flatulence, dyspepsie, diarrhée, nausées, vomissements, pancréatite.
    Troubles hépatobiliaires :
    • Rare : hépatite/ictère.
    Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés :
    • Rare : rash, prurit, alopécie.
    Troubles musculosquelettiques, du tissu conjonctif et des os :
    • Rare : myopathie, rhabdomyolyse (cf Mises en garde/Précautions d’emploi), myalgies, crampes musculaires.
    Troubles généraux et réactions au site d’administration :
    • Rare : asthénie.
    Un syndrome d’hypersensibilité apparent a été rarement rapporté, comportant certains éléments suivants : angio-oedème, syndrome lupique, pseudopolyarthrite rhizomélique, dermatomyosite, vascularite, thrombocytopénie, éosinophilie, accélération de la vitesse de sédimentation, arthrite et arthralgie, urticaire, photosensibilité, fièvre, bouffées vasomotrices, dyspnée et malaise.
  • Investigations :
    • Rare : élévations des transaminases sériques (alanine aminotransférase, aspartate aminotransférase, gamma-glutamyl transpeptidase) : cf Mises en garde/Précautions d’emploi : Effets hépatiques ; élévation des phosphatases alcalines, élévation de la CPK (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).

    SURDOSAGE

    A ce jour, quelques cas de surdosage ont été rapportés ; la dose maximale prise était de 3,6 g. Tous les patients ont guéri sans séquelle. Il n’existe aucun traitement spécifique en cas de surdosage ; des mesures thérapeutiques générales (symptomatiques et de soutien) doivent être prises.

  • PHARMACODYNAMIE

    Groupe pharmacothérapeutique : inhibiteur de l’HMG Co-A réductase (code ATC : C10AA01).

    Après administration orale, la simvastatine, lactone inactive, est hydrolysée dans le foie en forme bêta-hydroxyacide active, douée d’une puissante activité inhibitrice de l’HMG Co-A réductase (3 hydroxy-3 méthylglutaryl coenzyme A réductase). Cette enzyme catalyse la transformation de l’HMG Co-A en mévalonate, étape précoce et limitante de la biosynthèse du cholestérol.

    La simvastatine abaisse les concentrations du LDL-cholestérol, qu’elles soient normales ou élevées. Les LDL sont formées à partir de protéines de très faible densité (VLDL) et sont catabolisées principalement par le récepteur LDL de haute affinité. Le mécanisme d’action par lequel la simvastatine fait baisser les LDL peut impliquer à la fois une réduction des concentrations de cholestérol VLDL (VLDL-cholestérol) et une induction des récepteurs LDL, ce qui provoque une diminution de la production du LDL-cholestérol et une augmentation de son catabolisme. L’apolipoprotéine B diminue également de façon considérable lors d’un traitement par simvastatine. En outre, la simvastatine augmente modérément le HDL-cholestérol et réduit les TG plasmatiques. Il en résulte une diminution des rapports cholestérol total/HDL-cholestérol et LDL-cholestérol/HDL-cholestérol.

    Risque élevé de maladie coronaire ou maladie coronaire existante :
    Dans HPS (Heart Protection Study), les effets du traitement par simvastatine ont été évalués chez 20 536 patients (âgés de 40 à 80 ans), avec ou sans hyperlipidémie, ayant une maladie coronaire, une autre pathologie artérielle occlusive ou un diabète. Dans cette étude, 10 269 patients ont été traités par simvastatine 40 mg/jour et 10 267 ont reçu un placebo, sur une durée moyenne de 5 ans. A l’inclusion, 6793 patients (33 %) avaient une valeur de cholestérol-LDL inférieure à 1,16 g/l, 5063 patients (25 %) avaient une valeur comprise entre 1,16 g/l et 1,35 g/l, et 8680 patients (42 %) avaient une valeur supérieure à 1,35 g/l.
    Le traitement par simvastatine 40 mg/jour, comparé à un placebo, a significativement (p = 0,0003) réduit le risque de mortalité totale chez les patients traités par simvastatine (12,9 %, 1328 patients) par rapport au placebo (14,7 %, 1507 patients) ; en relation avec une réduction de 18 % des décès coronariens, respectivement de 5,7 % (587 patients) versus 6,9 % (707 patients) ; p = 0,0005, soit une réduction du risque absolu de 1,2 %. La réduction des décès d’origine non vasculaire n’a pas été statistiquement significative. La simvastatine a également réduit de 27 % (p < 0,0001) le risque d’événements coronariens majeurs (critère combiné comprenant infarctus du myocarde non fatals ou décès coronariens). La simvastatine a réduit de 30 % (p < 0,0001) la nécessité de recourir à des interventions de revascularisation coronarienne (y compris pontages aortocoronaires et angioplasties coronaires transluminales percutanées) et de 16 % (p = 0,006) les interventions de revascularisation périphérique et autres non coronariennes. La simvastatine a réduit de 25 % (p < 0,0001) le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) en relation avec la réduction de 30 % du risque d’AVC ischémiques (p < 0,0001). De plus, dans le sous-groupe de patients diabétiques, la simvastatine a réduit de 21 % (p = 0,0293) le risque de développer des complications macrovasculaires, incluant les interventions de revascularisation périphérique (chirurgie ou angioplastie), les amputations des membres inférieurs, ou les ulcères de jambe. La réduction proportionnelle du taux d’événements a été cohérente dans chacun des sous-groupes de patients étudiés, y compris notamment les patients non coronariens mais ayant une pathologie artérielle cérébrovasculaire ou périphérique, les hommes et les femmes, les patients âgés à l’inclusion dans l’étude de moins de 70 ans ou ceux de plus de 70 ans, les patients ayant une hypertension artérielle ou ceux n’en ayant pas, et en particulier les patients ayant un taux de cholestérol-LDL inférieur à 1,16 g/l (3,0 mmol/l) à l’inclusion.
    Dans l’étude 4S (Scandinavian Simvastatin Survival Study), l’effet du traitement par simvastatine sur la mortalité totale a été évalué chez 4444 patients coronariens et ayant un cholestérol total basal de 2,12 à 3,09 g/l (5,5 à 8,0 mmol/l). Dans cette étude multicentrique, randomisée en double aveugle contrôlée versus placebo, les patients ayant une angine de poitrine ou un antécédent d’infarctus du myocarde (IDM) ont été traités par un régime, les traitements usuels et soit par simvastatine 20-40 mg/jour (n = 2221), soit par un placebo (n = 2223) sur une durée médiane de suivi de 5,4 ans. La simvastatine a réduit le risque de mortalité de 30 % (réduction du risque absolu de 3,3 %). Le risque des décès coronariens a été réduit de 42 % (réduction du risque absolu de 3,5 %). De plus, la simvastatine a diminué de 34 % le risque d’événements coronariens majeurs (décès coronariens plus infarctus du myocarde non fatals validés lors de l’hospitalisation et les IDM silencieux). De plus, la simvastatine a significativement réduit de 28 % le risque d’événements vasculaires cérébraux fatals et non fatals (AVC et accidents ischémiques transitoires). Pour la mortalité non cardiovasculaire, aucune différence statistiquement significative n’a été observée entre les groupes.
    Hypercholestérolémie primaire et hyperlipidémie combinée :
    Dans les études comparatives d’efficacité et de sécurité d’emploi de la simvastatine à 10, 20,40 et 80 mg/jour chez les patients hypercholestérolémiques, les réductions moyennes du LDL-cholestérol ont été respectivement de 30, 38, 41 et 47 %. Les réductions moyennes des triglycérides, chez les patients ayant une hyperlipidémie combinée (mixte) traités par 40 ou 80 mg de simvastatine, ont été respectivement de 28 et 33 % (placebo : 2 %), et les augmentations moyennes du HDL-cholestérol ont été respectivement de 13 et de 16 % (placebo : 3 %).

    PHARMACOCINÉTIQUE

    La simvastatine est une lactone inactive, facilement hydrolysée in vivo en un métabolite bêta-hydroxyacide, puissant inhibiteur de l’HMG Co-A réductase. L’hydrolyse a lieu principalement dans le foie ; le taux d’hydrolyse plasmatique est très faible.

    Absorption :
    Chez l’homme, la simvastatine est bien absorbée et subit une très importante captation hépatique lors du premier passage. La captation par le foie dépend du flux sanguin hépatique. Le foie est le principal site d’action de la forme active. Après une dose orale de simvastatine, la disponibilité du métabolite bêta-hydroxyacide au niveau de la circulation systémique s’est avérée être inférieure à 5 % de la dose ingérée.
    La concentration plasmatique maximale des inhibiteurs actifs est atteinte environ 1 à 2 heures après la prise de simvastatine. La prise simultanée d’aliments ne modifie pas l’absorption.
    Les données pharmacocinétiques d’une dose unique et de doses multiples de simvastatine ont montré l’absence d’accumulation du médicament après administrations répétées.
    Distribution :
    La liaison aux protéines plasmatiques de la simvastatine et de son métabolite actif est > 95 %.
    Élimination :
    La simvastatine est un substrat du CYP3A4 (cf Contre-indications et Interactions). Les principaux métabolites de la simvastatine présents dans le plasma humain sont le bêta-hydroxyacide et quatre autres métabolites actifs. Après une dose orale de simvastatine radioactive chez l’homme, 13 % de la radioactivité sont éliminés dans les urines et 60 % dans les selles dans les 96 heures. La quantité retrouvée dans les selles représente les équivalents du médicament absorbé excrétés par la bile ainsi que le médicament non absorbé. Après injection intraveineuse du métabolite bêta-hydroxyacide, sa demi-vie a été environ de 1,9 heure. En moyenne, seuls 0,3 % de la dose IV ont été éliminés dans les urines sous forme d’inhibiteurs.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Sur la base des études animales classiques de pharmacodynamie, de toxicité à doses répétées, de génotoxicité et de cancérogenèse, le patient n’encourt aucun autre risque que ceux liés au mécanisme pharmacologique. Aux doses maximales tolérées à la fois chez le rat et le lapin, la simvastatine n’a entraîné aucune malformation foetale, et n’a eu aucun effet sur la fertilité, la reproduction ou le développement néonatal.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température ne dépassant pas + 30 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400935979032 (1989 rév 09.05.2007) 28 cp 20 mg.
    3400937178624 (2005 rév 09.05.2007) 90 cp 20 mg.
    3400936110984 (2001 rév 09.05.2007) 28 cp 40 mg.
    3400937227971 (2005 rév 09.05.2007) 90 cp 40 mg.
      
    Prix :21.10 euros (28 comprimés à 20 mg).
    58.74 euros (90 comprimés à 20 mg).
    36.67 euros (28 comprimés à 40 mg).
    101.24 euros (90 comprimés à 40 mg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    sanofi-aventis France
    1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
    Info médic et pharmacovigilance :
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