étodolac
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
Comprimé pelliculé : | p cp |
Étodolac (DCI) | 200 mg |
ou | 300 mg |
Cp à 200 mg : lactose hydraté, cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique, povidone, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre. Pelliculage : Opadry red (hypromellose, oxyde de fer rouge, oxyde de titane, macrogol 400, polysorbate 80), Opadry clear (hypromellose, macrogol 400, macrogol 6000).
Cp à 300 mg : lactose, cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique, povidone, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre. Pelliculage : Opadry orange (hypromellose, oxyde de fer rouge, oxyde de fer jaune, dioxyde de titane, macrogol 400, macrogol 6000), Opadry clear (hypromellose, macrogol 400, macrogol 6000).
INDICATIONS |
- Comprimés à 200 mg et 300 mg :
- Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës :
- des arthroses (coxarthrose, gonarthrose) ;
- des rhumatismes abarticulaires, tels que périarthrites scapulo-humérales, tendinites, bursites… ;
- des lombalgies, radiculalgies sévères.
- des arthroses (coxarthrose, gonarthrose) ;
- Comprimé à 200 mg :
- Traitement symptomatique au long cours :
- des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ;
- de certaines arthroses douloureuses et invalidantes.
- des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ;
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Comprimé à 200 mg :
-
- Posologie moyenne : 400 mg/jour, soit un comprimé le matin et un comprimé le soir.
- La posologie peut être adaptée chez certains malades en fonction du caractère aigu ou chronique de l’affection, et portée par exemple à 200 mg ou 600 mg/jour.
- Posologie usuelle du traitement d’attaque de courte durée des poussées aiguës des rhumatismes abarticulaires (tels que périarthrites scapulo-humérales, tendinites, bursites), lombalgies, radiculalgies sévères : 600 mg/jour en 3 prises, matin, midi et soir.
- Posologie moyenne : 400 mg/jour, soit un comprimé le matin et un comprimé le soir.
- Coût du traitement journalier : 0,56 euro(s) (0,28 à 0,84 euro(s)).
- Comprimé à 300 mg :
- 1 comprimé le matin, 1 comprimé le soir, soit 600 mg par jour.
- Coût du traitement journalier : 0,80 euro(s).
Mode d’administration :
Les comprimés sont à avaler entiers, sans être croqués, avec un verre d’eau, de préférence au milieu des repas.
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- Allergie avérée à l’étodolac et aux substances d’activité proche : la survenue de crise d’asthme a été observée chez certains sujets, notamment allergiques à l’aspirine.
- Ulcère gastroduodénal en évolution.
- Insuffisance hépatocellulaire sévère.
- Insuffisance rénale sévère.
- Enfant de moins de 15 ans.
- Femme enceinte (à partir du 6e mois) : cf Fertilité/Grossesse/Allaitement.
- Allergie avérée à l’étodolac et aux substances d’activité proche : la survenue de crise d’asthme a été observée chez certains sujets, notamment allergiques à l’aspirine.
- Relatives :
-
- Anticoagulants oraux, autres AINS (y compris les salicylés à partir de 3 g/jour chez l’adulte), héparine, lithium, méthotrexate à partir de 15 mg/semaine, ticlopidine (cf Interactions).
- Anticoagulants oraux, autres AINS (y compris les salicylés à partir de 3 g/jour chez l’adulte), héparine, lithium, méthotrexate à partir de 15 mg/semaine, ticlopidine (cf Interactions).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
- En raison de la gravité possible des manifestations gastro-intestinales, notamment chez les malades soumis à un traitement anticoagulant, il convient de surveiller particulièrement l’apparition d’une symptomatologie digestive. En cas d’hémorragie gastro-intestinale, interrompre le traitement.
- Insuffisance rénale fonctionnelle :
Les AINS, en inhibant l’action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose-dépendant.
En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :- sujets âgés ;
- médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (cf Interactions) ;
- hypovolémie, quelle qu’en soit la cause ;
- insuffisance cardiaque ;
- insuffisance rénale chronique ;
- syndrome néphrotique ;
- néphropathie lupique ;
- cirrhose hépatique décompensée.
- sujets âgés ;
- Rétention hydrosodée : rétention hydrosodée avec possibilité d’oedème, d’HTA ou de majoration d’HTA, d’aggravation d’insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début du traitement en cas d’HTA ou d’insuffisance cardiaque. Une diminution de l’effet des antihypertenseurs est possible (cf Interactions).
- Hyperkaliémie : hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants (cf Interactions). Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.
- Ne pas administrer aux enfants de moins de 15 ans.
- Sujet âgé : il n’y a pas lieu de réduire la posologie.
- L’étodolac sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcères gastroduodénaux…).
- En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, cirrhotiques et néphrotiques chroniques, chez les patients prenant un diurétique, chez les insuffisants rénaux chroniques, après une intervention chirurgicale ayant entraîné une hypovolémie, et particulièrement chez les sujets âgés.
- Au cours de traitements prolongés, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.
INTERACTIONS |
- Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
- Autres AINS (y compris les salicylés à partir de 3 g/jour chez l’adulte) : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
- Héparines : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique (et biologique pour les héparines non fractionnées) étroite.
- Lithium (décrit pour le diclofénac, le kétoprofène, l’indométacine, la phénylbutazone, le piroxicam) : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium). Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et après l’arrêt de l’AINS.
- Méthotrexate utilisé à des doses supérieures ou égales à 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
- Ticlopidine : augmentation du risque hémorragique (synergie des activités antiagrégantes plaquettaires). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite (incluant le temps de saignement).
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire par inhibition des prostaglandines rénales). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Méthotrexate utilisé à des doses inférieures à 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association. Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
- Pentoxifylline : augmentation du risque hémorragique. Renforcer la surveillance clinique et contrôle plus fréquent du temps de saignement.
- Zidovudine : risque de toxicité accrue sur la lignée rouge (action sur les réticulocytes) avec anémie sévère survenant 8 jours après l’introduction de l’AINS. Contrôle de la NFS et du taux de réticulocytes 8 à 15 jours après le début du traitement par l’AINS.
A prendre en compte :
- Bêtabloquants (par extrapolation à partir de l’indométacine) : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
- Ciclosporine : risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
- Dispositif intra-utérin : risque (controversé) de diminution de l’efficacité du dispositif intra-utérin.
- Thrombolytiques : augmentation du risque hémorragique.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
Au cours du 3e trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
- le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel) et à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios ;
- la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
En conséquence, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
En dehors d’utilisations obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS est contre-indiquée à partir du 6e mois.
Allaitement :
Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Effets gastro-intestinaux : ont été rapportés des troubles gastro-intestinaux discrets et transitoires à type de nausées, douleurs épigastriques, diarrhée, flatulence, constipation.
- Lors d’études spécifiques, l’importance des pertes de sang digestives occultes induites par l’étodolac s’est révélée moindre qu’avec d’autres AINS ; elle a été comparable à celle observée au cours des périodes sans traitement initial.
- Réactions d’hypersensibilité :
- dermatologiques : éruption, rash, prurit…,
- respiratoires : possibilité de survenue de crise d’asthme, en particulier chez les sujets allergiques à l’aspirine et aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
- dermatologiques : éruption, rash, prurit…,
- Quelques modifications biologiques ont pu être observées :
- hépatiques : élévation transitoire et minime des transaminases sériques.
- hépatiques : élévation transitoire et minime des transaminases sériques.
- Effets sur le système nerveux central : des céphalées, de légères sensations de vertige et de fatigue ont été rapportées.
- Effets rénaux :
- rétention hydrosodée, hyperkaliémie (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions),
- insuffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle chez les patients présentant des facteurs de risque (cf Mises en garde et Précautions d’emploi),
- atteintes rénales organiques pouvant se traduire par une IRA : des cas isolés de néphrite interstitielle, de nécrose tubulaire aiguë, de syndrome néphrotique, de nécrose papillaire ont été rapportés.
- rétention hydrosodée, hyperkaliémie (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions),
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
L’étodolac est un anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des acides pyrano-indole-1-acétiques, ensemble des dérivés de l’acide arylcarboxylique.
- Activité anti-inflammatoire, activité antalgique, activité antipyrétique.
- Activité inhibitrice sur la synthèse des prostaglandines.
- Activité inhibitrice sur l’agrégation plaquettaire.
PHARMACOCINÉTIQUE |
L’étodolac est rapidement absorbé par voie orale : le pic sérique est atteint environ 1 heure après administration d’un comprimé à 200 mg ou à 300 mg. La biodisponibilité est élevée (voisine de 100 %).
La prise d’étodolac au cours des repas n’affecte pas la quantité de médicament absorbée mais retarde l’apparition du pic plasmatique.
L’étodolac est fortement lié aux protéines plasmatiques (supérieur ou égal à 99 %). Le volume de distribution est de 0,4 l/kg. La demi-vie d’élimination est d’environ 7 heures. Dans le plasma, l’étodolac se trouve essentiellement sous forme non conjuguée et de glucuronide.
L’étodolac est éliminé principalement par voie urinaire (75 %), sous forme hydroxylée et glucuroconjuguée, et par voie fécale (25 %). Les paramètres pharmacocinétiques de biodisponibilité et la demi-vie d’élimination sont identiques chez le sujet jeune et chez le sujet âgé de plus de 65 ans.
L’insuffisance rénale semble peu modifier la pharmacocinétique de l’étodolac.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
Doit être conservé à température ambiante (entre 10 et 25 °C).
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400932852048 (1986, RCP rév 11.04.2006) 200 mg. |
3400933480400 (1992, RCP rév 11.04.2006) 300 mg. |
Prix : | 8.39 euros (30 comprimés à 200 mg). |
7.99 euros (20 comprimés à 300 mg). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Laboratoires DEXO
179, Bureaux de la Colline. 92213 Saint-Cloud cdx
Tél : 01 41 12 17 00. Fax : 01 41 12 17 01
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