loxapine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
Comprimé : | p cp |
Loxapine* (DCI) | 25 mg |
ou | 50 mg |
ou | 100 mg |
Solution buvable : | p goutte | p ml |
Loxapine (DCI) | 1 mg | 25 mg |
Solution injectable : | p ampoule |
Loxapine (DCI) | 50 mg |
INDICATIONS |
- Comprimés et solution buvable :
- Indiqué chez l’adulte et l’enfant à partir de 15 ans dans le traitement des :
- États psychotiques aigus.
- États psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
- États psychotiques aigus.
- Solution injectable :
- Indiqué chez l’adulte et l’enfant à partir de 15 ans dans le traitement des :
- États d’agitation, d’agressivité, et anxiété associée à des troubles psychotiques ou à certains troubles de la personnalité.
- États d’agitation, d’agressivité, et anxiété associée à des troubles psychotiques ou à certains troubles de la personnalité.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Voie orale :
- La posologie est ajustée en fonction de la maladie, généralement entre 75 et 200 mg par jour. Elle pourra s’élever à 600 mg par jour dans certains cas, mais le plus souvent ne dépassera pas 200 mg par jour.
- Administration par voie orale en une seule prise le soir ou fractionnée au cours de la journée.
- Coût du traitement journalier : 0,62 à 1,43 euro(s) (jusqu’à 4,30 euro(s) pour 600 mg).
- Voie IM :
- La posologie est de 50 à 300 mg par jour, répartis en 2 ou 3 injections.
- Sujet âgé :
- Les doses seront diminuées de moitié.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité connue à la loxapine ou à l’un des composants.
- Comas ou états graves causés par l’alcool ou certains médicaments barbituriques.
- Enfant de moins de 15 ans, en l’absence d’études.
- Agonistes dopaminergiques, sauf lévodopa (amantadine, bromocriptine, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, cabergoline, pramipexole, apomorphine) en dehors du cas du patient parkinsonien (cf Interactions).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
- Aucune étude n’a été réalisée chez des sujets de moins de 15 ans.
- Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN) est un syndrome potentiellement mortel associé aux traitements antipsychotiques. De rares cas rapportés comme SMN ont également été notifiés sous loxapine. Les signes cliniques du SMN sont l’hyperthermie, la rigidité musculaire, l’altération des facultés mentales, et des signes d’instabilité neurovégétative (instabilité du pouls et de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme cardiaque). Peuvent s’ajouter des signes tels qu’élévation des CPK, myoglobinurie (rhabdomyolyse) et insuffisance rénale aiguë.
- Si un patient présente des signes ou des symptômes évoquant un SMN ou une hyperthermie inexpliquée, non accompagnée d’autres signes de SMN, tous les médicaments antipsychotiques, y compris la loxapine, doivent être arrêtés.
- L’absorption d’alcool est fortement déconseillée pendant le traitement.
- La loxapine doit être utilisée avec précaution chez :
- le sujet âgé, en raison d’une plus grande sensibilité à la sédation et à l’hypotension orthostatique ;
- les sujets atteints de certaines affections cardiovasculaires graves, en raison des modifications hémodynamiques et électrophysiologiques ;
- les sujets atteints d’affections hépatiques et/ou rénales, en raison du risque de surdosage ;
- les épileptiques, voire chez les patients ayant des antécédents de crises convulsives, en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène ;
- les sujets parkinsoniens ;
- les sujets atteints de glaucome et les malades susceptibles de présenter une rétention urinaire, du fait des propriétés anticholinergiques de la loxapine.
- le sujet âgé, en raison d’une plus grande sensibilité à la sédation et à l’hypotension orthostatique ;
- Dans les traitements prolongés, une toxicité oculaire ne peut être exclue ; on doit rester attentif à l’apparition de rétinopathies pigmentaires et de pigmentation lenticulaire.
- Lors de l’utilisation de loxapine par voie IM en association avec d’autres dépresseurs du système nerveux central (dont benzodiazépines), une surveillance accrue doit être apportée aux fonctions cardiaque et respiratoire.
INTERACTIONS |
- Agonistes dopaminergiques sauf lévodopa (amantadine, bromocriptine, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, cabergoline, pramipexole, apomorphine) en dehors du cas du patient parkinsonien : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
- En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique mais utiliser un anticholinergique.
Déconseillées :
- Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des neuroleptiques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
- Lévodopa : antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
- Agonistes dopaminergiques, sauf lévodopa (amantadine, bromocriptine, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, cabergoline, pramipexole, apomorphine) chez le patient parkinsonien : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques. L’agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d’un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu’à l’arrêt (l’arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).
A prendre en compte :
- Antihypertenseurs (tous) : effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majorés (effet additif).
- Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; barbituriques ; benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines ; antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine) ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; autres (baclofène, pizotifène, thalidomide) : majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
- Bêtabloquants, dans l’insuffisance cardiaque (carvédilol, métoprolol, bisoprolol) : effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Le maintien d’un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
Les données animales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
Les données cliniques, bien que limitées, ne vont pas dans le sens d’une augmentation d’un risque malformatif.
Les neuroleptiques injectables utilisés dans des situations d’urgence peuvent provoquer une hypotension maternelle.
En conséquence, en raison du bénéfice maternel attendu, l’utilisation de loxapine est envisageable au cours de la grossesse, quel qu’en soit le terme. Si le traitement est poursuivi en fin de grossesse, en particulier à fortes doses, la surveillance du nouveau-né tiendra compte du profil d’effets indésirables de la molécule. En effet, bien qu’aucun cas n’ait été décrit, le nouveau-né pourrait, en théorie, présenter notamment des signes atropiniques (tachycardie, hyperexcitabilité, retard à l’émission de méconium, distension abdominale), des signes extrapyramidaux (hypertonie, trémulations) et une sédation (cf Effets indésirables).
Allaitement :
L’innocuité durant l’allaitement n’a pas été établie.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Système nerveux central :
-
- Sédation.
- Dyskinésies précoces (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus…).
- Syndrome extrapyramidal, cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques.
- Dyskinésies tardives, survenant lors de cures prolongées. Les antiparkinsoniens sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
- Syndrome malin des neuroleptiques (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Convulsions.
- Sédation.
- Troubles végétatifs :
-
- Hypotension orthostatique, rares cas de modification du rythme cardiaque.
- Effets anticholinergiques à type de sécheresse de la bouche, constipation, troubles de l’accommodation, risque de rétention urinaire.
- Hypotension orthostatique, rares cas de modification du rythme cardiaque.
- Troubles endocriniens et métaboliques :
-
- Impuissance, frigidité.
- Hyperprolactinémie : aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie.
- Prise de poids, ou perte de poids.
- Impuissance, frigidité.
- Autres troubles observés :
-
- Asthénie, réactions allergiques.
- Dans les traitements prolongés, possibilité de rétinopathies pigmentaires et de pigmentation lenticulaire.
- Exceptionnellement : agranulocytose, leucopénie, thrombopénie.
- Anomalies du bilan hépatique.
- Asthénie, réactions allergiques.
SURDOSAGE |
Aucun antidote spécifique connu.
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : antipsychotique (code ATC : N05AH01).
La loxapine est le chef de file de la famille des dibenzo-oxazépines.
Grâce à ses propriétés antipsychotiques, elle réduit les hallucinations et les délires, améliorant la cohérence de la pensée.
PHARMACOCINÉTIQUE |
La loxapine est rapidement absorbée. Le pic plasmatique est atteint environ 1 h 30 après la prise du produit. Après résorption digestive, il existe, lors du premier passage, un captage hépatique qui la transforme rapidement pour les 2/3 en métabolites hydroxylés en 7 et 8 possédant les mêmes propriétés, ainsi qu’en déméthyl-loxapine, elle-même hydroxylée en 7 et 8. Sa demi-vie biologique est de l’ordre de 8 heures et son élimination se fait à 70 % par voie rénale, essentiellement sous forme de métabolites conjugués.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
-
- Comprimés à 25 mg et à 50 mg : 2 ans.
- Comprimé à 100 mg, solution buvable et solution injectable : 3 ans.
- Comprimés à 25 mg et à 50 mg : 2 ans.
A conserver à une température inférieure à 25 °C et à l’abri de la lumière.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Solution injectable IM : Médicament réservé à l’usage hospitalier et à l’usage en situation d’urgence selon l’article R.5121-9-6 du code de la Santé publique (médicament pouvant être administré directement par les médecins n’exerçant pas dans un établissement de santé public privé s’ils interviennent en situation d’urgence ou dans le cadre d’une structure médicale mobile ou de rapatriement sanitaire). | |
AMM | 3400932227709 (1978, RCP rév 25.03.2010) cp 25 mg. |
3400933435745 (1978, RCP rév 25.03.2010) cp 50 mg. | |
3400933984281 (1985, RCP rév 25.03.2010) cp 100 mg. | |
3400932334209 (1980, RCP rév 24.10.2006) sol buv. | |
3400956330980 (1979, RCP rév 24.10.2006) sol inj. |
Prix : | 6.31 euros (30 comprimés à 25 mg). |
12.19 euros (30 comprimés à 50 mg). | |
21.50 euros (30 comprimés à 100 mg). | |
5.15 euros (flacon de 30 ml). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. | |
Solution injectable IM : Collect. |
Laboratoire EISAI
Tour Manhattan
5/6, place de l’Iris. 92095 Paris-La Défense 2
Info médic : Tél : 01 47 67 00 05
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