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LUDIOMIL® 25 mg et 75 mg comprimé


maprotiline

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé sécable à 25 mg (beige rosé) :  Boîte de 50, sous plaquettes thermoformées de 10.
Comprimé pelliculé à 75 mg (ocre) :  Boîte de 28, sous plaquettes thermoformées de 14.


COMPOSITION

Comprimé à 25 mg :p cp
Maprotiline (DCI) chlorhydrate 
25 mg
Excipients : lactose monohydraté, amidon de maïs, silice colloïdale anhydre, talc, stéarate de magnésium, phosphate neutre de calcium, acide stéarique. Pelliculage : talc, hypromellose, polysorbate 80, dioxyde de titane, oxydes de fer rouge et jaune.
  • Comprimé à 75 mg :p cp
    Maprotiline (DCI) chlorhydrate 
    75 mg
    Excipients : lactose, phosphate tricalcique, amidon de maïs, silice purifiée, talc, acide stéarique, stéarate de magnésium. Pelliculage : talc, HPM cellulose 60 HG 4 cP, polysorbate 80, dioxyde de titane, oxydes de fer jaune et rouge.

  • INDICATIONS

    Épisodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés).

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Utiliser les dosages adaptés de comprimés (25 ou 75 mg), en fonction de la dose journalière prescrite.
  • Dépression :
    Posologie :
    La posologie recommandée est comprise entre 75 à 150 mg par jour.
    La posologie initiale est le plus souvent de 75 mg (en 1 à 3 prises par jour).
    Cette posologie sera éventuellement réévaluée après 3 semaines de traitement effectif à doses efficaces. Une adaptation individuelle est alors possible si nécessaire par augmentation progressive des doses dans la fourchette des doses recommandées (75 à 150 mg par jour).
    Les doses quotidiennes supérieures à 150 mg sont déconseillées.
    Coût du traitement journalier : 0,34 à 0,67 euro(s) (cp à 75 mg) ; 0,34 à 0,69 euro(s) (cp à 25 mg).
    Mode d’administration :
    Les caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament autorisent une seule prise journalière, pendant les repas ou à distance de ceux-ci.
    La prise la plus importante peut être donnée le soir pour faciliter le sommeil.
    Durée de traitement :
    Le traitement par antidépresseur est symptomatique.
    Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de 6 mois) afin de prévenir les risques de rechute de l’épisode dépressif.
    Populations à risque :
    • Sujet âgé : le traitement sera initié à posologie faible, c’est-à-dire en pratique à la moitié de la posologie minimale recommandée (cf Pharmacocinétique). L’augmentation des doses, si nécessaire, sera progressive, en pratiquant une surveillance clinique : les effets indésirables des imipraminiques peuvent en effet avoir des conséquences graves chez la personne âgée (chutes, confusion).
    • Insuffisants hépatique et rénal : il convient de diminuer la posologie (cf Pharmacocinétique).
    • Enfants et adolescents : l’efficacité et la sécurité d’emploi n’ont pas été étudiées chez les enfants et les adolescents (moins de 18 ans). L’utilisation de la maprotiline est de ce fait déconseillée chez ces patients (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    Arrêt du traitement :
    Un arrêt brutal ou une réduction brutale des doses doivent être évités du fait de la survenue possible de symptômes de sevrage (cf Mises en garde/Précautions d’emploi, Effets indésirables).

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à la maprotiline ou à l’un des excipients.
    • Risque connu de glaucome par fermeture de l’angle.
    • Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétroprostatiques.
    • Infarctus du myocarde récent.
    • Sultopride : cf Interactions.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.

    En cas de virage maniaque franc, le traitement par la maprotiline sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif sera prescrit.

    Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans :
    L’utilisation de la maprotiline est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires.
    Suicides/idées suicidaires ou aggravation clinique :
    La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
    Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
    Convulsions :
    Les antidépresseurs comme la maprotiline sont connus pour abaisser le seuil épileptogène et favoriser la survenue de convulsions notamment chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie, en cas d’administration concomitante de médicaments abaissant le seuil épileptogène (cf Interactions), lors de l’interruption brutale d’un traitement concomitant par benzodiazépines, en cas d’électroconvulsivothérapie, ou lors du dépassement de la posologie recommandée de Ludiomil. Dans tous ces cas, il est prudent de renforcer la surveillance clinique ou électrique. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
    Affections cardiaques et vasculaires :
    La maprotiline doit être utilisée avec prudence chez les patients souffrant d’affections cardiovasculaires, notamment les patients avec une insuffisance cardiaque, une cardiomyopathie et chez les patients âgés en raison de ses effets tachycardisants et hypotenseurs.
    Il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial et de contrôler régulièrement la pression artérielle chez les patients âgés ou sensibles à l’hypotension orthostatique.
    Autres effets psychiatriques :
    Chez certains patients prédisposés ou ayant des antécédents, des troubles psychiatriques peuvent être observés au cours du traitement par antidépresseurs tricycliques : une augmentation paradoxale de l’anxiété (plus prononcée les premiers jours de traitement et persistant généralement les 2 premières semaines), une activation de la psychose chez des patients schizophrènes, des épisodes hypomaniaques ou maniaques chez des patients souffrant de troubles bipolaires. Il pourra être nécessaire de réduire la posologie de Ludiomil ou d’arrêter le traitement et d’administrer un antipsychotique.
    Anesthésie :
    Avant toute anesthésie générale ou locale, l’anesthésiste doit être informé que le patient est sous traitement par Ludiomil.
    Groupes particuliers de patients et traitement au long cours :
    Il convient d’être prudent chez les patients présentant une constipation chronique, la maprotiline pouvant favoriser un iléus paralytique, notamment chez les patients âgés ou alités. Des mesures appropriées doivent être prises en cas de constipation.
    Une augmentation des caries dentaires a été signalée chez des patients traités au long cours par antidépresseurs. Des contrôles dentaires réguliers sont donc recommandés.
    Une diminution de la sécrétion lacrymale et l’accumulation de sécrétions mucoïdes dues aux propriétés anticholinergiques des antidépresseurs tricycliques, peuvent entraîner des lésions de l’épithélium cornéen chez les porteurs de lentilles de contact.
    Ce médicament est déconseillé en association avec la clonidine et la guanfacine, les sympathomimétiques alpha et bêta (adrénaline, noradrénaline, dopamine administrées par voie parentérale) : cf Interactions.
    Liées aux excipients :
    Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
    Précautions d’emploi :
    La maprotiline doit être utilisée avec prudence :
    • chez le sujet âgé présentant :
      • une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique et à la sédation,
      • une constipation chronique (risque d’iléus paralytique),
      • une éventuelle hypertrophie prostatique ;
    • chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits,
    • dans les insuffisances hépatique et rénale, en raison du risque de surdosage (cf Pharmacocinétique).
    Arrêt du traitement :
    L’arrêt brutal du traitement ou la réduction brutale de la dose doivent être évités en raison des effets indésirables possibles. Si la décision est prise d’arrêter le traitement, celui-ci doit être diminué très progressivement, aussi rapidement que possible, mais en tenant compte du fait que l’arrêt brutal peut être associé à certains symptômes (céphalées, malaises, nausées, anxiété, troubles du sommeil) ; cf Effets indésirables : Symptômes de sevrage.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Médicaments abaissant le seuil épileptogène :
    L’utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, le bupropion, le tramadol.
    Médicaments atropiniques :
    Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc.
    Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.

    Contre-indiquées : Cf Contre-indications.
    • Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Déconseillées : Cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
    • Clonidine et guanfacine (décrit pour désipramine et imipramine) : inhibition de l’effet antihypertenseur de la clonidine ou de la guanfacine (antagonisme au niveau des récepteurs adrénergiques).
    • Sympathomimétiques alpha et bêta (voie parentérale) : hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l’entrée du sympathomimétique dans la fibre sympathique).

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : augmentation des concentrations plasmatiques de la maprotiline avec risque de convulsions et augmentation des effets indésirables. Surveillance clinique accrue et, si nécessaire, adaptation posologique.
    • Adrénaline (voie buccodentaire ou sous-cutanée) : hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme ventriculaires graves par augmentation de l’excitabilité cardiaque. Limiter l’apport, par exemple, moins de 0,1 mg d’adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en une heure, chez l’adulte.
    • Thioridazine (neuroleptique phénothiazinique) : risque d’augmentation des effets indésirables de la maprotiline, par diminution de son métabolisme hépatique par la thioridazine. Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie de l’antidépresseur pendant le traitement par thioridazine.

    A prendre en compte :
    • Antihypertenseurs : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique (effets additifs)
    • Baclofène : risque d’augmentation de l’hypotonie musculaire.
    • Bêtabloquant dans l’insuffisance cardiaque : effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
    • Antipsychotiques : la coadministration d’antipsychotiques (par exemple phénothiazines, rispéridone) peut entraîner un abaissement du seuil épileptogène et des convulsions (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Le maintien d’un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse et si possible en monothérapie.

    A ce jour, les résultats des données semblent exclure un risque malformatif particulier des antidépresseurs imipraminiques, mais pour la maprotiline, les données sont limitées. Chez les nouveau-nés de mères traitées en fin de grossesse par un antidépresseur imipraminique, des signes d’imprégnation (notamment atropiniques) et/ou de sevrage ont parfois été décrits :
    • troubles neurologiques dans la première semaine de vie (hypotonie, hyperexcitabilité, trémulations, voire exceptionnellement convulsions) ;
    • troubles respiratoires (polypnée, accès de cyanose, voire exceptionnellement détresse respiratoire) ;
    • troubles digestifs (difficulté de mise en route de l’alimentation, retard à l’émission du méconium et distension abdominale).

    Tous ces signes apparaissent dans les premiers jours de vie et sont le plus souvent de courte durée et peu sévères.

    Compte tenu des données disponibles, l’utilisation de la maprotiline est envisageable quel que soit le terme de la grossesse. La surveillance du nouveau-né tiendra compte des effets précédemment décrits.


    Allaitement :

    La maprotiline est excrétée dans le lait. La dose estimée reçue par l’enfant et les effets chez le nouveau-né allaité ne sont pas connus. En conséquence, le traitement est à éviter pendant l’allaitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de véhicules à moteur.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    La plupart des effets indésirables découlent des propriétés pharmacologiques anticholinergiques, adrénolytiques et centrales de la maprotiline (cf Pharmacodynamie). Les patients âgés sont particulièrement sensibles à ces effets.
    Il peut être difficile de distinguer certains effets indésirables de certains symptômes de la dépression tels que fatigue, troubles du sommeil, agitation, anxiété, constipation ou sécheresse de la bouche.
  • Certains effets sont liés à la nature même de la maladie dépressive : levée de l’inhibition psychomotrice, avec risque suicidaire ; inversion de l’humeur avec apparition d’épisodes maniaques ; réactivation d’un délire chez les sujets psychotiques ; manifestations paroxystiques d’angoisse.
  • Les effets indésirables sont classés par catégorie de fréquence, les plus fréquents d’abord, en utilisant la convention suivante : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100, < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100), rare (>= 1/10 000, < 1/1000), très rare (< 1/10 000), y compris les cas isolés.
    Infections et infestations
    – Très rare
    Caries dentaires (cf Mises en garde/Précautions d’emploi)
    Affections hématologiques et du système lymphatique
    – Très rare
    Leucopénie, agranulocytose, éosinophilie, thrombopénie
    Troubles du métabolisme et de la nutrition
    – Très fréquent
    Augmentation de l’appétit, prise de poids
    – Très rare
    Hyponatrémie. Ces cas sont généralement dus à un syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique.
    Affections psychiatriques
    – Fréquent
    Nervosité, anxiété, agitation
    – Fréquence indéterminée
    Manie, hypomanie, troubles de la libido, agressivité, troubles du sommeil, insomnie, cauchemars, délire, confusion, hallucinations (en particulier chez les patients âgés), dépersonnalisation, idées et comportements suicidaires*
    Affections du système nerveux
    – Très fréquent
    Sédation, somnolence, sensations vertigineuses, tremblements
    – Rare
    Convulsions
    – Fréquence indéterminée
    Céphalées, myoclonies, troubles de la mémoire, paresthésies, dysarthrie, akathisie, ataxie, dyskinésie, syncope, dysgueusie
    Affections oculaires
    – Fréquent
    Vision floue, troubles de l’accommodation
    Affections de l’oreille et du labyrinthe
    – Fréquence indéterminée
    Acouphènes
    Affections cardiaques
    – Fréquent
    Tachycardie sinusale, palpitations
    – Fréquence indéterminée
    Troubles de la conduction ou du rythme (avec des doses élevées)
    Affections vasculaires
    – Fréquent
    Hypotension orthostatique
    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
    – Très rare
    Pneumopathie interstitielle, bronchospasme
    Affections gastro-intestinales
    – Très fréquent
    Sécheresse de la bouche, constipation
    – Fréquent
    Nausées, vomissements
    – Fréquence indéterminée
    Stomatite
    Affections hépatobiliaires
    – Fréquent
    Élévation asymptomatique des enzymes hépatiques
    – Très rare
    Hépatite cytolytique ou cholestatique
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané
    –  Fréquent
    Éruption cutanée morbiliforme ou maculopapuleuse (avec ou sans prurit), sueurs, prurit
    – Très rare
    Vascularite cutanée, alopécie, syndrome de Stevens-Johnson, nécro-épidermolyse bulleuse aiguë
    – Fréquence indéterminée
    Réaction de photosensibilité
    Affections du rein et des voies urinaires
    – Fréquent
    Troubles de la miction
    – Très rare
    Rétention urinaire
    Affections des organes de reproduction et du sein
    – Très rare
    Hypertrophie mammaire, galactorrhée
    – Fréquence indéterminée
    Impuissance
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration
    – Fréquent
    Bouffées de chaleur

    * Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par maprotiline ou peu après son arrêt (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • Symptômes de sevrage :
    L’arrêt du traitement par la maprotiline, particulièrement quand il est brutal, peut entraîner des symptômes de sevrage. Ont été notamment observés : nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée, troubles du sommeil, anxiété, nervosité, céphalées, malaises. Il est donc recommandé de diminuer progressivement les doses de maprotiline lorsque le traitement n’est plus nécessaire (cf Posologie/Mode d’administration, Mises en garde/Précautions d’emploi).

    SURDOSAGE

    La toxicité aiguë de la maprotiline est comparable à celle des antidépresseurs tricycliques. En raison de sa structure tétracyclique, cette molécule n’est pas détectée par les méthodes usuelles de recherche des tricycliques.
  • Toute suspicion d’ingestion de doses supérieures à 5 mg/kg chez l’enfant et à 10 mg/kg chez l’adulte doit être considérée comme une intoxication potentiellement grave et conduire à une hospitalisation en milieu spécialisé.
  • Les symptômes apparaissent généralement dans les 4 heures qui suivent l’ingestion, mais des troubles cardiaques graves peuvent survenir de façon retardée, ce qui justifie une surveillance stricte et parfois prolongée, tant que persistent des symptômes traduisant l’intoxication.
    Les signes et symptômes les plus habituels de l’intoxication comportent :
    • des signes neurologiques, avec notamment somnolence, confusion, hallucinations, mydriase, hypertonie, hyperréflectivité, coma rarement profond mais souvent convulsif ;
    • des signes cardiaques avec tachycardie sinusale, troubles du rythme supraventriculaire et ventriculaire, troubles de la conduction et de la repolarisation, torsades de pointes, collapsus ou choc cardiogénique. L’ECG retrouve fréquemment un élargissement du QRS, parfois un allongement de l’espace QT.
    La prise en charge comporte un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales. Si l’ingestion est récente et massive, l’administration de charbon activé ou un lavage gastrique pourra être proposé en prenant en compte le risque de convulsions. Le lactate de sodium molaire doit être envisagé en cas d’élargissement du QRS.
    Une hémodialyse ou une dialyse péritonéale ne sont d’aucune utilité.

  • PHARMACODYNAMIE

    Inhibiteur non sélectif de la recapture de la monoamine (code ATC : N06AA21).

    Les effets biochimiques, vraisemblablement à l’origine de l’effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline dont la transmission synaptique est facilitée. L’effet sédatif est en rapport avec la composante histaminergique de la molécule.

    Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique, à l’origine d’effets indésirables.

    Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique.

    L’amélioration portant spécifiquement sur l’humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques telles que le ralentissement idéomoteur, l’insomnie ou l’anxiété. Cette notion doit être prise en compte avant l’interruption d’un traitement pour raison d’inefficacité, ainsi que dans l’ajustement des doses efficaces.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    La biodisponibilité de la maprotiline est très variable d’un sujet à l’autre (de 45 à 95 % environ). En raison d’un effet de premier passage hépatique éventuellement important, la biodisponibilité de la maprotiline peut ainsi être réduite après administration par voie orale d’environ 50 % au maximum par rapport à l’administration parentérale.
    Distribution :
    Le volume de distribution est élevé, en moyenne de 25 l/kg. La clairance totale plasmatique de la maprotiline, calculée après administration intraveineuse, est de 1,1 l/min.
    La maprotiline traverse la barrière hémato-encéphalique ainsi que le placenta et passe dans le lait maternel.
    Liaison aux protéines plasmatiques : la liaison aux protéines est importante et proche de 90 %.
    Métabolisme :
    Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des antidépresseurs imipraminiques après captation (effet de premier passage) puis biotransformation intense, ce qui explique :
    • la forte valeur de la clairance plasmatique, rapportée au débit sanguin hépatique (1,5 l/min),
    • le très faible pourcentage de composés actifs retrouvés dans les urines.
    Le métabolisme hépatique de la maprotiline concerne plus de 95 % de la dose administrée.
    Le principal métabolite de la maprotiline est la desméthylmaprotiline, composé actif, à la suite d’une réaction catalysée principalement par le CYP2D6 et accessoirement par le CYP1A2. Les concentrations plasmatiques de desméthylmaprotiline restent toujours inférieures à celles de la maprotiline. La suite du schéma métabolique de la maprotiline et de la desméthylmaprotiline s’opère par conjugaison avec l’acide glucuronique, formant des métabolites hydrosolubles éliminés dans les urines ou la bile.
    Élimination :
    Seulement 2 % de la dose administrée de maprotiline s’élimine sous forme inchangée dans les urines. La demi-vie d’élimination plasmatique de la maprotiline est d’environ 45 heures. Également, 1 % de la dose est éliminé sous forme de desméthylmaprotiline.
    La majorité des produits éliminés sont des glycuroconjugués des métabolites primaires (75 %), les deux tiers étant éliminés par voie urinaire et environ un tiers par les fèces.
    Relation concentration/activité :
    Pour la maprotiline, la fourchette thérapeutique communément retenue se situe entre 180 et 400 ng/ml. En pratique courante, le dosage plasmatique de la maprotiline n’est pas nécessaire pour assurer le suivi thérapeutique.
    Toutefois, on distingue 2 groupes de malades pour lesquels le monitoring des concentrations plasmatiques peut être souhaitable :
    • les patients à risque : sujet âgé, pathologie cardiaque, hépatique, rénale, enfant (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) ;
    • les patients résistant au traitement ou chez lesquels les effets indésirables sont marqués ou encore polymédiqués (cf Interactions).
    Populations à risque :
    • Sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue et donc la clairance totale avec augmentation des concentrations à l’équilibre et de la demi-vie. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.
    • Insuffisants hépatique et rénal : il convient de diminuer la posologie de la maprotiline.

    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    • Comprimé à 25 mg : 3 ans.
    • Comprimé à 75 mg : 5 ans.

    Pas de précautions particulières de conservation.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400931402336 (1973/94, RCP rév 24.02.2010) cp 25 mg.
    3400932229130 (1977, RCP rév 24.02.2010) cp 75 mg.
    Mis sur le marché en 1974 (comprimé à 25 mg) et en 1979 (comprimé à 75 mg).
      
    Prix :5.72 euros (50 comprimés à 25 mg).
    9.44 euros (28 comprimés à 75 mg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.

    Titulaire de l’AMM : Amdipharm.


    CSP
    76, avenue du Midi. BP 77. 63802 Cournon cdx
    Tél : 04 73 69 28 28. Fax : 04 73 69 89 40
    Pharmacovigilance : Tél : 01 47 04 80 46

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    lisuride FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé sécable à 0,2 mg (blanc) :  Flacon de 20.

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    oxéladine FORMES et PRÉSENTATIONS Sirop à 0,2 % :  Flacon de 125 ml + 1 double cuillère-mesure de 2,5 ml

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