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MAXALTLYO®


rizatriptan

FORMES et PRÉSENTATIONS

Lyophilisat oral (rond, avec un carré modifié sur une face, aromatisé à la menthe poivrée ; blanc à blanc crème) : Boîtes de 2, de 6 et de 12, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p lyophilisat
    Rizatriptan (DCI)  
    10 mg
    (sous forme de benzoate : 14,53 mg/lyoph)
    Excipients : gélatine, mannitol (E 421), glycine, aspartam (E 951), arôme menthe poivrée (huile de menthe poivrée, maltodextrine, dextrine).

    Teneur en aspartam : 3,75 mg/lyoph.


    INDICATIONS

    Traitement de la phase céphalalgique des crises de migraine avec ou sans aura.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :

    Maxaltlyo ne doit pas être utilisé à titre prophylactique.

    Adultes âgés de 18 ans et plus :
    La dose recommandée est de 10 mg.
    Répétition de la prise :
    Les prises doivent être espacées d’au moins 2 heures ; il ne faut pas dépasser 2 doses au total par période de 24 heures.
    • En cas de récidive de la céphalée dans les 24 heures : si la céphalée réapparaît après soulagement de la crise initiale, une dose supplémentaire peut être prise. Les doses limites précisées ci-dessus doivent être respectées.
    • En cas d’absence de réponse : lorsque la dose initiale est inefficace, l’efficacité d’une seconde dose pour le traitement de la même crise n’a pas été évaluée au cours d’essais contrôlés. Par conséquent, si un patient ne répond pas à la première dose, une seconde dose ne doit pas être prise pour la même crise.
    Les essais cliniques ont montré que les patients ne répondant pas au traitement au cours d’une crise sont néanmoins susceptibles de répondre au traitement pour des crises ultérieures.
    Certains patients doivent recevoir une dose plus faible (5 mg) de Maxalt, comprimé, en particulier les groupes de patients suivants :
    • Patients sous propranolol : l’administration de rizatriptan doit être espacée d’au moins 2 heures de celle du propranolol (cf également Interactions).
    • Patients ayant une insuffisance rénale légère ou modérée.
    • Patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée.
    Les prises doivent être espacées d’au moins 2 heures ; il ne faut pas dépasser 2 doses au total par période de 24 heures.
    Coût du traitement journalier : 4,52 euro(s) (2 cp) ; 4,34 euro(s) (6 cp) ; 4,06 euro(s) (12 cp).
    Pédiatrie :
    • Enfants (âgés de moins de 12 ans) :
      L’utilisation de Maxaltlyo chez les patients de moins de 12 ans n’est pas recommandée. Il n’y a pas de données disponibles sur l’utilisation du rizatriptan chez l’enfant de moins de 12 ans.
    • Adolescents (âgés de 12 à 17 ans) :
      L’utilisation de Maxaltlyo chez les patients de moins de 18 ans n’est pas recommandée.
      Dans une étude contrôlée versus placebo, l’efficacité de Maxalt, comprimé (5 mg) n’a pas été supérieure au placebo. L’efficacité du rizatriptan chez les patients de moins de 18 ans n’a pas été établie.
    Patients âgés de plus de 65 ans :
    La sécurité d’emploi et l’efficacité du rizatriptan chez les patients âgés de plus de 65 ans n’ont pas été systématiquement évaluées.

    Mode d’administration :

    Il n’est pas nécessaire de prendre Maxaltlyo avec du liquide.

    Le lyophilisat oral est conditionné dans une plaquette thermoformée à l’intérieur d’un sachet en aluminium. Les patients doivent être informés de ne sortir le blister du sachet en aluminium que juste avant la prise. Le blister doit être alors ouvert avec des mains sèches et le lyophilisat oral doit être placé sur la langue afin qu’il se dissolve et qu’il soit avalé avec la salive.

    Le rizatriptan est également disponible en comprimé.

    Le lyophilisat oral peut être utilisé lorsqu’une boisson n’est pas disponible, ou pour éviter les nausées et les vomissements qui peuvent accompagner la prise de comprimés avec du liquide.


    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité au rizatriptan ou à l’un des constituants du médicament.
    • Administration concomitante avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) ou utilisation au cours des deux semaines qui suivent l’arrêt d’un traitement avec un IMAO (cf également Interactions).
    • Insuffisance hépatique sévère ou insuffisance rénale sévère.
    • Antécédent d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’accident ischémique transitoire (AIT).
    • Hypertension artérielle modérée ou sévère, ou hypertension légère non contrôlée.
    • Maladie coronarienne avérée, incluant cardiopathie ischémique (angine de poitrine, antécédent d’infarctus du myocarde, ou ischémie silencieuse documentée), signes et symptômes de cardiopathie ischémique ou angor de Prinzmetal.
    • Maladie vasculaire périphérique.
    • Utilisation concomitante de rizatriptan et d’ergotamine, de dérivés de l’ergot de seigle (y compris le méthysergide), ou d’autres agonistes des récepteurs 5-HT1B/1D (cf Interactions).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Maxaltlyo ne doit être administré qu’aux patients pour lesquels un diagnostic certain de migraine a été établi. Maxaltlyo ne doit pas être administré aux patients ayant une migraine basilaire ou hémiplégique.
  • Maxaltlyo ne doit pas être utilisé pour traiter des céphalées « atypiques », c’est-à-dire celles qui pourraient être associées à des pathologies potentiellement graves (par exemple AVC, rupture d’anévrisme) pour lesquelles une vasoconstriction cérébrovasculaire pourrait être dangereuse.
  • Le rizatriptan peut être associé à des symptômes transitoires comprenant des douleurs thoraciques ou une sensation d’oppression pouvant être intense et pouvant s’étendre au niveau de la gorge (cf Effets indésirables). Si la symptomatologie évoque une ischémie cardiaque, il ne faut pas prendre de doses supplémentaires et des explorations appropriées devront être réalisées.
  • Comme avec les autres agonistes des récepteurs 5-HT1B/1D, le rizatriptan ne doit pas être administré, sans une évaluation préalable, aux patients chez lesquels une maladie cardiovasculaire asymptomatique est possible ou aux patients ayant un risque de maladie coronarienne (par exemple, les patients ayant une hypertension artérielle, les diabétiques, les fumeurs ou les utilisateurs de thérapies de substitution à base de nicotine, les hommes âgés de plus de 40 ans, les femmes ménopausées, les patients ayant un bloc de branche, et ceux ayant des antécédents familiaux importants de maladie coronarienne).
  • Le bilan cardiovasculaire peut ne pas identifier tous les patients qui ont une maladie cardiovasculaire et, dans de très rares cas, des événements cardiaques graves sont survenus chez des patients sans maladie cardiovasculaire sous-jacente lors de la prise d’agonistes des récepteurs 5-HT1B/1D. Maxaltlyo ne doit pas être administré chez les patients ayant une maladie coronarienne avérée (cf Contre-indications).
  • Les agonistes des récepteurs 5-HT1B/1D ont été associés à des vasospasmes des artères coronaires. Dans de rares cas, une ischémie myocardique ou un infarctus du myocarde ont été rapportés avec des agonistes des récepteurs 5-HT1B/1D, dont Maxaltlyo (cf Effets indésirables).
  • Ne pas associer d’autres agonistes 5-HT1B/1D (par exemple le sumatriptan) à Maxaltlyo (cf Interactions).
  • Il est conseillé d’attendre au moins 6 heures après la prise de rizatriptan avant de prendre des médicaments du type de l’ergotamine (par exemple ergotamine, dihydroergotamine ou méthysergide). 24 heures au moins doivent s’écouler après la prise d’un médicament contenant de l’ergotamine avant de prendre du rizatriptan. Bien que des effets vasospastiques additifs n’aient pas été observés lors d’une étude de pharmacologie clinique chez 16 sujets masculins volontaires sains recevant du rizatriptan par voie orale et de l’ergotamine par voie parentérale, de tels effets additifs sont théoriquement possibles (cf Contre-indications).
  • Des syndromes sérotoninergiques (incluant troubles de la conscience, dysautonomie et troubles neuromusculaires) ont été rapportés lors de l’utilisation concomitante d’un traitement par triptans et des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRSs) ou des inhibiteurs de la recapture sérotonine et noradrénaline (IRSNs). Si un traitement associant le rizatriptan et les ISRS/IRSN s’avère nécessaire, une surveillance étroite du patient est conseillée, particulièrement lors de l’instauration du traitement, lors de l’augmentation de doses ou lors de l’ajout d’un autre médicament sérotoninergique (cf Interactions).
  • La fréquence des effets indésirables peut être augmentée par l’association de triptans à des préparations contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
  • Des cas d’angio-oedème (par exemple oedème de la face, de la langue ou du pharynx) peuvent être observés, comme avec les autres triptans, chez les patients traités par rizatriptan. En cas d’oedème de la langue ou du pharynx, le patient doit être mis sous surveillance médicale jusqu’à la disparition des symptômes. Le traitement doit être immédiatement arrêté et remplacé par un produit d’une autre classe thérapeutique.
  • Phénylcétonurie : les patients phénylcétonuriques doivent être informés que la phénylalanine peut être nocive. Maxaltlyo contient de l’aspartam qui contient de la phénylalanine. Chaque lyophilisat oral de 10 mg contient 3,75 mg d’aspartam.
  • La possibilité d’une interaction doit être envisagée lorsque le rizatriptan est administré chez des patients prenant des substrats du CYP2D6 (cf Interactions).
    Céphalée par abus médicamenteux (CAM) :
    L’utilisation prolongée d’un traitement antalgique pour traiter les céphalées peut entraîner une aggravation de celles-ci. Dans ces cas ou en cas de suspicion, un avis médical est nécessaire et le traitement doit être interrompu. Le diagnostic de céphalée par abus médicamenteux (CAM) doit être suspecté chez les patients présentant des céphalées fréquentes ou quotidiennes malgré (ou à cause de) l’utilisation régulière d’un traitement antimigraineux.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    • Ergotamine, dérivés de l’ergot de seigle (y compris le méthysergide), autres agonistes 5-HT1B/1D : en raison d’un effet additif, l’utilisation concomitante d’ergotamine, des dérivés de l’ergot de seigle (y compris le méthysergide), d’autres agonistes 5-HT1B/1D (par exemple sumatriptan, zolmitriptan, naratriptan) augmente le risque de vasoconstriction artérielle coronaire et d’hypertension artérielle. Cette association est contre-indiquée (cf Contre-indications).
    • Inhibiteurs de la monoamine oxydase : le rizatriptan est principalement métabolisé par la monoamine oxydase de sous-type A (MAO-A). Les concentrations plasmatiques de rizatriptan et de son métabolite actif, le N-monodesméthyl, ont été augmentées par l’administration concomitante d’un inhibiteur sélectif réversible de la monoamine oxydase-A. Des effets similaires ou plus importants sont attendus avec des inhibiteurs non sélectifs réversibles (par exemple linézolide) et irréversibles de la MAO. En raison du risque de vasoconstriction artérielle coronaire et d’hypertension artérielle, l’administration de Maxaltlyo à des patients prenant des IMAO est contre-indiquée (cf Contre-indications).
    • Bêtabloquants : les concentrations plasmatiques de rizatriptan peuvent être augmentées par l’administration concomitante de propranolol. Cette augmentation est due le plus probablement à une interaction métabolique de premier passage entre les deux médicaments, car la MAO-A joue un rôle à la fois dans le métabolisme du rizatriptan et du propranolol. Cette interaction entraîne une augmentation moyenne des aires sous la courbe (ASC) et de la Cmax de 70 à 80 %. Chez les patients recevant du propranolol, il faut utiliser une dose de 5 mg de Maxaltlyo (cf Posologie et Mode d’administration).
    • Dans une étude d’interaction médicamenteuse, le nadolol et le métoprolol n’ont pas modifié les concentrations plasmatiques du rizatriptan.
    • Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline et syndrome sérotoninergique : des cas de patients présentant des symptômes compatibles avec un syndrome sérotoninergique (incluant troubles de la conscience, dysautonomie et troubles neuromusculaires) consécutifs à l’association d’inhibiteurs sélectifs de la sérotonine (ISRS) ou d’inhibiteurs de la recapture sérotonine noradrénaline (IRSNs) et des triptans ont été décrits (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Des études in vitro montrent que le rizatriptan inhibe le cytochrome P450 2D6 (CYP2D6). Les données cliniques d’interaction ne sont pas disponibles. La possibilité d’une interaction doit être envisagée lorsque le rizatriptan est administré à des patients prenant des substrats du CYP2D6.

    FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Grossesse :

    La sécurité d’emploi du rizatriptan n’a pas été établie en cas d’utilisation chez la femme enceinte. Les études chez l’animal n’ont pas indiqué d’effets délétères à des niveaux de doses excédant les niveaux de doses thérapeutiques en ce qui concerne le développement de l’embryon ou du foetus, ou pendant la gestation, la mise bas et le développement postnatal.

    Les données des études de reproduction et de développement chez l’animal n’étant pas toujours prédictives de l’effet dans l’espèce humaine, Maxaltlyo ne doit être utilisé pendant la grossesse que s’il est vraiment nécessaire.


    Allaitement :

    Des études chez le rat indiquent qu’une quantité de rizatriptan très importante est excrétée dans le lait. Des diminutions du poids des petits, très faibles et transitoires, avant sevrage ont été observées uniquement à des niveaux d’exposition maternelle nettement supérieurs à l’exposition maximale dans l’espèce humaine. Il n’existe pas de données dans l’espèce humaine.

    Par conséquent, la prudence est de rigueur en cas d’administration du rizatriptan à des femmes qui allaitent. L’exposition du nourrisson doit être minimisée en évitant d’allaiter pendant 24 heures après le traitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    La migraine ou le traitement par Maxaltlyo peut entraîner une somnolence chez certains patients. Des étourdissements ont également été rapportés chez certains patients recevant Maxaltlyo. Les patients doivent, par conséquent, apprécier leur aptitude à réaliser des tâches complexes lors des crises de migraine et après l’administration de Maxaltlyo.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Maxalt (formes comprimé et lyophilisat oral) a été évalué chez plus de 3600 patients au cours d’études cliniques contrôlées dont la durée pouvait atteindre un an. Les effets secondaires les plus fréquents ont été : étourdissements, somnolence, et asthénie/fatigue.
  • Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors des études cliniques et/ou après mise sur le marché :
    Très fréquent : >= 1/10 ; fréquent : >= 1/100, < 1/10 ; peu fréquent : >= 1/1000, < 1/100 ; rare : >= 1/10 000, < 1/1000 ; très rare : < 1/10 000 ; inconnu (ne pouvant pas être estimé à partir des données disponibles).
  • Affections immunologiques :
    • Inconnu : réactions d’hypersensibilité, anaphylaxie/réaction anaphylactoïde.
    Affections psychiatriques :
    • Peu fréquent : désorientation, insomnie, nervosité.
    Affections du système nerveux :
    • Fréquent : étourdissements, somnolence, céphalée, paresthésies, diminution de l’acuité mentale, hypoesthésie, tremblement.
    • Peu fréquent : ataxie, vertige.
    • Rare : dysgueusie/sensation de mauvais goût, syncope, syndrome sérotoninergique.
    • Inconnu : convulsions.
    Affections oculaires :
    • Peu fréquent : vision trouble.
    Affections cardiaques :
    • Fréquent : palpitations, tachycardie.
    • Rare : ischémie myocardique ou infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral. La plupart de ces effets indésirables ont été rapportés chez des patients ayant des facteurs de risque prédictifs d’une maladie coronarienne.
    Affections vasculaires :
    • Fréquent : bouffées de chaleur.
    • Peu fréquent : hypertension artérielle.
    • Inconnu : ischémie vasculaire périphérique.
    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
    • Fréquent : gêne pharyngée, dyspnée.
    • Rare : respiration sibilante.
    Affections gastro-intestinales :
    • Fréquent : nausées, vomissements, sécheresse de la bouche, diarrhée.
    • Rare : dyspepsie, soif.
    Affections cutanées et des tissus sous-cutanés :
    • Fréquent : bouffée vasomotrice, sueurs.
    • Peu fréquent : prurit, urticaire.
    • Rare : angio-oedème (par exemple oedème de la face, de la langue, du pharynx : cf Mises en garde et Précautions d’emploi), rash, épidermolyse nécrosante toxique.
    Affections musculosquelettiques :
    • Fréquent : sensation de pesanteur localisée.
    • Peu fréquent : douleur dans le cou, raideur, oppression localisée, faiblesse musculaire.
    • Rare : douleur de la face.
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    • Fréquent : asthénie, fatigue, douleur abdominale ou thoracique.

    SURDOSAGE

    Le rizatriptan à la dose de 40 mg (administré soit en une prise unique soit en deux prises avec un intervalle de 2 heures entre les prises) a été généralement bien toléré chez plus de 300 patients ; les étourdissements et la somnolence ont été les événements indésirables les plus fréquents ayant une relation de cause à effet avec le médicament.
  • Dans une étude de pharmacologie clinique au cours de laquelle 12 sujets ont reçu du rizatriptan à des doses cumulées de 80 mg (administrées sur une période de 4 heures), 2 sujets ont présenté une syncope et/ou une bradycardie. Un sujet, une femme âgée de 29 ans, a présenté des vomissements, une bradycardie, et des étourdissements ayant commencé 3 heures après avoir reçu 80 mg de rizatriptan au total (administré sur une période de 2 heures). Un bloc auriculoventriculaire du 3e degré, ayant répondu à l’atropine, a été observé une heure après le début des autres symptômes. Le second sujet, un homme âgé de 25 ans, a présenté un étourdissement transitoire, une syncope, une incontinence, et une pause systolique de 5 secondes (au monitoring ECG) immédiatement après une ponction veineuse douloureuse. La ponction veineuse avait été effectuée 2 heures après que le sujet eut reçu un total de 80 mg de rizatriptan (administré sur une période de 4 heures).
  • De plus, d’après la pharmacologie du rizatriptan, une hypertension artérielle ou d’autres symptômes cardiovasculaires plus graves pourraient survenir après surdosage. Une épuration gastro-intestinale (par exemple un lavage gastrique suivi de l’administration de charbon activé) doit être envisagée lorsque l’on suspecte un surdosage à Maxaltlyo. Une surveillance clinique et électrocardiographique doit être poursuivie pendant au moins 12 heures, même si l’on n’observe pas de signes cliniques.
  • Les effets de l’hémodialyse ou de la dialyse péritonéale sur les concentrations sériques de rizatriptan sont inconnus.

  • PHARMACODYNAMIE

    Antimigraineux/agoniste sélectif des récepteurs 5-HT1 (code ATC : N02CC04).

    Mécanisme d’action :
    Le rizatriptan se lie sélectivement avec une grande affinité aux récepteurs 5-HT1B et 5-HT1D et a peu ou pas d’effet ni d’activité pharmacologique sur les récepteurs 5-HT2, 5-HT3, sur les récepteurs alpha-1, alpha-2 ou bêta-adrénergiques, sur les récepteurs D1 et D2 dopaminergiques, histaminergiques H1, muscariniques ou benzodiazépiniques.
    L’activité thérapeutique du rizatriptan sur la migraine peut être attribuée à ses effets agonistes au niveau des récepteurs 5-HT1B et 5-HT1D des vaisseaux sanguins intracrâniens extracérébraux dont on suppose qu’ils se dilatent lors d’une crise de migraine et sur les voies nerveuses sensitives trigéminées les innervant. L’activation de ces récepteurs 5-HT1B et 5-HT1D peut entraîner la constriction des vaisseaux sanguins intracrâniens responsables de la douleur et l’inhibition de la libération de neuropeptides ; cette inhibition entraîne une diminution de l’inflammation dans les tissus sensibles et de la transmission du signal de la douleur au niveau central par la voie trigéminée.
    Effets pharmacodynamiques :
    L’efficacité de Maxaltlyo dans le traitement des crises de migraine a été établie dans deux études multicentriques, randomisées, contrôlées contre placebo dont le plan était similaire à celui des études réalisées avec les comprimés de Maxalt.
    Dans une étude (n = 311), 2 heures après la prise, le pourcentage de patients soulagés dans le groupe de patients traités par Maxaltlyo a été approximativement de 66 % pour le rizatriptan 5 mg et 10 mg, comparé à 47 % dans le groupe de patients sous placebo.
    Dans une étude plus large (n = 547), 2 heures après la prise, le pourcentage de patients soulagés a été de 59 %, dans le groupe de patients traités par Maxaltlyo dosés à 5 mg, et de 74 % dans le groupe de patients traités par Maxaltlyo dosé à 10 mg, comparé à 28 % dans le groupe placebo.
    Maxaltlyo a soulagé également l’incapacité fonctionnelle, les nausées, la photophobie et la phonophobie associées aux crises de migraine.
    Un effet significatif sur le soulagement de la douleur a été observé dès 30 minutes après la prise dans une des deux études cliniques à la dose de 10 mg (cf Pharmacocinétique : Absorption).
    Sur la base d’études réalisées avec le comprimé, le rizatriptan reste efficace dans les crises de migraine survenant pendant la période des règles, c’est-à-dire 3 jours avant ou après le début des règles.
    Maxaltlyo permet aux patients migraineux de traiter leurs crises de migraine sans devoir absorber de boissons. Cela peut permettre aux patients de prendre leur médicament plus tôt, par exemple, lorsqu’ils ne disposent pas de liquides, et leur éviter une aggravation possible des symptômes gastro-intestinaux en prenant des liquides.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    Le rizatriptan est rapidement et complètement absorbé après administration orale. La biodisponibilité moyenne du lyophilisat oral est d’environ 40-45 %, et les concentrations plasmatiques maximales moyennes (Cmax) sont atteintes en 1,6-2,5 heures environ (Tmax). La concentration plasmatique maximale après administration de rizatriptan sous forme de lyophilisat oral est retardée de 30-60 minutes par rapport au comprimé.
    Alimentation : L’effet de l’alimentation sur l’absorption du rizatriptan lyophilisat oral n’a pas été étudié. Pour les comprimés de rizatriptan, le Tmax est retardé d’environ 1 heure quand les comprimés sont administrés après administration de nourriture. Un retard supérieur dans le délai d’absorption est possible quand le lyophilisat oral est administré après les repas.
    Distribution :
    Le rizatriptan est peu lié (14 %) aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution est d’environ 140 litres chez l’homme, et de 110 litres chez la femme.
    Biotransformation :
    Le métabolisme du rizatriptan se fait principalement par désamination oxydative par la monoamine oxydase-A (MAO-A) en un métabolite indole acide acétique, qui n’est pas pharmacologiquement actif. Le N-monodesméthyl-rizatriptan, un métabolite ayant une activité similaire à celle de la molécule mère au niveau des récepteurs 5-HT1B/1D, est formé à un degré mineur mais ne contribue pas significativement à l’activité pharmacodynamique du rizatriptan. Les concentrations plasmatiques de N-monodesméthyl-rizatriptan atteignent 14 % environ de celles de la molécule mère, et le N-monodesméthyl-rizatriptan est éliminé à un taux similaire. D’autres métabolites mineurs incluent le N-oxide, le composé 6-hydroxy, et le conjugué sulfate du métabolite 6-hydroxy. Aucun de ces métabolites mineurs n’est pharmacologiquement actif. Après administration orale de rizatriptan marqué au 14C, le rizatriptan représente environ 17 % de la radioactivité plasmatique circulante.
    Élimination :
    Après administration intraveineuse, l’aire sous la courbe (ASC) augmente proportionnellement chez les hommes et presque proportionnellement chez les femmes avec des doses allant de 10 à 60 µg/kg. Après administration orale, l’ASC augmente presque proportionnellement avec des doses allant de 2,5 mg à 10 mg. La demi-vie plasmatique du rizatriptan chez les hommes et les femmes est en moyenne de 2 à 3 heures. La clairance plasmatique du rizatriptan est en moyenne d’environ 1000 à 1500 ml/min chez l’homme et d’environ 900 à 1100 ml/min chez la femme ; environ 20 à 30 % de celle-ci est une clairance rénale. Après administration d’une dose orale de rizatriptan marqué au 14C, environ 80 % de la radioactivité est excrétée dans les urines, et environ 10 % de la dose est excrétée dans les fèces.
    Ceci indique que les métabolites sont excrétés principalement par les reins.
    Environ 14 % d’une dose orale est excrétée dans les urines sous forme de rizatriptan inchangé, ce qui est cohérent avec un effet de premier passage, alors que 51 % est excrétée sous forme de métabolite indole acide acétique. Pas plus de 1 % est excrétée dans les urines sous forme de métabolite actif N-monodesméthyl.
    Aucune accumulation médicamenteuse ne survient dans le plasma d’un jour sur l’autre si le rizatriptan est administré selon le schéma posologique maximal.
    Caractéristiques des patients :
    Les données suivantes sont basées sur des études avec la formulation orale en comprimé.
    • Patients ayant une crise de migraine : une crise de migraine n’affecte pas la pharmacocinétique du rizatriptan.
    • Sexe : l’ASC du rizatriptan (10 mg par voie orale) a été de 25 % environ plus basse chez les hommes que chez les femmes, la Cmax a été de 11 % plus basse, et le Tmax est survenu environ au même moment. Cette différence pharmacocinétique apparente n’avait pas de signification clinique.
    • Sujets âgés : les concentrations plasmatiques du rizatriptan observées chez les sujets âgés (de 65 à 77 ans) ont été similaires à celles observées chez des adultes jeunes.
    • Insuffisance hépatique (score de Child-Pugh 5-6) : après administration orale chez des patients ayant une insuffisance hépatique due à une cirrhose alcoolique d’intensité légère, les concentrations plasmatiques du rizatriptan ont été similaires à celles observées chez des hommes et des femmes jeunes. Une augmentation significative de l’ASC (50 %) et de la Cmax (25 %) a été observée chez des patients ayant une insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh 7). La pharmacocinétique n’a pas été étudiée chez des patients ayant un score de Child-Pugh > 7 (insuffisance hépatique sévère).
    • Insuffisance rénale : chez des patients ayant une insuffisance rénale (clairance de la créatinine de 10 à 60 ml/min/1,73 m2), l’ASC du rizatriptan n’a pas été significativement différente de celle des sujets sains. Chez des patients hémodialysés (clairance de la créatinine < 10 ml/min/1,73 m2), l’ASC du rizatriptan a été supérieure d’environ 44 % à celle des patients ayant une fonction rénale normale. La concentration plasmatique maximale du rizatriptan chez des patients ayant une insuffisance rénale, quel qu’en soit le degré, a été similaire à celles des sujets sains.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les données précliniques n’indiquent pas de risque chez l’homme d’après les études conventionnelles de toxicité à doses répétées, de génotoxicité, de potentiel carcinogène, de toxicité sur la reproduction et le développement, de pharmacologie, de pharmacocinétique et du métabolisme.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    A conserver à une température ne dépassant pas + 30 °C.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400934794117 (1998, RCP rév 14.12.2010) 2 lyoph.
    3400934794346 (1998, RCP rév 14.12.2010) 6 lyoph.
    3400934794407 (1998, RCP rév 14.12.2010) 12 lyoph.
      
    Prix :9.04 euros (2 lyophilisats).
    26.04 euros (6 lyophilisats).
    48.72 euros (12 lyophilisats).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    Laboratoires MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET
    3, av Hoche. 75114 Paris cdx 08
    Tél : 01 47 54 87 00
    Info médic : Tél : 01 47 54 88 00
    Site web : http://www.msd-france.com

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