urapidil
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p gélule | |
Urapidil (DCI) | 30 mg |
ou | 60 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Chez l’adulte en monothérapie, la posologie préconisée est de 120 mg par jour en 2 prises. Cette posologie doit être adaptée à la réponse thérapeutique sans toutefois dépasser 180 mg par jour en 2 prises. Chez certains malades, la posologie de 60 mg par jour en 2 prises est suffisante.
Coût du traitement journalier : 0,49 à 1,40 euro(s). - Chez le sujet âgé en monothérapie, la posologie préconisée est de 60 mg par jour en 2 prises (la forme dosée à 30 mg est mieux adaptée). En cas d’inefficacité, elle peut être portée à 120 mg par jour en 2 prises.
Mode d’administration :
La prise d’aliments n’affecte pas l’activité thérapeutique.
Il n’a pas été mis en évidence d’effet exagéré de première dose et il n’y a pas eu d’effet rebond lors de l’arrêt brutal du traitement.
Il n’est pas nécessaire de modifier la posologie dans les traitements prolongés du fait de l’absence de tachyphylaxie.
L’association avec d’autres médicaments antihypertenseurs est possible, en particulier les diurétiques et les bêtabloquants.
CONTRE-INDICATIONS |
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- En l’absence de données disponibles, ne pas utiliser chez l’enfant.
- Une surveillance particulière devra être faite chez les patients présentant une insuffisance cardiaque d’origine mécanique, c’est-à-dire : sténose aortique ou mitrale, embolie pulmonaire, ou perturbation de la fonction cardiaque liée à une pathologie péricardique.
- Chez les patients en hypovolémie (diarrhées, vomissements) et/ou déplétés en sodium, les doses initiales seront faibles, puis adaptées à l’évolution clinique et biologique (risque de majoration de l’action antihypertensive de l’urapidil).
- Chez le sujet âgé : cf Posologie et Mode d’administration.
- Chez l’insuffisant rénal, il n’y a pas de précaution à prendre.
- En cas d’atteinte sévère de la fonction hépatique, il est recommandé de diminuer les doses, en particulier pour un traitement de longue durée.
- En cas d’anesthésie générale pour intervention majeure ou lors d’anesthésie pratiquée avec des agents potentiellement hypotenseurs, l’urapidil peut entraîner un certain degré d’hypotension qui devra être corrigé par une expansion volémique.
- En raison de la présence de saccharose, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.
INTERACTIONS |
- Alphabloquants à visée urologique : majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique sévère.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Baclofène : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur si nécessaire.
- Inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (sildénafil, tadalafil, vardénafil) : risque d’hypotension orthostatique, notamment chez le sujet âgé. Débuter le traitement aux posologies minimales recommandées et adapter progressivement les doses si besoin.
A prendre en compte :
- Amifostine : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
- Antidépresseurs imipraminiques : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
- Neuroleptiques : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
- Antihypertenseurs sauf alphabloquants : majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotension orthostatique.
- Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
- Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) et minéralocorticoïdes : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Troubles cardiovasculaires :
Peu fréquent : palpitations, tachycardie. - Très rare : hypotension orthostatique.
- Troubles digestifs :
Fréquent : nausées. - Rare : gastralgies, sécheresse buccale, vomissements, diarrhée.
- Troubles cutanés :
Très rare : réaction cutanée de type allergique telle que prurit, érythème et éruption cutanée. - Modifications des paramètres biologiques :
Très rare : élévation réversible des enzymes hépatiques, thrombopénies. - Trouble de l’état général et réaction au site d’application :
Rare : asthénie. - Troubles du système nerveux central :
Fréquent : vertiges, céphalées. - Troubles psychiatriques :
Rare : troubles du sommeil, agitation. - Troubles génito-urinaires :
Très rare : aggravation d’une incontinence urinaire, miction impérieuse, trouble de l’éjaculation, impuissance ou priapisme. - Troubles de la fonction respiratoire, troubles thoraciques et médiastinaux : congestion nasale.
SURDOSAGE |
- Symptômes :
- Les manifestations cliniques sont de type circulatoire et neurologique :
- Système circulatoire : vertiges, hypotension orthostatique, collapsus.
- Système nerveux central : fatigue, diminution de la vitesse de réaction.
- Système circulatoire : vertiges, hypotension orthostatique, collapsus.
- Conduite à tenir :
- Allonger le patient et instaurer un traitement classique de l’hypotension artérielle (remplissage vasculaire, catécholamines si nécessaire).
PHARMACODYNAMIE |
Antihypertenseur, adrénolytique à action périphérique/alphabloquant (code ATC : C02CA06).
Vasodilatateur agissant par l’intermédiaire du blocage des récepteurs alpha1-adrénergiques périphériques postsynaptiques et par un effet sur la régulation centrale de la pression artérielle et du tonus sympathique par une inhibition des récepteurs alpha1-adrénergiques et une stimulation des récepteurs 5HT1A sérotoninergiques. Chez l’hypertendu, ces effets se traduisent rapidement par une diminution des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus, en position debout, au repos et à l’effort sans augmentation réflexe de la fréquence cardiaque. La baisse de la pression artérielle est secondaire à la réduction des résistances périphériques totales (par exemple au niveau rénal où le débit augmente) sans modification du débit cardiaque.
Lorsqu’il y a augmentation des résistances pulmonaires, pour une même dose d’urapidil, la baisse de ces résistances est supérieure à celle des résistances périphériques totales.
Aucune potentialisation d’un bronchospasme n’a été constatée. Les sécrétions de rénine et d’aldostérone ne sont pas augmentées. Il n’a pas été observé d’effet de première dose, ni de tachyphylaxie, ni de phénomène de rebond.
Au cours des études, l’urapidil n’a pas modifié l’équilibre hydroélectrolytique, le métabolisme des lipides, la tolérance aux hydrates de carbone, les fonctions hépatiques et rénales et/ou les constantes hématologiques.
L’urapidil n’a pas d’effet délétère sur les paramètres lipidiques et certaines études mettent en évidence chez les patients hypertendus et hypercholestérolémiques une tendance à l’abaissement du taux sanguin de cholestérol total et des triglycérides. La signification clinique de ces modifications n’est pas établie.
Chez les patients souffrant d’une maladie pulmonaire avec insuffisance respiratoire chronique (hypoxie et hypercapnie) et hypertension artérielle pulmonaire secondaire, plusieurs études ont montré que l’urapidil avait une action de vasodilatation sur la circulation pulmonaire ; il n’existe aucun effet nocif sur la fonction ventilatoire, la bronchoréactivité et les échanges gazeux.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Après administration par voie orale, le taux sérique maximal est atteint après 4 à 6 heures. La biodisponibilité absolue est de 72 %. La demi-vie d’élimination sérique est de 4,7 heures en moyenne. L’urapidil est métabolisé essentiellement au niveau hépatique en trois métabolites, dont le principal chez l’homme est le dérivé parahydroxylé (M1), qui est inactif.
30 à 50 % de la dose administrée sont éliminés sous forme de métabolites dans les urines ainsi que 10 à 15 % du produit mère inchangé. Le reste est éliminé dans les fèces.
La liaison aux protéines plasmatiques est de 80 %.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 2 ans.
- Pas de précautions particulières de conservation.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400936093393 (1988, RCP rév 12.04.2010) 30 mg. |
3400936093515 (1988, RCP rév 12.04.2010) 60 mg. |
Prix : | 7.28 euros (30 gélules à 30 mg). |
14.01 euros (30 gélules à 60 mg). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
NYCOMED France SAS
13, rue Watt. 75013 Paris
Tél : 01 56 61 48 48. Fax : 01 56 61 48 00
Liste Des Sections Les Plus Importantes :
- pathologies
- Medicaments
- Medicaments injectables
- Traitement D’Urgence
- Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire
- Infirmiers En Urgences
- Fiche Technique Medical
- Techniques De Manipulations En Radiologie Medicale
- Bibliotheque_medicale