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MENINGITEC®


vaccin méningococcique du sérogroupe C oligosidique conjugué (adsorbé)

FORMES et PRÉSENTATIONS

Suspension injectable IM (homogène, blanche, après agitation) :  Seringue préremplie de 0,5 ml, avec aiguille séparée, boîte unitaire.


  • COMPOSITION

     p dose
    Oligoside de Neisseria meningitidis (souche C11) sérogroupe C* 
    10 µg
    Excipients : chlorure de sodium, eau ppi. * Conjugué à la protéine porteuse CRM197 de Corynebacterium diphtheriae (environ 15 µg) et adsorbé sur phosphate d’aluminium (0,125 mg Al3+).

  • INDICATIONS

    Immunisation active des nourrissons à partir de l’âge de 2 mois, des enfants, des adolescents et des adultes, pour la prévention des maladies invasives dues à Neisseria meningitidis du sérogroupe C.
  • L’utilisation de Meningitec doit suivre les recommandations officielles.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :

    Aucune donnée n’est disponible sur l’utilisation de différents vaccins méningococciques du sérogroupe C conjugués pour la primovaccination ou la dose de rappel. Dans la mesure du possible, le même vaccin doit être utilisé pour tout le schéma vaccinal.

    Primovaccination :
    • Nourrissons de moins de 12 mois : deux doses, de 0,5 ml chacune, la première dose n’étant pas administrée avant l’âge de 2 mois et avec un intervalle d’au moins deux mois entre les doses.
    • Enfants de 12 mois et plus, adolescents et adultes : une dose unique de 0,5 ml.
    La date d’administration des doses doit être conforme aux recommandations officielles.
    Doses de rappel :
    Il est recommandé qu’une dose de rappel soit administrée après la primovaccination effectuée chez les nourrissons de moins de 12 mois. La date d’administration de cette dose doit être conforme aux recommandations officielles disponibles.
    Les informations concernant les réponses obtenues après les doses de rappel et celles relatives à la coadministration avec d’autres vaccins pédiatriques sont décrites respectivement en rubriques Pharmacodynamie et Interactions.
    La nécessité de doses de rappel chez les sujets vaccinés par dose unique (c’est-à-dire les sujets âgés de 12 mois ou plus lors de la première immunisation) n’a pas encore été établie (cf Pharmacodynamie).

    Mode d’administration :

    Meningitec s’administre par injection intramusculaire, de préférence dans la face antérolatérale de la cuisse chez les nourrissons et dans la région deltoïdienne chez les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes. Meningitec ne doit pas être injecté dans la région fessière.

    Éviter toute injection dans ou à proximité des nerfs et des vaisseaux sanguins.

    Le vaccin ne doit pas être administré par voie intraveineuse (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). La tolérance et l’immunogénicité lors de l’administration par voie intradermique ou sous-cutanée n’ont pas été évaluées.

    Différents sites d’injection doivent être utilisés si plus d’un vaccin est administré (cf Interactions). Ce vaccin ne doit pas être mélangé avec d’autres vaccins dans la même seringue.


    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients.
    • Hypersensibilité à un vaccin contenant l’anatoxine diphtérique ou la toxine protéique diphtérique non toxique.
    • Hypersensibilité à la suite d’une précédente administration de Meningitec.
    • Comme pour les autres vaccins, l’administration de Meningitec doit être différée chez les personnes souffrant d’une maladie fébrile aiguë sévère.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    • Comme pour tous les vaccins injectables, il est recommandé de toujours disposer d’un traitement médical approprié et d’assurer une surveillance pour le cas rare où surviendrait une réaction anaphylactoïde/anaphylactique suivant l’administration du vaccin (cf Effets indésirables).
    • Comme pour toute injection intramusculaire, le vaccin doit être administré avec prudence aux sujets présentant une thrombocytopénie ou tout autre trouble de la coagulation, ou recevant un traitement anticoagulant.
    • Meningitec ne protège que contre le sérogroupe C de Neisseria meningitidis et peut ne pas prévenir complètement les maladies à méningocoque du sérogroupe C. Il ne protège pas contre les autres sérogroupes de Neisseria meningitidis ni contre d’autres micro-organismes causant une méningite ou une septicémie. En cas de pétéchies et/ou purpura à la suite de la vaccination (cf Effets indésirables), l’étiologie doit être soigneusement recherchée. Les causes infectieuses et non infectieuses doivent être toutes deux envisagées.
    • Bien que des symptômes méningés tels que douleur/raideur de la nuque ou photophobie aient été rapportés, le vaccin ne provoque pas de méningite à méningocoque C. Par conséquent, la vigilance clinique quant à la possibilité d’une méningite coïncidente doit être maintenue.
    • Le risque de maladie à Neisseria meningitidis du sérogroupe C dans une population donnée et les bénéfices perçus d’une vaccination doivent être pris en compte avant l’établissement d’un programme élargi de vaccination.
    • Il n’existe pas de données disponibles sur l’utilisation du vaccin dans le contrôle d’une épidémie.
    • La tolérance et l’immunogénicité n’ont pas été établies chez les nourrissons de moins de deux mois (cf Pharmacodynamie).
    • Il existe des données limitées sur la tolérance et l’immunogénicité du vaccin dans la population adulte et il n’existe pas de données chez les adultes âgés de 65 ans et plus (cf Pharmacodynamie).
    • Des données limitées sont disponibles sur l’utilisation de Meningitec chez les sujets immunodéficients. Chez les personnes ayant une fonction immunitaire altérée (suite à un traitement immunosuppresseur, à une anomalie génétique, à une infection par le virus de l’immunodéficience humaine [VIH], ou d’une autre origine), la réponse immune attendue d’un vaccin méningococcique conjugué du sérogroupe C peut ne pas être obtenue. Les conséquences sur le degré réel de protection contre l’infection sont inconnues, puisqu’il dépend également de la mémoire immunitaire induite par le vaccin. Les sujets présentant un déficit en fractions du complément et les sujets présentant une asplénie fonctionnelle ou anatomique pourraient développer une réponse immunitaire aux vaccins méningococciques du sérogroupe C conjugués ; cependant, le degré de protection qui serait acquis est inconnu.
    • Le risque potentiel d’apnée avec nécessité de surveillance respiratoire pendant 48-72 h doit être soigneusement pris en compte lors de l’administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceux ayant des antécédents d’immaturité respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez ces nourrissons, l’administration ne doit pas être suspendue ou reportée.
    • L’immunisation avec ce vaccin ne doit pas se substituer à la vaccination habituelle contre la diphtérie.
    • Meningitec ne doit en aucun cas être administré par voie intraveineuse.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Meningitec ne doit pas être mélangé avec d’autres vaccins dans la même seringue. Si plus d’un vaccin est administré, ils doivent l’être à des points d’injection distincts.
    L’administration simultanée (mais pour les vaccins injectables, à différents points d’injection) de Meningitec avec les vaccins suivants n’a pas réduit la réponse immunologique à l’un de ces autres antigènes au cours des essais cliniques : vaccin poliomyélitique oral (VPO) ; vaccin poliomyélitique inactivé (VPI) ; vaccin contre l’hépatite B (HBV) ; vaccins diphtérique et tétanique seuls (D ou T), en combinaison (DT ou dT), ou en combinaison avec le vaccin coquelucheux à germes entiers ou acellulaire (DTC ou DTCa) ; vaccin Haemophilus influenzae de type b conjugué (Hib seul ou en combinaison avec d’autres antigènes) ou vaccin combiné rougeole, oreillons, rubéole (ROR).
  • Des modifications mineures des moyennes géométriques des concentrations d’anticorps (MGC) ou des titres d’anticorps (MGT) ont été observées selon les études ; cependant, la pertinence clinique, si elle existe, de ces observations n’est pas établie.
  • Les données à l’appui de l’administration concomitante de Meningitec avec le vaccin coquelucheux acellulaire (DTCa) ou le vaccin poliomyélitique inactivé (VPI) proviennent d’études au cours desquelles les sujets ont reçu soit Meningitec, soit le même vaccin conjugué méningococcique du sérogroupe C que Meningitec combiné avec un vaccin pneumococcique conjugué en développement et d’une étude de l’administration concomitante avec le vaccin pédiatrique combiné Infanrix Hexa (DTCa-HBV-VPI/Hib).
  • Dans diverses études menées avec différents vaccins, l’administration concomitante de vaccins conjugués méningococciques du sérogroupe C avec des combinaisons contenant des composants coquelucheux acellulaires (avec ou sans virus poliomyélitiques inactivés, antigène de surface de l’hépatite B ou Hib conjugués) a montré des moyennes géométriques des titres d’anticorps sériques bactéricides (ASB) plus faibles comparativement aux administrations séparées ou aux coadministrations avec des vaccins coquelucheux à germes entiers. Les proportions de sujets qui atteignent des titres d’ASB d’au moins 1/8 ou 1/128 ne sont pas touchées. Actuellement, les conséquences potentielles de ces observations sur la durée de protection ne sont pas connues.
  • Au cours d’un essai clinique qui comparait les administrations séparée et concomitante de Meningitec (deux doses à 2 et 6 mois et une dose de rappel à approximativement 12 mois) et de Prevenar (vaccin pneumococcique conjugué 7-valent ; trois doses à 2, 3-5, 6 mois et une dose de rappel à approximativement 12 mois), aucun signe d’interférence immunitaire entre les deux vaccins conjugués n’a été observé après la primovaccination ou le rappel.

  • FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Il n’existe aucune donnée clinique sur l’utilisation du vaccin méningococcique de sérogroupe C conjugué chez la femme enceinte. Les études chez l’animal sont insuffisantes pour évaluer les effets sur la grossesse et le développement embryonnaire/foetal, la parturition et le développement postnatal (cf Sécurité préclinique).

    Le risque potentiel dans l’espèce humaine est inconnu. Néanmoins, devant la gravité de la maladie méningococcique de sérogroupe C, la grossesse ne doit pas faire exclure la vaccination quand le risque d’exposition est clairement défini.


    Allaitement :

    Le rapport bénéfice/risque doit aussi être évalué avant de prendre la décision d’immuniser ou non pendant l’allaitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.
  • Certains des effets mentionnés dans la rubrique Effets indésirables, tels que sensation vertigineuse et somnolence, peuvent affecter l’aptitude à conduire des véhicules ou à faire fonctionner des machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Note : Les descriptions suivantes de fréquence ont été définies comme : très fréquent (>= 10 %) ; fréquent (>= 1 % et < 10 %) ; peu fréquent (>= 0,1 % et < 1 %) ; rare (>= 0,01 % et < 0,1 %) ; très rare (< 0,01 %) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
  • Effets indésirables observés lors des études cliniques :
    • Les effets indésirables rapportés dans toutes les classes d’âge sont listés ci-après. Les effets indésirables ont été recueillis le jour de la vaccination et les trois jours suivants.
    • La majorité des réactions étaient spontanément résolutives au cours de la période de suivi.
    • Dans toutes les classes d’âge, des réactions au site d’injection (comprenant rougeur, oedème et sensibilité à la pression/douleur) étaient très fréquentes. Cependant, ces réactions n’étaient habituellement pas cliniquement significatives. Une rougeur ou un oedème d’au moins 3 cm et une sensibilité à la pression gênant les mouvements pendant plus de 48 heures étaient peu fréquents lorsqu’on les a étudiés. Une sensibilité transitoire à la pression au site d’injection a été rapportée chez 70 % des adultes lors des essais cliniques.
    • Une fièvre d’au moins 38 °C était fréquente chez les nourrissons et les enfants en bas âge et très fréquente chez les enfants en âge préscolaire, mais elle ne dépassait habituellement pas 39,1 °C, en particulier dans les groupes plus âgés.
    • Chez les nourrissons et les enfants en bas âge, les pleurs étaient fréquents après la vaccination tandis que somnolence, troubles du sommeil, anorexie, diarrhée et vomissements étaient très fréquents. L’irritabilité était très fréquente chez les nourrissons et les enfants en bas âge et fréquente chez les enfants âgés de 3,5 à 6 ans. Il n’y a pas d’éléments suggérant que ces symptômes étaient liés à Meningitec plutôt qu’aux vaccins administrés concomitamment, en particulier le DTC.
    • Dans les études qui ont évalué les schémas en trois doses (2, 3 et 4 mois ou 2, 4 et 6 mois) chez les nourrissons, les taux d’effets indésirables n’ont pas augmenté avec les doses successives, à l’exception de la fièvre >= 38 °C. Cependant, il faut noter que, dans ces études, les nourrissons recevaient les autres vaccins du calendrier vaccinal concomitamment à Meningitec.
    • Des myalgies étaient fréquentes chez les adultes. Une somnolence était fréquemment rapportée chez les enfants âgés de 3,5 à 6 ans et chez les adultes. Des céphalées étaient fréquentes chez les enfants âgés de 3,5 à 6 ans et très fréquentes chez les adultes.
    • Les effets indésirables rapportés dans toutes les classes d’âge sont listés ci-après :
      • Troubles généraux et réactions au site d’administration :
        Très fréquent : réactions au site d’injection (par exemple rougeur, oedème, douleur/sensibilité à la pression).
      • Fréquent : fièvre >= 38 °C.
    • Les autres réactions rapportées chez les nourrissons (première année de vie) et les jeunes enfants (seconde année de vie) sont listées ci-après :
      • Troubles du métabolisme et de la nutrition :
        Très fréquent : anorexie.
      • Troubles psychiatriques :
        Très fréquent : irritabilité.
      • Fréquent : pleurs.
      • Troubles du système nerveux :
        Très fréquent : somnolence, troubles du sommeil.
      • Troubles gastro-intestinaux :
        Très fréquent : vomissements, diarrhée.
    • Les autres réactions rapportées dans les groupes plus âgés, y compris les adultes (4 à 60 ans), sont :
      • Troubles psychiatriques :
        Fréquent : irritabilité (enfants âgés de 3,5 à 6 ans).
      • Troubles du système nerveux :
        Très fréquent : céphalées (adultes).
      • Fréquent : somnolence, céphalées (enfants âgés de 3,5 à 6 ans).
      • Troubles musculosquelettiques, du tissu conjonctif et des os :
        Fréquent : myalgie (adultes).
    Effets indésirables observés lors de la surveillance après commercialisation (toutes classes d’âge confondues) :
    Ces fréquences sont basées sur les taux de notifications spontanées et ont été calculées à partir du nombre de notifications et du nombre de doses distribuées.
    • Troubles de la circulation sanguine et lymphatique :
      Très rare : lymphadénopathie.
    • Troubles du système immunitaire :
      Très rare : réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris le choc, réactions d’hypersensibilité, y compris bronchospasme, oedème facial et angio-oedème.
    • Troubles du système nerveux :
      Très rare : sensation vertigineuse, syncope, convulsions, y compris convulsions fébriles et convulsions chez des patients avec des antécédents de troubles convulsifs, hypoesthésie, paresthésie et hypotonie (comprenant épisode d’hypotonie-hyporéactivité [HHE]).
    • De très rares cas de crises convulsives ont été rapportés suite à la vaccination par Meningitec ; les patients ont généralement récupéré rapidement. Certaines des crises convulsives rapportées pouvaient être des syncopes. Le taux de crises convulsives rapportées se situait en dessous du taux de référence de l’épilepsie chez les enfants. Chez les nourrissons, les crises convulsives étaient généralement associées à de la fièvre et étaient vraisemblablement des convulsions fébriles.
    • Ont été spontanément rapportés de très rares cas d’épisodes d’hypotonie-hyporéactivité (HHE), état caractérisé par une hypotonie et une diminution de la réactivité associées à une pâleur ou cyanose, au décours de l’administration du vaccin méningococcique du sérogroupe C conjugué. Dans la plupart des cas, le vaccin méningococcique du sérogroupe C conjugué était administré concomitamment à d’autres vaccins, dont la majorité contenait la valence coquelucheuse.
    • Troubles gastro-intestinaux :
      Très rare : vomissements, nausées, douleur abdominale.
    • Troubles de la peau et du tissu sous-cutané :
      Très rare : rash, urticaire, prurit, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson.
    • Troubles musculosquelettiques, du tissu conjonctif et des os :
      Très rare : arthralgie.
    • Troubles rénaux et urinaires :
      La rechute d’un syndrome néphrotique a été rapportée en association avec des vaccins méningococciques du sérogroupe C conjugués.
    Très rarement, des cas de pétéchie et/ou de purpura ont été rapportés suite à l’immunisation (cf aussi Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Apnée chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) : cf aussi Mises en garde et Précautions d’emploi.

    SURDOSAGE

    Des cas de surdosage avec Meningitec ont été rapportés, incluant des cas d’administration d’une dose plus élevée que celle recommandée pour une session de vaccination, des cas où l’intervalle entre l’administration de doses consécutives était inférieur au délai minimal recommandé, et des cas où le nombre de doses totales recommandées a été dépassé. La plupart des sujets étaient asymptomatiques.
    En général, les événements indésirables rapportés suite à un surdosage ont également été rapportés avec les doses unitaires recommandées de Meningitec.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : vaccins anti-méningococciques (code ATC : J07AH07).

    Immunogénicité :
    Aucun essai prospectif d’efficacité n’a été réalisé.
    Le titrage des anticorps sériques bactéricides (ASB) mentionné dans le texte ci-après a utilisé, comme source de complément, du sérum de lapin.
    Primovaccination chez les nourrissons :
    L’injection de deux doses chez le nourrisson a induit un titre d’ASB (utilisant des compléments de lapineaux) >= 1/8 chez 98-99,5 % des nourrissons, comme montré dans le tableau ci-dessous. Un schéma à deux doses chez le nourrisson a induit une réponse anamnestique lors d’une dose de rappel administrée à l’âge de 12 mois.
    Pourcentage des sujets ayant atteint un titre d’ASB >= 1/8 (MGT) :
    Étude avec Meningitec administré à l’âge deAprès la 2e doseAprès la dose de rappel à 12 mois
    2, 3, 4 mois en coadministration avec DTC-Hib et VPO98 %
    (766)
    n = 55
    (non évalué)
    3, 5, 7 mois administré seul99,5 %
    (1591)**
    n = 214
    (non évalué)
    2, 4, 6 mois en coadministration avec DTCa-HBV-VPI/Hib*99,5 % (1034)**
    n = 218
    (non évalué)
    3, 5 mois, administré sous la forme de 9vPnC-MnCC en coadministration avec DTCa-VPI/Hib98,2 %
    (572)
    n = 56
    100 % (1928)
    n = 23 (rappel 9vPnC-MnCC)
    100 % (2623)
    n = 28 (rappel Meningitec + 23vPnPS)
    *  Cf Interactions.
  • **  Mesuré deux mois après la deuxième dose.
  • MnCC = vaccin méningococcique du sérogroupe C conjugué (qui est le composant actif dans Meningitec).
    DTC = vaccin coquelucheux à germes entiers en combinaison avec les vaccins diphtérique et tétanique.
    VPO = vaccin poliomyélitique oral.
    DTCa-VPI/Hib = vaccin coquelucheux acellulaire en combinaison avec les vaccins diphtérique, tétanique, poliomyélitique inactivé et Hib conjugué (protéine porteuse de la toxine tétanique).
    DTCa-HBV-VPI/Hib = comme ci-dessus + un antigène de surface hépatite B recombinant dans une formulation hexavalente.
    9vPnC-MnCC = vaccin pneumococcique conjugué 9 valent en développement (non enregistré) formulé avec le vaccin méningococcique du sérogroupe C conjugué (qui est le composant actif dans Meningitec).
    23vPnPS = vaccin pneumococcique polysaccharidique 23 valent.
    Immunogénicité d’une dose unique en primovaccination chez les enfants en bas âge :
    91 % des 75 enfants âgés de 13 mois ont développé un titre d’ASB >= 1/8 et 89 % de ces 75 enfants avaient un taux d’anticorps quatre fois supérieur à leur titre d’anticorps prévaccinal après avoir reçu une seule dose de Meningitec.
    Immunogénicité d’une dose unique en primovaccination chez les adultes :
    Les 15 adultes de 18 à 60 ans ayant reçu une dose unique de Meningitec ont développé un titre d’ASB >= 1/8 et ont augmenté leur titre d’anticorps d’un facteur quatre.
    Il n’existe aucune donnée chez les adultes âgés de 65 ans et plus.
    Surveillance après commercialisation suivant une campagne de vaccination au Royaume-Uni :
    Dans le programme de vaccination généralisée au Royaume-Uni (utilisant trois vaccins méningococciques de groupe C conjugués en proportions variables) couvrant la période depuis le début de la vaccination fin 1999 jusqu’à mars 2004, les estimations de l’efficacité du vaccin ont démontré la nécessité d’une dose de rappel à la suite de la primovaccination (à 2, 3 et 4 mois) effectuée chez le nourrisson de moins de 12 mois. Au cours de l’année suivant la fin de la primovaccination, l’efficacité du vaccin dans la cohorte de nourrissons a été estimée à 93 % (Intervalle de Confiance 95 % : 67,99). Cependant, plus d’un an après la fin de la primovaccination, une baisse de la protection a été clairement mise en évidence.
    Jusqu’en 2007, pour les cohortes âgées de 1 à 18 ans ayant reçu une seule dose du vaccin méningococcique du groupe C conjugué lors du programme initial de vaccination de rattrapage au Royaume-Uni, les estimations globales d’efficacité sur le terrain variaient de 83 % à 100 %. Les données ne montrent pas de baisse significative de l’efficacité sur le terrain pour ces cohortes lorsque l’on compare les périodes postvaccinales inférieure à un an et supérieure ou égale à un an après la vaccination.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    L’évaluation des propriétés pharmacocinétiques n’est pas requise pour les vaccins.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Des souris femelles ont été immunisées par voie intramusculaire avec deux fois la dose clinique du vaccin méningococcique du sérogroupe C conjugué, soit avant l’accouplement, soit pendant la période de gestation. Une nécropsie macroscopique des viscères a été réalisée sur chaque souris. Toutes les souris ont survécu à la mise bas ou à une césarienne. Aucun signe clinique indésirable n’était présent chez aucune souris et aucun des paramètres évalués ne fut affecté par l’administration du vaccin, ni chez les souris adultes ni chez les foetus.


    INCOMPATIBILITÉS

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    2 ans.

    A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler. Jeter le vaccin en cas de congélation.

    A conserver dans l’emballage extérieur d’origine.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Au cours de la conservation, un dépôt blanc et un surnageant clair peuvent être observés.

    Le vaccin doit être bien agité afin d’obtenir une suspension homogène blanche et inspecté visuellement afin de détecter toute matière particulaire et/ou toute variation d’aspect physique avant l’administration. Si c’est le cas, jeter le vaccin.

    Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400938150100 (2007, RCP rév 13.12.2010).
      
    Prix :24.15 euros (1 seringue).
    Remb Séc soc à 65 % dans les indications :
    • Immunisation active des nourrissons âgés de 12 à 24 mois, pour la prévention des maladies invasives dues à Neisseria meningitidis de sérogroupe C selon un schéma vaccinal à une dose.
    • Immunisation active des enfants, adolescents et adultes jusqu’à 24 ans révolus pour la prévention des maladies invasives dues à Neisseria meningitidis de sérogroupe C selon un schéma vaccinal à une dose durant une période correspondant à la mise en place de la stratégie de vaccination systématique des nourrissons âgés de 12 à 24 mois et en attendant son impact optimal par la création d’une immunité de groupe.
    Collect.


    PFIZER
    23-25, av du Dr-Lannelongue. 75014 Paris
    Tél : 01 58 07 30 00
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