comprimé enrobé
par 1 comprimé
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lévonorgestrel micronisé | 0,03 mg |
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Contraception orale.
- Un comprimé par jour tous les jours sans interruption à heure fixe, de sorte que l’intervalle entre la prise de 2 comprimés soit toujours de 24 heures. L’heure de la prise doit être choisie par la patiente, en évitant de préférence l’heure du coucher qui peut majorer la durée d’un éventuel retard de prise par oubli.
- Le 1er comprimé doit être pris le 1er jour des règles. Le 1er comprimé de la plaquette suivante doit être pris obligatoirement le lendemain du jour où la plaquette précédente a été terminée.* Relais d’un contraceptif progestatif oral
Les femmes déjà traitées auparavant par un contraceptif progestatif faiblement dosé peuvent commencer le traitement n’importe quel jour, sans période d’interruption entre les comprimés.* Relais d’une autre méthode progestative (injection, implant)
Le relais d’un implant se fait le jour du retrait de l’implant, et le relais d’un contraceptif injectable se fait le jour prévu pour la nouvelle injection. Dans tous les cas, il est recommandé d’utiliser une méthode complémentaire de contraception pendant les 48 premières heures de traitement.* Relais d’un contraceptif estroprogestatif oral
De préférence, prendre le 1er comprimé le jour suivant la prise du dernier comprimé actif du traitement précédent.* Après un accouchement
Le traitement peut être débuté avant le retour des règles. Si le traitement est débuté plus tard que le 21e jour après l’accouchement, utiliser une contraception locale complémentaire pendant la 1ère semaine (cf. rubrique Grossesse et allaitement).* Après une interruption de grossesse du premier trimestre
II est recommandé de débuter le traitement immédiatement. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire d’utiliser de méthode contraceptive complémentaire.Oubli d’un comprimé :
En cas d’oubli de plus de 3 heures, il existe un risque de grossesse :
– prendre le comprimé oublié le plus tôt possible ;
– poursuivre le traitement en prenant le comprimé suivant à l’heure habituelle ;
– utiliser simultanément pendant 7 jours une autre méthode contraceptive (préservatif, spermicides…).- En cas d’oubli de moins de 3 heures, prendre le comprimé oublié le plus tôt possible et poursuivre le traitement en prenant le comprimé suivant à l’heure habituelle.
- Après un oubli, un test diagnostique de grossesse devra être réalisé devant un retard, une absence ou une modification des règles.
- La survenue de vomissements après la prise d’un comprimé, peut entraîner une inefficacité transitoire de la méthode et imposer la conduite à tenir préconisée en cas d’oubli de moins de 3 heures.
- Le 1er comprimé doit être pris le 1er jour des règles. Le 1er comprimé de la plaquette suivante doit être pris obligatoirement le lendemain du jour où la plaquette précédente a été terminée.* Relais d’un contraceptif progestatif oral
Absolue(s) :
- Hépatite
- Hépatite, antécédent récent (d’)
- Insuffisance hépatique
- Cancer du sein hormonodépendant chez la femme
- Cancer du sein hormonodépendant, antécédent (de)
- Cancer de l’endomètre
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Tumeur hépatique
- Hémorragie gynécologique d’étiologie inconnue
- Accident thromboembolique veineux
- Intolérance génétique au galactose
- Déficit en lactase
- Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
- Intolérance au fructose
- Sucrase-isomaltase, déficit (en)
- Dystrophie ovarienne
Mode de contraception à éviter en cas de dystrophie ovarienne. - Mastopathie bénigne
Mode de contraception à éviter en cas de mastopathie bénigne. - Mastodynie
Mode de contraception à éviter en cas de mastodynie. - Risque de grossesse extra-utérine
D’après certains auteurs, la prise d’un progestatif à faibles doses à titre contraceptif serait associée à une fréquence plus élevée de grossesse extra-utérine. - Salpingite, antécédent
La prudence est conseillée chez les femmes présentant des antécédents de salpingite. - Antécédent de grossesse extra-utérine
La prudence est conseillée chez les femmes présentant des antécédents de grossesse extra-utérine. - Risque présumé de cancer du col utérin
Les données disponibles concernant les contraceptifs progestatifs oraux et une éventuelle association à une augmentation du risque de tumeur intraépithéliale du col ou de cancer du col invasif sont insuffisants pour évaluer ce risque. - Porphyrie
Chez les femmes présentant une porphyrie, la possibilité d’exacerbation de cette pathologie sous contraceptifs progestatifs doit faire évaluer attentivement le rapport bénéfice/risque d’une prescription de ce médicament. - Risque de perturbations de paramètres biologiques
Les contraceptifs progestatifs oraux peuvent diminuer les concentrations sériques de certaines protéines porteuses, telles que la globuline liant les hormones sexuelles (SHBG) et la globuline liant la thyroxine (TBG). - Surveillance clinique avant et pendant le traitement
II est nécessaire d’effectuer un recueil des antécédents personnels et familiaux, un bilan clinique initial et une surveillance périodique en cours de traitement. - Surveillance gynécologique avant et pendant le traitement
II est nécessaire d’effectuer un recueil des antécédents personnels et familiaux, un bilan clinique initial et une surveillance périodique en cours de traitement avec, plus particulièrement, examen des seins et de l’utérus, et frottis vaginaux. - Risque d’accident thromboembolique
Des cas isolés d’accidents thromboemboliques artériels ou veineux ont été rapportés alors que des contraceptifs progestatifs étaient utilisés. La possibilité de thrombose doit donc être pris en considération. - Diabète
Sous contraceptifs oraux progestatifs, les études n’ont pas montré de modification des besoins en insuline chez les patientes diabétiques. Les symptômes évoquant un déséquilibre glycémique devront toutefois être surveillées. - Risque d’aménorrhée
En cas d’aménorrhée prolongée (2 cycles ou plus), il faut éliminer toute suspicion de grossesse. Si le diagnostic de grossesse est établi, la prise des comprimés doit être suspendue immédiatement. - Si le traitement n’a pas été pris selon les recommandations et qu’il n’y a pas de saignements de privation ou bien que les saignements de privationne surviennent pas au cours de 2 cycles consécutifs, on devra vérifier que la patiente n’est pas enceinte.
- Antécédent de cholestase récurrente de la grossesse
En cas d’antécédents d’ictères cholestatiques de la grossesse ou de prurit gravidique,l’administration de microval peut entraîner une recidive de l’ictère ou du prurit : dans ce cas l’administration doit être suspendue. - Ictère chronique idiopathique
Lorsqu’il existe un ictère chronique héréditaire (maladies de Dubin-Johnson ou de Rotor), l’ictère peut être accentué par le médicament. - Insuffisance hépatique
Les femmes présentant une altération de la fonction hépatique doivent être étroitement surveillées lors de l’utilisation de contraceptifs progestatifs oraux. - Risque de métrorragie
Des saignements intermenstruels ou irréguliers peuvent survenir chez les patientes sous contraceptifs progestatifs oraux. - Risque sur la fertilité
A l’arrêt des contraceptifs progestatifs oraux, aucun retard significatif n’a été observé pour le retour à une ovulation et une fertilité normale. - Information du patient
Les patients doivent être informées que les contraceptifs progestatifs ne protègent pas contre les infections HIV au autres MST. - Traitement ne dispensant pas des précautions à prendre contre les MST
Les patients doivent être informées que les contraceptifs progestatifs ne protègent pas contre les infections HIV au autres MST. - Interaction phytothérapique : millepertuis
– Niveau de gravité :
Contre-indication
– Nature du risque :
Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal, en raison de l’effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d’efficacité voire d’annulation de l’effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d’une grossesse).
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d’écarter, à ce jour, un risque malformatif (urogénital ou autre) des estroprogestatifs administrés en début de grossesse alors que celle-ci n’est pas connue.
- Les risques portant sur la différenciation sexuelle du foetus (en particulier féminin), risques décrits avec d’anciens progestatifs très androgénomimétiques, n’ont pas lieu d’être extrapolés aux progestatifs récents nettement moins voire pas du tout androgénomimétiques (comme celui qui est utilisé dans cette spécialité).
Allaitement :
- Le lévonorgestrel passé en faible quantité dans le lait maternel. Cependant MICROVAL peut être utilisée en cas d’allaitement.
- Aménorrhée
- Irrégularité menstruelle
- Métrorragie
- Spotting
- Trouble menstruel
- Mastodynie
- Volume mammaire (augmentation)
- Grossesse extra-utérine
- Kyste ovarien
- Métabolisme glucidique (perturbation)
- Trouble de l’appétit
- Trouble de l’humeur
- Dépression
- Libido (diminution)
- Céphalée
- Vertige
- Nervosité
- Accident thromboembolique (Cas isolés)
- Douleur abdominale
- Nausée
- Vomissement
- Diarrhée
- Acné
- Alopécie
- Hirsutisme
- Chloasma
- Coloration de la peau
- Eruption cutanée
- Urticaire
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Classement ATC :
G03AD01 / LEVONORGESTREL
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Classement Vidal :
Contraception : progestatif (microdosés en continu : voie orale)
Liste I
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CIP : 3220067 (MICROVAL cp enr : Plq/28).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %
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CIP : 3220073 (MICROVAL cp enr : 3Plq/28).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %
Codepharma
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