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MIRTAZAPINE RANBAXY 15 mg cp orodispers






comprimé orodispersible
par 1 cp orodispersible
mirtazapine15 mg
Excipients : cellulose microcristalline, mannitol, magnésium carbonate lourd, hyprolose faiblement substituée, crospovidone, silice colloïdale anhydre, méthionine, gomme guar, aspartam, orange arôme, ( maltodextrine ), gomme arabique, triacétine ), magnésium stéarate.

Episodes dépressifs majeurs.


Posologie
– Adultes
La dose efficace journalière est habituellement comprise entre 15 et 45 mg ; la dose de départ est de 15 ou 30 mg.
  • En général, les effets de la mirtazapine commencent à apparaître après 1 à 2 semaines de traitement. Un traitement à posologie adaptée devrait en théorie conduire à une réponse positive en 2 à 4 semaines. Si la réponse est insuffisante, la posologie pourra être augmentée jusqu’à la dose maximale. Si aucune réponse n’est constatée au cours des 2 à 4 semaines suivantes, le traitement devra être arrêté.
  • – Patients âgés
    La dose recommandée est la même que chez l’adulte. Toute augmentation de posologie chez le sujet âgé impose une surveillance particulière pour obtenir une réponse clinique satisfaisante et sans danger.
  • – Enfants et adolescents de moins de 18 ans
    MIRTAZAPINE est déconseillé chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • – Insuffisance rénale
    La clairance de la mirtazapine peut être diminuée chez les patients atteints d’une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine < 40 ml/min). Ceci est à prendre en compte lorsque MIRTAZAPINE est prescrit à cette catégorie de patients (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • – Insuffisance hépatique
    La clairance de la mirtazapine peut être diminuée chez les patients atteints d’insuffisance hépatique. Ceci doit être pris en compte lorsque MIRTAZAPINE est prescrit à cette catégorie de patients, en particulier chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, qui n’ont pas fait l’objet d’études spécifiques (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • La demi-vie d’élimination de la mirtazapine étant de 20 à 40 heures, MIRTAZAPINE peut être administré en une prise quotidienne unique. Il doit être pris de préférence en une prise unique le soir au coucher. MIRTAZAPINE peut également être administré en deux prises (une le matin et une au coucher, la dose la plus importante devant être prise au coucher).
  • Les comprimés doivent être pris par voie orale, avec du liquide, et être avalés sans être mâchés.
  • Les patients présentant une dépression doivent être traités pendant une période suffisante d’au moins 6 mois pour assurer la disparition complète des symptômes.
  • Il est recommandé d’arrêter le traitement par la mirtazapine progressivement afin d’éviter les symptômes de sevrage (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Phénylcétonurie
    • Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)

    • Sujet de moins de 18 ans
      Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans
      L’utilisation de MIRTAZAPINE est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.
    • Risque suicidaire
      Suicides/idées suicidaires ou aggravation clinique :
      La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
    • Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
    • Au vu du risque suicidaire, notamment en début de traitement, seulement un nombre limité de comprimés orodispersibles de MIRTAZAPINE devra être donné au patient.
    • Patient à tendance suicidaire
      Suicides/idées suicidaires ou aggravation clinique :
      La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
    • Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
    • Au vu du risque suicidaire, notamment en début de traitement, seulement un nombre limité de comprimés orodispersibles de MIRTAZAPINE devra être donné au patient.
    • Risque d’agranulocytose
      Des cas d’aplasie médullaire, en général granulocytopénie ou agranulocytose, ont été rapportés au cours d’un traitement par la mirtazapine. De rares cas d’agranulocytose réversible ont été rapportés au cours d’études cliniques avec la mirtazapine. Depuis la commercialisation de la mirtazapine, de très rares cas d’agranulocytose ont été rapportés, le plus souvent réversibles, mais parfois d’évolution fatale. Les cas ayant entraîné le décès concernaient principalement des patients âgés de plus de 65 ans. Le médecin doit être attentif à l’apparition de symptômes tels que fièvre, maux de gorge, stomatite ou autres signes d’infection ; si de tels symptômes survenaient, le traitement sera arrêté et une numération-formule sanguine sera effectuée.
    • Risque d’ictère
      En cas d’ictère, le traitement sera arrêté.
    • Epilepsie
      Une adaptation posologique soigneuse ainsi qu’une surveillance étroite et régulière sont nécessaires chez les patients présentant une épilepsie ou un syndrome cérébral organique : bien que l’expérience clinique montre que les crises épileptiques sont rares au cours d’un traitement par la mirtazapine, MIRTAZAPINE doit être, comme les autres antidépresseurs, introduit avec prudence chez les patients présentant des antécédents de convulsions. Le traitement devra être arrêté chez tout patient développant des crises épileptiques, ou présentant une augmentation de la fréquence des crises.
    • Antécédent d’épilepsie
      Une adaptation posologique soigneuse ainsi qu’une surveillance étroite et régulière sont nécessaires chez les patients présentant une épilepsie ou un syndrome cérébral organique : bien que l’expérience clinique montre que les crises épileptiques sont rares au cours d’un traitement par la mirtazapine, MIRTAZAPINE doit être, comme les autres antidépresseurs, introduit avec prudence chez les patients présentant des antécédents de convulsions. Le traitement devra être arrêté chez tout patient développant des crises épileptiques, ou présentant une augmentation de la fréquence des crises.
    • Syndrome cérébral organique
      Une adaptation posologique soigneuse ainsi qu’une surveillance étroite et régulière sont nécessaires chez les patients présentant une épilepsie ou un syndrome cérébral organique : bien que l’expérience clinique montre que les crises épileptiques sont rares au cours d’un traitement par la mirtazapine, MIRTAZAPINE doit être, comme les autres antidépresseurs, introduit avec prudence chez les patients présentant des antécédents de convulsions. Le traitement devra être arrêté chez tout patient développant des crises épileptiques, ou présentant une augmentation de la fréquence des crises.
    • Insuffisance hépatique
      Une adaptation posologique soigneuse ainsi qu’une surveillance étroite et régulière sont nécessaires chez les patients présentant une insuffisance hépatique: après administration d’une dose orale unique de 15 mg de mirtazapine, la clairance de la mirtazapine a diminué d’environ 35 % chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, comparativement aux sujets dont la fonction hépatique était normale. La concentration plasmatique moyenne de mirtazapine a augmenté d’environ 55 %.
    • Insuffisance rénale
      Une adaptation posologique soigneuse ainsi qu’une surveillance étroite et régulière sont nécessaires chez les patients présentant une insuffisance rénale: après administration d’une dose orale unique de 15 mg de mirtazapine chez des patients atteints d’insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine < 40 ml/min) et sévère (clairance de la créatinine <= 10 ml/min), la clairance de la mirtazapine a diminué respectivement d’environ 30 % et 50 %, comparativement aux sujets sains. Les concentrations plasmatiques moyennes de mirtazapine ont respectivement augmenté d’environ 55 % et 115 %. Aucune différence significative n’est apparue entre les patients atteints d’insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine < 80 ml/min) et le groupe témoin.
    • Maladie cardiovasculaire
      Une adaptation posologique soigneuse ainsi qu’une surveillance étroite et régulière sont nécessaires chez les patients présentant une pathologie cardiaque, comme des troubles de la conduction, une angine de poitrine ou un infarctus du myocarde récent : les précautions habituelles doivent être prises et les traitements concomitants administrés avec prudence.
    • Trouble de la conduction cardiaque
      Une adaptation posologique soigneuse ainsi qu’une surveillance étroite et régulière sont nécessaires chez les patients présentant une pathologie cardiaque, comme des troubles de la conduction, une angine de poitrine ou un infarctus du myocarde récent : les précautions habituelles doivent être prises et les traitements concomitants administrés avec prudence.
    • Angor
      Une adaptation posologique soigneuse ainsi qu’une surveillance étroite et régulière sont nécessaires chez les patients présentant une pathologie cardiaque, comme des troubles de la conduction, une angine de poitrine ou un infarctus du myocarde récent : les précautions habituelles doivent être prises et les traitements concomitants administrés avec prudence.
    • Infarctus du myocarde
      Une adaptation posologique soigneuse ainsi qu’une surveillance étroite et régulière sont nécessaires chez les patients présentant une pathologie cardiaque, comme des troubles de la conduction, une angine de poitrine ou un infarctus du myocarde récent : les précautions habituelles doivent être prises et les traitements concomitants administrés avec prudence.
    • Hypotension artérielle
      Une adaptation posologique soigneuse ainsi qu’une surveillance étroite et régulière sont nécessaires chez les patients présentant une pression artérielle basse.
    • Diabète
      Une adaptation posologique soigneuse ainsi qu’une surveillance étroite et régulière sont nécessaires chez les patients présentant un diabète : chez les patients diabétiques, les antidépresseurs peuvent altérer l’équilibre glycémique. Une adaptation de la posologie d’insuline et/ou d’hypoglycémiant oral peut s’avérer nécessaire et une surveillance étroite est recommandée.
    • Schizophrénie
      Une aggravation des symptômes psychotiques peut s’observer en cas d’administration d’antidépresseurs aux patients atteints de schizophrénie ou d’autres psychotiques ; les pensées paranoïdes peuvent être majorées.
    • Psychose
      Une aggravation des symptômes psychotiques peut s’observer en cas d’administration d’antidépresseurs aux patients atteints de schizophrénie ou d’autres psychotiques ; les pensées paranoïdes peuvent être majorées.
    • Trouble bipolaire
      En cas de traitement de la phase dépressive d’un trouble bipolaire, un passage à une phase maniaque est possible. Les patients ayant des antécédents de manie/hypomanie doivent être étroitement surveillés. La mirtazapine doit être arrêtée chez tout patient entrant dans une phase maniaque.
    • Trouble bipolaire, antécédent (de)
      En cas de traitement de la phase dépressive d’un trouble bipolaire, un passage à une phase maniaque est possible. Les patients ayant des antécédents de manie/hypomanie doivent être étroitement surveillés. La mirtazapine doit être arrêtée chez tout patient entrant dans une phase maniaque.
    • Risque de syndrome de sevrage
      Bien que la mirtazapine n’entraîne pas de dépendance, l’expérience depuis la commercialisation montre que l’arrêt brutal d’un traitement prolongé peut parfois entraîner des symptômes de sevrage. La plupart des réactions de sevrage sont modérées et spontanément réversibles. Parmi les divers symptômes de sevrage rapportés, les plus fréquents sont : sensations vertigineuses, agitation, anxiété, céphalées et nausées. Bien que ces symptômes aient été rapportés comme étant des symptômes de sevrage, il est à noter qu’ils peuvent être dus à la pathologie sous-jacente. Il est recommandé d’arrêter progressivement le traitement par la mirtazapine.
    • Hypertrophie bénigne de la prostate
      Des précautions doivent être prises chez les patients présentant des troubles de la miction tels qu’une hypertrophie prostatique et chez les patients présentant un glaucome aigu à angle fermé ou une augmentation de la pression intraoculaire (bien qu’il y ait peu de risque avec MIRTAZAPINE du fait de sa très faible activité anticholinergique).
    • Pression intraoculaire élevée
      Des précautions doivent être prises chez les patients présentant des troubles de la miction tels qu’une hypertrophie prostatique et chez les patients présentant un glaucome aigu à angle fermé ou une augmentation de la pression intraoculaire (bien qu’il y ait peu de risque avec MIRTAZAPINE du fait de sa très faible activité anticholinergique).
    • Glaucome à angle fermé
      Des précautions doivent être prises chez les patients présentant des troubles de la miction tels qu’une hypertrophie prostatique et chez les patients présentant un glaucome aigu à angle fermé ou une augmentation de la pression intraoculaire (bien qu’il y ait peu de risque avec MIRTAZAPINE du fait de sa très faible activité anticholinergique).
    • Risque d’akathisie
      Akathisie/agitation psychomotrice : L’utilisation d’antidépresseurs a été associée avec le développement d’une akathisie, caractérisée par une agitation jugée désagréable ou pénible et un besoin de bouger souvent accompagné d’une incapacité à rester assis ou debout sans bouger. Ces symptômes apparaissent le plus souvent au cours des premières semaines de traitement. Une augmentation de dose peut être préjudiciable chez les patients développant ces symptômes.
    • Risque d’hyponatrémie
      Une hyponatrémie, probablement due à une sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH), a été très rarement rapportée avec la mirtazapine. Des précautions doivent être prises chez les patients à risque comme les sujets âgés ou les patients déjà traités par des médicaments connus pour provoquer une hyponatrémie.
    • Sujet âgé
      Les sujets âgés sont souvent plus sensibles, en particulier en ce qui concerne les effets indésirables des antidépresseurs. Au cours des études cliniques avec la mirtazapine, les effets indésirables n’ont pas été rapportés plus fréquemment chez les sujets âgés que dans les autres groupes d’âge.
    • Une hyponatrémie, probablement due à une sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH), a été très rarement rapportée avec la mirtazapine. Des précautions doivent être prises chez les patients à risque comme les sujets âgés ou les patients déjà traités par des médicaments connus pour provoquer une hyponatrémie.
    • Risque de syndrome sérotoninergique
      Interaction avec des substances à activité sérotoninergique : un syndrome sérotoninergique peut survenir lorsque des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont administrés en association avec d’autres médicaments sérotoninergiques (voir rubrique 4.5). Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent être à type de : hyperthermie, rigidité, myoclonies, instabilité du système nerveux autonome, avec possibilité de fluctuations rapides des constantes vitales, modifications de l’état mental incluant confusion, irritabilité et agitation extrême allant jusqu’au délire et au coma. D’après l’expérience depuis commercialisation, la survenue d’un syndrome sérotoninergique est très rare chez les patients traités par la mirtazapine seule (cf Effets secondaires).
    • Ne pas absorber d’alcool pendant le traitement
      La mirtazapine peut augmenter les effets dépresseurs du SNC de l’alcool. Il faut donc conseiller aux
      patients d’éviter la prise de boissons alcoolisées pendant le traitement par mirtazapine.
    • Interaction alimentaire : alcool
      La mirtazapine peut augmenter les effets dépresseurs du SNC de l’alcool. Il faut donc conseiller aux
      patients d’éviter la prise de boissons alcoolisées pendant le traitement par mirtazapine.
    • Surveillance de l’état psychique pendant le traitement
      La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
    • Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
    • Au vu du risque suicidaire, notamment en début de traitement, seulement un nombre limité de comprimés orodispersibles de MIRTAZAPINE devra être donné au patient.
    • Antécédent de convulsions
      Une adaptation posologique soigneuse ainsi qu’une surveillance étroite et régulière sont nécessaires chez les patients présentant une épilepsie ou un syndrome cérébral organique : bien que l’expérience clinique montre que les crises épileptiques sont rares au cours d’un traitement par la mirtazapine, MIRTAZAPINE doit être, comme les autres antidépresseurs, introduit avec prudence chez les patients présentant des antécédents de convulsions. Le traitement devra être arrêté chez tout patient développant des crises épileptiques, ou présentant une augmentation de la fréquence des crises
    • Surveillance de l’état psychique en début de traitement
      La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
    • Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
    • Au vu du risque suicidaire, notamment en début de traitement, seulement un nombre limité de comprimés orodispersibles de MIRTAZAPINE devra être donné au patient.
    • Risque d’aplasie médullaire
      Des cas d’aplasie médullaire, en général granulocytopénie ou agranulocytose, ont été rapportés au cours d’un traitement par la mirtazapine. De rares cas d’agranulocytose réversible ont été rapportés au cours d’études cliniques avec la mirtazapine. Depuis la commercialisation de la mirtazapine, de très rares cas d’agranulocytose ont été rapportés, le plus souvent réversibles, mais parfois d’évolution fatale. Les cas ayant entraîné le décès concernaient principalement des patients âgés de plus de 65 ans. Le médecin doit être attentif à l’apparition de symptômes tels que fièvre, maux de gorge, stomatite ou autres signes d’infection ; si de tels symptômes survenaient, le traitement sera arrêté et une numération-formule sanguine sera effectuée.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Les données limitées concernant l’utilisation de la mirtazapine chez la femme enceinte ne montrent pas d’augmentation du risque de malformations congénitales. Des études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène cliniquement significatif, cependant une toxicité sur le développement a été observée (cf Sécutité préclinique). MIRTAZAPINE ne sera prescrit qu’avec prudence chez la femme enceinte. Si MIRTAZAPINE est utilisé jusqu’à la naissance ou peu avant, une surveillance post-natale du nouveau-né est recommandée afin de rechercher de possibles réactions de sevrage.

     Allaitement :

    Les études chez l’animal et des données limitées chez l’homme ont montré que la mirtazapine n’était excrétée dans le lait maternel qu’en très faibles quantités. La décision de poursuivre ou non l’allaitement ou le traitement par MIRTAZAPINE doit être prise en tenant compte, d’une part du bénéfice de l’allaitement maternel pour l’enfant, et d’autre part du bénéfice du traitement par MIRTAZAPINE pour la mère.

    MIRTAZAPINE a une influence mineure ou modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. MIRTAZAPINE peut altérer la concentration et la vigilance (en particulier en début de traitement). Les patients devront, le cas échéant, systématiquement éviter d’effectuer des tâches potentiellement dangereuses qui nécessitent de la vigilance et une bonne concentration, comme conduire un véhicule motorisé ou utiliser une machine.

    • Poids (augmentation) (Très fréquent)
    • Aplasie médullaire
    • Granulopénie
    • Agranulocytose
    • Anémie aplastique
    • Thrombopénie
    • Eosinophilie
    • Somnolence (Très fréquent)
    • Sédation (Très fréquent)
    • Céphalée (Très fréquent)
    • Léthargie (Fréquent)
    • Sensation de vertige (Fréquent)
    • Tremblement (Fréquent)
    • Paresthésie (Peu fréquent)
    • Syndrome des jambes sans repos (Peu fréquent)
    • Syncope (Peu fréquent)
    • Myoclonie (Rare)
    • Convulsions
    • Syndrome sérotoninergique
    • Hyposialie (Très fréquent)
    • Nausée (Fréquent)
    • Diarrhée (Fréquent)
    • Vomissement (Fréquent)
    • Hypoesthésie (Peu fréquent)
    • Oedème buccal
    • Exanthème (Fréquent)
    • Douleur articulaire (Fréquent)
    • Douleur musculaire (Fréquent)
    • Douleur rachidienne (Fréquent)
    • Appétit (augmentation) (Très fréquent)
    • Hyponatrémie
    • Hypotension orthostatique (Rare)
    • Hypotension artérielle (Peu fréquent)
    • Oedème périphérique (Fréquent)
    • Fatigue (Fréquent)
    • Transaminases (augmentation) (Rare)
    • Trouble onirique (Fréquent)
    • Confusion mentale (Fréquent)
    • Anxiété (Fréquent)
    • Anxiété (réactivation) (Fréquent)
    • Insomnie (Fréquent)
    • Cauchemar (Peu fréquent)
    • Accès maniaque (Peu fréquent)
    • Agitation (Peu fréquent)
    • Hallucination (Peu fréquent)
    • Akathisie (Peu fréquent)
    • Hyperkinésie (Peu fréquent)
    • Idée suicidaire
    • Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH)

    • Classement ATC : 
          N06AX11 / MIRTAZAPINE
    • Classement Vidal : 
          Antidépresseur non imipraminique, non IMAO Psychiatrie

    Liste I
    • CIP : 3902223 (MIRTAZAPINE RANBAXY 15 mg cp orodispers : Plq/30).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités


    Ranbaxy Pharmacie Generiques


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