solution à diluer pour perfusion
par 1 ml
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mitoxantrone chlorhydrate | |
Exprimé en mitoxantrone | 2 mg |
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– Cancer du sein : la mitoxantrone est indiquée dans le cancer du sein métastatique.
- Utilisée seule, elle permet d’obtenir un taux de réponse de 40 % chez les patientes non antérieurement traitées, et de 20 % chez les patientes antérieurement traitées par différentes chimiothérapies.
- L’association d’autres agents anticancéreux à la mitoxantrone permet d’augmenter le taux et l’importance de ces réponses.
- – Leucémies aiguës myéloïdes : utilisée seule, la mitoxantrone permet d’obtenir un taux de réponse complète de 30 à 50 % chez des patients en rechute.
- L’association à d’autres produits anticancéreux tels que la cytosine arabinoside permet d’augmenter le taux de réponse.
- – Lymphomes non hodgkiniens : en monochimiothérapie, elle permet d’obtenir un taux de réponse de 30 à 40 % dans le lymphome en rechute ou résistant aux thérapeutiques antérieures. L’association à d’autres produits anticancéreux permet d’augmenter ce taux de réponse. Cette efficacité a été notée dans toutes les formes histologiques de lymphomes non hodgkiniens (malignité réduite, moyenne ou élevée).
- – Traitement palliatif (diminution de la douleur, augmentation de la qualité de vie) du cancer avancé de la prostate hormonorésistant, en association avec de faibles doses de corticostéroïdes par voie orale.
- Utilisée seule, elle permet d’obtenir un taux de réponse de 40 % chez les patientes non antérieurement traitées, et de 20 % chez les patientes antérieurement traitées par différentes chimiothérapies.
- 1) Cancer du sein et lymphomes non hodgkiniens :
– De 12 à 14 mg/m2 de surface corporelle, en administration intraveineuse unique tous les 21 à 28 jours. La dose initiale pourra être répétée en cas de récupération hématologique (leucocytes et plaquettes) convenable avant l’administration ultérieure.- – Une dose initiale plus faible est recommandée chez les patients en mauvais état général ou présentant un risque médullaire en raison de traitements antérieurs, ou lorsque la mitoxantrone est prescrite en association avec d’autres produits myélosuppressifs.
- – Les modifications de la posologie et l’espacement des cycles pourront être envisagés en fonction du degré et de la durée de la myélodépression.
- – Il n’apparaît pas nécessaire d’envisager une diminution de la posologie en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, bien que l’élimination par voie biliaire soit préférentielle.
- 2) Leucémies aiguës myéloïdes :
– En monochimiothérapie, la dose efficace est de 10 à 12 mg/m2/jour pendant 5 jours, en administration intraveineuse (10 à 15 minutes) .- – En polychimiothérapie, la mitoxantrone a été utilisée à la posologie de 10 à 12 mg/m2 pendant 3 à 5 jours en association avec de la cytarabine en perfusion continue à la posologie de 100 mg/m2/j pendant 5 à 7 jours. Des myélodépressions sévères sont constantes.
- 3) Traitement palliatif du cancer avancé de la prostate hormonorésistant :
– La posologie recommandée est de 12 mg/m2 (perfusion intraveineuse courte) tous les 21 jours, en association avec de faibles doses de corticostéroïdes par voie orale. La dose cumulée de mitoxantrone ne devra pas dépasser 120 mg/m2.Mode d’administration :
La solution sera diluée dans au moins 50 ml de solution de chlorure de sodium à 0,9% ou de glucose à 5 %.- Cette solution sera introduite lentement dans la tubulure d’une perfusion en cours (solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou de glucose à 5 %) en 3 à 5 minutes au minimum. La solution est stable pendant 48 heures au moins.
- En cas d’injection hors de la veine, la perfusion sera interrompue immédiatement et replacée ailleurs. Les propriétés non vésicantes de Mitoxantrone réduisent la possibilité de réaction locale sévère après extravasation.
- La mitoxantrone ne doit jamais être administrée par voie sous-cutanée, intramusculaire, intra-artérielle ou intrathécale.
- Attention, l’administration par voie intrathécale peut être fatale.Modalités de manipulation :
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l’environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d’un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L’élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.- Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 No 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
- – Une dose initiale plus faible est recommandée chez les patients en mauvais état général ou présentant un risque médullaire en raison de traitements antérieurs, ou lorsque la mitoxantrone est prescrite en association avec d’autres produits myélosuppressifs.
Absolue(s) :
- Vaccination amarile
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Hypersensibilité aux anthracyclines
- Grossesse
- Allaitement
- Injection par voie intrathécale
- Respecter l’indication officielle
En l’absence de données d’efficacité suffisantes dans le traitement adjuvant du cancer du sein, et compte tenu du risque leucémogène élevé, la mitoxantrone ne doit pas être administrée dans cette indication. - Administrer par perfusion IV lente
La mitoxantrone doit être lentement administrée par perfusion intraveineuse à écoulement libre. Elle ne doit jamais être administrée par voie sous-cutanée, intramusculaire, intra-artérielle ou intrathécale. En cas d’extravasation en cours d’administration, les tissus environnants peuvent être sévèrement atteints. - Information du patient
Les patients doivent être informés de la possibilité de coloration bleu-vert des urines durant les 24 heures qui suivent l’administration de mitoxantrone. Une coloration bleutée de la sclérotique peut également survenir. - Recommandations relatives à la manipulation de médicaments cytotoxiques
La mitoxantrone doit être administrée sous le contrôle d’un médecin qualifié dans l’administration d’agents de chimiothérapie cytotoxiques. - La mitoxantrone doit être lentement administrée par perfusion intraveineuse à écoulement libre. Elle ne doit jamais être administrée par voie sous-cutanée, intramusculaire, intra-artérielle ou intrathécale. En cas d’extravasation en cours d’administration, les tissus environnants peuvent être sévèrement atteints. (cf Posologie et Effets indésirables).
- L’administration de la mitoxantrone par voie intrathécale est contre-indiquée en raison du risque de neurotoxicité centrale ou périphérique (attaques pouvant conduire au coma, séquelles neurologiques sévères, paralysies avec troubles intestinaux et vésicaux) parfois irréversible.
- A l’exception du traitement des leucémies aiguës myéloïdes, la mitoxantrone ne doit généralement pas être administrée aux patients ayant une numération basale de polynucléaires neutrophiles inférieure à 1500 cellules/ mm3.
- Risque d’aplasie médullaire
La mitoxantrone produisant une myélodépression devra être utilisée avec précaution chez les patients en mauvais état général, ou présentant une hypoplasie médullaire. Le laboratoire et les ressources médicales appropriées doivent être disponibles pour une surveillance hématologique et biochimique ainsi que la mise en oeuvre des traitements adjuvants, dont des antibiotiques. Du sang et des produits sanguins doivent être disponibles pour aider les patients pendant la période prévue d’hypoplasie médullaire et de myélodépression sévère. Une attention particulière doit être portée afin de s’assurer de la récupération hématologique complète avant le traitement de consolidation (si celui-ci est utilisé) et les patients doivent être étroitement surveillés pendant cette phase. Quelle que soit la dose de mitoxantrone administrée, celle-ci peut induire une myélodépression. - Risque de cardiopathie
L’utilisation de mitoxantrone a été associée à une cardiotoxicité ; ce risque augmente avec la dose cumulée et les facteurs favorisants (administrations antérieures d’anthracyclines, radiothérapies médiastinales, cardiopathies sous-jacentes). - Des doses cumulatives de 160 mg/m2 chez des patients sans facteurs de risque, et de 120 mg/m2 chez des patients présentant des facteurs de risque, peuvent être utilisées.
- Risque de coloration de l’urine
Les patients doivent être informés de la possibilité de coloration bleu-vert des urines durant les 24 heures qui suivent l’administration de mitoxantrone. - Risque de coloration de la sclérotique
Une coloration bleutée de la sclérotique peut également survenir. - Risque de leucémie
– Certaines leucémies secondaires aux agents anticancéreux (cf Effets indésirables) peuvent être curables à condition d’une prise en charge précoce et adaptée. En conséquence, tout patient traité par la mitoxantrone doit faire l’objet d’une surveillance hématologique. - – Comme avec d’autres agents anticancéreux altérant l’ADN, des syndromes myélodysplasiques et des leucémies aiguës myéloïdes ont été observés après traitement combiné incluant la mitoxantrone.
- Avec les inhibiteurs de la topo-isomérase II, il a été rapporté une incidence plus élevée qu’attendue de leucémies secondaires se présentant comme des leucémies de novo LAM2, LAM3, LAM4. De telles formes peuvent présenter une courte période de latence (de 1 à 3 ans). Ces formes, accessibles à un traitement curateur, nécessitent un diagnostic précoce et un traitement adapté à visée curative (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Risque de myélodysplasie
Comme avec d’autres agents anticancéreux altérant l’ADN, des syndromes myélodysplasiques et des leucémies aiguës myéloïdes ont été observés après traitement combiné incluant la mitoxantrone. - Surveillance de la formule sanguine avant et pendant le traitement
– Certaines leucémies secondaires aux agents anticancéreux (cf Effets indésirables) peuvent être curables à condition d’une prise en charge précoce et adaptée. En conséquence, tout patient traité par la mitoxantrone doit faire l’objet d’une surveillance hématologique. - – Une numération formule sanguine complète, comprenant les plaquettes, doit être effectuée avant chaque cure de mitoxantrone et lors de l’apparition de signes ou symptômes d’infection.
- Surveillance de la fonction hépatique avant la mise en route du traitement
Un bilan hépatique doit être réalisé avant l’initiation du traitement par mitoxantrone. - Surveillance de la formule sanguine avant chaque cure
Une numération formule sanguine complète, comprenant les plaquettes, doit être effectuée avant chaque cure de mitoxantrone et lors de l’apparition de signes ou symptômes d’infection. - Surveillance de la fraction d’éjection ventriculaire gauche avant et pendant le traitement
Une évaluation de la fraction d’éjection ventriculaire gauche (par échocardiogramme ou par méthode isotopique (MUGA)) est recommandée avant la première administration de mitoxantrone. Des évaluations ultérieures de la fraction d’éjection ventriculaire gauche sont recommandées en cas d’apparition de signes ou symptômes d’insuffisance cardiaque congestive ainsi qu’avant chaque nouvelle administration chez des patients qui ont reçu une dose cumulée supérieure à 100 mg/m2. - En cas d’altération nette de la fonction ventriculaire gauche (anomalies électrocardiographiques ou diminution de la fraction d’éjection ventriculaire gauche) pouvant préluder à l’installation d’une insuffisance cardiaque, la poursuite de l’utilisation de mitoxantrone est contre-indiquée.
- Surveillance par un test de grossesse avant la mise en route du traitement
Les femmes en âge de procréer doivent effectuer un test de grossesse avant chaque administration du traitement, dont les résultats doivent être connus avant celle-ci. - Traitement à administrer en service spécialisé
La mitoxantrone doit être administrée sous le contrôle d’un médecin qualifié dans l’administration d’agents de chimiothérapie cytotoxiques. - Cancer de la prostate
A l’exception du traitement des leucémies aiguës myéloïdes, la mitoxantrone ne doit généralement pas être administrée aux patients ayant une numération basale de polynucléaires neutrophiles inférieure à 1500 cellules/mm3. - Cancer du sein métastasé
A l’exception du traitement des leucémies aiguës myéloïdes, la mitoxantrone ne doit généralement pas être administrée aux patients ayant une numération basale de polynucléaires neutrophiles inférieure à 1500 cellules/mm3. - Cardiopathie
– L’utilisation de mitoxantrone a été associée à une cardiotoxicité ; ce risque augmente avec la dose cumulée et les facteurs favorisants (administrations antérieures d’anthracyclines, radiothérapies médiastinales, cardiopathies sous-jacentes). - Des doses cumulatives de 160 mg/m2 chez des patients sans facteurs de risque, et de 120 mg/m2 chez des patients présentant des facteurs de risque, peuvent être utilisées.
- – Une surveillance cardiaque sera pratiquée en cours de traitement chez les patients pour lesquels il existe une atteinte cardiaque ou un risque d’ordre cardiologique.
- Femme susceptible d’être enceinte
Les femmes en âge de procréer doivent être informées d’éviter une grossesse. Les femmes en âge de procréer doivent effectuer un test de grossesse avant chaque administration du traitement, dont les résultats doivent être connus avant celle-ci. Si ce médicament est administré en cours de la grossesse ou si la patiente débute une grossesse au cours du traitement, la patiente doit être informée du risque potentiel sur le foetus, (cf Grossesse/Allaitement). - Infection
Une numération formule sanguine complète, comprenant les plaquettes, doit être effectuée avant chaque cure de mitoxantrone et lors de l’apparition de signes ou symptômes d’infection. - Insuffisance hépatique
Une augmentation de la demi-vie d’élimination de la mitoxantrone a été observée chez des patients présentant une altération de la fonction hépatique. Une surveillance clinique et biologique des patients avec perturbation du bilan hépatique est recommandée. - Insuffisance médullaire
La mitoxantrone produisant une myélodépression devra être utilisée avec précaution chez les patients en mauvais état général, ou présentant une hypoplasie médullaire. Le laboratoire et les ressources médicales appropriées doivent être disponibles pour une surveillance hématologique et biochimique ainsi que la mise en oeuvre des traitements adjuvants, dont des antibiotiques. Du sang et des produits sanguins doivent être disponibles pour aider les patients pendant la période prévue d’hypoplasie médullaire et de myélodépression sévère. Une attention particulière doit être portée afin de s’assurer de la récupération hématologique complète avant le traitement de consolidation (si celui-ci est utilisé) et les patients doivent être étroitement surveillés pendant cette phase. Quelle que soit la dose de mitoxantrone administrée, celle-ci peut induire une myélodépression. - Insuffisance ventriculaire gauche
En cas d’altération nette de la fonction ventriculaire gauche (anomalies électrocardiographiques ou diminution de la fraction d’éjection ventriculaire gauche) pouvant préluder à l’installation d’une insuffisance cardiaque, la poursuite de l’utilisation de mitoxantrone est contre-indiquée. - Lymphome
A l’exception du traitement des leucémies aiguës myéloïdes, la mitoxantrone ne doit généralement pas être administrée aux patients ayant une numération basale de polynucléaires neutrophiles inférieure à 1500 cellules/mm3. - Patient traité à posologie élevée
– L’utilisation de mitoxantrone a été associée à une cardiotoxicité ; ce risque augmente avec la dose cumulée et les facteurs favorisants (administrations antérieures d’anthracyclines, radiothérapies médiastinales, cardiopathies sous-jacentes). - Des doses cumulatives de 160 mg/m2 chez des patients sans facteurs de risque, et de 120 mg/m2 chez des patients présentant des facteurs de risque, peuvent être utilisées.
- – Une surveillance cardiaque sera pratiquée en cours de traitement chez les patients ayant reçu une dose cumulée de mitoxantrone dépassant 160 mg/m2.
- Radiothérapie médiastinale, antécédent
– L’utilisation de mitoxantrone a été associée à une cardiotoxicité ; ce risque augmente avec la dose cumulée et les facteurs favorisants (administrations antérieures d’anthracyclines, radiothérapies médiastinales, cardiopathies sous-jacentes). - Des doses cumulatives de 160 mg/m2 chez des patients sans facteurs de risque, et de 120 mg/m2 chez des patients présentant des facteurs de risque, peuvent être utilisées.
- – Une surveillance cardiaque sera pratiquée en cours de traitement chez les patients ayant reçu antérieurement une radiothérapie médiastinale.
- Altération de l’état général
La mitoxantrone produisant une myélodépression devra être utilisée avec précaution chez les patients en mauvais état général, ou présentant une hypoplasie médullaire. Le laboratoire et les ressources médicales appropriées doivent être disponibles pour une surveillance hématologique et biochimique ainsi que la mise en oeuvre des traitements adjuvants, dont des antibiotiques. Du sang et des produits sanguins doivent être disponibles pour aider les patients pendant la période prévue d’hypoplasie médullaire et de myélodépression sévère. Une attention particulière doit être portée afin de s’assurer de la récupération hématologique complète avant le traitement de consolidation (si celui-ci est utilisé) et les patients doivent être étroitement surveillés pendant cette phase. Quelle que soit la dose de mitoxantrone administrée, celle-ci peut induire une myélodépression. - Surveillance de l’électrocardiogramme avant et pendant le traitement
En cas d’altération nette de la fonction ventriculaire gauche (anomalies électrocardiographiques ou diminution de la fraction d’éjection ventriculaire gauche) pouvant préluder à l’installation d’une insuffisance cardiaque, la poursuite de l’utilisation de mitoxantrone est contre-indiquée. - Antécédent de traitement par anthracycline
– L’utilisation de mitoxantrone a été associée à une cardiotoxicité ; ce risque augmente avec la dose cumulée et les facteurs favorisants (administrations antérieures d’anthracyclines, radiothérapies médiastinales, cardiopathies sous-jacentes). - Des doses cumulatives de 160 mg/m2 chez des patients sans facteurs de risque, et de 120 mg/m2 chez des patients présentant des facteurs de risque, peuvent être utilisées.
- – Une surveillance cardiaque sera pratiquée en cours de traitement chez les patients ayant reçu antérieurement des anthracyclines ou d’autres drogues cardiotoxiques.
- Chimiothérapie cardiotoxique, antécédent
Une surveillance cardiaque sera pratiquée en cours de traitement chez les patients ayant reçu antérieurement des anthracyclines, ou d’autres drogues cardiotoxiques ou une radiothérapie médiastinale. - Respecter les conditions d’utilisation du médicament
Il est recommandé de ne pas mélanger dans la même perfusion ce médicament à d’autres médicaments, notamment à l’héparine. - Sujet sous régime hyposodé ou désodé
Ce médicament contient 0,1431 mmol soit 3,29 mg de sodium par ml de solution à diluer pour perfusion : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé, strict. - Compatibilité avec certains solvants
La solution sera diluée dans au moins 50 ml de solution de chlorure de sodium à 0,9% ou de glucose à 5 %. - Incompatibilité avec certains médicaments
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments que ceus mentionnés dans la rubrique posologie.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Grossesse contre-indiquée, la preuve de l’innocuité de la mitoxantrone n’ayant pas été établie chez la femme enceinte. Les études de reproduction chez le rat et le lapin n’ont pas mis en évidence de modification de la fertilité ni d’effet tératogène.
Allaitement :
- Contre-indiqué.
- Leucopénie
- Neutropénie
- Infection
- Thrombopénie
- Hémorragie
- Insuffisance médullaire
- Myélodysplasie
- Leucémie aiguë myéloblastique
- Nausée
- Vomissement
- Mucite (Fréquent)
- Stomatite (Fréquent)
- Diarrhée (Occasionnel)
- Anorexie (Occasionnel)
- Hémorragie gastro-intestinale (Occasionnel)
- Alopécie
- Cardiopathie
- Bradycardie sinusale (Rare)
- Infarctus du myocarde
- Arythmie
- Sensation de brûlure au point d’injection
- Ongle (modification)
- Eruption cutanée (Rare)
- Douleur au point d’injection
- Couleur de l’urine (modification)
- Coloration de la sclérotique
- Nécrose tissulaire post-extravasation
- Coloration de la peau
- Créatininémie (augmentation) (Rare)
- Urémie (augmentation) (Rare)
- Transaminases (augmentation) (Rare)
- Bilan hépatique (anomalie)
- Dyspnée
- Fatigue
- Paresthésie
- Fièvre
- Hépatite
- Aménorrhée
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Classement ATC :
L01DB07 / MITOXANTRONE
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Classement Vidal :
Antinéoplasique : inhibiteur des topo-isomérases II Cancérologie
Liste I
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CIP : 5744142 (MITOXANTRONE EBEWE 2 mg/ml sol diluer p perf : Fl/5ml).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
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CIP : 5744159 (MITOXANTRONE EBEWE 2 mg/ml sol diluer p perf : Fl/10ml).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
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CIP : 5744165 (MITOXANTRONE EBEWE 2 mg/ml sol diluer p perf : Fl/12,5ml).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
Sandoz
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