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MOEX®

moexipril

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé sécable à 15 mg ou à 7,5 mg :  Boîtes de 30, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Moexipril (DCI) chlorhydrate 
    15 mg
    ou7,5 mg
    Excipients (communs) : lactose monohydraté, oxyde de magnésium léger, gélatine, crospovidone, stéarate de magnésium, hypromellose, hyprolose, macrogol 6000, dioxyde de titane, oxyde de fer rouge.

  • INDICATIONS

    Hypertension artérielle.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    En l’absence de déplétion hydrosodée préalable ou d’insuffisance rénale :
    La posologie initiale est de 7,5 mg par jour. La dose d’entretien recommandée est également de 7,5 mg par jour. En fonction de la réponse au traitement, la posologie doit être adaptée, en respectant un palier de 3 à 4 semaines ; elle pourra être augmentée à 15 mg par jour, voire à 30 mg par jour, qui est la posologie maximale.
    Coût du traitement journalier : 0,52 à 1,04 euro(s) (cp 15 mg) ; 0,44 à 1,78 euro(s) (cp 7,5 mg).
    Si la monothérapie par le chlorhydrate de moexipril ne permet pas de contrôler l’hypertension artérielle, un diurétique non hyperkaliémiant peut être associé.
    Hypertension artérielle préalablement traitée par diurétiques :
    • Soit arrêter le diurétique 3 jours auparavant pour le réintroduire par la suite si nécessaire.
    • Soit administrer la dose initiale de 7,5 mg et l’ajuster en fonction de la réponse tensionnelle obtenue.
    Sujet âgé (cf Mises en garde et Précautions d’emploi) :
    Instaurer le traitement par une posologie de 7,5 mg/jour, adaptée éventuellement à la fonction rénale du patient, préalablement appréciée dans le cas où celle-ci ne serait pas normale pour l’âge.
    La valeur de la clairance de la créatinine (Clcr), calculée à partir de la créatininémie ajustée sur l’âge, le poids et le sexe selon la formule de Cockcroft*, par exemple, reflète correctement l’état de la fonction rénale chez le sujet âgé :
    *  Clcr = [ (140 – âge) × poids ] / [ 0,814 × créatininémie ]
    (avec l’âge exprimé en années, le poids en kg, la créatininémie en µmol/l).
    Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.
    Hypertension rénovasculaire :
    Il est recommandé de débuter le traitement à la posologie de 3,75 mg/jour, pour l’ajuster par la suite à la réponse tensionnelle du patient. La créatininémie et la kaliémie seront contrôlées afin de détecter l’apparition d’une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle (cf Mises en garde et Précautions d’emploi : Insuffisance rénale).
    Insuffisance rénale :
    La prescription du chlorhydrate de moexipril est adaptée au degré de cette insuffisance. Si la clairance de la créatinine est > 40 ml/min, il n’est pas nécessaire de modifier la posologie. Si la clairance de la créatinine est comprise entre 10 et 40 ml/min, en l’absence de données, l’utilisation du chlorhydrate de moexipril est déconseillée.
    Hypertendu hémodialysé :
    En l’absence de données, l’utilisation du chlorhydrate de moexipril est déconseillée chez l’insuffisant rénal dialysé.

    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Hypersensibilité au moexipril ou à l’un des excipients.
    • Antécédent d’angio-oedème (oedème de Quincke) lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion.
    • 2e et 3e trimestres de la grossesse (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Grossesse et Allaitement).
    • Patients présentant une intolérance au lactose, en raison de la présence de lactose.
    Relatives :
    • Diurétiques hyperkaliémiants, sels de potassium, estramustine et lithium (cf Interactions).
    • Sténose bilatérale de l’artère rénale ou sur rein fonctionnellement unique.
    • Hyperkaliémie.
    • Grossesse (1er trimestre).
    • Allaitement.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    Grossesse :
    Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement IEC soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (cf Contre-indications, Grossesse et Allaitement).
    Risque de neutropénie/agranulocytose sur terrain immunodéprimé :
    Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés à doses élevées ou chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
    Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
    Angio-oedème (oedème de Quincke) :
    Un angio-oedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, Moex inclus. Dans de tels cas, Moex doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
    L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1 000 (0,3 à 0,5 ml) doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués. La prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients (cf Contre-indications).
    Les patients ayant un antécédent d’oedème de Quincke non lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedème de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion.
    Précautions d’emploi :
    Toux :
    Une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion s’avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.
    Enfant :
    L’efficacité et la tolérance du chlorhydrate de moexipril n’ont pas été établies.
    Risque d’hypotension artérielle et/ou d’insuffisance rénale (en cas d’insuffisance cardiaque, de déplétion hydrosodée, etc.) :
    Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance fonctionnelle parfois aiguë. Dans tous les cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie et Mode d’administration).
    Sujet âgé :
    La fonction rénale et la kaliémie sont appréciées avant le début du traitement (cf Posologie et Mode d’administration). La dose de départ est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d’éviter toute hypotension de survenue brutale.
    Insuffisance rénale :
    En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine comprise entre 40 et 10 ml/min), l’administration de Moex est déconseillée en l’absence de données. Dans l’insuffisance rénale légère à modérée, aucune adaptation posologique n’est nécessaire. Chez ces malades et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine (cf Posologie et Mode d’administration).
    Sujet ayant une athérosclérose connue :
    Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie.
    Hypertension rénovasculaire :
    Le traitement de l’hypertension artérielle rénovasculaire est la revascularisation.
    Néanmoins, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent être utiles aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l’attente de l’intervention correctrice ou lorsque cette intervention n’est pas possible. Le traitement doit alors être institué avec une dose faible, et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l’arrêt du traitement.
    Autres populations à risque :
    Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV) ou chez les patients diabétiques insulinodépendants (tendance spontanée à l’hyperkaliémie), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.
    Ne pas interrompre un traitement par bêtabloquant chez un hypertendu atteint d’insuffisance coronarienne : l’IEC sera ajouté au bêtabloquant.
    Anémie :
    Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant, mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
    Cette baisse est modérée et survient dans un délai de 1 à 6 mois, puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
    Intervention chirurgicale :
    En cas d’anesthésie pour intervention majeure, ou d’anesthésie pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent provoquer une hypotension qui sera corrigée par une expansion volémique.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Déconseillées :
    • Diurétiques hyperkaliémiants (spironolactone, triamtérène, seuls ou associés) à l’exception du cas du traitement de l’insuffisance cardiaque (traitée par l’association IEC à faibles doses + diurétique hypokaliémiant à faibles doses), potassium (sels de) : hyperkaliémie (potentiellement létale), surtout lors d’une insuffisance rénale (addition des effets hyper-kaliémiants). Ne pas associer d’hyperkaliémiants à un inhibiteur de l’enzyme de conversion, sauf en cas d’hypokaliémie.
    • Lithium : augmentation de la lithiémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium). Si l’usage d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion est indispensable, surveillance stricte de la lithiémie et adaptation de la posologie.
    • Estramustine : risque de majoration des effets indésirables à type d’oedème angioneurotique (angio-oedème).

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Antidiabétiques : insulines, sulfamides hypoglycémiants (décrit pour le captopril, l’énalapril) : l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l’effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline).
    • Renforcer l’autosurveillance glycémique.
    • Baclofène : majoration de l’effet antihypertenseur.
    • Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur, si nécessaire.
    • Diurétiques hypokaliémiants : risque d’hypotension artérielle brutale et/ou d’insuffisance rénale aiguë lors de l’instauration du traitement par un inhibiteur de l’enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
    • Dans l’hypertension artérielle, lorsqu’un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée (en particulier chez les patients récemment traités par diurétiques, en cas de régime hyposodé, chez les hémodialysés), il faut :
      • soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l’inhibiteur de l’enzyme de conversion et réintroduire un diurétique hypokaliémiant, si nécessaire, ultérieurement ;
      • soit administrer des doses initiales réduites d’inhibiteur de l’enzyme de conversion et augmenter progressivement la posologie.
      Dans l’insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d’inhibiteur de l’enzyme de conversion, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
    • Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l’inhibiteur de l’enzyme de conversion.
    • Diurétiques hyperkaliémiants, seuls ou associés (amiloride, canrénoate de potassium, spironolactone, triamtérène) dans le cas du traitement de l’insuffisance cardiaque (traitée par l’association IEC à faibles doses + diurétique hypokaliémiant à faibles doses).
    • Risque d’hyperkaliémie, potentiellement létale, en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association.
    • Utiliser des doses faibles d’IEC et de diurétique épargneur de potassium. Vérifier l’absence d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale préalables. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (2 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par semaine ensuite).
    • AINS, salicylés à fortes doses (>= 3 g/jour) : insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté par diminution de la filtration glomérulaire par inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.

    A prendre en compte :
    • Amifostine : majoration de l’effet antihypertenseur.
    • Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majorés (effet additif).
    • Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d’Addison : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    L’utilisation d’IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2e et 3e trimestres de la grossesse (cf Contre-indications, Mises en garde et Précautions d’emploi).


    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformation congénitale ne peut être exclue. A moins que le traitement IEC soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

    L’exposition aux IEC au cours des 2e et 3e trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligoamnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie), cf aussi Sécurité préclinique. En cas d’exposition à partir du 2e trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (cf Contre-indications, Mises en garde et Précautions d’emploi).


    Allaitement :

    Il n’existe pas de données concernant le passage dans le lait maternel. En conséquence, l’administration de ce médicament est déconseillée chez la femme qui allaite.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Au plan clinique :
    • Céphalées, sensations vertigineuses, lipothymies.
    • Hypotension, orthostatique ou non (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    • Prurit, rash, photosensibilisation ou autres manifestations cutanées.
    • Gastralgies, anorexies, nausées, douleurs abdominales, dysgueusie éventuellement accompagnée de troubles de l’odorat.
    • Une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme.
    • Exceptionnellement : angio-oedème (oedème de Quincke), cf Mises en garde et Précautions d’emploi.
    Au plan biologique :
    • Augmentation modérée de l’urée et de la créatinine plasmatique, réversible à l’arrêt du traitement. Cette augmentation est plus fréquemment rencontrée en cas de sténose des artères rénales, d’hypertension artérielle traitée par diurétiques, d’insuffisance rénale.
    • En cas de néphropathie glomérulaire, l’administration d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut occasionner une protéinurie.
    • Hyperkaliémie, habituellement transitoire.
    • Une anémie a été rapportée avec des inhibiteurs de l’enzyme de conversion, sur des terrains particuliers (transplantés rénaux, hémodialysés) : cf Mises en garde et Précautions d’emploi.

    SURDOSAGE

    L’événement le plus probable, en cas de surdosage, est l’hypotension.
  • Si une hypotension importante se produit, elle peut être combattue par la mise du patient en décubitus, tête basse, et au besoin par une perfusion IV de solution isotonique de chlorure de sodium ou par tout autre moyen d’expansion volémique.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteur de l’enzyme de conversion (C09AA13 : système cardiovasculaire).

    Mécanisme de l’action pharmacologique :
    Moex est un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) de l’angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice, mais également stimulant de la sécrétion d’aldostérone par le cortex surrénalien.
    Il en résulte :
    • Une diminution de la sécrétion d’aldostérone.
    • Une élévation de l’activité rénine plasmatique, l’aldostérone n’exerçant plus de rétrocontrôle négatif.
    • Une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s’accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.
    L’action antihypertensive de Moex se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.
    Moex agit par l’intermédiaire de son métabolite actif, le moexiprilate, les autres métabolites étant inactifs.
    Caractéristiques de l’activité antihypertensive :
    Moex est actif à tous les stades de l’hypertension artérielle : légère, modérée ou sévère. On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique en décubitus et en orthostatisme.
    L’arrêt du traitement ne s’accompagne pas d’un rebond de l’hypertension artérielle.
    En cas de nécessité, l’adjonction d’un diurétique thiazidique (ou apparenté) entraîne une synergie de type additif. L’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion et d’un thiazidique diminue en outre le risque d’hypokaliémie induite par le diurétique seul.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Par voie orale, le moexipril est rapidement absorbé et désestérifié en son métabolite actif, le moexiprilate, qui est un inhibiteur spécifique de l’enzyme de conversion de l’angiotensine.

    La quantité de moexiprilate formée n’est pas modifiée par la prise d’aliments.

    Les paramètres pharmacocinétiques du moexipril et du moexiprilate sont comparables, aussi bien après administration aiguë qu’après administration chronique, et semblent dose-dépendants.

    Le moexipril et le moexiprilate sont liés de façon modérée aux protéines plasmatiques, essentiellement à l’albumine. Aussi, l’administration simultanée d’autres substances médicamenteuses n’interférera pas de façon cliniquement significative sur la liaison du moexipril et du moexiprilate aux protéines plasmatiques. Les métabolites du moexipril et du moexiprilate sont des dérivés de la dicétopipérazine. Le moexipril est éliminé par voie urinaire, le moexiprilate est éliminé à la fois dans l’urine et dans les fèces.

    Le profil pharmacocinétique du moexipril et du moexiprilate autorisent l’administration du produit chez des patients atteints d’insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine > 40 ml/min) dans les mêmes conditions que chez les patients à fonction rénale normale. En cas d’atteinte sévère de la fonction rénale, on ne dispose pas de données.

    Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique, la pharmacocinétique du moexipril et du moexiprilate est modifiée significativement par rapport à une population de sujets sains, mais l’absence de modification de la biodisponibilité totale et l’absence d’accumulation du produit ne justifient pas d’adaptation posologique chez les patients cirrhotiques.

    Aucune interaction médicamenteuse pharmacocinétique n’a été mise en évidence avec les produits suivants : hydrochlorothiazide, cimétidine, warfarine et nifédipine.

    Il existe un passage des inhibiteurs de l’enzyme de conversion dans le placenta.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    5 ans.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400934148835 (1996, RCP rév 03.12.2008) 15 mg.
    3400934148774 (1996, RCP rév 27.05.2010) 7,5 mg.
      
    Prix :15.60 euros (30 comprimés à 15 mg).
    13.35 euros (30 comprimés à 7,5 mg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    UCB Pharma SA
    420, rue d’Estienne-d’Orves. 92700 Colombes
    Tél : 01 47 29 44 35
    Pharmacovigilance : Tél : 01 47 29 45 40
    Info médic : Tél : 01 47 29 45 55

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