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MULTIHANCE® flacons

gadobénate de diméglumine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution injectable IV à 0,5 mmol/ml (aqueuse, limpide, incolore) :  Flacons de 5 ml, de 10 ml, de 15 ml et de 20 ml.


  • COMPOSITION

     p flacon
     de 5 mlde 10 mlde 15 mlde 20 ml
    Acide gadobénique (DCI) sel de diméglumine 
    2,645 g5,29 g7,93 g10,58 g
    (soit en acide gadobénique : 334 mg/ml [0,5 M] ; et en méglumine : 195 mg/ml)
    Excipient : eau pour préparations injectables.
  • Osmolalité à 37 °C : 1,97 Osmol/kg.

    Viscosité à 37 °C : 5,3 mPa.s.


    INDICATIONS

    Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
  • Produit de contraste paramagnétique utilisé dans l’imagerie par résonance magnétique (IRM), indiqué dans :
    • IRM du foie pour la détection des lésions hépatiques lorsqu’un cancer hépatique secondaire ou primitif (carcinome hépatocellulaire) est suspecté ou connu.
    • IRM du cerveau et de la moelle épinière où il améliore la détection des lésions et apporte des informations diagnostiques supplémentaires comparativement à une IRM sans produit de contraste.
    • Angiographie par résonance magnétique (ARM) où il améliore l’exactitude diagnostique pour la détection de la maladie vasculaire sténo-occlusive cliniquement significative lorsqu’une pathologie vasculaire des artères abdominales ou périphériques est suspectée ou connue.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    IRM du foie :
    La dose recommandée chez l’adulte est de 0,05 mmol/kg de poids corporel, soit 0,1 ml/kg de la solution 0,5 M.
    IRM du système nerveux central :
    La dose recommandée chez l’adulte est de 0,1 mmol/kg de poids corporel, soit 0,2 ml/kg de la solution 0,5 M.
    ARM :
    La dose recommandée chez l’adulte est de 0,1 mmol/kg de poids corporel, soit 0,2 ml/kg de la solution 0,5 M.
    Multihance doit être introduit dans la seringue immédiatement avant l’injection et ne doit pas être dilué. Tout reliquat éventuel doit être jeté et ne doit pas être utilisé pour d’autres examens IRM.
  • Pour diminuer le risque d’extravasation de Multihance dans les tissus mous environnants, il est conseillé de s’assurer de la bonne disposition de l’aiguille ou de la canule dans la veine.
    • Foie et système nerveux central : le produit doit être administré par voie intraveineuse, soit en bolus, soit en injection lente (10 ml/min).
    • ARM : le produit doit être administré par voie intraveineuse en bolus, soit manuellement, soit à l’aide d’un injecteur automatique.
    L’injection doit être suivie d’un embol de chlorure de sodium à 0,9 %.
  • Acquisition des images post-contraste :
    FoieImagerie dynamiqueImmédiatement après l’injection en bolus
    Imagerie retardéeEntre 40 et 120 minutes après l’injection (IRM retardée), en fonction du type d’imagerie nécessaire
    Système nerveux centralJusqu’à 60 minutes après administration
    ARMImmédiatement après l’administration, avec un délai d’acquisition calculé sur la base du bolus test ou par la technique de détection automatique du bolus.
  • Si la détection automatique du contraste en séquence pulsée n’est pas utilisée, alors l’injection d’un bolus test de 2 ml de produit au maximum devra être réalisée pour calculer le timing d’acquisition adéquat.
  • La sécurité d’emploi et l’efficacité de Multihance n’ont pas été établies chez les sujets de moins de 18 ans. Par conséquent, l’utilisation de Multihance dans cette population n’est pas recommandée.

  • CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à l’un des constituants.
    • Antécédents d’allergie ou d’effet indésirable liés à d’autres chélates de gadolinium.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    • La sécurité d’emploi et l’efficacité de Multihance n’ont pas été établies chez les patients de moins de 18 ans. Par conséquent, l’utilisation de Multihance dans cette population n’est pas recommandée.
    • Les patients doivent être maintenus sous surveillance étroite durant les 15 minutes suivant l’injection, puisque la majorité des réactions graves surviennent dans cette période. Le patient devra rester dans un environnement médical pendant l’heure suivant l’injection.
    • Les procédures habituelles de sécurité en imagerie par résonance magnétique doivent être appliquées lors de l’emploi de Multihance, en particulier l’exclusion de tout patient porteur de matériel ferromagnétique (pacemakers ou clips vasculaires, par exemple).
    • La prudence est recommandée chez les patients présentant une pathologie cardiovasculaire.
    • L’utilisation de produits de contraste diagnostiques doit être réservée aux établissements dont le personnel est formé à la prise en charge des urgences et dans lesquels le matériel de réanimation cardiorespiratoire est rapidement disponible.
    • De faibles quantités d’alcool benzylique (< 0,2 %) peuvent être relarguées par le gadobénate de diméglumine durant son stockage. En conséquence, Multihance ne doit pas être administré aux patients présentant des antécédents d’allergie à l’alcool benzylique.
    • Comme avec les autres chélates de gadolinium, un délai de 7 heures devra être respecté avant toute nouvelle IRM avec produit de contraste afin de permettre l’élimination de Multihance par l’organisme.
    Insuffisance rénale :
    Des cas de fibrose systémique néphrogénique (FSN) ont été rapportés après injection de certains produits de contraste contenant du gadolinium chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère (débit de filtration glomérulaire < 30 ml/min/1,73 m2). Étant donné qu’il est possible que des cas de FSN surviennent avec Multihance, l’utilisation de ce produit est à éviter chez les patients souffrant d’insuffisance rénale aiguë ou chronique sévère (débit de filtration glomérulaire < 30 ml/min/1,73 m2) et chez les patients souffrant d’insuffisance rénale aiguë (quelle qu’en soit la sévérité) due à un syndrome hépatorénal ou en période périopératoire de transplantation hépatique, sauf si l’information diagnostique est essentielle et ne peut être obtenue par d’autres moyens.
    Le risque de développer une FSN chez les patients souffrant d’insuffisance rénale modérée n’est pas connu ; en conséquence, Multihance devra être utilisé avec précaution chez les patients insuffisants rénaux modérés (débit de filtration glomérulaire compris entre 30 et 59 ml/min/1,73 m2).
    La fonction rénale devra être évaluée chez tous les patients, en particulier chez les patients de plus de 65 ans, par l’analyse des antécédents médicaux et/ou par des analyses biologiques.
    La mise en oeuvre d’une hémodialyse rapidement après l’administration de Multihance peut aider à éliminer Multihance de l’organisme. Il n’est pas démontré que la réalisation d’une hémodialyse aide à prévenir ou à traiter la FNS chez les patients n’étant pas déjà sous hémodialyse.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Au cours du développement clinique de Multihance, aucune étude spécifique d’interaction n’a été menée. Cependant, il n’a pas été rapporté d’interaction entre Multihance et d’autres médicaments durant les essais cliniques.

  • GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Il n’existe pas de données disponibles sur les conséquences de l’utilisation du gadobénate de diméglumine chez la femme enceinte. Les études chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur les fonctions de reproduction (cf Sécurité préclinique). Le risque potentiel dans l’espèce humaine n’est pas connu.
  • Multihance ne devra donc pas être utilisé au cours de la grossesse, sauf cas de nécessité absolue.
  • Aucune donnée n’est disponible sur le passage de Multihance dans le lait dans l’espèce humaine. Chez l’animal, de faibles quantités (moins de 0,5 % de la dose administrée), ont été transmises aux nouveau-nés via le lait de la mère. Bien que la conséquence clinique de ce passage soit inconnue, l’allaitement doit être interrompu avant l’administration de Multihance et n’être repris qu’au moins 24 heures après.

  • CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    D’après les données pharmacocinétiques et pharmacodynamiques, l’utilisation de Multihance n’a pas d’effets sur les capacités à conduire un véhicule ou à utiliser des machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables suivants ont été observés au cours du développement clinique de Multihance sur 2637 sujets adultes. Aucun effet indésirable de fréquence supérieure à 2 % n’a été rapporté.
    Système classe-organeFréquent (>= 1/100 – < 1/10)Peu fréquent (>= 1/1000 –  < 1/100)Rare (>= 1/10 000 – < 1/1000)
    Manifestations infectieuses     Rhinopharyngite     
    Manifestations neurologiquesCéphaléesParesthésies, sensations vertigineuses, syncope, parosmieHyperesthésie, tremblements, hypertension intracrânienne, hémiplégie
    Troubles oculaires          Conjonctivite
    Manifestations ORL          Acouphènes
    Troubles cardiaques     Tachycardie, fibrillation auriculaire, bloc auriculo-ventriculaire du 1er degré, extrasystoles ventriculaires, bradycardie sinusaleArythmie, ischémie myocardique, allongement de l’intervalle PR
    Manifestations vasculaires     Hypertension artérielle, hypotension artérielle     
    Manifestations respiratoires, thoraciques et médiastinales     RhiniteDyspnée, laryngospasme, sifflements respiratoires, congestion pulmonaire, oedème pulmonaire
    Troubles gastro-intestinauxNauséeSécheresse buccale, dysgueusie, diarrhée, vomissement, dyspepsie, hypersialorrhée, douleur abdominaleConstipation, incontinence fécale, pancréatite nécrosante
    Manifestations cutanées et sous-cutanées      Prurit, éruption cutanée, oedème de la face, urticaire, hypersudation     
    Manifestations musculaires, ostéoarticulaires et du tissu conjonctif     Douleurs dorsales, myalgies     
    Troubles rénaux et manifestations urinaires           Incontinence urinaire, mictions impérieuses
    Manifestations générales et au point d’injectionRéaction au point d’injection, sensation de chaleurAsthénie, fièvre, frissons, douleur thoracique, douleurs, douleur au point d’injection, extravasation au point d’injectionInflammation au point d’injection
    Anomalies des examens paracliniques      Examens de laboratoire anormaux, ECG anormal, allongement de l’intervalle QT     
    Anomalies biologiques citées précédemment, observées chez 0,4 % des patients au maximum, après administration de Multihance : anémie hypochrome, hyperleucocytose, leucopénie, augmentation des basophiles, hypoprotéinémie, hypocalcémie, hyperkaliémie, hyper ou hypoglycémie, albuminurie, glycosurie, hématurie, hyperlipidémie, hyperbilirubinémie, augmentation du fer sérique et augmentation des taux sériques des transaminases, des phosphatases alcalines, de la lactico-déshydrogénase et de la créatininémie. Cependant, ces phénomènes ont été essentiellement observés chez des patients présentant une insuffisance hépatique connue ou une maladie métabolique sous-jacente.
  • Dans la plupart des cas, il s’agissait d’événements non graves, transitoires et qui ont régressé spontanément sans séquelle. Aucune corrélation n’a pu être établie avec l’âge, le sexe ou la dose administrée.
  • Depuis la commercialisation de Multihance, des effets indésirables ont été rapportés chez moins de 0,1 % des patients. Les plus fréquents sont : nausées, vomissements, manifestations cliniques plus ou moins sévères d’hypersensibilité comprenant : choc anaphylactique, réactions anaphylactoïdes, angio-oedème, spasme laryngé et éruption cutanée. Des réactions au point d’injection, consécutives à une extravasation du produit de contraste, entraînant localement une douleur ou une sensation de brûlure, voire une tuméfaction ou un décollement cutané, ont également été rapportées.
  • Des cas isolés de FSN ont été rapportés avec Multihance, chez des patients ayant reçu simultanément d’autres produits de contraste à base de gadolinium (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).

  • SURDOSAGE

    Aucun cas de surdosage n’a été constaté. Par conséquent, les signes et les symptômes du surdosage n’ont pas été identifiés. Des doses allant jusqu’à 0,4 mmol/kg ont été administrées chez le volontaire sain sans qu’aucun événement indésirable grave ne soit constaté. Cependant, l’emploi de doses supérieures aux doses recommandées est déconseillé. En cas de surdosage, une surveillance médicale étroite et un traitement symptomatique doivent être mis en place.
  • Multihance est dialysable.

  • PHARMACODYNAMIE

    Produit de contraste paramagnétique (code ATC : V08CA08).

    Dans l’imagerie hépatique :
    Multihance permet de détecter des lésions non visualisées lors de l’examen IRM sans contraste chez des patients atteints ou suspectés d’être porteurs de carcinome hépatique primitif ou secondaire. La nature des lésions visualisées après rehaussement du contraste par Multihance n’a pas été contrôlée par examen anatomopathologique. De plus, lors de l’évaluation de la prise en charge du patient, la mise en évidence des lésions après administration du produit n’a pas toujours conduit à une modification de la prise en charge.
    Le chélate du gadolinium, le gadobénate de diméglumine, raccourcit le temps de relaxation longitudinale (T1) et, dans une moindre mesure, celui de la relaxation transversale (T2) des protons de l’eau des tissus.
    Les relaxivités du gadobénate de diméglumine en solution aqueuse sont r1 = 4,39 et r2 = 5,56 mM– 1.s– 1 à 20 MHz.
    Lors du passage d’une solution aqueuse à une solution contenant des protéines sériques, la relaxivité du gadobénate de diméglumine s’accentue de façon importante : dans le plasma humain, r1 et r2 atteignent des valeurs respectivement égales à 9,7 et à 12,5 mM– 1.s– 1.
    Multihance entraîne une augmentation importante et durable de l’intensité du signal sur les images T1 pondérées dans le parenchyme hépatique normal. L’augmentation de l’intensité du signal persiste à des niveaux élevés pendant au moins deux heures après l’administration de doses de 0,05 mmol/kg ou de 0,10 mmol/kg.
    Le contraste entre les lésions hépatiques focalisées et le parenchyme normal s’observe presque immédiatement après l’injection en bolus (dans les 2 à 3 minutes) sur les images dynamiques T1 pondérées.
    Ensuite, le contraste tend à diminuer aux temps tardifs, à cause de l’augmentation de l’intensité non spécifique de la lésion.
    On estime toutefois que la disparition progressive de Multihance des lésions, associée à la persistance d’une intensité élevée du signal dans le parenchyme hépatique normal, permet d’obtenir une meilleure visualisation des lésions et un seuil de détection plus bas de la localisation des lésions, durant la période comprise entre 40 et 120 minutes après l’administration de Multihance.
    Les données des études pivots de phases II et III chez des patients atteints d’un cancer du foie montrent que, comparativement à d’autres modalités d’imagerie (par exemple ultrasonographie peropératoire, angioportographie scannérisée [CTAP] ou tomographie numérisée après administration intra-artérielle de produit iodé), les images obtenues avec Multihance en IRM avaient une sensibilité moyenne de 95 % et une spécificité moyenne de 80 % en ce qui concerne la détection d’un cancer hépatique ou de métastases chez les patients suspects d’en être porteurs.
    Dans l’imagerie du SNC :
    Multihance accroît le contraste des tissus sains dépourvus de barrière hématoencéphalique, des tumeurs extra-axiales et des régions dont la barrière hématoencéphalique est rompue. Au cours des essais cliniques pivots de phase III réalisés pour cette indication, les lecteurs (hors site) ont rapporté une amélioration du degré d’information diagnostique de 32 à 69 % pour les images obtenues avec Multihance, et de 35 à 69 % pour les images obtenues avec le produit actif de comparaison.
    En ARM :
    Multihance améliore la qualité des images en augmentant le rapport signal/bruit du sang par la réduction du temps T1 du sang, réduit les artefacts en raccourcissant le temps d’acquisition et élimine les artefacts dus au flux. Dans les études cliniques de phase III en ARM des artères allant du territoire supra-aortique jusqu’à la circulation des pieds, les lecteurs hors-site ont noté avec Multihance une amélioration de la précision diagnostique allant de 8 à 28 % pour la détection des maladies sténo-occlusives cliniquement significatives (c’est-à-dire sténose de plus de 51 % ou de plus de 60 % selon le territoire vasculaire) comparativement au temps de vol (TOF), sur la base des résultats de l’angiographie conventionnelle.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    La pharmacocinétique humaine a été décrite en utilisant un modèle de décroissance biexponentielle.

    Les demi-vies apparentes de distribution et d’élimination sont respectivement comprises entre 0,085 et 0,117 heure, et entre 1,17 et 1,68 heure. Le volume total apparent de distribution, compris entre 0,170 et 0,248 l/kg de poids corporel, indique que le composé se distribue dans le plasma et dans l’espace extracellulaire.

    L’ion gadobénate est rapidement éliminé du plasma et excrété essentiellement dans les urines et, dans une moindre mesure, dans la bile.

    La clairance plasmatique totale, comprise entre 0,098 et 0,133 l/h.kg de poids corporel, et la clairance rénale, comprise entre 0,082 et 0,104 l/h.kg de poids corporel, indiquent que le composé est principalement éliminé par filtration glomérulaire. La concentration plasmatique et les valeurs de l’aire sous la courbe (ASC) montrent une relation linéaire statistiquement significative avec la dose administrée. 78 à 94 % de la dose injectée d’ion gadobénate sont excrétés sous forme inchangée dans les urines dans les 24 heures qui suivent l’administration intraveineuse. 2 à 4 % de la dose sont éliminés dans les fèces.

    L’ion gadobénate ne traverse pas la barrière hématoencéphalique intacte ; par conséquent, il ne s’accumule pas dans le tissu cérébral sain, ni dans les lésions avec barrière hématoencéphalique intacte. Cependant, la rupture de la barrière hématoencéphalique ou une vascularisation anormale permettent la pénétration de l’ion gadobénate dans la lésion.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les données de sécurité précliniques ne révèlent aucun risque particulier pour l’homme, sur la base des études conventionnelles de sécurité pharmacologique, de toxicité par administration réitérée, de génotoxicité, de potentiel carcinogène. En effet, les événements observés au cours des études précliniques sont survenus à des doses dépassant beaucoup celles utilisées chez l’homme et ont donc une significativité clinique faible.

    Les essais chez l’animal ont montré une faible tolérance locale de Multihance, surtout en cas d’extravasation accidentelle, avec des réactions locales sévères, à type de nécroses et d’escarres.

    La tolérance locale en cas d’administration intra-artérielle accidentelle n’a pas été étudiée ; c’est pourquoi il est particulièrement important de s’assurer que l’aiguille ou la canule est correctement positionnée dans la veine (cf Posologie/Mode d’administration).

    Grossesse et allaitement :
    Au cours des études chez le rat, aucun effet délétère sur le développement embryonnaire ou foetal n’a été observé après administration intraveineuse quotidienne de gadobénate de diméglumine.
    Par ailleurs, aucun effet indésirable sur le développement physique et comportemental n’a été observé.
    Cependant, après administration quotidienne répétée chez le lapin, des cas isolés d’anomalies du squelette ainsi que deux cas de malformations viscérales ont été rapportés.

    INCOMPATIBILITÉS

    Multihance ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement après avoir été aspiré dans la seringue.

    Ne pas congeler.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Multihance ne doit être introduit dans la seringue qu’immédiatement avant emploi et ne doit pas être dilué.

    Avant emploi, contrôler le produit et s’assurer que le récipient et le système de fermeture n’ont pas été endommagés, que la solution n’est pas colorée et qu’aucune particule n’est visible.

    Lorsque Multihance est administré à l’aide d’un injecteur automatique, les tubulures de connexion vers le patient et les matériels à usage unique doivent être éliminés après l’examen de chaque patient. Les instructions des fabricants des matériels doivent être également respectées.

    Pour usage unique seulement. Tout reliquat doit être jeté.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400934741128 (1998 rév 10.07.2008) fl 5 ml.
    3400934741296 (1998 rév 10.07.2008) fl 10 ml.
    3400934741357 (1998 rév 10.07.2008) fl 15 ml.
    3400934741418 (1998 rév 10.07.2008) fl 20 ml.
      
    Prix :26.06 euros (flacon 5 ml).
    43.24 euros (flacon 10 ml).
    61.52 euros (flacon 15 ml).
    77.60 euros (flacon 20 ml).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.

    Titulaire de l’AMM : Bracco Imaging France.


    BRACCO IMAGING FRANCE
    7, place Copernic. Courcouronnes
    91023 Évry cdx
    Tél : 01 60 79 82 76. Fax : 01 60 79 82 52

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