logo news copy.webp
Search
Close this search box.

MYOCET®


doxorubicine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Poudre et prémélanges pour solution à diluer pour dispersion liposomale pour perfusion à 50 mg :  Flacon de doxorubicine HCI (poudre rouge lyophilisée) + flacon de liposomes pour perfusion (dispersion homogène, opaque blanche à blanchâtre) + flacon de solution tampon (solution incolore transparente), boîte de 2 ensembles de 3 flacons.


  • COMPOSITION

    Poudre :p flacon
    Doxorubicine (DCI) chlorhydrate* 
    50 mg
    Excipients : lactose.
  • Solution liposomale : lécithine d’oeuf, cholestérol, acide citrique, hydrate de sodium, eau ppi.
    Solution tampon : carbonate de sodium, eau ppi.
  • 1 flacon de liposomes pour perfusion contient au moins 1,9 ml de liposomes.

    1 flacon de solution tampon contient au moins 3 ml de solution tampon.

    Teneur en sodium : le médicament reconstitué contient approximativement 108 mg de sodium pour une dose de 50 mg de chlorhydrate de doxorubicine.


    *  Sous forme de complexe de citrate de doxorubicine encapsulé dans des liposomes.

  • INDICATIONS

    Myocet, en association au cyclophosphamide, est indiqué dans le traitement en première ligne du cancer du sein métastatique de la femme adulte.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    L’utilisation de Myocet est réservée à des services spécialisés dans l’administration d’une chimiothérapie cytotoxique ; il ne doit être administré que sous le contrôle d’un médecin expérimenté dans l’utilisation de la chimiothérapie.
  • Posologie :

    Lorsque Myocet est administré en association au cyclophosphamide (600 mg/m2), la dose initiale de Myocet recommandée est de 60 à 75 mg/m2 toutes les 3 semaines.

    Patientes âgées :
    La tolérance et l’efficacité de Myocet ont été évaluées chez 61 patientes souffrant d’un cancer du sein métastatique et âgées de 65 ans et plus. Les données des essais cliniques randomisés contrôlés indiquent que l’efficacité et la tolérance cardiaque de Myocet dans cette population ont été comparables à celles observées chez des patientes de moins de 65 ans.
    Patientes présentant une insuffisance hépatique :
    Comme le métabolisme et l’excrétion de la doxorubicine ont lieu principalement par voie hépatobiliaire, il convient d’évaluer la fonction hépatobiliaire avant et pendant le traitement par Myocet.
    Sur la base des données limitées concernant les patientes présentant des métastases hépatiques, il est recommandé de réduire la dose initiale de Myocet conformément au tableau suivant :
    Tests fonctionnels hépatiquesDose
    Bilirubine < LSN et taux ASAT normalDose standard de 60 à 75 mg/m2
    Bilirubine < LSN et taux ASAT élevéEnvisager diminution de dose de 25 %
    Bilirubine > LSN mais < 50 µmol/lDiminution de dose de 50 %
    Bilirubine > 50 µmol/lDiminution de dose de 75 %
    Si possible, Myocet sera évité chez les patientes dont la bilirubine est > 50 µmol/l, la recommandation étant principalement fondée sur des extrapolations.
    Pour les réductions posologiques dues à d’autres toxicités, cf Mises en garde et Précautions d’emploi.
    Patientes présentant une insuffisance rénale :
    La doxorubicine est en grande partie métabolisée par le foie et excrétée par la bile. Par conséquent, une modification de la dose n’est pas nécessaire pour les patientes présentant une insuffisance rénale.
    Population pédiatrique :
    La sécurité et l’efficacité de Myocet chez les enfants jusqu’à l’âge de 17 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.

    Mode d’administration :

    Myocet doit être reconstitué puis dilué avant administration (cf Modalités de manipulation et d’élimination). Une concentration finale comprise entre 0,4 et 1,2 mg/ml de doxorubicine HCl est nécessaire. Myocet est administré par perfusion intraveineuse de 1 heure.

    Myocet ne doit pas être administré par voie intramusculaire ou sous-cutanée ni injecté en bolus.


    CONTRE-INDICATIONS

    Hypersensibilité à la substance active, aux prémélanges ou à l’un des excipients.

  • MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Dépression médullaire :
    Un traitement par Myocet provoque une myélosuppression. Myocet ne doit pas être administré à des personnes présentant un nombre de polynucléaires neutrophiles (PN) inférieur à 1500 PN/µl et/ou une numération plaquettaire inférieure à 100 000/µl avant le prochain cycle. Une surveillance hématologique attentive (portant sur la numération des globules blancs, des plaquettes et de l’hémoglobine) doit être effectuée pendant le traitement par Myocet.
    Une méta-analyse a montré une baisse statistiquement significative des neutropénies de grade 4 (RR = 0,82, p = 0,005) chez des patients traités par Myocet par rapport à ceux traités par doxorubicine conventionnelle. Cependant, aucune différence significative n’a été identifiée pour les cas d’anémie, de thrombocytopénie et d’épisodes de neutropénie fébrile.
    La toxicité hématologique ainsi que d’autres toxicités peuvent nécessiter une réduction de la dose ou un report de cycle. Les modifications posologiques suivantes sont recommandées pendant le traitement et doivent être observées parallèlement pour Myocet et le cyclophosphamide. La dose qui suit une modification posologique relève de la responsabilité du médecin s’occupant de la patiente.
    Toxicité hématologique
    NiveauPN nadir (cellules/µl)Numération plaquettaire nadir (cellules/µl)Modification
    11500 – 190075 000 – 150 000Aucune
    21000 – < 150050 000 – < 75 000Aucune
    3500 – 99925 000 – < 50 000Attendre un PN >= 1500 et/ou une numération plaquettaire >= 100 000, puis réduire la dose de 25 %
    4< 500< 25 000Attendre un PN >= 1500 et/ou une numération plaquettaire >= 100 000 , puis réduire la dose de 50 %
    En cas de myélotoxicité retardant le traitement pendant plus de 35 jours après la première dose du cycle précédent, un arrêt du traitement doit être envisagé.
    Inflammation de muqueuse
    NiveauSymptômesModification
    1Érythèmes, ulcères indolores ou douleurs légèresAucune
    2Ulcères, oedèmes ou érythèmes douloureux, mais possibilité de mangerAttendre une semaine et si les symptômes diminuent, garder la posologie à 100 % de la dose
    3Ulcères, oedèmes ou érythèmes douloureux et impossibilité de mangerAttendre une semaine et si les symptômes diminuent, réduire la dose de 25 %
    4Nécessite une assistance parentérale ou entéraleAttendre une semaine et si les symptômes diminuent, réduire la dose de 50 %
    Pour les réductions posologiques de Myocet liées à une altération de la fonction hépatique, cf Posologie et Mode d’administration.
    Toxicité cardiaque :
    La doxorubicine et d’autres anthracyclines peuvent entraîner une toxicité cardiaque. Les risques de toxicité augmentent avec des doses cumulées croissantes de ces médicaments et sont supérieurs chez les sujets ayant des antécédents de cardiomyopathie, d’irradiation médiastinale ou de cardiopathie préexistante.
    Les analyses de la cardiotoxicité dans les essais cliniques indiquent une réduction statistiquement significative des événements cardiaques chez les patientes traitées par Myocet, par comparaison avec les patientes traitées par la doxorubicine conventionnelle pour une dose identique en mg. Une méta-analyse a montré une baisse statistiquement significative à la fois des cas d’insuffisance cardiaque clinique (RR = 0,20, p = 0,02) et d’insuffisance cardiaque clinique et infraclinique combinées (RR = 0,38, p < 0,0001) chez les patients traités par Myocet par rapport à ceux traités par doxorubicine conventionnelle. La réduction du risque de cardiotoxicité a aussi été montrée dans une analyse rétrospective chez des patients ayant antérieurement reçus une doxorubicine en adjuvant (test du log-rank p = 0,001, Hazard Ratio (ou risque relatif) = 5,42).
    Dans une étude de phase III, en association avec le cyclophosphamide (CPA) comparant Myocet (60 mg/m2) + CPA (600 mg/m2) à la doxorubicine (60 mg/m2) + CPA (600 mg/m2), 6 % et 21 % des patientes ont respectivement développé une réduction significative de la fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG). Dans une étude de phase III comparant Myocet en monothérapie (75 mg/m2) à la doxorubicine en monothérapie (75 mg/m2), 12 % et 27 % des patientes respectivement ont développé une réduction significative de la FEVG. Les chiffres correspondants pour l’insuffisance cardiaque congestive (ICC), qui a été évaluée avec moins de précision, ont été de 0 % pour Myocet + CPA, de 3 % pour la doxorubicine + CPA et de 2 % pour Myocet contre 8 % pour la doxorubicine. La dose cumulée médiane de Myocet en association au CPA pour l’apparition d’un événement cardiaque est > 1260 mg/m2, par comparaison à 480 mg/m2 pour la doxorubicine en association au CPA.
    Il n’y a pas eu d’essai d’administration de Myocet chez des patientes ayant un antécédent de maladie cardiovasculaire, par exemple d’infarctus du myocarde datant de moins de 6 mois avant le traitement. Une attention particulière doit donc être apportée aux patientes dont la fonction cardiaque est altérée. La fonction cardiaque des patientes traitées par l’association Myocet/trastuzumab doit être correctement surveillée, comme décrit ci-dessous.
    La dose totale de Myocet doit également prendre en compte les traitements précédents ou concomitants, tels ceux comprenant des cardiotoxiques, dont les anthracyclines et les anthraquinones.
    Avant le début du traitement par Myocet, une mesure de la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) est recommandée, par scintigraphie ventriculaire synchronisée (MUGA) ou par échocardiographie. Ces méthodes doivent également être régulièrement appliquées pendant le traitement par Myocet. L’évaluation de la fonction ventriculaire gauche est considérée comme obligatoire avant chaque administration supplémentaire de Myocet, lorsqu’une patiente a dépassé une dose totale cumulée d’anthracyclines de 550 mg/m2 ou lorsqu’une cardiomyopathie est soupçonnée. Si la FEVG a sensiblement diminué par rapport à la valeur initiale, par exemple de plus de 20 points jusqu’à une valeur finale > 50 % ou de plus de 10 points jusqu’à une valeur finale < 50 %, les avantages de la poursuite du traitement doivent être soigneusement évalués par rapport au risque de provoquer une lésion cardiaque irréversible. Toutefois, on doit envisager le test le plus probant pour déceler les lésions myocardiques imputables à l’anthracycline, c’est-à-dire une biopsie endomyocardique.
    En outre, toutes les patientes recevant Myocet doivent systématiquement faire l’objet d’une surveillance ECG. Des modifications transitoires de l’ECG, comme l’aplatissement des ondes T, la dépression des segments ST et les arythmies bénignes, ne sont pas considérées comme des indications formelles pour l’arrêt du traitement par Myocet. Cependant, la réduction du complexe QRS est considérée comme étant un meilleur indicateur de la toxicité cardiaque.
    Une insuffisance cardiaque congestive due à une cardiomyopathie peut se produire soudainement et peut également être observée après interruption du traitement.
    Troubles gastro-intestinaux :
    Une méta-analyse a montré une baisse statistiquement significative des nausées/vomissements de grade >= 3 (RR = 0,65, p = 0,04) et de diarrhées de grade >= 3 (RR = 0,33, p = 0,03) chez les patients traités par Myocet par rapport à ceux traités par doxorubicine conventionnelle.
    Réactions au point d’injection :
    Myocet doit être considéré comme un agent irritant et des précautions doivent être prises pour éviter une extravasation sanguine. Si une extravasation se produit, la perfusion doit être immédiatement arrêtée. De la glace peut être appliquée sur la zone affectée pendant 30 minutes environ. Par la suite, la perfusion de Myocet doit être réalisée dans une autre veine que celle dans laquelle s’est produite l’extravasation. Il convient de noter que Myocet peut être administré dans une veine centrale ou périphérique. Dans les essais cliniques, il s’est produit neuf cas d’extravasation accidentelle de Myocet, dont aucun n’a été associé à une ulcération, une nécrose ou une lésion cutanée sévère.
    Réactions associées à la perfusion :
    Lors d’une perfusion rapide, des réactions aiguës ont été observées. Les symptômes signalés comprennent rougeurs, dyspnée, fièvre, oedème facial, céphalées, douleurs lombaires, frissons, oppressions thoraciques et pharyngées et/ou hypotension. Ces phénomènes aigus peuvent être évités grâce à une durée de perfusion de 1 heure.
    Autres :
    Cf Interactions pour les précautions relatives à l’emploi de Myocet avec d’autres médicaments.
    Comme pour d’autres anthracyclines et médicaments à base de doxorubicine, des dermatites radio-induites peuvent se produire dans des zones antérieurement irradiées.
    L’efficacité et la tolérance de Myocet dans le traitement adjuvant du cancer du sein n’ont pas été déterminées. L’importance des différences dans la distribution tissulaire entre Myocet et la doxorubicine conventionnelle n’a pas été explicitée en ce qui concerne l’efficacité antitumorale à long terme.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Aucune étude de compatibilité entre des médicaments spécifiques et Myocet n’a été conduite. Myocet peut présenter une interaction avec des substances connues pour interagir avec la doxorubicine conventionnelle. Les concentrations plasmatiques de la doxorubicine et de son métabolite, le doxorubicinol, peuvent augmenter lorsque la doxorubicine est administrée avec de la ciclosporine, du vérapamil, du paclitaxel ou d’autres agents inhibiteurs de la glycoprotéine P (P-gP). Des interactions avec la doxorubicine ont également été observées avec la streptozocine, le phénobarbital, la phénytoïne et la warfarine. Des études sur l’effet de Myocet avec d’autres substances font également défaut. Toutefois, la doxorubicine est également susceptible de potentialiser la toxicité d’autres agents antinéoplasiques. Un traitement concomitant avec d’autres substances cardiotoxiques ou avec des substances actives sur le plan cardiologique (par exemple, les inhibiteurs calciques) peut augmenter le risque de cardiotoxicité. Un traitement concomitant avec d’autres substances lipidiques ou liposomales ou des émulsions de graisses intraveineuses peut changer le profil pharmacocinétique de Myocet.

  • FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Femmes en âge d’avoir des enfants :

    Les femmes en âge d’avoir des enfants doivent utiliser un moyen de contraception efficace au cours du traitement par Myocet et au cours des 6 mois suivant l’interruption du traitement.


    Grossesse :

    En raison des propriétés cytotoxiques, mutagènes et tératogènes connues de la doxorubicine, Myocet ne doit être utilisé qu’en cas de nécessité clairement établie.


    Allaitement :

    Les femmes prenant Myocet ne doivent pas allaiter.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Myocet peut provoquer des étourdissements. Il est conseillé aux patientes souffrant de ces effets d’éviter de conduire et d’utiliser des machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Au cours des études cliniques, les effets secondaires le plus fréquemment rapportés ont été : nausées/vomissements (73 %), leucopénie (70 %), alopécie (66 %), neutropénie (46 %), asthénie/fatigue (46 %), stomatite/inflammation des muqueuses (42 %), thrombocytopénie (31 %) et anémie (30 %).
  • Les effets secondaires suivants ont été rapportés avec Myocet au cours des essais cliniques et depuis sa commercialisation. Les effets secondaires sont listés ci-dessous selon la terminologie MedDRA par classe de systèmes d’organes et par fréquence. Les fréquences sont définies comme : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100 à < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000 à < 1/100) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
         Tous gradesGrades >= 3
    Infections et infestations :
    Neutropénie fébrileTrès fréquentTrès fréquent
    InfectionsTrès fréquentFréquent
    ZonaPeu fréquentPeu fréquent
    SepticémiePeu fréquentPeu fréquent
    Infection au point d’injectionPeu fréquentFréquence indéterminée
    Affections hématologiques et du système lymphatique :
    NeutropénieTrès fréquentTrès fréquent
    ThrombocytopénieTrès fréquentTrès fréquent
    AnémieTrès fréquentTrès fréquent
    LeucopénieTrès fréquentTrès fréquent
    LymphopénieFréquentFréquent
    PancytopénieFréquentPeu fréquent
    Septicémie neutropéniquePeu fréquentPeu fréquent
    PurpuraPeu fréquentPeu fréquent
    Affections du métabolisme et de la nutrition :
    AnorexieTrès fréquentTrès fréquent
    DéshydratationFréquentTrès fréquent
    HypokaliémieFréquentPeu fréquent
    HyperglycémiePeu fréquentPeu fréquent
    Affections psychiatriques :
    AgitationPeu fréquentFréquence indéterminée
    Affections du système nerveux :
    InsomnieFréquentPeu fréquent
    Anomalies de la démarchePeu fréquentPeu fréquent
    DysphoniePeu fréquentFréquence indéterminée
    SomnolencePeu fréquentFréquence indéterminée
    Affections cardiaques :
    ArythmieFréquentPeu fréquent
    CardiomyopathieFréquentFréquent
    Insuffisance cardiaque congestiveFréquentFréquent
    Épanchement péricardiquePeu fréquentPeu fréquent
    Affections vasculaires :
    Bouffées de chaleurFréquentPeu fréquent
    HypotensionPeu fréquentPeu fréquent
    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
    Douleurs thoraciquesFréquentPeu fréquent
    DyspnéeFréquentPeu fréquent
    ÉpistaxisFréquentPeu fréquent
    HémoptysiePeu fréquentFréquence indéterminée
    PharyngitePeu fréquentFréquence indéterminée
    Épanchement pleuralPeu fréquentPeu fréquent
    Pneumopathie inflammatoirePeu fréquentPeu fréquent
    Affections gastro-intestinales :
    Nausées/vomissementsTrès fréquentTrès fréquent
    Stomatite/inflammation des muqueusesTrès fréquentFréquent
    DiarrhéeTrès fréquentFréquent
    ConstipationFréquentPeu fréquent
    OEsophagiteFréquentPeu fréquent
    Ulcère gastriquePeu fréquentPeu fréquent
    Affections hépatobiliaires :
    Augmentation des transaminases hépatiquesFréquentPeu fréquent
    Augmentation des phosphatases alcalinesPeu fréquentPeu fréquent
    IctèrePeu fréquentPeu fréquent
    Augmentation de la bilirubine sériquePeu fréquentFréquence indéterminée
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    AlopécieTrès fréquentFréquent
    RashFréquentFréquence indéterminée
    Affection des onglesFréquentPeu fréquent
    PruritPeu fréquentPeu fréquent
    FolliculitePeu fréquentPeu fréquent
    Peau sèchePeu fréquentFréquence indéterminée
    Affections musculosquelettiques, systémiques et osseuses :
    Douleur dorsaleFréquentPeu fréquent
    MyalgieFréquentPeu fréquent
    Faiblesse musculairePeu fréquentPeu fréquent
    Affections du rein et des voies urinaires :
    Cystite hémorragiquePeu fréquentPeu fréquent
    OliguriePeu fréquentPeu fréquent
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    Asthénie/fatigueTrès fréquentFréquent
    FièvreTrès fréquentFréquent
    DouleurTrès fréquentFréquent
    FrissonsTrès fréquentPeu fréquent
    ÉtourdissementsFréquentPeu fréquent
    CéphaléesFréquentPeu fréquent
    Perte de poidsFréquentPeu fréquent
    Réaction au point d’injectionPeu fréquentPeu fréquent
    MalaisePeu fréquentFréquence indéterminée

    SURDOSAGE

    Un surdosage aigu de Myocet peut aggraver les effets indésirables toxiques. Le traitement du surdosage aigu doit viser à traiter symptomatiquement les toxicités attendues et peut inclure une hospitalisation, des antibiotiques, des transfusions de plaquettes et de leucocytes et un traitement symptomatique de la mucite.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : Agents antinéoplasiques, anthracyclines et substances apparentées (code ATC : L01DB01).

    La substance active de Myocet est la doxorubicine HCl. La doxorubicine peut exercer ses effets anticancéreux et toxiques selon plusieurs mécanismes dont l’inhibition de la topo-isomérase II, l’intercalation avec les polymérases de l’ADN et de l’ARN, la formation de radicaux libres et la fixation sur les membranes. La doxorubicine encapsulée dans des liposomes, en comparaison à la doxorubicine conventionnelle, ne s’est pas montrée plus active dans les lignées cellulaires résistantes à la doxorubicine in vitro. Chez l’animal, la doxorubicine encapsulée dans des liposomes réduit la distribution vers le coeur et la muqueuse gastro-intestinale, en comparaison à la doxorubicine conventionnelle, alors que l’efficacité anticancéreuse a été maintenue dans les tumeurs expérimentales.

    Le traitement Myocet (60 mg/m2) + CPA (600 mg/m2) a été comparé au traitement basé sur la doxorubicine conventionnelle + CPA (posologie identique) et le traitement Myocet (75 mg/m2) + CPA (600 mg/m2) a été comparé au traitement épirubicine + CPA (posologie identique). Dans le cadre d’un troisième essai, Myocet en monothérapie (75 mg/m2) a été comparée à la doxorubicine conventionnelle en monothérapie (posologie identique). Les résultats relatifs au taux de réponse et à la survie sans progression sont fournis dans le tableau ci-dessous.


    Résumé de l’efficacité antitumorale dans les études en associations et en monothérapies
         Myocet/CPA
    (60/-600 mg/m2)
    (n = 142)
    Dox 60/CPA
    (60/-600 mg/m2)
    (n = 155)
    Myocet/CPA
    (75/-600 mg/m2)
    (n = 80)
    Épi/CPA
    (75/-600 mg/m2)
    (n = 80)
    Myocet
    (75 mg/-m2)
    (n = 108)
    Doxorubicine
    (75 mg/-m2)
    (n = 116)
    Réponse tumorale43 %43 %46 %39 %26 %26 %
    Risque relatif(1)1,011,191,00
    (IC à 95 %)(0,78-1,31)(0,83-1,72)(0,64-1,56)
    SSP(2) médiane (mois)(3)5,15,57,75,62,93,2
    Risque relatif(4)1,031,520,87
    (IC à 95 %)(0,80-1,34)(1,06-2,20)(0,66-1,16)

    (1)  Comparateur pris comme référence.

  • (2)  Survie sans progression.

  • (3)  Critère de jugement secondaire.

  • (4)  Myocet pris comme référence.
  • Abréviations : Dox, doxorubicine ; Épi, épirubicine.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    La pharmacocinétique plasmatique de la doxorubicine totale chez les patientes sous Myocet montre un degré élevé de variabilité entre les patientes. Cependant, dans l’ensemble, les concentrations plasmatiques de doxorubicine totale sont considérablement plus élevées avec Myocet qu’avec la doxorubicine conventionnelle, alors que les données indiquent que les concentrations plasmatiques maximales de doxorubicine libre (non encapsulée par des liposomes) sont plus faibles avec Myocet qu’avec la doxorubicine conventionnelle. Les données pharmacocinétiques disponibles excluent toute conclusion relative à la relation entre les concentrations plasmatiques de la doxorubicine totale/libre et son influence sur l’efficacité/tolérance de Myocet. La clairance de la doxorubicine totale a été de 5,1 l/h ± 4,8 et le volume de distribution à l’état stable (Vd) a été de 56,6 l ± 61,5 alors que pour la doxorubicine conventionnelle, la clairance et le Vd ont été respectivement de 46,7 l/h ± 9,6 et de 1451 l ± 258. Le principal métabolite de la doxorubicine en circulation, le doxorubicinol, est formé par une aldo-céto réductase. Les concentrations maximales de doxorubicinol apparaissent dans le plasma plus tardivement avec Myocet qu’avec la doxorubicine conventionnelle.

    La pharmacocinétique de Myocet n’a pas été spécifiquement étudiée chez les patientes présentant une insuffisance rénale. La doxorubicine est connue pour être éliminée en grande partie par le foie. Il a été montré qu’une réduction posologique de Myocet est appropriée chez les patientes avec une fonction hépatique altérée (cf Posologie et Mode d’administration pour les recommandations posologiques).

    Il a été démontré que les substances inhibitrices de la glycoprotéine P (P-gP) modifient la biodisponibilité de la doxorubicine et du doxorubicinol (cf également Interactions).


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Aucune étude de génotoxicité, de carcinogénicité et de tératogénicité n’a été effectuée avec Myocet, mais la doxorubicine est connue pour être mutagène et carcinogène et peut s’avérer tératogène.


    INCOMPATIBILITÉS

    Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments que ceux mentionnés en Modalités de manipulation/élimination.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    18 mois.

    A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).

    La stabilité d’utilisation physique et chimique du produit reconstitué a été démontrée jusqu’à 8 heures à + 25 °C et jusqu’à 5 jours entre + 2 °C et + 8 °C.

    D’un point de vue microbiologique, le médicament doit être utilisé immédiatement. Dans le cas contraire, et si la préparation a été réalisée dans des conditions aseptiques contrôlées et validées, les durées et conditions de conservation après la dilution, mais avant l’utilisation, ne doivent pas dépasser 24 heures entre + 2 ° et + 8 °C et relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Préparation de Myocet :
    Observer une technique strictement aseptique pendant la manipulation de Myocet car il ne contient aucun conservateur.
    Manipuler et préparer Myocet avec précaution. Le port de gants est obligatoire.
    Étape 1 – Installer :
    Deux méthodes de chauffage peuvent être utilisées au choix : le bloc chauffant Techne DB-3 Dri Block ou le bain-marie.
    • Mettre en marche le bloc chauffant Techne DB-3 Dri Block et régler le régulateur à 75 °C-76 °C. Vérifier la température en utilisant le thermomètre sur chaque module du bloc chauffant.
    • En cas d’utilisation d’un bain-marie, mettre le bain-marie à chauffer et le laisser se stabiliser à 58 °C (55 °C-60 °C). Vérifier la température en utilisant le thermomètre.
    • Noter que, tandis que les dispositifs de contrôle de la température du bloc chauffant et du bain-marie sont réglés à des niveaux différents, la température du contenu du flacon se situe dans la même plage (55 °C-60 °C).
    • Sortir du réfrigérateur la boîte des constituants de Myocet.
    Étape 2 – Reconstituer la doxorubicine HCl :
    • Prélever 20 ml de solution de chlorure de sodium pour injection (0,9 %) [non fourni dans la boîte] et les injecter dans chaque flacon de doxorubicine HCl Myocet prévue pour la préparation.
    • Bien secouer en retournant le flacon pour assurer une dissolution complète de la doxorubicine.
    Étape 3 – Chauffer au bain-marie ou dans le bloc chauffant :
    • Chauffer le flacon de doxorubicine HCl Myocet reconstituée dans le bloc chauffant Techne DB-3 Dri Block, le thermomètre dans le bloc indiquant 75 °C-76 °C, pendant 10 minutes (ne pas dépasser 15 minutes).
    • En cas d’utilisation du bain-marie, chauffer le flacon de doxorubicine HCl Myocet, le thermomètre indiquant 55 °C-60 °C, pendant 10 minutes (ne pas dépasser 15 minutes).
    • Pendant le chauffage, passer à l’étape 4.
    Étape 4 – Ajuster le pH des liposomes :
    • Prélever 1,9 ml de solution de liposomes Myocet. L’injecter dans la solution tampon Myocet pour ajuster le pH des liposomes. L’augmentation de la pression peut nécessiter l’utilisation d’une prise d’air.
    • Bien secouer.
    Étape 5 – Ajouter les liposomes au pH ajusté à la doxorubicine :
    • Avec une seringue, prélever tout le liquide contenu dans le flacon de liposomes à pH ajusté.
    • Retirer la doxorubicine HCI Myocet reconstituée du bain-marie ou du bloc chauffant. Secouer vigoureusement. Insérer avec précaution un dispositif de prise d’air équipé d’un filtre hydrophobe. Puis injecter immédiatement (dans les 2 minutes) les liposomes à pH ajusté dans le flacon de doxorubicine HCI Myocet reconstituée et chauffée. Retirer le dispositif de prise d’air.
    • Secouer vigoureusement.
    • Attendre au moins 10 minutes avant utilisation en maintenant le médicament à température ambiante.
    Le bloc chauffant Techne DB-3 Dri Block est totalement validé pour utilisation dans l’élaboration de Myocet. Trois modules, comportant chacun deux ouvertures de 43,7 mm, doivent être utilisés. Pour garantir un contrôle correct de la température, l’emploi d’un thermomètre à immersion de 35 mm est recommandé.
    La préparation reconstituée de Myocet résultante contient 50 mg de doxorubicine HCl/25 ml de dispersion liposomale (2 mg/ml).
    Après reconstitution, le produit fini doit être encore dilué dans du chlorure de sodium à 0,9 % pour injection (p/v) ou une solution de glucose à 5 % pour injection (p/v), afin d’obtenir un volume final de 40 à 120 ml pour 50 mg de Myocet reconstitué, de façon à obtenir une concentration finale de 0,4 à 1,2 mg/ml de doxorubicine.
    Une fois reconstituée, la dispersion liposomale pour perfusion contenant la doxorubicine encapsulée dans des liposomes doit être homogène, opaque et rouge orangé. Comme pour toutes les solutions parentérales, vérifier l’absence de particules et de coloration anormale avant administration. Ne pas utiliser la préparation si des particules étrangères sont présentes.
    Procédure d’élimination correcte :
    Les produits non utilisés ou les déchets doivent être détruits conformément aux réglementations locales.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    Médicament soumis à prescription hospitalière.
    Prescription réservée aux spécialistes et services cancérologie ou hématologie, ou oncologie médicale.
    Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
    AMMEU/1/00/141/001 ; CIP 3400956326099 (RCP rév 24.03.2011).
    Collect.
    Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD :UCD 9233697 (1 ensemble de 3 flacons) : 615.00 euros.
    Inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 100 %. Inscrit sur la liste des spécialités prises en charge en sus des GHS.

    Titulaire de l’AMM : Cephalon Europe, 5, rue Charles-Martigny, 94700 Maisons-Alfort, France.


    CEPHALON FRANCE
    20, rue Charles-Martigny. 94700 Maisons-Alfort
    Tél : 01 49 81 81 00
    Info médic et scientifique :
    Tél : 01 49 81 81 81

    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires

    SORIATANE®

    acitrétine FORMES et PRÉSENTATIONS Gélule à 10 mg (blanc jaunâtre et brun-rouge) :  Étui de 30, sous

    Read More »

    OSAFLEXAN®

    glucosamine FORMES et PRÉSENTATIONS Poudre (cristalline, blanche) pour solution buvable à 1178 mg : Sachets-dose, boîte de

    Read More »