naproxène
Suppositoire (blanc) : Boîte de 12.
| p suppos |
Naproxène (DCI)
| 500 mg |
Excipients : glycérides semi-synthétiques solides S.
Elles procèdent de l’activité anti-inflammatoire du naproxène, de l’importance des manifestations d’intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l’éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
Elles sont limitées, chez l’adulte (à partir de 15 ans) :
Au traitement symptomatique au long cours :
- des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés tels que le syndrome de Fiessinger Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique ;
- de certaines arthroses invalidantes et douloureuses.
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Au traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des :
- rhumatismes abarticulaires tels que périarthrites scapulohumérales, tendinites, bursites ;
- arthroses ;
- lombalgies ;
- radiculalgies ;
- affections aiguës post-traumatiques bénignes de l’appareil locomoteur.
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A la thérapeutique d’appoint d’affections non rhumatologiques. Dans les indications suivantes, les risques encourus, en particulier l’extension d’un processus septique concomitant, sont ceux des AINS. Ils doivent être évalués par rapport au bénéfice antalgique attendu :
- traitement symptomatique de courte durée de la douleur au cours des manifestations inflammatoires dans les domaines ORL et stomatologie ;
- dysménorrhées après recherche étiologique.
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POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
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Posologie :
Adulte :
- Traitement d’attaque : 1000 mg par jour, soit 1 suppositoire le soir en complément des formes orales.
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- Traitement d’entretien : 1 suppositoire par jour, soit 500 mg par jour.
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Coût du traitement journalier : 0,35 euro(s).
Mode d’administration :
Voie rectale.
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Durée d’administration :
- L’utilisation de la voie rectale doit être la plus courte possible en raison du risque de toxicité locale surajouté aux risques de la voie orale.
- Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois de grossesse révolus) : cf Grossesse/Allaitement.
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- Antécédents d’allergie ou d’asthme déclenchés par la prise de naproxène ou de substances d’activité proche telles que autres AINS, aspirine.
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- Hypersensibilité à l’un des excipients.
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- Ulcère gastroduodénal en évolution, hémorragie digestive.
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- Insuffisance hépatocellulaire sévère.
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- Insuffisance rénale sévère.
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- Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée.
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- Enfant de moins de 15 ans.
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Liées à la voie d’administration :
- Antécédents récents de rectites ou de rectorragies.
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
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Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population. L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez les sujets allergiques à l’aspirine ou à un AINS (cf Contre-indications).
Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n’importe quel moment en cours de traitement sans qu’il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d’antécédents. Le risque relatif augmente avec la dose ainsi que chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou anti-agrégant plaquettaire (cf Interactions). En cas d’hémorragie gastro-intestinale ou d’ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
Lors de la prescription, le médecin devra prendre en compte le fait que des cas d’infertilité secondaire anovulatoire par non rupture du follicule de De Graaf, réversibles à l’arrêt du traitement, ont été décrits chez des patientes traitées au long cours par certains inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
Ce produit doit être utilisé avec précaution dans les affections de nature infectieuse ou comportant un risque infectieux même bien contrôlé ; en effet :
- le naproxène pourrait être susceptible de réduire les défenses naturelles de l’organisme contre l’infection ;
- le naproxène pourrait être susceptible de masquer les signes et les symptômes habituels de l’infection.
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Le naproxène existe sous forme d’autres dosages qui peuvent être plus adaptés.
Le naproxène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastroduodénal, hernie hiatale, hémorragie digestive…).
Les personnes âgées pouvant présenter un risque plus élevé d’effets indésirables que les patients jeunes :
- une surveillance clinique et biologique est recommandée en cas de posologie élevée. Une étude a montré que, chez les personnes âgées, la concentration plasmatique en ion naproxène libre est doublée, bien que la concentration plasmatique totale soit inchangée ;
- une réduction de la posologie doit être envisagée en cas d’altération de la fonction rénale.
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Comme le naproxène et ses métabolites sont éliminés en grande partie (95 %) dans les urines par filtration glomérulaire, le naproxène doit être utilisé avec prudence chez les patients dont la fonction rénale est perturbée ; le contrôle de la créatinine est recommandé. Des doses les plus faibles possible doivent être utilisées chez ces patients.
Le naproxène entraîne une diminution de l’agrégation plaquettaire et un allongement du temps de saignement :
- ceci doit être pris en compte lors de la détermination du temps de saignement ;
- les patients présentant des troubles de la coagulation ou traités par des médicaments interférant avec l’hémostase doivent être surveillés avec attention en cas d’administration de naproxène.
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Des oedèmes périphériques modérés ayant été observés chez des patients dont la fonction cardiaque est compromise, une surveillance clinique doit être envisagée.
De rares cas d’effets indésirables ophtalmologiques ayant été rapportés, il est recommandé de pratiquer, si le médecin le juge nécessaire, un examen ophtalmologique chez les patients qui développent sous naproxène des troubles de la vision.
Au cours d’un traitement prolongé, il est recommandé de contrôler la numération et la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.
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Insuffisance rénale fonctionnelle :
- Les AINS, en inhibant l’action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose-dépendant.
- En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :
- sujets âgés ;
- médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (cf Interactions) ;
- hypovolémie, quelle qu’en soit la cause ;
- insuffisance cardiaque ;
- insuffisance rénale chronique ;
- syndrome néphrotique ;
- néphropathie lupique ;
- cirrhose hépatique décompensée.
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Rétention hydrosodée :
- Rétention hydrosodée avec possibilité d’oedème, d’HTA ou de majoration d’HTA, d’aggravation d’insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d’HTA ou d’insuffisance cardiaque. Une diminution de l’effet des antihypertenseurs est possible (cf Interactions).
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Hyperkaliémie :
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- Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants (cf Interactions).
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- Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.
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La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec un autre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec du lithium, avec de l’aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poids moléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé) : cf Interactions.
Interactions médicamenteuses :
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Risque lié à l’hyperkaliémie :
- Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les antagonistes de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
- L’association de ces médicaments majore le risque d’hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu’ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l’association d’un IEC et d’un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l’instant que sont mises en oeuvre les précautions recommandées.
- Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.
- Toutefois certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l’objet d’interactions spécifiques au regard de ce risque. Leur mention dans ce chapeau s’explique en tant que facteur favorisant pouvant s’ajouter à d’autres facteurs de risque « à prendre en compte » dans la survenue d’une hyperkaliémie.
Déconseillées :
- Autres AINS : avec les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
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- Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour), et à des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
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- Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
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- Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé) : augmentation du risque hémorragique par agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS. Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
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- Lithium : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium). Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et après l’arrêt de l’AINS.
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- Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine : augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
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Nécessitant des précautions d’emploi :
- Ciclosporine, tacrolimus : risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.
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- Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II : insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade. Surveiller la fonction rénale en début de traitement.
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- Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures à 20 mg/semaine : augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association. Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
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A prendre en compte :
- Acide acétylsalicylique à des doses anti-agrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises) : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
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- Bêtabloquants (sauf esmolol) : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).
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- Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (à doses préventives et en dehors du sujet âgé) : augmentation du risque hémorragique.
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Grossesse :
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Aspect malformatif (1er trimestre) :
- Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
- En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogène chez l’animal au cours d’études bien conduites sur 2 espèces.
- Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier, lié à l’administration au cours du 1er trimestre de la grossesse, n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence du risque.
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Aspect foetotoxique et néonatal (2e et 3e trimestres) :
- Il s’agit d’une toxicité de classe concernant tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
- L’administration pendant les 2e et 3e trimestres expose à :
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- Une atteinte fonctionnelle rénale :
- in utero, pouvant s’observer dès 12 semaines d’aménorrhée (mise en route de la diurèse foetale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l’arrêt du traitement), voire anamnios, en particulier lors d’une exposition prolongée ;
- à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister, en particulier en cas d’exposition tardive et prolongée (avec un risque d’hyperkaliémie sévère et retardée).
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- Un risque d’atteinte cardiopulmonaire :
Constriction partielle ou complète in utero du canal artériel. La constriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite foetale ou néonatale voire mort foetale in utero. Ce risque est d’autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.
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- Un risque d’allongement du temps de saignement pour la mère et l’enfant.
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En conséquence :
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- Jusqu’à 12 semaines d’aménorrhée : l’utilisation de ce produit ne doit être envisagée que si nécessaire.
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- Entre 12 et 24 semaines d’aménorrhée (entre le début de la diurèse foetale et 5 mois révolus) : une prise brève ne doit être prescrite que si nécessaire. Une prise prolongée est fortement déconseillée.
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- Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois révolus) : toute prise, même ponctuelle, est contre-indiquée (cf Contre-indications). Une prise par mégarde au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois révolus) justifie une surveillance cardiaque et rénale ; foetale et/ou néonatale selon le terme d’exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d’élimination de la molécule.
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Allaitement :
Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES
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Prévenir les patients de l’apparition possible de vertiges, de somnolence et de troubles visuels.
Effets digestifs :
- Ont été surtout rapportés des troubles gastro-intestinaux à type d’épigastralgies, souvent légères ou modérées, de nausées, de vomissements, de météorisme abdominal, de dyspepsie, diarrhée, constipation, stomatites ulcéreuses.
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- Ont été exceptionnellement observés : ulcères, hémorragies et/ou perforations gastro-intestinales. Ces hémorragies digestives sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.
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- Quelques cas isolés d’oesophagites, colites et pancréatites ont également été rapportés.
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- Risque de toxicité locale, lié à la voie d’administration, d’autant plus fréquent et intense que la durée de traitement est prolongée, le rythme d’administration et la posologie élevés. Peuvent survenir des brûlures rectales, des douleurs, un prurit.
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Réactions d’hypersensibilité :
- Dermatologiques : rash cutané, urticaire, aggravation d’urticaire chronique, prurit.
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- Respiratoires : asthme. La survenue de crise d’asthme chez certains sujets peut-être liée à une allergie à l’aspirine ou à un AINS (cf Contre-indications).
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- Générales : oedème de Quincke, vascularite, réactions anaphylactoïdes aux composants.
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Réactions cutanées :
- Prurit, perte de cheveux, réactions de photosensibilité incluant de rares cas de pseudoporphyries ont été observées.
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- Purpura, érythème polymorphe, érythème pigmenté fixe, érythème noueux et lichen plan ont été rarement signalés.
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- La survenue de dermatoses bulleuses (Stevens-Johnson et syndrome de Lyell) est tout à fait exceptionnelle.
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Effets sur le système nerveux central :
- Ont été surtout rapportés : céphalées, vertiges, somnolence.
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- Ont également été rapportés : insomnies, difficultés de concentration, troubles de l’idéation, méningites aseptiques.
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Effets rénaux :
- Rétention hydrosodée avec possibilité d’oedèmes, hyperkaliémie (cf Mises en garde/Précautions d’emploi et Interactions).
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- Insuffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle chez les patients présentant des facteurs de risque (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
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- Atteintes rénales organiques pouvant se traduire par une IRA : des cas isolés de néphrite interstitielle, de nécrose tubulaire aiguë, de syndrome néphrotique, de nécrose papillaire ont été rapportés.
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Effets ophtalmiques :
- Troubles visuels, exceptionnellement papillite, névrite optique rétrobulbaire et oedème papillaire.
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Effets sur l’appareil auditif :
- Troubles de l’audition, en particulier acouphènes.
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Effets cardiovasculaires :
- Ont été rapportés des oedèmes périphériques modérés, chez les patients dont la fonction cardiaque est compromise, une aggravation de l’insuffisance cardiaque congestive et de l’hypertension.
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Effets sur le système respiratoire :
- Pneumonies à éosinophiles.
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Manifestations hématologiques :
- Leucopénie (principalement granulocytopénie), thrombocytopénie, anémies aplasiques et hémolytiques.
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Manifestations hépatiques :
- Quelques cas de modifications transitoires et réversibles des paramètres biologiques hépatiques, ictère, exceptionnellement hépatite sévère (dont un cas d’évolution fatale) ont été signalés.
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Signes cliniques : somnolence, vertiges, désorientation, brûlure d’estomac, indigestion, nausées ou vomissements, apnée.
Signes biologiques : altération des fonctions hépatique et rénale, hypoprothrombinémie, acidose métabolique.
Conduite à tenir :
- Transfert immédiat en milieu hospitalier.
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- Traitement symptomatique.
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Anti-inflammatoire, antirhumatismal non stéroïdien (code ATC : M01AE02 ; M : muscle et squelette).
Le naproxène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé de l’acide aryl-carboxylique, appartenant au groupe des propioniques. Il possède les propriétés suivantes :
- activité anti-inflammatoire,
- antalgique,
- antipyrétique,
- inhibition des fonctions plaquettaires.
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L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
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Absorption :
- La biodisponibilité est constante et élevée (95 %).
- La concentration plasmatique maximale est de 60,5 µg/ml après administration d’un suppositoire à 500 mg de naproxène. Elle est atteinte entre la 4e et la 6e heure après administration.
- A des doses supérieures à 500 mg, l’élévation plasmatique du naproxène n’est pas proportionnelle à la dose administrée.
- L’état d’équilibre est obtenu après les 48 heures de traitement.
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Distribution :
- La fixation sur les protéines plasmatiques est d’environ 99 %.
- La demi-vie plasmatique est d’environ 13 à 14 heures. La demi-vie dans le liquide synovial est d’environ 23 à 26 heures.
- La molécule de naproxène traverse la barrière placentaire. Par ailleurs, bien qu’en faible proportion, on retrouve la molécule dans le lait maternel.
- L’acide acétylsalicylique déplaçant le naproxène de ses liaisons aux protéines plasmatiques, il provoque une augmentation de la clairance rénale de cette molécule et la diminution de son taux sérique.
- In vitro, il existe des interactions avec des antivitamines K ainsi qu’avec les molécules hydantoïnes, sulfonamide et sulfonylurée, le naproxène pouvant déplacer ces médicaments de leurs sites de liaison aux protéines plasmatiques.
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Métabolisme :
- Environ 25 % du produit administré est métabolisé en dérivé déméthylé. Ce métabolite est extrêmement peu actif.
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Élimination :
- L’élimination se fait, sous forme inchangée ou conjuguée, essentiellement par les urines :
- 70 % sous forme de naproxène.
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- 28 % sous une forme déméthylée.
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- La demi-vie plasmatique est d’environ 13 à 14 heures.
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Chez le sujet âgé :
- Bien que la concentration plasmatique ne diffère pas de celle du sujet jeune, la proportion de naproxène non liée aux protéines est plus importante et donc l’activité pharmacologique peut en être augmentée : il est recommandé chez ces sujets d’exercer une surveillance particulière en cas de posologies élevées.
CONDITIONS DE CONSERVATION
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A conserver à l’abri de la lumière.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE
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LISTE II
AMM | 3400932050567 (1979 rév 14.12.2005). |
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Prix : | 4.22 euros (12 suppositoires). |
Remb Séc soc à 35 %. Collect. |
Laboratoires GRÜNENTHAL
100-102, rue de Villiers. 92309 Levallois-Perret cdx
Tél : 01 41 49 45 80. Fax : 01 41 49 45 70
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