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NIQUITIN® dispositif transdermique

nicotine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Dispositif transdermique (transparent) à 21 mg/24 h (22 cm2), à 14 mg/24 h (15 cm2) :  Boîtes de 7, de 14 et de 28 sachets.
  • Dispositif transdermique (transparent) à 7 mg/24 h (7 cm2) :  Boîtes de 7 et de 14 sachets.


  • COMPOSITION

    Par dispositif à :21 mg*14 mg*7 mg*
    Nicotine 
    114 mg78 mg36 mg
    Excipients (communs) : copolymère éthylène/acétate de vinyle (40 % AV). Support occlusif : éthylène, acétate de vinyle, téréphtalate de polyéthylène. Membrane de contrôle du débit : film de polyéthylène. Adhésif de contact : polyisobutylène. Couche protectrice détachable : film de polyester siliconé.
    *  par 24 heures

    INDICATIONS

    Traitement de la dépendance tabagique afin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique chez les sujets désireux d’arrêter leur consommation de tabac.
  • Bien que l’arrêt définitif de la consommation de tabac soit préférable, ce médicament peut être utilisé dans une stratégie de réduction du tabagisme comme une étape vers l’arrêt définitif.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 15 ans.
  • Posologie :

    Le degré de dépendance à la nicotine sera apprécié par le nombre de cigarettes consommées par jour ou par le test de Fagerström.

    Ce médicament peut être utilisé en monothérapie ou en association avec les gommes à mâcher NiQuitin 2 mg ou les comprimés à sucer NiQuitin 2 mg. En cas d’association, il est conseillé de prendre un avis médical.

    Arrêt complet du tabac :
    Monothérapie :
         Phase initiale 3 à 4 semainesSuivi de traitement 3 à 4 semainesSevrage thérapeutique 3 à 4 semaines
    Score >= 5 au test de Fagerström
    ou
    fumeurs de 20 cigarettes ou plus par jour
    NiQuitin 21 mg/24 hNiQuitin 14 mg/24 h
    ou
    NiQuitin 21 mg/24 h*
    NiQuitin 7 mg/24 h
    ou
    NiQuitin 14 mg/24 h
    puis
    NiQuitin 7 mg/24 h*
    Score < 5 au test de Fagerström
    ou
    fumeurs de moins de 20 cigarettes par jour
    NiQuitin 14 mg/24 h
    ou
    augmentation à NiQuitin 21 mg/24 h*
    NiQuitin 14 mg/24 h
    ou
    NiQuitin 7 mg/24 h**
    NiQuitin 7 mg/24 h
    ou
    arrêt du traitement**
    *  selon les résultats sur les symptômes de sevrage
    **  en cas de résultats satisfaisants
    Le dosage du système transdermique devra être adapté à la réponse individuelle : augmentation de la dose si l’abstinence tabagique n’est pas complète ou si des symptômes de sevrage sont observés, diminution en cas de suspicion de surdosage.
    La durée du traitement est d’environ 3 mois mais peut varier en fonction de la réponse individuelle. Il est recommandé de ne pas utiliser ce médicament au-delà de 6 mois.
    En association avec les formes orales :
    En association avec les gommes à mâcher NiQuitin 2 mg ou les comprimés à sucer NiQuitin 2 mg :
    Les personnes qui, malgré une monothérapie bien conduite, continuent de ressentir des envies irrésistibles de fumer ou les personnes qui ont échoué en monothérapie peuvent associer les dispositifs transdermiques avec une forme orale agissant plus rapidement sur les symptômes du sevrage, comme les gommes à mâcher NiQuitin 2 mg ou les comprimés à sucer NiQuitin 2 mg.
    L’association des dispositifs transdermiques avec les gommes à mâcher a donné des résultats supérieurs à ceux obtenus pour chacun des traitements pris séparément.
    • Traitement initial :
      Le traitement devra débuter par un dispositif transdermique à 21 mg/24 h qui sera appliqué quotidiennement sur la peau le matin et retiré puis remplacé le lendemain matin, associé à NiQuitin gomme à mâcher 2 mg ou NiQuitin comprimé à sucer 2 mg.
    • Mâcher une gomme ou sucer un comprimé chaque fois que l’envie de fumer apparaît, avec un minimum de 4 gommes ou 4 comprimés NiQuitin à 2 mg par jour.
      Généralement, 5 ou 6 gommes ou comprimés procurent l’effet adéquat.
    • Ne pas utiliser plus de 24 gommes ou 24 comprimés par jour.
    • Cette dose complète devra être utilisée pendant 6 à 12 semaines, période après laquelle un sevrage progressif des produits de substitution devra être initié.
    • Sevrage progressif des produits de substitution :
      Celui-ci devra être effectué de la façon suivante : utiliser les dispositifs transdermiques moins dosés, soit 14 mg/24 h pendant 3 à 6 semaines puis 7 mg/24 h pendant 3 à 6 semaines tout en continuant à utiliser le même nombre de gommes à mâcher à 2 mg ou de comprimé à sucer à 2 mg qu’en début de traitement, puis réduire ensuite le nombre de gommes à mâcher à 2 mg ou de comprimé à sucer à 2 mg utilisé par jour, jusqu’au maximum de 12 mois de traitement total.
    • Posologie recommandée :
      Période Dispositif transdermiqueGomme à mâcher 2 mg ou cp à sucer 2 mg
      Traitement initial
      Premières 6-12 sem1 dispositif 21 mg/24 h/jAd libitum (5-6 gommes à mâcher ou cp à sucer/j)
      Sevrage progressif
      3-6 sem suivantes1 dispositif 14 mg/24 h/jContinuer à utiliser le nombre de gommes à mâcher ou de cp à sucer nécessaire
      3-6 sem suivantes1 dispositif 7 mg/24 h/jContinuer à utiliser le nombre de gommes à mâcher ou de cp à sucer nécessaire
      Jusqu’à 12 mois     Réduire progressivement le nombre de gommes à mâcher ou de cp à sucer jusqu’à l’arrêt
    Arrêt progressif :
    Monothérapie :
    Si le patient choisit de réduire avant d’arrêter de fumer, il peut réduire progressivement en commençant le traitement :
    • par un dispositif de 21 mg/24 h (si le patient a un score >= 5 au test de Fagerström)
    • ou par un dispositif de 14 mg/24 h (si le patient a un score < 5 au test de Fagerström)
    par jour pendant 2 semaines, puis cesser de fumer à la fin des 2 semaines et poursuivre le traitement à la posologie décrite ci-dessous :
         Préparation à l’arrêt
    2 semaines
    Phase initiale
    6 semaines
    Suivi de traitement
    2 semaines
    Sevrage thérapeutique
    2 semaines
    Score >= 5 au test de Fagerström
    ou
    fumeurs de 20 cigarettes ou plus/j
    NiQuitin 21 mg/24 hNiQuitin 21 mg/24 hNiQuitin 14 mg/24 hNiQuitin 7 mg/24 h
    Score < 5 au test de Fagerström
    ou
    fumeurs de moins de 20 cigarettes/j
    NiQuitin 14 mg/24 h
    ou
    augmentation à NiQuitin 21 mg/24 h*
    NiQuitin 14 mg/24 h
    ou
    augmentation à NiQuitin 21 mg/24 h*
    NiQuitin 7 mg/24 h
    ou
    augmentation à NiQuitin 14 mg/24 h*
    NiQuitin 7 mg/24 h
    ou
    arrêt du traitement
    *  selon les résultats sur les symptômes de sevrage
    En association avec les formes orales :
    L’association du traitement par dispositif transdermique avec des formes orales NiQuitin comprimé à sucer ou gomme à mâcher 2 mg peut être faite une fois l’arrêt de la cigarette, selon la posologie décrite ci-dessus.

    La réduction de la consommation du tabac doit conduire progressivement le patient à un arrêt complet du tabac. Cet arrêt doit être tenté le plus tôt possible dans les 6 mois suivant le début du traitement. Si au-delà de 9 mois après le début du traitement, la tentative d’arrêt complet du tabac a échoué, il est recommandé de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé pour envisager une autre stratégie.


    Mode d’administration :

    Il est recommandé d’appliquer le dispositif après ouverture sur une surface de peau sèche, sans lésion cutanée et où la pilosité est rare (tronc, partie supérieure du bras). Ne pas appliquer sur une surface de peau rouge, lésée ou irritée.

    Un nouveau système sera appliqué toutes les 24 heures sur un site d’application différent du site précédent, de préférence le matin au réveil.

    Le dispositif doit être conservé dans son sachet protecteur jusqu’à son utilisation.

    Au cours de la manipulation, éviter le contact avec les yeux, le nez et se laver les mains après l’application.


    CONTRE-INDICATIONS

    • Non-fumeur ou fumeur occasionnel.
    • Hypersensibilité à la nicotine ou à l’un des constituants.
    • Affection cutanée pouvant gêner l’utilisation d’un dispositif transdermique.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • Pour garantir les meilleures chances de succès, l’utilisation de ce médicament doit s’accompagner d’un arrêt total de la consommation du tabac.
    • En raison des effets pharmacologiques de la nicotine, certaines pathologies nécessitent un avis médical ainsi qu’une surveillance médicale :
      • insuffisance hépatique et/ou rénale sévère ;
      • ulcère gastrique ou duodénal en évolution.
    • La nicotine est une substance toxique. Chez l’enfant, l’application de ce médicament pouvant être fatale, ne laisser en aucun cas ce dispositif à la portée des enfants, même après utilisation.
    • Il est recommandé de plier le dispositif transdermique sur lui-même avant de le jeter.
    Précautions d’emploi :

    En cas d’apparition de brûlures, de picotements, de démangeaisons, d’éruptions cutanées, lors d’une exposition solaire, il est recommandé d’arrêter momentanément le traitement jusqu’à la disparition des symptômes.

    En cas de réaction cutanée sévère ou persistante, il est recommandé d’arrêter le traitement et d’utiliser une autre forme pharmaceutique.

    (Cf Effets indésirables.)


    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Le tabac peut, par un processus d’induction enzymatique due aux hydrocarbures aromatiques, diminuer les concentrations sanguines de certains médicaments tels que la caféine, la théophylline, les antidépresseurs imipraminiques, le flécaïnide, la pentazocine.
  • L’arrêt, a fortiori brutal, du tabac, notamment à l’occasion de la prise de ce médicament, peut entraîner une augmentation des concentrations de ces principes actifs liée à la réversibilité de l’effet d’induction enzymatique.
  • Pour les médicaments à marge thérapeutique étroite, comme la théophylline, l’arrêt du tabac devra s’accompagner, outre l’ajustement posologique, d’une surveillance étroite, clinique, voire biologique, avec information du patient des risques de surdosage.
  • Par ses propriétés pharmacologiques spécifiques, cardiovasculaires, neurologiques et endocriniennes, la nicotine peut, tout comme le tabac :
    • entraîner une augmentation des concentrations de cortisol et de catécholamines ;
    • nécessiter un ajustement posologique de la nifédipine, des bêtabloquants, de l’insuline ;
    • réduire les effets des diurétiques ;
    • ralentir la vitesse de cicatrisation des ulcères gastriques par les antihistaminiques H2 ;
    • augmenter l’incidence des effets indésirables des estroprogestatifs.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :
    1. Les études expérimentales effectuées dans plusieurs espèces n’ont pas montré d’effet tératogène ou foetotoxique de la nicotine administrée à débit continu, et cela à doses maternotoxiques. Dans les mêmes conditions d’administration, une hypotrophie foetale s’observe à doses encore plus élevées dans une seule espèce, la souris, mais pas chez le rat ou le lapin. En clinique, des observations en nombre encore limité ne montrent pas de retentissement délétère, maternel ou foetal, de la nicotine utilisée dans l’indication du sevrage tabagique.
    2. Le tabagisme chez la femme enceinte peut être à l’origine d’un retard de croissance intra-utérin, de mort foetale in utero, d’une prématurité, d’une hypotrophie néonatale, qui semblent corrélés à l’importance de l’imprégnation tabagique ainsi qu’à la période de la grossesse, car ces effets s’observent lorsque l’imprégnation tabagique se poursuit pendant le 3e trimestre.
    3. La nicotine apportée par les traitements de substitution n’est pas dépourvue d’effets délétères sur le foetus, comme en témoigne le retentissement hémodynamique observé. On ne dispose cependant d’aucune étude épidémiologique précisant l’impact réel de la nicotine apportée par les traitements de substitution sur le foetus ou le nouveau-né.
    Par conséquent :
    • Chez la femme enceinte, il convient de toujours recommander un arrêt complet de la consommation de tabac, sans traitement de substitution à la nicotine.
    • En cas d’échec face à une patiente fortement dépendante, le sevrage tabagique par ce médicament est possible. En effet, le risque encouru pour le foetus, en cas de poursuite du tabagisme durant la grossesse, est vraisemblablement supérieur à celui attendu lors d’un traitement de substitution nicotinique, puisque se surajoute au tabac l’exposition aux hydrocarbures polycycliques et à l’oxyde de carbone, et puisque l’exposition à la nicotine apportée par le traitement de substitution est inférieure ou n’est pas supérieure à celle liée à la consommation tabagique.

    L’objectif est de parvenir à l’arrêt complet du tabac, voire des traitements de substitution, avant le 3e trimestre de la grossesse. L’arrêt du tabac, avec ou sans traitement de substitution, ne doit pas s’envisager de façon isolée mais s’inscrire dans le cadre d’une prise en charge globale, prenant en compte le contexte psychosocial et les autres dépendances éventuellement associées. Il peut être souhaitable de faire appel à une consultation spécialisée dans le sevrage tabagique.

    En cas d’échec partiel ou complet du sevrage, la poursuite du traitement par un substitut nicotinique après le 6e mois de grossesse ne peut s’envisager qu’au cas par cas. Il convient de garder présent à l’esprit les effets propres de la nicotine, qui pourraient retentir sur le foetus, notamment lorsqu’il est proche du terme.


    Allaitement :

    Compte tenu de la constance des concentrations de nicotine avec cette forme de substitution, l’allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Les dispositifs transdermiques de nicotine peuvent entraîner des effets indésirables similaires à la nicotine administrée par d’autres modes.
  • Effets indésirables systémiques :
    • Palpitations.
    • Étourdissement, céphalées.
    • Nausées, vomissements.
    • Insomnies, trouble de l’onirisme.
    Effets indésirables locaux :
    Érythème et prurit au point d’application, plus rarement oedème, sensation de brûlure.
    Ces effets sont en grande majorité modérés et régressent spontanément, rapidement, après retrait du système.
    En cas de réaction cutanée sévère ou persistante, il est recommandé d’arrêter le traitement et d’utiliser une autre forme de substitut nicotinique.
    Quelques symptômes tels que étourdissement, céphalées et insomnie peuvent être liés au sevrage tabagique.
    Une augmentation de l’apparition d’aphtes buccaux peut survenir après l’arrêt du tabac. La relation de causalité n’est pas clairement établie.

    SURDOSAGE

    Un surdosage en nicotine peut apparaître si le patient traité avait au préalable de très faibles apports nicotiniques ou s’il utilise de façon concomitante d’autres traitements pour le sevrage tabagique à base de nicotine.
  • Les symptômes de surdosage sont ceux d’une intoxication aiguë à la nicotine incluant nausées, hypersalivation, douleurs abdominales, diarrhée, sueurs, céphalées, étourdissement, diminution de l’acuité auditive et faiblesse générale. A doses élevées peuvent apparaître une hypotension, un pouls faible et irrégulier, une gêne respiratoire, une prostration, un collapsus cardiovasculaire et des convulsions.
    Les doses de nicotine tolérées par les sujets fumeurs lors du traitement peuvent entraîner une intoxication aiguë pouvant être fatale chez les jeunes enfants.
  • Conduite à tenir en cas de surdosage :
    L’administration de nicotine doit être interrompue immédiatement. Un traitement symptomatique sera instauré. Ventilation assistée et oxygénothérapie seront entreprises, si nécessaire.

    PHARMACODYNAMIE

    Médicaments utilisés dans la dépendance à la nicotine (code ATC : N07BA01).

    L’arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier et prolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre des symptômes suivants : dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité, sentiments de frustration ou de colère, anxiété, difficulté de concentration, agitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque, augmentation de l’appétit, augmentation du poids. La sensation du besoin impérieux de nicotine est considérée comme un symptôme clinique à part entière du syndrome de sevrage.

    Les études cliniques ont montré que les produits de substitution nicotinique peuvent aider les fumeurs à s’abstenir de fumer ou à réduire leur consommation de tabac en diminuant les symptômes de sevrage.

    Les effets néfastes de la poursuite de l’intoxication tabagique chez les patients coronariens et/ou des patients ayant des antécédents d’accident vasculaire cérébral ont été clairement démontrés. Des études réalisées chez ces patients ont démontré l’absence d’effet délétère des substituts nicotiniques.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    La nicotine est directement absorbée à travers la peau vers la circulation systémique. Les concentrations plasmatiques de nicotine atteignent un plateau dans les 2 à 4 heures suivant l’application du système transdermique.

    Une concentration plasmatique relativement constante persiste pendant 24 heures. Après application quotidienne répétée de NiQuitin, l’équilibre est obtenu lors de la seconde application avec des concentrations dose-dépendantes maintenues tout au long de la journée.

    Les concentrations plasmatiques de nicotine sont proportionnelles à la dose pour les trois dosages de NiQuitin. Après application répétée de NiQuitin 22,15 ou 7 cm2, les concentrations plasmatiques maximales moyennes de nicotine à l’état d’équilibre sont d’environ 17 ng/ml, 12 ng/ml, 6 ng/ml, respectivement.

    Pour comparaison, l’action de fumer une cigarette toutes les demi-heures conduit à des concentrations plasmatiques moyennes d’environ 44 ng/ml.

    Le pic marqué et précoce des taux sanguins de nicotine observé avec l’inhalation de fumée de cigarette n’est pas observé avec NiQuitin.

    Après retrait du système, les concentrations plasmatiques de nicotine sont plus lentes à décroître que ce que laisserait prévoir la demi-vie plasmatique d’élimination de la nicotine, déterminée après administration intraveineuse, qui est de 2 heures. L’existence probable d’un dépôt cutané explique qu’environ 10 % de la nicotine atteignant la circulation sanguine proviennent de la peau après retrait du système.

    Le volume de distribution de la nicotine est important (environ 2,5 l/kg). La nicotine traverse la barrière hématoencéphalique, le placenta et se retrouve dans le lait maternel. La liaison aux protéines plasmatiques est négligeable (< 5 %). Son élimination s’effectue essentiellement par voie hépatique et les principaux métabolites sont la cotinine et la nicotine 1′-N-oxyde. L’élimination rénale de la nicotine inchangée est pH-dépendante et minimale en cas de pH urinaire alcalin.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    AMM3400937955720 (2001 rév 18.08.2009) 21 mg/24 h (boîte de 7).
    3400937955898 (2001 rév 18.08.2009) 21 mg/24 h (boîte de 14).
    3400937955959 (2001 rév 18.08.2009) 21 mg/24 h (boîte de 28).
    3400937956031 (2001 rév 18.08.2009) 14 mg/24 h (boîte de 7).
    3400937956260 (2001 rév 18.08.2009) 14 mg/24 h (boîte de 14).
    3400937956321 (2001 rév 18.08.2009) 14 mg/24 h (boîte de 28).
    3400937956499 (2001 rév 18.08.2009) 7 mg/24 h (boîte de 7).
    3400937956550 (2001 rév 18.08.2009) 7 mg/24 h (boîte de 14).

    Médicament remboursé par la Sécurité sociale dans la limite de 50.00 euros par année civile et par personne (prescription sur une ordonnance consacrée exclusivement aux substituts nicotiniques). Collect.



    GlaxoSmithKline Santé Grand Public
    100, rte de Versailles. BP 23
    78164 Marly-le-Roi cdx. Tél : 01 39 17 80 00

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