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NIQUITINMINISTM SANS SUCRE

nicotine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé à sucer à 1,5 mg ou à 4 mg (édulcoré à l’acésulfame potassique) :  Tubes de 20 et de 60.


  • COMPOSITION

     p cp
    Nicotine 
    1,5 mg
    ou4 mg
    (sous forme de résinate de nicotine : 8,333 mg/cp à 1,5 mg ; 22,222 mg/cp à 4 mg)
    Excipients (communs) : mannitol, alginate de sodium, calcium polycarbophile, carbonate de sodium anhydre, gomme xanthane, stéarate de magnésium, acésulfame potassique, bicarbonate de potassium. Arômes : « Takasago saveur masquante », menthe poivrée, menthol.

    INDICATIONS

    Ce médicament est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagique, afin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique chez les sujets désireux d’arrêter leur consommation de tabac.
  • Bien que l’arrêt définitif de la consommation de tabac soit préférable, ce médicament peut être utilisé dans :
    • les cas où un fumeur s’abstient temporairement de fumer ;
    • une stratégie de réduction du tabagisme comme une étape vers l’arrêt définitif.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :

    Réservé à l’adulte à partir de 18 ans.

    • Enfant et adolescent : Niquitinminis sans sucre, comprimé à sucer édulcoré à l’acésulfame potassique, ne doit pas être administré aux sujets de moins de 18 ans sans prescription médicale. Il n’y a pas de données évaluant le traitement par ce médicament chez les sujets de moins de 18 ans.
    • Adulte et sujet âgé :
      • Le comprimé à sucer dosé à 1,5 mg est indiqué chez les fumeurs faiblement ou moyennement dépendants à la nicotine, c’est-à-dire fumant leur 1re cigarette au-delà des 30 minutes qui suivent le réveil.
      • Le comprimé à sucer dosé à 4 mg est indiqué chez les fumeurs fortement ou très fortement dépendants à la nicotine, c’est-à-dire fumant leur 1re cigarette dans les 30 minutes qui suivent le réveil.
    Arrêt complet du tabac :
    • Le traitement de la dépendance à la nicotine se fait habituellement en 3 étapes :
      Étape 1 (semaines 1 à 6)Étape 2 (semaines 7 à 9)Étape 3
      (semaines 10 à 12)
      Phase initiale de traitementSuivi du traitementSevrage tabagique
      1 comprimé à sucer toutes les 1 à 2 h1 comprimé à sucer toutes les 2 à 4 h1 comprimé à sucer toutes les 4 à 8 h
    • Pour aider à la poursuite du sevrage après les 12 semaines : 1 à 2 comprimés à sucer par jour, seulement en cas de tentations fortes.
    • Pendant les semaines 1 à 6, la posologie doit être au moins de 9 comprimés à sucer par jour.
    • Le nombre de comprimés à sucer ne doit en aucun cas dépasser 15 par jour pour le comprimé à 1,5 mg et 11 par jour pour le comprimé à 4 mg.
    Abstinence temporaire du tabac :
    • Sucer un comprimé chaque fois que l’envie de fumer apparaît.
    • Le nombre de comprimés ne doit pas dépasser 15 par jour pour le comprimé à 1,5 mg et 11 par jour pour le comprimé à 4 mg.
    Réduction tabagique :
    • Dans la mesure du possible, alterner les comprimés à la nicotine et les cigarettes.
    • Sucer un comprimé dès que l’envie de fumer apparaît afin de réduire au maximum la consommation de cigarettes et rester aussi longtemps que possible sans fumer.
    • Le nombre de comprimés à sucer par jour est variable et dépend des besoins du patient.
    • Néanmoins, il ne doit pas dépasser 15 par jour pour le comprimé à 1,5 mg et 11 par jour pour le comprimé à 4 mg.
    • Si une réduction de la consommation de cigarettes n’a pas été obtenue au bout de 6 semaines de traitement, il est recommandé de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé.
    • La réduction de la consommation du tabac doit conduire progressivement le patient à un arrêt complet du tabac. Cet arrêt doit être tenté le plus tôt possible dans les 6 mois suivant le début du traitement. Si, au-delà de 9 mois après le début du traitement, la tentative d’arrêt complet du tabac a échoué, il est recommandé de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé.

    Il est recommandé de ne pas utiliser les comprimés à sucer au-delà de 6 mois.



    Mode d’administration :

    Le comprimé à sucer doit être placé dans la bouche où il va se dissoudre. Il doit régulièrement être déplacé d’un côté de la bouche à l’autre, jusqu’à dissolution complète (environ 10 minutes).

    Le comprimé ne doit pas être mâché ou avalé, car la nicotine libérée progressivement doit être absorbée par la muqueuse buccale.

    Il faut s’abstenir de boire ou de manger lorsque le comprimé est dans la bouche.


    CONTRE-INDICATIONS

    • Non-fumeur ou fumeur occasionnel.
    • Hypersensibilité à l’un des constituants.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • En raison des effets pharmacologiques de la nicotine, certaines pathologies nécessitent un avis médical ainsi qu’une surveillance médicale :
      • insuffisance hépatique et/ou rénale sévère ;
      • ulcère gastrique ou duodénal en évolution.
    • La nicotine est une substance toxique.
    • Ne pas laisser ce médicament à la portée des enfants. En effet, la dose thérapeutique destinée à l’adulte pourrait provoquer une intoxication grave, voire mortelle, chez l’enfant.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Le tabac peut, par un processus d’induction enzymatique due aux hydrocarbures aromatiques, diminuer les concentrations sanguines de certains médicaments tels que la caféine, la théophylline, les antidépresseurs imipraminiques, le flécaïnide, la pentazocine.
  • L’arrêt, a fortiori brutal, du tabac, notamment à l’occasion de la prise de ce médicament, peut entraîner une augmentation des concentrations de ces principes actifs liée à la réversibilité de l’effet d’induction enzymatique.
  • Pour les médicaments à marge thérapeutique étroite, comme la théophylline, l’arrêt du tabac devra s’accompagner, outre l’ajustement posologique, d’une surveillance étroite, clinique, voire biologique, avec information du patient des risques de surdosage.
  • Par ses propriétés pharmacologiques spécifiques, cardiovasculaires, neurologiques et endocriniennes, la nicotine peut, tout comme le tabac :
    • entraîner une augmentation des concentrations de cortisol et de catécholamines ;
    • nécessiter un ajustement posologique de la nifédipine, des bêtabloquants, de l’insuline ;
    • réduire les effets des diurétiques ;
    • ralentir la vitesse de cicatrisation des ulcères gastriques par les antihistaminiques H2 ;
    • augmenter l’incidence des effets indésirables des oestroprogestatifs.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :
    1. Les études expérimentales effectuées dans plusieurs espèces n’ont pas montré d’effet tératogène ou foetotoxique de la nicotine administrée à débit continu, et cela à doses maternotoxiques. Dans les mêmes conditions d’administration, une hypotrophie foetale s’observe à doses encore plus élevées dans une seule espèce, la souris, mais pas chez le rat ou le lapin.
    2. En clinique, des observations en nombre encore limité ne montrent pas de retentissement délétère, maternel ou foetal, de la nicotine utilisée dans l’indication du sevrage tabagique.
    3. Le tabagisme chez la femme enceinte peut être à l’origine d’un retard de croissance intra-utérin, de mort foetale in utero, d’une prématurité, d’une hypotrophie néonatale, qui semblent corrélés à l’importance de l’imprégnation tabagique ainsi qu’à la période de la grossesse, car ces effets s’observent lorsque l’imprégnation tabagique se poursuit pendant le 3e trimestre.

    La nicotine apportée par les traitements de substitution n’est pas dépourvue d’effets délétères sur le foetus, comme en témoigne le retentissement hémodynamique observé. On ne dispose cependant d’aucune étude épidémiologique précisant l’impact réel de la nicotine apportée par les traitements de substitution sur le foetus ou le nouveau-né.

    Par conséquent :
    • chez la femme enceinte, il convient de toujours recommander un arrêt complet de la consommation de tabac, sans traitement de substitution à la nicotine ;
    • en cas d’échec face à une patiente fortement dépendante, le sevrage tabagique par ce médicament est possible. En effet, le risque encouru pour le foetus, en cas de poursuite du tabagisme durant la grossesse, est vraisemblablement supérieur à celui attendu lors d’un traitement de substitution nicotinique, puisque se surajoute au tabac l’exposition aux hydrocarbures polycycliques et à l’oxyde de carbone, et puisque l’exposition à la nicotine apportée par le traitement de substitution est inférieure ou n’est pas supérieure à celle liée à la consommation tabagique.

    L’objectif est de parvenir à l’arrêt complet du tabac, voire des traitements de substitution, avant le 3e trimestre de la grossesse. L’arrêt du tabac, avec ou sans traitement de substitution, ne doit pas s’envisager de façon isolée mais s’inscrire dans le cadre d’une prise en charge globale, prenant en compte le contexte psychosocial et les autres dépendances éventuellement associées. Il peut être souhaitable de faire appel à une consultation spécialisée dans le sevrage tabagique.

    En cas d’échec partiel ou complet du sevrage, la poursuite du traitement par un substitut nicotinique après le 6e mois de grossesse ne peut s’envisager qu’au cas par cas. Il convient de garder présent à l’esprit les effets propres de la nicotine, qui pourraient retentir sur le foetus, notamment lorsqu’il est proche du terme.


    Allaitement :

    En cas de dépendance tabagique sévère, le recours à l’allaitement artificiel doit être envisagé chaque fois que possible. En cas d’utilisation de ce médicament, prendre le(s) comprimé(s) juste après la tétée et ne pas en prendre pendant les 2 heures qui précèdent la tétée suivante.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Aucun effet n’a été observé sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les comprimés à sucer à la nicotine peuvent entraîner des effets indésirables similaires à ceux observés avec la nicotine administrée par d’autres modes.
  • La plupart des effets indésirables rapportés apparaissent dans les 3 ou 4 premières semaines après le début du traitement. En début de traitement, une irritation de la bouche ou de la gorge est souvent ressentie. Ces effets sont principalement dus aux effets pharmacologiques systémiques et locaux de la nicotine et sont dose-dépendants.
  • Fréquents (> 1/100) :
    • Système nerveux central : étourdissements, céphalées.
    • Système gastro-intestinal : nausées, inconfort digestif, hoquet.
    • Effets locaux : maux de gorge et irritation de la bouche, sécheresse buccale, sensation de brûlure buccale, rhinite, toux.
    • Système circulatoire : palpitations.
    Rares (< 1/1000) :
    • Cardiovasculaire : fibrillation auriculaire réversible.
    Quelques symptômes, tels que étourdissements, céphalées et insomnies, peuvent être liés au sevrage tabagique.
  • Une augmentation de l’apparition d’aphtes buccaux peut survenir après l’arrêt du tabac. La relation de causalité n’est pas clairement établie.

  • SURDOSAGE

    Un surdosage en nicotine peut apparaître si le patient traité avait au préalable de très faibles apports nicotiniques ou s’il utilise de façon concomitante d’autres traitements pour le sevrage tabagique à base de nicotine.
  • Les symptômes de surdosage sont ceux d’une intoxication aiguë à la nicotine incluant nausées, hypersalivation, douleurs abdominales, diarrhées, sueurs, céphalées, étourdissement, diminution de l’acuité auditive et faiblesse générale. A doses élevées, peuvent apparaître une hypotension, un pouls faible et irrégulier, une gêne respiratoire, une prostration, un collapsus cardiovasculaire et des convulsions.
  • Les doses de nicotine tolérées par les sujets fumeurs lors du traitement peuvent entraîner une intoxication aiguë pouvant être fatale chez les jeunes enfants.
  • Conduite à tenir en cas de surdosage :
    L’administration de nicotine doit être interrompue immédiatement et un traitement symptomatique sera instauré. Ventilation assistée et oxygénothérapie seront entreprises, si nécessaire.

    PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : médicaments utilisés dans la dépendance à la nicotine (code ATC : N07BA01).

    L’arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier et prolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre des symptômes suivants : dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité, sentiment de frustration ou de colère, anxiété, difficulté de concentration, agitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque, augmentation de l’appétit, augmentation du poids. La sensation de besoin impérieux de nicotine est considérée comme un symptôme clinique à part entière du syndrome de sevrage.

    Les études cliniques ont montré que les produits de substitution nicotinique peuvent aider les fumeurs à s’abstenir de fumer ou à réduire leur consommation de tabac en diminuant les symptômes de sevrage.

    Les effets néfastes de la poursuite de l’intoxication tabagique chez les patients coronariens et/ou des patients ayant des antécédents d’accident vasculaire cérébral ont été clairement démontrés. Des études réalisées chez ces patients ont montré l’absence d’effet délétère des substituts nicotiniques.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    La dissolution complète du comprimé à sucer dans la cavité buccale est généralement atteinte en environ 10 minutes. Toute la nicotine contenue dans le comprimé à sucer devient disponible pour une absorption buccale ou une ingestion (après déglutition).

    • Comprimé à 1,5 mg :
      Les concentrations plasmatiques de nicotine maximale et minimale atteintes à l’état d’équilibre en cas d’administration à intervalles de 1 heure sont respectivement de 18,4 et 15,0 ng/ml.
    • Comprimé à 4 mg :
      Une concentration plasmatique maximale d’environ 9,1 ng/ml est atteinte après une seule prise d’un comprimé à sucer de 4 mg.

    Si le mode d’administration du comprimé à sucer décrit ci-dessus n’est pas respecté (c’est-à-dire si le comprimé à sucer est mastiqué, maintenu dans la bouche et dégluti, ou bien s’il est mastiqué et immédiatement dégluti), l’absorption est moins rapide et moins élevée, mais une quantité substantielle de nicotine (80 à 93 %) est encore absorbée.

    Distribution :
    Le volume de distribution après administration IV de nicotine est de 2  à 3 l/kg et la demi-vie est approximativement de 2 heures.
    La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 5 %. Par conséquent, la modification de la fixation de la nicotine aux protéines plasmatiques par interaction médicamenteuse ou par altération des protéines plasmatiques n’a, a priori, pas de retentissement sur les paramètres cinétiques de la nicotine.
    Métabolisme :
    Le métabolisme est principalement hépatique.
    Plus de vingt métabolites de la nicotine ont été identifiés, ils sont tous considérés comme moins actifs que la nicotine. Le principal métabolite plasmatique de la nicotine, la cotinine, a une demi-vie de 15 à 20 heures et sa concentration atteint des taux 10 fois supérieurs à ceux de la nicotine.
    La nicotine est également métabolisée au niveau des reins et des poumons.
    Élimination :
    La clairance plasmatique moyenne est d’environ 70 litres par heure.
    Les principaux métabolites excrétés dans les urines sont la cotinine (15 % de la dose) et la trans-3-hydroxycotinine (45 % de la dose). Environ 10 % de la nicotine sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Ce taux peut augmenter jusqu’à 30 % en cas de filtration glomérulaire importante ou d’acidification des urines (pH < 5).

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Il n’y a pas de données précliniques concernant la sécurité des comprimés à sucer à la nicotine.

    La toxicité de la nicotine, composant du tabac, est cependant bien documentée. Les symptômes caractéristiques d’une intoxication aiguë sont : pouls faible et irrégulier, gênes respiratoires et convulsions.

    Il n’a pas été démontré d’effet génotoxique ou mutagène de la nicotine.

    L’effet cancérigène lié au tabagisme est, lui, bien établi et est principalement dû aux produits formés lors de la pyrolyse du tabac. Aucun de ces produits n’apparaît lors de l’administration des comprimés à sucer à la nicotine.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température ne dépassant pas + 30 °C.

    A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de l’humidité.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    AMM3400938672190 (2008 rév 19.05.2009) 20 cp 1,5 mg.
    3400938672312 (2008 rév 19.05.2009) 60 cp 1,5 mg.
    3400938672541 (2008 rév 19.05.2009) 20 cp 4 mg.
    3400938672770 (2008 rév 19.05.2009) 60 cp 4 mg.

    Médicament remboursé par la Sécurité sociale dans la limite de 50.00 euros par année civile et par personne (prescription sur une ordonnance consacrée exclusivement aux substituts nicotiniques). Collect.



    GlaxoSmithKline Santé Grand Public
    100, rte de Versailles. BP 23
    78164 Marly-le-Roi cdx. Tél : 01 39 17 80 00

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