diéthylcarbamazine
Comprimé sécable à 100 mg : Boîte de 20, sous plaquettes thermoformées.
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Diéthylcarbamazine (DCI)
| 100 mg |
(sous forme de citrate : 196,4 mg/cp) |
Excipients : amidon de blé, lactose monohydraté, silice colloïdale hydratée, stéarate de magnésium.
Traitement des filarioses à Wuchereria bancrofti, Brugia malayi, Brugia timori, Loa loa, Onchocerca volvulus.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
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Voie orale.
Il convient de ne pas dépasser la dose de 400 mg de diéthylcarbamazine base par jour.
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Filarioses lymphatiques (Wuchereria bancrofti, Brugia malayi, Brugia timori) :
- L’administration se fera de préférence en prises fractionnées, après les repas.
- Traitement individuel : 6 mg/kg/jour de diéthylcarbamazine base, pendant 12 à 14 jours consécutifs.
- La cure pourra éventuellement être renouvelée, si nécessaire, après un délai minimal de 10 jours.
- Traitement de masse : une seule prise annuelle de 6 mg/kg de diéthylcarbamazine base, éventuellement associée à de l’ivermectine.
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Filariose occulte (poumon éosinophile tropical) :
- 6 mg/kg/jour pendant 14 à 21 jours ; la cure pourra éventuellement être renouvelée si les symptômes réapparaissent.
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Loase (infestation par Loa loa) :
- Le traitement sera initié sous surveillance médicale stricte à des doses de diéthylcarbamazine d’autant plus faibles (3 mg) que la microfilarémie est importante. Soit, à titre indicatif :
- 1er jour : 1/32 de comprimé (la dilution sera effectuée par un pharmacien) ;
- la dose sera doublée les jours suivants, jusqu’à atteindre au bout d’une semaine la dose journalière de 6 mg/kg, fractionnée en 2 prises par jour.
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- La dose efficace devra être maintenue pendant 21 jours.
- Afin d’atténuer ou de prévenir la survenue de réactions secondaires, une corticothérapie pourra être associée à la diéthylcarbamazine (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
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Onchocercose (infestation par Onchocerca volvulus) :
- Afin de limiter la survenue de réactions secondaires à l’effet du traitement (réaction de Mazzotti), le traitement pourra être initié à faibles doses progressivement croissantes.
- A titre indicatif :
- 1er jour du traitement : 0,5 mg/kg en une seule prise ;
- en fonction de l’état clinique du patient, la dose pourra être doublée les jours suivants jusqu’à atteindre la dose efficace de 6 mg/kg/jour, fractionnée en 2 prises par jour.
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- La dose efficace devra être maintenue pendant environ 10 jours.
- Afin d’atténuer ou de prévenir la survenue de réactions secondaires, une corticothérapie (0,5 mg/kg en équivalent prednisolone) pourra être associée à la diéthylcarbamazine (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Hypersensibilité à l’un des constituants.
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- Atteinte oculaire grave dans le cadre de l’onchocercose.
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- Patients présentant une allergie au blé (autre que la maladie coeliaque).
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
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- L’intensité et la sévérité des effets indésirables après administration de diéthylcarbamazine sont liées à l’importance de la charge sanguine en microfilaires avant traitement. En cas d’infestation par Loa loa, le taux de microfilaires présentes dans le sang est le plus souvent élevé, ce qui prédispose les sujets traités à une augmentation du risque de survenue d’effets indésirables sérieux. Des troubles neurologiques centraux graves, tels que encéphalopathie et coma, ont été décrits, en particulier chez des sujets infestés par Loa loa et traités par la diéthylcarbamazine. Ces réactions peuvent être atténuées ou prévenues par l’institution d’une posologie progressive et l’adjonction de corticoïdes.
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- Il a été décrit, à la suite de l’administration chez les patients atteints d’onchocercose de médicaments ayant une action microfilaricide rapide, tels que la diéthylcarbamazine, la survenue de réactions cutanées et/ou systémiques de sévérité variable (réaction de Mazzotti) ainsi que des réactions oculaires. Il est probable que ces manifestations soient liées à un processus inflammatoire déclenché à la suite de la mort des microfilaires et de la libération de produits de dégradation. Ces réactions peuvent être atténuées ou prévenues par l’institution d’une posologie progressive et l’adjonction de corticoïdes.
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- Aucun élément ne permet de justifier l’utilisation de la diéthylcarbamazine en prophylaxie individuelle de l’infestation par les filaires.
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- La diéthylcarbamazine doit être utilisée avec prudence chez les malades ayant des antécédents de convulsions ou des facteurs prédisposant à la survenue de convulsions.
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- Chez l’insuffisant rénal, l’excrétion urinaire est diminuée et la demi-vie d’élimination est augmentée en fonction du degré d’altération de la fonction rénale. En conséquence, les doses devront être adaptées chez ces patients.
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- Chez l’enfant, la diéthylcarbamazine doit toujours être administrée sous surveillance médicale rigoureuse et en doses quotidiennes fractionnées.
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- En cas d’affection aiguë concomitante, il est préférable d’attendre le rétablissement du patient pour utiliser la diéthylcarbamazine.
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- Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp, ou un syndrome de malabsorption du lactose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
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- Ce médicament peut être administré en cas de maladie coeliaque. L’amidon de blé peut contenir du gluten, mais seulement à l’état de trace, et est donc considéré comme sans danger pour les sujets atteints d’une maladie coeliaque.
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Grossesse :
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
Il n’existe actuellement pas de données pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la diéthylcarbamazine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.
Allaitement :
En l’absence d’étude, l’administration de diéthylcarbamazine est déconseillée durant l’allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES
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Les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machine devront être informés du risque de somnolence lié à l’emploi de ce médicament.
Les effets secondaires sont variables en fonction de la parasitose sous-jacente.
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Onchocercose :
- L’administration de diéthylcarbamazine chez les sujets infestés par Onchocerca volvulus peut entraîner, dès la première dose, une réaction inflammatoire secondaire décrite sous le nom de réaction de Mazzotti. Celle-ci est déclenchée à la suite de la mort des microfilaires et de la libération de produits de dégradation. Son intensité dépend de la dose de médicament et de la charge filarienne.
- Habituellement localisées à la peau, elles peuvent s’étendre à l’oeil et sont parfois graves et généralisées chez les sujets fortement infestés.
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- Réaction cutanée : dans un délai de 1 à 24 heures après l’administration sont observés prurit, éruption urticarienne, oedème qui, selon la distribution des filaires, restent localisés ou s’étendent à l’ensemble du corps. Adénites et lymphangites douloureuses apparaissent. Les patients présentant une dermatite onchocerquienne hyperréactive ou « Sowda » (observée en particulier au Yémen) semblent développer plus fréquemment des réactions cutanées sévères (oedème, aggravation de la dermatite…) après un traitement microfilaricide.
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- Réaction oculaire : lorsque des microfilaires sont contenues dans la conjonctive, la cornée ou la chambre antérieure de l’oeil, on peut observer un larmoiement, une photophobie, une conjonctivite ou une iridocyclite aiguë. Un oedème au niveau de la cornée et l’élévation de la pression intra-oculaire chez le sujet massivement parasité peuvent exiger un traitement et une surveillance spécialisée. L’utilisation prolongée de diéthylcarbamazine est parfois associée à des altérations inflammatoires puis dégénératives du nerf optique et de la rétine, pouvant entraîner un rétrécissement du champ visuel.
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- Réaction générale : hypotension orthostatique, collapsus, détresse respiratoire, vertiges, fièvre, arthralgies, myalgies, et céphalées ont été décrits. Ces manifestations peuvent être intenses et persister plusieurs jours.
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Filarioses lymphatiques et de la loase :
- Des réactions secondaires rappelant la réaction de Mazzotti décrite chez l’onchocerquien sont décrites lors du traitement des filarioses lymphatiques, ou de la loase. L’incidence et la gravité des réactions sont fonction de la microfilarémie et de la dose de diéthylcarbamazine administrée. Fièvre, céphalées, vertiges, anorexie, malaise, urticaire, vomissements et crise d’asthme peuvent apparaître dans un délai de quelques heures après l’administration de la première dose de diéthylcarbamazine. Ces effets régressent en général au plus tard le 5e jour du traitement. Une protéinurie réversible peut également être observée.
- Des cas de méningo-encéphalites ont été décrits chez des sujets présentant une microfilarémie massive à Loa loa.
- Lors du traitement des filarioses lymphatiques, la mort des vers adultes entraîne la formation de nodules palpables dans le tissu sous-cutané et le long du cordon spermatique. Des oedèmes localisés, une inflammation autour des vaisseaux, une lymphangite transitoire et un lymphoedème peuvent apparaître.
- Des cas isolés de convulsions ont été décrits chez les patients ayant des antécédents d’épilepsie.
Symptômes : nausées, vomissements, céphalées, vertiges, somnolence et, dans les cas graves, convulsions.
Conduite à tenir : surveillance médicale et traitement symptomatique.
Anthelminthique (P : parasitologie).
La diéthylcarbamazine est un dérivé de la pipérazine ayant une action microfilaricide.
La diéthylcarbamazine exerce une action sur les macrofilaires de Loa loa.
La diéthylcarbamazine est presque complètement résorbée par voie orale et diffuse largement dans les tissus non graisseux. Sa métabolisation est rapide et importante, la fraction résiduelle étant récupérée inchangée dans les urines au cours des 48 heures suivantes. La demi-vie plasmatique est en général de l’ordre de 6 à 12 heures.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE
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AMM | 3400930739105 (1974/97 rév 30.12.1999). |
Prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD : | UCD 3400890637817 (comprimé) : 1.34 euros. |
Inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 65 %. Collect. |
sanofi-aventis France
1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
Info médic et pharmacovigilance :
Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
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