logo news copy.webp
Search
Close this search box.

NOVOPULMON NOVOLIZER®

budésonide

FORMES et PRÉSENTATIONS

Poudre (blanche) pour inhalation à 200 µg /dose :  Cartouche de 200 doses + inhalateur avec embout buccal.Recharge : Cartouche de 200 doses, boîte unitaire.
  • Poudre (blanche) pour inhalation à 400 µg /dose :  Cartouche de 100 doses + inhalateur avec embout buccal.Recharge : Cartouche de 100 doses, boîte unitaire.


  • COMPOSITION

     p dose
    Budésonide (DCI) 
    200 µg
    ou400 µg*
    Excipient (commun) : lactose monohydraté. *  La quantité de principe actif dans la dose délivrée (à la sortie de l’embout buccal) est la même que la dose mesurée (à la sortie du compartiment doseur).

  • INDICATIONS

    Traitement de l’asthme persistant.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie inhalée.
  • Lorsque le traitement par Novopulmon Novolizer, poudre pour inhalation, est instauré en relais d’une corticothérapie inhalée délivrée par un autre dispositif, la posologie devra être réajustée au cas par cas, en tenant compte du médicament, du schéma posologique et du mode d’administration.
    • Patients n’ayant jamais reçu de corticoïdes et patients préalablement stabilisés par une corticothérapie inhalée :
      • Adulte (y compris personne âgée) et enfant/adolescent de plus de 12 ans :
        Posologie initiale recommandée : 200-400 µg une ou deux fois par jour.
      • Posologie maximale recommandée : 800 µg deux fois par jour.
      • Enfant de 6 à 12 ans :
        Posologie initiale recommandée : 200 µg deux fois par jour ou 200-400 µg une fois par jour.
      • Posologie maximale recommandée : 400 µg deux fois par jour.
      La posologie sera adaptée en fonction des besoins du patient, la sévérité de sa maladie et la réponse clinique du patient. La posologie sera ajustée afin d’obtenir un contrôle satisfaisant des symptômes. Il conviendra ensuite de rechercher la dose minimale efficace assurant une stabilisation des symptômes.
    Doses limites préconisées :
    • Adulte (y compris personne âgée) et enfant/adolescent de plus de 12 ans : entre 200 et 1600 µg par jour.
    • Enfant de 6 à 12 ans : entre 200 et 800 µg par jour.
    Chez les adultes, y compris les personnes âgées, la dose quotidienne doit être administrée en deux prises par jour en début de traitement, durant les épisodes d’asthme sévère et au cours de la réduction ou de l’arrêt d’une corticothérapie orale.
    Le schéma posologique en une prise par jour pour des doses quotidiennes allant jusqu’à 800 µg peut être envisagé chez les adultes, y compris les personnes âgées, les adolescents et les enfants de plus de 12 ans présentant un asthme léger à modéré préalablement stabilisé par une corticothérapie inhalée (budésonide ou dipropionate de béclométasone) administrée en deux prises par jour.
    Novopulmon Novolizer 400 µg : Le schéma posologique en une prise par jour pour des doses quotidiennes allant jusqu’à 400 µg peut être envisagé chez les enfants de 6 à 12 ans présentant un asthme léger à modéré préalablement stabilisé par une corticothérapie inhalée (budésonide ou dipropionate de béclométasone) administrée en deux prises par jour.
    Lors du passage d’un traitement en deux prises par jour à un traitement en une seule prise par jour, la dose journalière totale doit être maintenue (en prenant en considération le médicament et la méthode d’administration). Il conviendra ensuite de réduire cette dose jusqu’à la dose minimale efficace assurant un contrôle satisfaisant des symptômes de l’asthme. Un traitement en une seule prise par jour ne peut être envisagé que si les symptômes d’asthme sont contrôlés.
    En cas d’utilisation en une seule prise par jour, la dose sera administrée le soir de préférence.
    En cas d’aggravation de l’asthme (telle que persistance des symptômes respiratoires ou augmentation de la consommation de bronchodilatateurs inhalés), la dose de corticoïde inhalé devra être augmentée. Chez les patients traités en une prise par jour, la dose quotidienne de corticoïde inhalé devra être doublée en passant à une administration en deux prises par jour. Toute aggravation de l’asthme doit conduire le patient à consulter un médecin dans les meilleurs délais.
    Le patient devra toujours tenir à sa disposition un médicament agoniste ß-2 inhalé à action rapide pour le soulagement des symptômes aigus d’asthme.
    Modalités et durée du traitement :
    Novopulmon Novolizer est destiné au traitement au long cours et, en tant que tel, il constitue un traitement de prévention pour la survenue des symptômes. Le traitement devra être administré régulièrement, conformément au schéma recommandé, même en l’absence de symptômes.
    Une amélioration de l’asthme peut apparaître en l’espace de 24 heures, mais une à deux semaines supplémentaires de traitement peuvent être nécessaires pour obtenir l’effet bénéfique.
    Afin d’assurer une diffusion intrabronchique optimale du principe actif, l’inhalation devra être réalisée avec un flux régulier en inspirant aussi profondément et rapidement que possible (jusqu’à l’amplitude d’inspiration maximale). Le dispositif de Novopulmon Novolizer est muni d’un système signalant si l’inhalation a été effectuée correctement par un déclic audible et un changement de couleur de la fenêtre de contrôle, qui passe du vert au rouge. Ces mécanismes de contrôle indiquent si l’inspiration a été réalisée correctement. Si le dispositif de Novopulmon Novolizer ne signale pas que l’inhalation a été effectuée correctement, le patient devra répéter l’inhalation. L’inhalateur reste bloqué jusqu’à ce que l’inhalation soit effectuée correctement.
    Pour diminuer le risque de candidose buccale et de raucité de la voix, il est recommandé d’administrer le médicament avant les repas et de se rincer la bouche à l’eau ou de se brosser les dents après chaque inhalation.

    Mode d’administration :
    Utilisation et manipulation du dispositif Novolizer :
    Dispositif Novolizer :
    Schéma
    Rechargement :
    1. Appuyer légèrement sur les surfaces nervurées situées des deux côtés du couvercle, pousser celui-ci vers l’avant et le retirer.
    2. Retirer le film protecteur en aluminium du boîtier de la cartouche et prélever une cartouche neuve.
    3. Insérer la cartouche dans le Novolizer en orientant le compteur de doses face à l’embout buccal.
    4. Replacer le couvercle dans ses guides latéraux et le pousser horizontalement vers le bouton jusqu’à ce qu’il s’insère dans son logement. La cartouche peut être laissée dans le Novolizer jusqu’à ce qu’elle soit vide ou pendant six mois au maximum après l’insertion.
    5. Remarque : les cartouches de Novopulmon Novolizer ne peuvent être utilisées qu’avec l’inhalateur de poudre Novolizer.
    Mode d’emploi du dispositif :
    1. Lors de l’utilisation du dispositif Novolizer, toujours tenir ce dernier horizontalement. D’abord, retirer le capuchon protecteur.
    2. Appuyer à fond sur le bouton coloré. On perçoit alors un double déclic sonore et la couleur de la fenêtre de contrôle (en bas) passe du rouge au vert. Ensuite, relâcher le bouton coloré. La couleur verte de la fenêtre indique que le Novolizer est prêt à l’emploi.
    3. Expirer (mais pas dans l’inhalateur de poudre).
    4. Fermer les lèvres autour de l’embout buccal. Inhaler la poudre par une inspiration rapide et profonde. Pendant cette inhalation, on doit entendre un déclic sonore prouvant que l’inhalation a été correctement effectuée. Retenir sa respiration pendant quelques secondes, puis respirer normalement.
    5. Remarque : si le patient a besoin de plusieurs inhalations, répéter les étapes 2 à 4.
    6. Replacer le capuchon protecteur sur l’embout buccal, l’inhalation est maintenant terminée.
    7. Le chiffre qui apparaît dans la fenêtre supérieure indique le nombre de doses restantes.
    8. Remarque : il ne faut appuyer sur le bouton coloré qu’immédiatement avant l’inhalation.
    Avec le dispositif Novolizer, l’inhalation involontaire d’une double dose est impossible. Le déclic sonore et le changement de couleur de la fenêtre de contrôle indiquent que l’inhalation a été effectuée correctement. Si la couleur de la fenêtre de contrôle demeure inchangée, il faut recommencer l’inhalation. Si l’inhalation n’est pas effectuée correctement après plusieurs tentatives, le patient doit consulter son médecin.
    Nettoyage :
    Le dispositif Novolizer doit être nettoyé à intervalles réguliers et au minimum lors de chaque changement de cartouche. Pour connaître les instructions pour le nettoyage de l’appareil, se référer à la notice d’utilisation contenue dans la boîte.
    Remarque : afin d’assurer une utilisation correcte de l’inhalateur, il convient d’expliquer soigneusement aux patients le mode d’emploi de l’appareil. Lors de l’utilisation de ce médicament chez l’enfant, il conviendra de s’assurer qu’un adulte surveille l’administration du médicament.

    CONTRE-INDICATIONS

    Hypersensibilité (allergie) au budésonide ou au lactose.

  • MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Le budésonide n’est pas indiqué pour le traitement des épisodes de dyspnée aiguë ou de l’état de mal asthmatique. Pour ces situations il faut avoir recours aux mesures thérapeutiques conventionnelles.
  • Le traitement des exacerbations et des symptômes de l’asthme peut nécessiter une augmentation de la dose de Novopulmon Novolizer. Il conviendra de recommander au patient d’avoir recours à un bronchodilatateur à effet rapide et de courte durée d’action pour soulager les symptômes aigus d’asthme.
  • Ce médicament devra être utilisé avec prudence et sous surveillance des patients en cas de tuberculose pulmonaire évolutive ou latente. Un traitement antituberculeux devra être envisagé chez ces patients s’ils reçoivent un traitement par Novopulmon Novolizer. De même, chez les patients atteints d’infections respiratoires fongiques, virales ou autres, ce traitement sera administré avec précautions et sous surveillance étroite. Il conviendra de s’assurer que la prise en charge thérapeutique adaptée de ces infections est menée en parallèle.
  • Les patients qui, malgré plusieurs tentatives, ne parviennent pas à effectuer correctement les inhalations doivent consulter leur médecin.
  • En cas d’insuffisance hépatique sévère, comme pour les autres corticoïdes, l’élimination systémique du budésonide peut être diminuée, ce qui peut entraîner une augmentation de l’exposition systémique. Chez ces patients, il convient donc d’être particulièrement vigilant quant à la survenue d’effets systémiques et les fonctions de l’axe hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien devront être régulièrement contrôlées.
  • La corticothérapie inhalée au long cours à fortes doses, en particulier avec des doses supérieures aux doses recommandées, peut entraîner une réduction cliniquement significative des fonctions surrénales. Lors d’un épisode de stress ou en cas d’intervention chirurgicale, une corticothérapie de substitution par voie systémique devra être envisagée.
  • La corticothérapie inhalée peut entraîner des effets systémiques, en particulier lors de traitement prolongé à fortes doses. La survenue de ces effets reste cependant moins probable qu’au cours de la corticothérapie orale. Peuvent ainsi être observés  : inhibition des fonctions surrénales, retard de croissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte et glaucome. En conséquence, la posologie minimale efficace devra toujours être recherchée.
  • Il est recommandé de contrôler régulièrement la taille des enfants recevant un traitement prolongé par des corticoïdes inhalés. En cas de ralentissement de la croissance, la conduite thérapeutique devra être réévaluée et il conviendra de rechercher la posologie minimale efficace. L’avis d’un pédiatre spécialisé en pneumologie est préconisé.
  • Précautions d’emploi chez les patients ne recevant pas de corticothérapie préalable :
    Chez les patients n’ayant préalablement jamais reçu de corticothérapie ou seulement quelques cures occasionnelles, l’effet du budésonide sur la fonction respiratoire, s’il est utilisé régulièrement selon les recommandations d’emploi, peut n’être ressenti par le patient qu’après environ 1 à 2 semaines. Toutefois, en cas de sécrétion muqueuse abondante et d’inflammation bronchique importante, l’obstruction peut être telle que le budésonide par voie inhalée ne peut exercer un effet optimal. Dans ces cas, une brève corticothérapie par voie systémique (40 à 60 mg en équivalent de prednisone par jour) pourra être initiée en même temps que le traitement par voie inhalée par Novopulmon Novolizer. La corticothérapie par voie inhalée sera poursuivie après la réduction progressive de la corticothérapie par voie systémique.
    Précautions d’emploi lors du passage d’une corticothérapie par voie systémique à la corticothérapie inhalée :
    Le remplacement de la corticothérapie par voie systémique par Novopulmon Novolizer ne doit être envisagé que lorsque les symptômes d’asthme sont contrôlés. La corticothérapie par voie systémique ne devra pas être arrêtée brutalement chez ces patients qui présentent un risque d’inhibition des fonctions surrénales. Le traitement par Novopulmon Novolizer sera donc initié à fortes doses pendant environ 7 à 10 jours en adjonction à la corticothérapie systémique. Puis, la dose de corticoïde par voie systémique sera diminuée progressivement (par exemple par paliers de 1 mg de prednisolone ou l’équivalent une fois par semaine ou 2,5 mg de prednisolone ou l’équivalent une fois par mois) en fonction de la réponse du patient et de la dose initiale du corticoïde par voie systémique. La corticothérapie par voie orale sera réduite au minimum et celle-ci pourra parfois être totalement remplacée par le budésonide inhalé.
    Durant les premiers mois de remplacement de la corticothérapie par voie systémique par la corticothérapie inhalée, il peut être nécessaire de reprendre l’administration de corticoïde par voie systémique pendant les périodes de stress ou dans les situations d’urgence (exemple : infections sévères, traumatismes ou interventions chirurgicales). Ces précautions s’appliquent également aux patients ayant reçu de fortes doses de corticoïdes inhalés pendant des périodes prolongées. Dans ces cas, la fonction corticosurrénale peut également être inhibée et une supplémentation par une corticothérapie systémique peut être nécessaire pendant les périodes de stress.
    La restauration des fonctions corticosurrénales peut être très longue. Il convient de contrôler régulièrement les fonctions de l’axe hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien.
    Pendant la période de sevrage de la corticothérapie systémique, le patient peut éprouver une sensation non spécifique de malaise général, malgré la stabilisation ou même l’amélioration de la fonction respiratoire. Le patient devra être encouragé à poursuivre le traitement par le budésonide en inhalation et le sevrage de la corticothérapie orale, sauf si des signes cliniques évoquant une insuffisance surrénale apparaissent.
    Après passage au traitement en inhalation, des symptômes ayant régressé au préalable avec la corticothérapie systémique, tels que rhinite allergique, eczéma ou myalgies et arthralgies peuvent réapparaître. Un traitement adapté de ces symptômes devra alors être envisagé.
    Le traitement par le budésonide inhalé ne doit pas être interrompu brutalement.
    Exacerbation des symptômes liés à une infection respiratoire aiguë :
    Si les symptômes cliniques s’aggravent en raison de la survenue d’une infection respiratoire, une antibiothérapie adaptée devra être envisagée. La posologie du traitement par Novopulmon Novolizer sera alors ajustée en fonction de l’état clinique du patient. Dans certains cas, le recours à une corticothérapie par voie systémique peut être nécessaire.
    Novopulmon Novolizer 400 µg : Si l’amélioration des symptômes n’est pas observée dans les 14 jours suivant la mise en route du traitement, un avis médical est nécessaire afin soit d’envisager une modification de la dose, soit de bien s’assurer que le patient utilise correctement le dispositif.
    Précaution d’emploi lorsque Novopulmon Novolizer 400 µg/dose est prescrit en relais de Novopulmon Novolizer 200 µg/dose :
    Si le traitement par Novopulmon 400 µg est débuté à la même dose que lors de l’utilisation préalable de Novopulmon 200 µg, une attention particulière doit être apportée chez les enfants et les patients ne pouvant atteindre un débit inspiratoire de 60 l/min (cf Pharmacocinétique).
    Ce médicament n’est pas recommandé chez les patients présentant des troubles héréditaires à type d’intolérance au galactose ou de déficit en lactase de Lapp ou une malabsorption du glucose/galactose.
  • L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

  • INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Il a été montré que l’administration concomitante de kétoconazole, à raison de 200 mg une fois par jour, multipliait en moyenne par 6 les taux plasmatiques de budésonide administré par voie orale (dose unique de 3 mg). Lorsque le kétoconazole était administré 12 heures après le budésonide, la concentration plasmatique de ce dernier était en moyenne triplée. Il n’existe pas de donnée concernant les interactions entre le kétoconazole et le budésonide lorsqu’il est administré par voie inhalée. Néanmoins, une forte augmentation des concentrations plasmatiques de budésonide est probable. En l’absence de données permettant d’établir des recommandations posologiques, il conviendra d’éviter l’administration concomitante de ces deux médicaments. Si celle-ci est impérative, il conviendra de respecter un intervalle de temps maximum entre l’administration du kétoconazole et celle du budésonide. Une réduction de la dose de budésonide devra être envisagée. Les autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 (tel que le ritonavir) peuvent également entraîner une forte augmentation des taux plasmatiques de budésonide.

  • GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Le bénéfice de l’administration de ce médicament durant la grossesse devra être clairement évalué. L’expérience acquise à ce jour chez des femmes enceintes ne montre pas que les effets malformatifs du budésonide constatés chez l’animal (cf Sécurité préclinique) soient prédictifs d’un risque tératogène pour l’espèce humaine. Néanmoins, le risque de survenue d’autres types d’effets indésirables observés chez l’animal (par exemple retard de croissance intra-utérin, atrophie du cortex des surrénales, maladie cardiovasculaire à l’âge adulte) ne peut être exclu. Il ne peut être exclu que les glucocorticoïdes, en particulier les glucocorticoïdes de synthèse qui sont insuffisamment inactivés par le placenta, soient impliqués dans la programmation in utero de l’apparition tardive de maladies cardiovasculaires.
  • Novopulmon Novolizer ne doit être utilisé que si les bénéfices escomptés l’emportent sur les risques potentiels. Il convient de toujours administrer la dose minimale efficace.
  • Le passage dans le lait maternel n’est pas connu. Même si l’exposition systémique au budésonide reste faible après traitement par inhalation, l’administration de Novopulmon Novolizer à des femmes qui allaitent ne doit être envisagée que si les bénéfices attendus pour la mère l’emportent sur les risques potentiels pour l’enfant.

  • CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Le budésonide n’a pas d’effet sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    La liste ci-après présente les effets indésirables possibles du médicament, classés par fonction organique et par fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent (> 1/10), fréquent (> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1000, < 1/100), rare (> 1/10 000, < 1/1000), très rare, y compris cas isolés (< 1/10 000).
  • Infections :
    • Fréquent : candidose buccopharyngée.
    Troubles immunitaires :
    • Rare : réaction d’hypersensibilité, oedème de Quincke.
    Troubles endocriniens :
    • Très rare, y compris cas isolés : inhibition de la fonction corticosurrénale.
    Troubles psychiatriques :
    • Très rare, y compris cas isolés : agitation, nervosité, dépression, anomalies du comportement.
    Troubles du système nerveux :
    • Très rare, y compris cas isolés : hyperactivité psychomotrice.
    Troubles oculaires :
    • Très rare, y compris cas isolés : cataracte, glaucome.
    Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux :
    • Fréquent : raucité de la voix, toux.
    • Rare : bronchospasme.
    Troubles gastro-intestinaux :
    • Fréquent : irritation de la muqueuse buccale, dysphagie.
    Anomalies de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Rare : réactions cutanées, urticaire, rash, eczéma, prurit, érythème, ecchymoses.
    Troubles musculosquelettiques, anomalies du tissu conjonctif et des os :
    • Rare : retard de croissance.
    • Très rare, y compris cas isolés : diminution de la densité osseuse.
    De légères irritations des muqueuses s’accompagnant de difficultés de déglutition, de raucité de la voix et de toux, sont souvent observées.
  • Le traitement par le budésonide inhalé peut entraîner la survenue des candidoses de l’oropharynx. Le risque d’apparition de candidoses est moins important si l’inhalation est effectuée avant les repas et/ou si le patient se rince la bouche après l’inhalation. Dans la majorité des cas, ces candidoses régressent sous traitement antifongique local et n’entraînent pas l’arrêt du traitement par le budésonide inhalé.
  • Comme avec d’autres traitements administrés par voie inhalée, l’inhalation du produit peut entraîner un bronchospasme se manifestant par l’apparition de sifflements bronchiques immédiatement après l’administration du produit. Il conviendra d’avoir immédiatement recours à un bronchodilatateur inhalé à effet rapide et de courte durée d’action afin de lever la bronchoconstriction. L’administration de ce médicament ne devra pas être renouvelée, et après examen du patient, si besoin, un traitement différent sera instauré.
  • Rarement ont été observées des réactions d’hypersensibilité cutanées à type d’urticaire, rash, eczéma, prurit et érythème. Rarement ont été signalés des cas d’oedème de Quincke (oedème du visage, des lèvres, des yeux et de la gorge) après l’inhalation de budésonide. Dans de rares cas, des ecchymoses cutanées ont été décrites.
  • Très rarement, le traitement peut entraîner une agitation, des anomalies du comportement et une hyperactivité psychomotrice.
  • La corticothérapie inhalée peut entraîner des effets systémiques, en particulier lors de traitements prolongés à fortes doses. Peuvent être observés : inhibition des fonctions surrénales, retard de croissance chez les enfants et adolescents, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte et glaucome. Il conviendra de surveiller régulièrement la croissance des enfants recevant un traitement prolongé par des corticoïdes inhalés.
  • Le risque d’infections peut être augmenté. La faculté d’adaptation aux situations de stress peut être diminuée.

  • SURDOSAGE

    Symptômes de surdosage :
    Le risque de surdosage aigu est quasiment inexistant avec Novopulmon Novolizer du fait de la voie d’administration. Lors d’une exposition au long cours, une atrophie du cortex des surrénales est possible. Les effets classiques des corticoïdes, tels que l’augmentation du risque lié aux infections, peuvent être observés. La capacité d’adaptation au stress peut être perturbée.
    Conduite à tenir en cas de surdosage :
    En règle générale, il n’y a pas lieu d’instaurer un traitement d’urgence particulier en cas de surdosage aigu. Lorsque le traitement par inhalation est poursuivi à la posologie prescrite, la fonction de l’axe hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien se normalise en général en 1 à 2 jours.
    Dans les situations de stress, il peut être utile par mesure de précaution d’ajouter des corticoïdes (exemple : fortes doses d’hydrocortisone).
    Les patients présentant une atrophie corticosurrénale doivent être considérés comme corticodépendants et devront recevoir une corticothérapie d’entretien par voie systémique à doses appropriées jusqu’à stabilisation de leur état clinique.

    PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : glucocorticoïde topique (code ATC : R03BA02).

    Le budésonide est un glucocorticoïde de synthèse. Après inhalation, il exerce un effet anti-inflammatoire local sur la muqueuse bronchique.

    Le budésonide traverse les membranes cellulaires et se lie à un récepteur protéique cytoplasmique. Ce complexe pénètre ensuite dans le noyau et y induit la biosynthèse de protéines spécifiques telles que la macrocortine (lipocortine). Les effets de type hormonal apparaissent après une certaine période de latence (30-60 min) et aboutissent à une inhibition de la phospholipase A2. Il est également possible que les doses thérapeutiques efficaces de budésonide (comme d’autres glucocorticoïdes anti-inflammatoires) inhibent l’expression de la COX-2 induite par les cytokines.

    Sur le plan clinique, l’effet anti-inflammatoire aboutit par exemple à une amélioration des symptômes tels que la dyspnée. L’hyperréactivité bronchique aux stimuli exogènes est diminuée.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Le pic de concentration plasmatique est atteint environ 30 minutes après l’inhalation.

    Après inhalation, la biodisponibilité systémique est de 73 % et la concentration dans le plasma est de 0,63 nmol/l après l’inhalation d’une dose unique de 1600 µg. Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est de 85 à 90 % et le volume de distribution d’environ 3 l/kg. La demi-vie d’élimination plasmatique est d’environ 2,8 heures chez l’adulte, et nettement plus courte chez l’enfant (1,5 heure).

    Le seuil de déclenchement de Novolizer, qu’il faut dépasser pour une inhalation correcte, se situe à des débits inspiratoires d’au moins 35 à 50 l/min. La linéarité de la dose délivrée a été retrouvée pour Novopulmon Novolizer 200 µg/dose et Novopulmon Novolizer 400 µg/dose pour les débits supérieurs à 60 l/min. La fraction de particules fines (taille inférieure à 5 µm) mesurée in vitro est d’environ 25-50 % aux doses thérapeutiques. Chez les sujets sains, environ 20 à 30 % de la dose de budésonide administrée (dose nominale) pénètrent dans les poumons. Le reste se dépose dans la bouche, le nez et la gorge et est en grande partie dégluti. La fraction déglutie est soumise à un important effet de premier passage hépatique. Le budésonide est essentiellement métabolisé dans le foie par oxydation, celle-ci étant principalement catalysée par l’enzyme CYP3A4.

    Les principaux métabolites sont le 6ß-hydroxybudésonide et la 16alpha-hydroxyprednisolone, dont l’activité pharmacologique est nettement moindre que celle de la molécule mère, ce qui limite la biodisponibilité systémique et la toxicité.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les études précliniques de toxicité chronique, de génotoxicité et de carcinogénicité, n’ont révélé aucun risque particulier pour l’homme aux doses thérapeutiques.

    Les glucocorticoïdes, y compris le budésonide, induisent des effets tératogènes chez l’animal, notamment des fentes palatines et des anomalies squelettiques. Ces observations ne sont néanmoins pas considérées comme prédictives d’un risque chez l’homme aux doses thérapeutiques.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver dans l’emballage extérieur.

    Pendant l’utilisation, conserver à l’abri de l’humidité.

    Après 1re ouverture :
    6 mois.
    Dispositif Novolizer :
    1 an en cours d’utilisation.

    Remarque : Le fonctionnement de Novolizer a été validé par des tests portant sur 2000 doses unitaires. En conséquence, on peut utiliser au maximum 10 cartouches de 200 doses unitaires (poudre à 200 µg) ou 20 cartouches de 100 doses unitaires avec ce dispositif (en l’espace d’un an) avant de le remplacer.

    Ne pas utiliser Novopulmon Novolizer au-delà de la date de péremption.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Cf Posologie/Mode d’administration.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400936293885 (2003 rév 17.05.2005) 200 µg + inhalateur.
    3400936294028 (2003 rév 17.05.2005) recharge 200 µg.
    3400936984615 (2005 rév 21.06.2006) 400 µg + inhalateur.
    3400936984905 (2005 rév 21.06.2006) recharge 400 µg.
      
    Prix :31.10 euros (200 µg + inhalateur).
    23.46 euros (recharge 200 µg).
    31.10 euros (400 µg + inhalateur).
    23.46 euros (recharge 400 µg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    MEDA PHARMA
    25, bd Amiral-Bruix. 75116 Paris
    Tél : 01 56 64 10 70. Fax : 01 56 64 10 80

    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires

    ZOVIRAX® 200

    aciclovir FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé à 200 mg (gravé « GX CL 3 », blanc) :  Étui de 25,

    Read More »