FORMES et PRÉSENTATIONS |
- Liquide en évaporateur ou récipient cryogénique fixes (par fraction de 100 litres) : Conditionnement unitaire.
- Liquide en évaporateur ou récipient cryogénique mobiles de 155 l, 200 l, 230 l, 600 l et 630 l : Conditionnements unitaires.
- Bouteille* de 2 l, 5 l, 15 l et 50 l, en aluminium ou en acier, munie d’un robinet en laiton avec raccord de sortie normalisé : Conditionnements unitaires.
- Bouteille* de 2 l, 5 l et 15 l, en aluminium ou en aluminium fretté, munie d’un robinet en laiton avec manodétendeur-débitmètre de 0 à 5 l/min et prises normalisées : Conditionnements unitaires.
- Bouteille* de 2 l, 5 l et 15 l, en aluminium ou en aluminium fretté, munie d’un robinet en laiton avec manodétendeur-débitmètre de 0 à 6 l/min et prises normalisées : Conditionnements unitaires.
- Bouteille* de 2 l, 5 l et 15 l, en aluminium ou en aluminium fretté, munie d’un robinet en laiton avec manodétendeur-débitmètre de 0 à 15 l/min et prises normalisées : Conditionnements unitaires.
- Bouteilles** de 50 l, en acier, maintenues en position verticale ou horizontale dans un cadre métallique, reliées par des lyres munies de vannes en laiton avec raccord de sortie normalisé : Conditionnements de 8, de 16 et de 28.
* Identification des bouteilles par couleur normalisée : corps et ogive peints en blanc.
** Identification par couleur normalisée : bouteilles ou panneaux peints en blanc.
COMPOSITION |
Oxygène qs, sous une pression <= 12 bars, de – 180 à – 150 °C.
Oxygène qs, sous une pression de 200 bars.
- Évaporateurs et récipients cryogéniques fixes : 85,4 m3.
- Évaporateurs et récipients cryogéniques mobiles : 132 m3 (155 l) ; 170 m3 (200 l) ; 195 m3 (230 l) ; 510 m3 (600 l) ; 535 m3 (630 l).
- Bouteilles : 0,42 m3 (2 l) ; 1,06 m3 (5 l) ; 3,2 m3 (15 l) ; 10,6 m3 (50 l).
- Bouteilles de 50 l en cadre : 84,8 m3 (8 bouteilles) ; 170 m3 (16 bouteilles) ; 297 m3 (28 bouteilles).
INDICATIONS |
- Correction des hypoxies d’étiologies diverses nécessitant une oxygénothérapie normobare ou hyperbare.
- Alimentation des respirateurs en anesthésie-réanimation.
- Vecteur des médicaments pour inhalation administrés par nébuliseur.
- Traitement des crises d’algie vasculaire de la face.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
La posologie est fonction de l’état clinique du patient.
L’oxygénothérapie a pour but, dans tous les cas, de maintenir une pression partielle artérielle en oxygène (PaO2) supérieure à 60 mm Hg (soit 7,96 kPa) ou une saturation du sang artériel en oxygène supérieure ou égale à 90 %.
Si l’oxygène est administré dilué à un autre gaz, sa concentration dans l’air inspiré (FiO2) minimale doit être de 21 % ; elle peut aller jusqu’à 100 %.
- Oxygénothérapie normobare :
-
- En ventilation spontanée :
- chez le patient insuffisant respiratoire chronique : l’oxygène doit être administré à un faible débit de 0,5 à 2 litres/minute, à adapter en fonction de la gazométrie ;
- chez le patient en insuffisance respiratoire aiguë : l’oxygène doit être administré à un débit de 0,5 à 15 litres/minute, à adapter en fonction de la gazométrie ;
- dans le traitement des crises d’algie vasculaire de la face : l’oxygène doit être administré à un débit de 7 à 10 litres/minute, pendant 15 à 30 minutes. L’administration doit commencer dès le début de la crise.
- chez le patient insuffisant respiratoire chronique : l’oxygène doit être administré à un faible débit de 0,5 à 2 litres/minute, à adapter en fonction de la gazométrie ;
- En ventilation assistée : la FiO2 minimale est de 21 % et peut aller jusqu’à 100 %.
- En ventilation spontanée :
- Oxygénothérapie hyperbare :
- La durée des séances en caisson hyperbare à une pression de 2 à 3 atmosphères (soit 2,026 à 3,039 bars) est de 90 minutes à 2 heures. Ces séances peuvent être répétées 2 à 4 fois par jour en fonction de l’indication et de l’état clinique du patient.
Mode d’administration :
Voie inhalée.
- Oxygénothérapie normobare :
- Elle consiste à faire respirer au patient un mélange gazeux plus riche en oxygène que l’air ambiant, soit avec une FiO2 supérieure à 21 %, à une pression partielle d’oxygène comprise entre 0,21 et 1 atmosphère (soit 0,213 à 1,013 bar).
-
- Chez les patients ne présentant pas de trouble de la ventilation : l’oxygène peut être administré en ventilation spontanée à l’aide de lunettes nasales, d’une sonde nasopharyngée, d’un masque. Ceux-ci devront être adaptés au débit de l’oxygène.
- Chez les patients présentant des troubles de la ventilation ou lors d’une anesthésie, l’oxygène est administré par ventilation assistée.
- Dans le traitement des crises d’algie vasculaire de la face : l’administration se fait en ventilation spontanée à l’aide d’un masque nasobuccal.
- Chez les patients ne présentant pas de trouble de la ventilation : l’oxygène peut être administré en ventilation spontanée à l’aide de lunettes nasales, d’une sonde nasopharyngée, d’un masque. Ceux-ci devront être adaptés au débit de l’oxygène.
- Oxygénothérapie hyperbare :
- Elle consiste à faire respirer au patient de l’oxygène sous une pression partielle supérieure à 1 atmosphère (soit 1,013 bar).
- L’oxygène est administré en caisson pressurisé ou chambre permettant une atmosphère en oxygène supérieure à 1 atmosphère (soit 1,013 bar).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
Dans certaines hypoxies sévères, la dose thérapeutique est proche du seuil de toxicité. Ainsi, une toxicité, notamment pulmonaire et neurologique, peut apparaître après 6 heures d’exposition à une concentration en oxygène (FiO2) de 100 %, ou après 24 heures d’exposition à une concentration en oxygène (FiO2) supérieure à 70 %. Les concentrations importantes doivent être utilisées le moins longtemps possible et contrôlées par l’analyse des gaz du sang artériel, en même temps que la concentration d’oxygène inhalé sera mesurée ; il conviendra de toujours utiliser la plus petite dose capable de maintenir la PaO2 à 50-60 mm Hg (soit 5,65-7,96 kPa) et, au-delà de 24 heures d’exposition, de veiller à maintenir, dans la mesure du possible, une FiO2 inférieure à 45 %.
Précautions d’emploi :Chez le nourrisson nécessitant une FiO2 supérieure à 30 %, la PaO2 doit être régulièrement contrôlée afin de ne pas dépasser 100 mm Hg (soit 13,3 kPa) en raison du risque d’apparition de fibroplasie rétrolentale.
Oxygénothérapie hyperbare : afin d’éviter les risques de barotraumatismes dans les cavités du corps contenant de l’air et qui sont en communication avec l’extérieur, la compression et la décompression devront être lentes.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Chez l’insuffisant respiratoire chronique en particulier, possibilité de survenue d’apnée par dépression respiratoire liée à la suppression soudaine du facteur stimulant hypoxique par la brusque augmentation de la pression partielle d’oxygène au niveau des chémorécepteurs carotidiens et aortiques.
- L’inhalation de fortes concentrations d’oxygène peut être à l’origine de microatélectasies résultant de la diminution d’azote dans les alvéoles et de l’effet de l’oxygène sur le surfactant. L’inhalation d’oxygène pur peut augmenter les shunts intrapulmonaires de 20 à 30 % par atélectasie secondaire à la dénitrogénation des zones mal ventilées et par redistribution de la circulation pulmonaire par vasoconstriction secondaire à l’élévation de la PO2.
- L’oxygénothérapie hyperbare peut être à l’origine d’un barotraumatisme par hyperpression sur les parois des cavités closes, telles que l’oreille interne, pouvant entraîner un risque de rupture de la membrane tympanique, les sinus, les poumons, pouvant entraîner un risque de pneumothorax.
- Des crises convulsives ont été rapportées à la suite d’une oxygénothérapie avec une concentration en oxygène (FiO2) de 100 % pendant plus de 6 heures, en particulier en administration hyperbare.
- Des lésions pulmonaires peuvent survenir à la suite d’une administration de concentrations d’oxygène (FiO2) supérieures à 80 %.
- Chez les nouveau-nés, en particulier les prématurés, exposés à de fortes concentrations d’oxygène (FiO2 > 40 % ; PaO2 > 80 mm Hg, soit > 10,64 kPa) ou de façon prolongée (plus de 10 jours à une FiO2 > 30 %), risque de rétinopathie à type de fibroplasie rétrolentale apparaissant après 3 à 6 semaines, pouvant régresser ou, au contraire, entraîner un décollement rétinien, voire une cécité permanente.
- Les patients soumis à une oxygénothérapie hyperbare en caisson peuvent être sujets à des crises de claustrophobie.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : Gaz médicaux (code ATC : V03AN01).
La fraction en oxygène de l’air ambiant est de l’ordre de 21 %.
L’oxygène est un élément indispensable à l’organisme ; il intervient dans le métabolisme et catabolisme cellulaire, et permet la production d’énergie sous forme d’ATP.
La variation de la pression partielle en oxygène du sang retentit sur le système cardiovasculaire, le système respiratoire, le métabolisme cellulaire et le système nerveux central.
La respiration d’oxygène sous une pression partielle supérieure à 1 atmosphère (oxygénothérapie hyperbare) a pour but d’augmenter de façon importante la quantité d’oxygène dissous dans le sang artériel approvisionnant directement les cellules.
PHARMACOCINÉTIQUE |
L’oxygène administré par voie inhalée est absorbé par échange alvéolocapillaire à raison de 250 ml d’air/minute chez un sujet au repos.
Il est présent dans le plasma sous forme dissoute et est transporté par les hématies sous forme d’oxyhémoglobine.
L’oxygène libéré au niveau tissulaire par l’oxyhémoglobine est ensuite utilisé au niveau de la chaîne respiratoire des crêtes mitochondriales pour la synthèse d’ATP. A la suite de ces réactions catalysées par de nombreuses enzymes, il se retrouve sous forme de CO2 et H2O.
INCOMPATIBILITÉS |
L’oxygène est un comburant, il permet puis accélère la combustion.
Le degré d’incompatibilité des matériaux avec l’oxygène dépend des conditions de pression de mise en oeuvre du gaz. Néanmoins, les risques d’inflammation les plus importants en présence d’oxygène concernent les corps combustibles, notamment les corps gras (huiles, lubrifiants) et les corps organiques (tissus, bois, papiers, matières plastiques…) qui peuvent s’enflammer au contact de l’oxygène soit spontanément, soit sous l’effet d’une étincelle, d’une flamme ou d’un point d’ignition (pour toutes les présentations), soit sous l’effet de la compression adiabatique (pour les bouteilles).
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
-
- Évaporateur fixe : 6 mois.
- Évaporateur mobile : 3 mois.
- Bouteilles : 5 ans.
- Évaporateur fixe : 6 mois.
- Évaporateurs et récipients cryogéniques :
- Les évaporateurs et récipients cryogéniques, fixes ou mobiles, doivent être installés à l’air libre, dans une zone propre, sans matières inflammables, réservée au stockage des gaz à usage médical et fermant à clef.
- Il ne faut jamais faire de feux nus, ni fumer, ni graisser. Aucun stationnement ne doit avoir lieu sur l’aire de dépotage. Les risques provoqués par une suroxygénation de l’atmosphère ou des vêtements lors des transferts doivent être surveillés et maîtrisés.
- Les évaporateurs et récipients cryogéniques, fixes ou mobiles, doivent être protégés des risques de chocs, notamment les organes de remplissage, de vidange et de sécurité (clinquants, soupapes, manomètres), des sources de chaleur ou d’ignition, de températures de 50 °C et plus, des matières combustibles.
- Les évaporateurs mobiles et récipients cryogéniques mobiles ne doivent jamais être couchés.
- Bouteilles :
-
- A réception :
La bouteille doit être munie d’un système de garantie d’inviolabilité intact. - La bouteille et ses accessoires doivent être en bon état.
- La pression des bouteilles munies d’un manodétendeur intégré doit être vérifiée. Cette pression est indiquée en permanence en cas de manodétendeur intégré actif ; sinon le robinet doit être ouvert lentement, une fois la pression lue refermer et purger le robinet. La pression peut varier légèrement avec la température.
- A réception :
-
- Stockage des bouteilles et des bouteilles en cadre :
- Les bouteilles doivent être stockées dans un local réservé au stockage des gaz à usage médical et fermant à clef. Ce local doit être propre, aéré ou ventilé, protégé des intempéries et ne doit pas contenir de matières inflammables.
- Les bouteilles vides et les bouteilles pleines doivent être stockées séparément.
- Les bouteilles doivent être protégées des risques de chocs et de chute, des sources de chaleur ou d’ignition, de températures de 50 °C et plus.
- Les bouteilles de capacité supérieure à 5 l, maintenues en position verticale et robinets fermés, doivent être arrimées.
- Les bouteilles vides doivent être conservées robinet fermé pour éviter la corrosion par entrée d’humidité.
- Les bouteilles en cadre doivent être stockées à l’air libre ou dans une zone réservée au stockage des gaz à usage médicinal et fermant à clef. Cette zone doit être propre, aérée ou ventilée, et ne doit pas contenir de matières inflammables.
- Les bouteilles en cadre doivent être protégées des risques de chocs, de sources de chaleur ou d’ignition, de températures de 50 °C et plus.
- Les bouteilles en cadre vides doivent être conservées vanne fermée pour éviter la corrosion par entrée d’humidité.
- Les bouteilles doivent être stockées dans un local réservé au stockage des gaz à usage médical et fermant à clef. Ce local doit être propre, aéré ou ventilé, protégé des intempéries et ne doit pas contenir de matières inflammables.
- Stockage des bouteilles dans le service utilisateur et au domicile :
La bouteille doit être installée dans un emplacement permettant de la protéger des intempéries, des risques de chocs et de chute (type râtelier avec chaînes de fixation), des sources de chaleur ou d’ignition, de températures de 50 °C et plus, des matières inflammables. - Tout stockage excessif doit être évité.
- Transport des bouteilles :
Les bouteilles doivent être transportées à l’aide de matériel approprié (type chariot muni de chaînes, de barrières ou d’anneaux) pour les protéger des risques de chocs et de chute. Une attention toute particulière doit être également portée à la fixation du manodétendeur afin d’éviter les risques de ruptures accidentelles. Les bouteilles doivent être déplacées sans être traînées ou roulées couchées sur le sol. Les bouteilles ne doivent pas être soulevées par leur robinet ou leur manodétendeur. Les bouteilles de 50 l doivent être manipulées en portant des gants de manutention propres et des chaussures de sécurité. - Pendant le transport, dans les véhicules, les bouteilles doivent être solidement arrimées, de préférence en position verticale. La ventilation permanente du véhicule et l’interdiction de fumer doivent être assurées.
- Stockage des bouteilles et des bouteilles en cadre :
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
- Évaporateurs et récipients cryogéniques :
- Pour éviter tout incident, respecter impérativement les consignes suivantes :
- Ventiler si possible le lieu d’utilisation.
- Vérifier le bon état du matériel avant utilisation.
- Effectuer toute manipulation sur des récipients d’oxygène liquide en portant des gants propres adaptés à cet usage et des lunettes de protection.
- Ne jamais toucher les parties froides ou givrées du matériel.
- En cas de brûlure cryogénique, rincer à grande eau.
- Utiliser des raccords spécifiques de l’oxygène. Lors de l’utilisation des flexibles de transfert, veiller à ne jamais dépasser la pression maximale de service, à ne pas imposer au flexible un rayon de courbure trop faible, à ne jamais laisser un flexible à terre, à surveiller l’état de la gaine extérieure et à ne jamais graisser le flexible.
- Si les vêtements sont saturés en oxygène, s’éloigner de la source d’oxygène liquide et des endroits présentant des risques d’inflammation, et retirer ses vêtements.
- Ne pas utiliser de raccord intermédiaire qui permettrait de raccorder deux dispositifs qui ne s’emboîtent pas.
- Ouvrir progressivement le robinet ou la vanne.
- Prévoir des dispositifs de sécurité contre les surpressions, sur chaque portion de circuit d’oxygène liquide dans laquelle du liquide risque d’être emprisonné entre deux vannes.
- Utiliser des flexibles de raccordement aux prises murales munis d’embouts spécifiques de l’oxygène.
- Ventiler si possible le lieu d’utilisation.
-
- Ne pas fumer.
- Ne pas approcher une flamme.
- Ne pas graisser.
-
-
- Notamment :
- ne jamais introduire ce gaz dans un appareil pouvant être suspecté de contenir des corps combustibles, et spécialement des corps gras ;
- ne jamais nettoyer avec des produits combustibles, et spécialement des corps gras, les appareils contenant ce gaz, les robinets, les joints, les garnitures, les dispositifs de fermeture et les soupapes.
- ne jamais introduire ce gaz dans un appareil pouvant être suspecté de contenir des corps combustibles, et spécialement des corps gras ;
- Notamment :
-
- Manipuler le matériel avec des mains propres, exemptes de graisse.
- Ne pas enduire de corps gras (vaseline, pommades…) le visage des patients.
- Ne pas utiliser de générateur d’aérosol (laque, désodorisants…), de solvant (alcool, essence…) sur le matériel ni à sa proximité.
- En cas de fuite, fermer le robinet ou la vanne d’alimentation du circuit présentant un défaut d’étanchéité et vérifier la mise en service du secours.
- Manipuler le matériel avec des mains propres, exemptes de graisse.
- Bouteilles :
- Les bouteilles d’oxygène médicinal sont réservées exclusivement à l’usage thérapeutique.
- Le personnel doit être formé à la manipulation et à l’utilisation des gaz à usage médicinal.
- La sécurité d’utilisation de ce médicament sous pression présenté en bouteille réutilisable repose sur la lecture attentive de l’ensemble des mentions portées sur l’étiquette et sur la notice d’utilisation. Les consignes suivantes doivent être observées pour éviter les risques liés à la haute pression, au coup de feu et à l’incendie. Le coup de feu au niveau du détendeur peut se présenter sous forme d’un dépôt noirâtre, d’étincelles, de crépitements voire de flammes subites à l’ouverture de la bouteille, accompagnées d’un bruit très fort, avec, dans les cas les plus graves, propagation de l’incendie au chapeau de la bouteille ou à l’environnement, jusqu’à épuisement du contenu en oxygène. Le coup de feu, de même que tout incendie, peut se produire si les 3 éléments du triangle du feu sont présents : une source d’énergie (échauffement intense issu de la compression adiabatique par choc de pression de l’oxygène comprimé dans la chambre haute pression du détendeur lors d’une ouverture brusque du robinet), de l’oxygène et des matières inflammables. Il est rappelé que tout incident ou accident doit être déclaré à l’Afssaps, en utilisant notamment la fiche de signalement d’un défaut qualité sur un médicament (fiche disponible sur le site de l’Afssaps).
-
- I. Instructions pour la manipulation :
-
- Déplacer les bouteilles sans les traîner ni les rouler couchées sur le sol.
- Ne pas soulever la bouteille par son robinet ou son manodétendeur.
- Ne pas manipuler une bouteille dont le robinet n’est pas protégé par un chapeau, à l’exception des bouteilles d’une capacité inférieure à 5 l.
- Arrimer les bouteilles de capacité supérieure à 5 l avec un moyen approprié (chaînes, crochets…), afin de les maintenir en position verticale et d’éviter toute chute.
- Bien arrimer la bouteille au brancard ou au lit, en cas de transport du patient.
- Ne jamais forcer une bouteille dans un support où elle entre difficilement.
- Ne jamais transvaser de gaz sous pression d’une bouteille à l’autre.
- Ne jamais nettoyer les bouteilles d’oxygène et leurs accessoires (robinets, joints, garnitures…) avec des produits inflammables ou des corps gras.
- Ne pas utiliser de solutions de nettoyage pouvant provoquer la corrosion.
- Ne pas ajouter de mention ou de surétiquetage sur les emballages.
- Conserver l’intégrité des étiquetages pharmaceutiques et de sécurité.
- Déplacer les bouteilles sans les traîner ni les rouler couchées sur le sol.
-
- II. Instructions pour l’utilisation :
- A. Avant utilisation :
- 1. Instructions générales :
- Lire l’étiquetage pour identifier et vérifier la nature et la composition du gaz contenu dans la bouteille ; ne pas utiliser la couleur de la bouteille pour identifier le gaz.
- Lire la pression dans la bouteille :
- directement sur le cadran du manomètre actif du manodétendeur intégré ;
- ou après avoir tourné le volant du manomètre non actif du manodétendeur intégré avec débitmètre ;
- ou après avoir raccordé le manodétendeur (robinets classiques à visser ou à fixer sur étrier) et ouvert lentement le robinet.
- directement sur le cadran du manomètre actif du manodétendeur intégré ;
- En cas de phénomène anormal à l’ouverture de la bouteille (étincelles, crépitement, flammes, détonation…), refermer le robinet de la bouteille dans la mesure du possible, ne pas l’utiliser et retourner la bouteille au fabricant de gaz médicinal en signalant le dysfonctionnement. Tout début d’inflammation, tel qu’un dépôt noirâtre à l’intérieur de la tubulure d’oxygénothérapie, doit être considéré comme un coup de feu. Tout incident doit être déclaré à l’Afssaps.
- Ne jamais graisser ou lubrifier l’appareillage, et le dispositif d’administration (lunettes et masque). Le contact de l’oxygène avec des corps gras, tels que ceux qui peuvent être appliqués sur le visage des patients, augmente le risque d’une inflammation du produit gras. Quand le patient nécessite l’usage de corps gras sur le visage, les lunettes sont à privilégier par rapport au masque.
- Ne jamais introduire d’oxygène dans un appareil pouvant avoir contenu des corps inflammables ou des corps gras.
- Lire l’étiquetage pour identifier et vérifier la nature et la composition du gaz contenu dans la bouteille ; ne pas utiliser la couleur de la bouteille pour identifier le gaz.
- 2. Instructions de montage/réglage :
- a) Bouteilles munies d’un robinet classique avec raccord à visser nécessitant le montage d’un dispositif de détente :
- Vérifier l’état du matériel avant utilisation. Ne jamais utiliser une bouteille ou un détendeur endommagé (marque de choc…), ou présentant des poussières, de l’huile, de la graisse, ou un joint endommagé au niveau du raccordement.
- S’assurer de la conformité et de la compatibilité du dispositif de détente avec l’oxygène ; vérifier notamment le bon état du joint du manodétendeur, tout joint détérioré devant être remplacé par un joint d’origine et par un personnel formé et habilité selon les prescriptions du fournisseur du manodétendeur (matériau et qualité du joint) ; vérifier la parfaite propreté des filetages et la validité de la maintenance du dispositif.
- Utiliser un manodétendeur spécifique de l’oxygène (raccord de type F conformément à la norme) pouvant admettre une pression au moins égale à 1,5 fois la pression maximale de service de la bouteille.
- Manipuler les dispositifs de raccordement avec des mains propres et exemptes de corps gras, lors de leur branchement.
- Purger brièvement le raccord de sortie de la bouteille avant le branchement du manodétendeur pour éliminer les poussières éventuelles.
- Lors du montage, faire coïncider les raccords du manodétendeur avec ceux de la bouteille.
- Visser le manodétendeur à la main jusqu’à la butée sans forcer.
- Ne pas serrer à la pince le manodétendeur sous peine de détériorer le joint.
- S’assurer que le sélecteur de débit du débitmètre indique la position zéro.
- Ne jamais se placer face à la sortie du manodétendeur ni exposer le patient au flux gazeux lors de l’ouverture du robinet.
- Ouvrir lentement le robinet dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, et lire la pression.
- Vérifier que l’autonomie est suffisante, à l’aide des abaques figurant à la fin de ce paragraphe.
- En cas de sifflement continu évoquant une fuite, une fois le débitmètre fermé :
- refermer le robinet ;
- ne pas utiliser la bouteille.
- refermer le robinet ;
- En cas de changement de joint du manodétendeur, vérifier la compatibilité des matériaux en contact avec l’oxygène, en particulier utiliser des joints de connexion du manodétendeur prévus pour l’oxygène, et manipuler avec des mains propres et exemptes de corps gras.
- Régler ensuite le débitmètre au débit prescrit.
- Vérifier l’absence de compression de la tubulure reliée à la sonde nasale, aux lunettes ou au masque notamment lors du réglage du débit.
- Vérifier les connexions du circuit d’administration et s’assurer d’un débit effectif.
- Ne pas forcer le robinet pour le fermer.
- Ne pas utiliser de raccord intermédiaire.
- En cas de manodétendeur muni d’une prise médicale, utiliser des flexibles spécifiques de l’oxygène médicinal.
- Vérifier l’état du matériel avant utilisation. Ne jamais utiliser une bouteille ou un détendeur endommagé (marque de choc…), ou présentant des poussières, de l’huile, de la graisse, ou un joint endommagé au niveau du raccordement.
- b) Cas particulier des bouteilles de centrales d’approvisionnement ou des bouteilles en cadres (Les opérations à ce niveau étant exceptionnelles, ne faire intervenir que du personnel spécialisé et formé) :
- Ouvrir lentement la vanne du cadre ; ne jamais forcer le robinet pour l’ouvrir, ne pas l’ouvrir en butée.
- Utiliser des flexibles de raccordement haute pression et spécifiques de l’oxygène médicinal (dispositif médical marqué CE).
- Manipuler les dispositifs de raccordement avec des mains propres, exemptes de corps gras.
- En cas de fuite, fermer la vanne d’alimentation du circuit présentant un défaut d’étanchéité et vérifier la mise en service du secours, et contacter immédiatement le fabricant de gaz médicinal.
- Ouvrir lentement la vanne du cadre ; ne jamais forcer le robinet pour l’ouvrir, ne pas l’ouvrir en butée.
- c) Bouteilles munies d’un robinet classique pour fixation sur l’étrier du dispositif de détente :
- Vérifier l’état du matériel avant utilisation. Ne jamais utiliser une bouteille ou un détendeur endommagé (marque de choc…), ou présentant des poussières, de l’huile, de la graisse, ou un joint endommagé au niveau du raccordement.
- S’assurer de la conformité et de la compatibilité du dispositif de détente avec l’oxygène ; vérifier notamment le bon état du joint du manodétendeur, tout joint détérioré devant être remplacé par un joint d’origine et par un personnel formé et habilité selon les prescriptions du fournisseur du manodétendeur (matériau et qualité du joint), et la validité de sa maintenance.
- Utiliser un manodétendeur spécifique de l’oxygène (raccord du type à étrier avec ergots de sécurité en position 2-5 conformément à la norme) pouvant admettre une pression au moins égale à 1,5 fois la pression maximale de service de la bouteille.
- Manipuler les dispositifs de raccordement avec des mains propres et exemptes de corps gras, lors de leur branchement.
- Purger brièvement le raccord de sortie de la bouteille avant le branchement du manodétendeur pour éliminer les poussières éventuelles. Introduire les ergots de sécurité du manodétendeur dans les trous de sécurité du robinet, et faire correspondre la sortie gaz du robinet de la bouteille avec l’entrée gaz du manodétendeur.
- Visser à la main le volant de l’étrier jusqu’en butée ; ne pas forcer sous peine de risque de détérioration du joint.
- S’assurer que le sélecteur de débit du débitmètre indique la position zéro.
- Ne jamais se placer face à la sortie du manodétendeur ni exposer le patient au flux gazeux lors de l’ouverture du robinet.
- Ouvrir lentement le robinet dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et lire la pression.
- Vérifier que l’autonomie est suffisante, à l’aide des abaques figurant à la fin de ce paragraphe.
- En cas de sifflement continu, évoquant une fuite, une fois le débitmètre fermé :
- refermer le robinet ;
- ne pas utiliser la bouteille.
- refermer le robinet ;
- En cas de changement de joint du manodétendeur, vérifier la compatibilité des matériaux en contact avec l’oxygène, en particulier utiliser des joints de connexion du manodétendeur prévus pour l’oxygène, et manipuler avec des mains propres et exemptes de corps gras.
- Régler ensuite le débitmètre au débit prescrit.
- Vérifier l’absence de compression de la tubulure reliée à la sonde nasale, aux lunettes ou au masque notamment lors du réglage du débit.
- Vérifier les connexions du circuit d’administration et s’assurer d’un débit effectif.
- Ne pas forcer le robinet pour le fermer.
- Vérifier l’état du matériel avant utilisation. Ne jamais utiliser une bouteille ou un détendeur endommagé (marque de choc…), ou présentant des poussières, de l’huile, de la graisse, ou un joint endommagé au niveau du raccordement.
- d) Bouteilles munies d’un manodétendeur intégré avec débitmètre :
- Le réglage du débit est opérant seulement à la sortie de l’olive servant au branchement du patient ; le débit n’est donc pas réglable sur la prise médicale.
- Vérifier l’état du matériel avant utilisation. Ne jamais utiliser une bouteille endommagée (marque de choc, chapeau cassé, olive manquante…).
- Utiliser :
- un tuyau souple branché sur la sortie (olive) du débitmètre,
- ou avec un dispositif médical muni d’un raccord spécifique à l’oxygène conforme à la norme pour branchement sur la prise médicale.
- un tuyau souple branché sur la sortie (olive) du débitmètre,
- Après branchement, suivre les instructions figurant sur l’étiquetage de la bouteille.
- Manodétendeur intégré avec débitmètre, sans couplage de vanne et de débitmètre :
- Lors de l’ouverture du robinet, tenir la bouteille hors des matières inflammables (par exemple draps, alèses, tissus). En cas de déclenchement d’un coup de feu à l’ouverture de la bouteille, la position couchée de la bouteille ou la présence de matières inflammables à proximité immédiate peuvent aggraver la propagation de la flamme avec risque d’incendie.
- S’assurer que le sélecteur de débit indique la position zéro.
- Ouvrir la bouteille lentement en tournant le robinet ou le volant du manomètre.
- Vérifier que l’autonomie est suffisante, à l’aide des abaques figurant à la fin de ce paragraphe.
- En cas de sifflement continu évoquant une fuite, une fois le débitmètre fermé :
- refermer le robinet ;
- ne pas utiliser la bouteille.
- refermer le robinet ;
- Brancher la tubulure d’oxygénothérapie sur l’olive de sortie et/ou le flexible alimentant le respirateur sur la prise médicale.
- Sélectionner le débit prescrit.
- Vérifier l’absence de compression de la tubulure reliée à la sonde nasale, aux lunettes ou au masque notamment lors du réglage du débit.
- Ne pas positionner le sélecteur de débit entre deux valeurs, le gaz ne serait plus délivré.
- Ne pas forcer le débitmètre s’il est en butée.
- Lors de l’ouverture du robinet, tenir la bouteille hors des matières inflammables (par exemple draps, alèses, tissus). En cas de déclenchement d’un coup de feu à l’ouverture de la bouteille, la position couchée de la bouteille ou la présence de matières inflammables à proximité immédiate peuvent aggraver la propagation de la flamme avec risque d’incendie.
- Ne jamais se placer face aux sorties de l’olive, de la prise médicale et surtout de la soupape de sécurité lors de l’ouverture du robinet, mais toujours de côté et en retrait.
- Ne pas exposer le patient au flux gazeux lors de l’ouverture du robinet.
- Ne pas brancher à un respirateur avant d’ouvrir le robinet de la bouteille.
- Vérifier les connexions du circuit d’administration et s’assurer d’un débit effectif.
- Ne pas forcer le robinet pour le fermer.
- Ne pas toucher à la prise de remplissage.
- En cas de défaut de fonctionnement du manodétendeur intégré, ne jamais tenter de le réparer ; dans ce cas, ne pas utiliser la bouteille et la retourner au fabricant de gaz médicinal en signalant le dysfonctionnement.
- Le réglage du débit est opérant seulement à la sortie de l’olive servant au branchement du patient ; le débit n’est donc pas réglable sur la prise médicale.
- B. Pendant l’utilisation :
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- Ne pas fumer près de la bouteille et du patient.
- Ne pas approcher d’une flamme, d’une source de chaleur (supérieure à 50 °C) ou d’appareils générant des étincelles.
- Ne jamais graisser ou lubrifier l’appareillage, et le dispositif d’administration (lunettes et masque). Le contact de l’oxygène avec des corps gras, tels que ceux qui peuvent être appliqués sur le visage des patients, augmente le risque d’une inflammation du produit gras. Quand le patient nécessite l’usage de corps gras sur le visage, les lunettes sont à privilégier par rapport au masque.
- En cas de désinfection de la bouteille, utiliser une compresse imbibée d’antiseptique ne contenant aucun produit inflammable (alcool, corps gras…) et ne pas faire de pulvérisation directe sur la bouteille.
- Ne jamais effectuer des ouvertures et des fermetures successives rapprochées du manodétendeur.
- Ne pas utiliser de flacons pressurisés (laque, désodorisant…), de solvant (alcool, essence…) sur le matériel ni à sa proximité.
- Ventiler le lieu d’utilisation, notamment dans les locaux exigus (véhicules, domicile).
- Ne pas fumer près de la bouteille et du patient.
- C. Après l’utilisation :
- Bouteilles associées à un manodétendeur classique :
- Ne jamais vider complètement la bouteille.
- Fermer le robinet de la bouteille après usage, laisser chuter la pression du manodétendeur à zéro en laissant ouvert le débitmètre (purge) puis le fermer sans forcer.
- Débrancher le flexible ou la tubulure et l’éventuel humidificateur.
- Enlever le manodétendeur (cette manoeuvre est impossible si le manodétendeur n’est pas purgé au préalable).
- Ne jamais vider complètement la bouteille.
- Manodétendeurs intégrés avec débitmètre, sans couplage de vanne et de débitmètre :
- Fermer le robinet ou le volant du manomètre.
- Lorsque le gaz ne débite plus, remettre le sélecteur de débit sur la position zéro.
- Débrancher le flexible ou la tubulure et l’éventuel humidificateur.
- Fermer le robinet ou le volant du manomètre.
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- III. Autonomie maximale théorique de la bouteille en fonction du débit et de la pression :
- L’autonomie est d’autant plus restreinte que les bouteilles sont de faibles capacités. L’autonomie est approximative. La surveillance du patient s’impose surtout en fin d’administration en cas de volume résiduel faible.
- Dans les bouteilles de gaz comprimés, la pression d’utilisation décroît quand les bouteilles se vident.
- Pour calculer la quantité totale de gaz disponible dans les bouteilles de gaz comprimés, on peut utiliser la formule simplifiée suivante :
- Capacité en eau de la bouteille en litres × Pression en bar = Volume de gaz disponible en litres
- La pression d’une bouteille pleine et la capacité en eau sont indiquées sur l’étiquetage.
- La pression restante (bouteille entamée) est accessible sur le cadran du manomètre.
- L’autonomie maximale théorique en minutes est le rapport du volume de gaz disponible en litres précédemment déterminé au débit prescrit en l/min.
- Exemple : une bouteille de capacité en eau de 50 litres ayant une pression de 60 bars contient encore : 50 × 60 = 3000 litres de gaz, soit 3 m3.
- A 5 l/min, l’autonomie maximale théorique est donc de 3000/5, soit 600 minutes ou 10 h.
- A 15 l/min, l’autonomie maximale théorique est donc de 3000/15, soit 200 minutes, soit 3 h et 20 min.
- Les durées d’autonomie exploitables en pratique sont présentées, à titre indicatif, dans les tableaux suivants.
- Elles sont basées sur un volume utile jusqu’à une pression finale à 20 bars (de 200 bars à 20 bars), pour un volume libérable théorique de 1,06 m3 pour une bouteille de 5 litres. En effet, en dessous de 20 bars, les débits réels sont très inférieurs aux débits affichés.
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- Bouteille de 2 litres :
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Pression affichée en bars Débits en l/min 1 2 3 4 5 6 200 6 h 20 3 h 10 2 h 05 1 h 35 1 h 15 1 h 150 4 h 45 2 h 20 1 h 35 1 h 10 55 min 45 min 100 3 h 10 1 h 35 1 h 45 min 35 min 30 min 50 1 h 35 45 min 30 min 20 min 15 min 15 min 30 55 min 25 min 15 min 10 min 10 min 10 min -
Pression affichée en bars Débits en l/min 7 8 9 12 15 200 55 min 45 min 40 min 30 min 25 min 150 40 min 35 min 30 min 20 min 15 min 100 25 min 20 min 20 min 15 min 10 min 50 10 min 10 min 10 min 5 min 5 min 30 5 min 5 min 5 min 5 min –
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- Bouteille de 5 litres :
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Pression affichée en bars Débits en l/min 1 2 3 4 5 6 200 15 h 50 7 h 55 5 h 15 3 h 55 3 h 10 2 h 35 150 11 h 55 5 h 55 3 h 55 2 h 55 2 h 20 1 h 55 100 7 h 55 3 h 55 2 h 35 1 h 55 1 h 35 1 h 20 50 3 h 55 1 h 55 1 h 20 55 min 45 min 40 min 30 2 h 20 1 h 10 45 min 35 min 25 min 20 min -
Pression affichée en bars Débits en l/min 7 8 9 12 15 200 2 h 15 1 h 55 1 h 45 1 h 20 1 h 150 1 h 40 1 h 25 1 h 20 55 min 45 min 100 1 h 05 55 min 50 min 40 min 30 min 50 30 min 30 min 25 min 20 min 15 min 30 20 min 15 min 15 min 10 min 10 min
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- Bouteille de 15 litres :
-
Pression affichée en bars Débits en l/min 1 2 3 4 5 6 200 47 h 40 23 h 50 15 h 50 11 h 55 9 h 30 7 h 55 150 35 h 45 17 h 50 11 h 55 8 h 55 7 h 10 5 h 55 100 23 h 50 11 h 55 7 h 55 5 h 55 4 h 45 3 h 55 50 11 h 55 5 h 55 3 h 55 2 h 55 2 h 20 1 h 55 30 7 h 10 3 h 30 2 h 20 1 h 45 1 h 25 1 h 10 -
Pression affichée en bars Débits en l/min 7 8 9 12 15 200 6 h 45 5 h 55 5 h 15 3 h 55 3 h 10 150 5 h 05 4 h 25 3 h 55 2 h 55 2 h 20 100 3 h 25 2 h 55 2 h 35 1 h 55 1 h 35 50 1 h 40 1 h 30 1 h 15 55 min 45 min 30 1 h 50 min 45 min 35 min 25 min
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- Bouteille de 50 litres :
-
Pression affichée en bars Débits en l/min 1 2 3 4 5 6 200 159 h 79 h 30 53 h 39 h 45 31 h 45 26 h 30 150 119 h 15 59 h 35 39 h 45 29 h 45 23 h 50 19 h 50 100 79 h 30 39 h 45 26 h 30 19 h 50 15 h 50 13 h 15 50 39 h 45 19 h 50 13 h 15 9 h 55 7 h 55 6 h 35 30 23 h 50 11 h 55 7 h 55 5 h 55 4 h 45 3 h 55 -
Pression affichée en bars Débits en l/min 7 8 9 12 15 200 22 h 40 19 h 50 17 h 40 13 h 15 10 h 35 150 17 h 14 h 55 13 h 15 9 h 55 7 h 55 100 11 h 20 9 h 55 8 h 50 6 h 35 5 h 15 50 5 h 40 4 h 55 4 h 25 3 h 15 2 h 35 30 3 h 25 2 h 55 2 h 35 1 h 55 1 h 35
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Évaporateur fixe : | |
AMM | 3400956058310 (1997, RCP rév 20.10.2009) fraction 100 l. |
Récipient cryogénique fixe : | |
AMM | 3400935394323 (1997, RCP rév 20.10.2009) fraction 100 l. |
Évaporateur mobile : | |
AMM | 3400956058020 (1997, RCP rév 19.02.2010) 155 l. |
3400956058198 (1997, RCP rév 19.02.2010) 200 l. | |
3400956451739 (1997, RCP rév 19.02.2010) 230 l. | |
3400956254088 (1997, RCP rév 19.02.2010) 600 l. | |
3400956452040 (1997, RCP rév 19.02.2010) 630 l. |
Récipient cryogénique mobile : | |
AMM | 3400935394491 (1997, RCP rév 19.02.2010) 155 l. |
3400935394552 (1997, RCP rév 19.02.2010) 200 l. | |
3400936276338 (1997, RCP rév 19.02.2010) 230 l. | |
3400935394781 (1997, RCP rév 19.02.2010) 600 l. | |
3400936276567 (1997, RCP rév 19.02.2010) 630 l. |
Bouteille de 2 l : | |
AMM | 3400934353420 (1997, RCP rév 20.10.2009) alu ou acier. |
3400934353598 (1997, RCP rév 20.10.2009) alu ou alu fretté, 0-5 l/min. | |
3400936876644 (2005, RCP rév 20.10.2009) alu ou alu fretté, 0-6 l/min. | |
3400934353659 (1997, RCP rév 20.10.2009) alu ou alu fretté, 0-15 l/min. |
Bouteille de 5 l : | |
AMM | 3400934354021 (1997, RCP rév 20.10.2009) alu ou acier. |
3400934354199 (1997, RCP rév 20.10.2009) alu ou alu fretté, 0-5 l/min. | |
3400936876705 (2005, RCP rév 20.10.2009) alu ou alu fretté, 0-6 l/min. | |
3400934354250 (1997, RCP rév 20.10.2009) alu ou alu fretté, 0-15 l/min. |
Bouteille de 15 l : | |
AMM | 3400934354489 (1997, RCP rév 20.10.2009) alu ou acier. |
3400934354540 (1997, RCP rév 20.10.2009) alu ou alu fretté, 0-5 l/min. | |
3400936876873 (2005, RCP rév 20.10.2009) alu ou alu fretté, 0-6 l/min. | |
3400934354601 (1997, RCP rév 20.10.2009) alu ou alu fretté, 0-15 l/min. |
Bouteille de 50 l : | |
AMM | 3400934355080 (1997, RCP rév 20.10.2009) alu ou acier. |
3400956057429 (1997, RCP rév 20.10.2009) 8 bouteilles. | |
3400956057719 (1997, RCP rév 20.10.2009) 16 bouteilles. | |
3400956057887 (1997, RCP rév 20.10.2009) 28 bouteilles. |
Non remb Séc soc. Collect. |
LINDE HEALTHCARE
140, av Paul-Doumer. 92508 Rueil-Malmaison cdx
Tél : 08 10 42 10 00
Site web : http://www.lindehealthcare.fr
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